nutrition
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Pourquoi pas des alicaments en psychiatrie ?
lundi 1 juin 2015
Pourquoi pas des alicaments en psychiatrie ?
« Et si des aliments pouvaient contribuer au traitement de certaines maladies mentales ? » s’interroge The Australian & New Zealand Journal of Psychiatry.
On sait en effet que la frontière entre médicament et aliment tend parfois à s’estomper (comme pour les vitamines, dans la prévention du scorbut et du rachitisme), au point qu’on évoque parfois la notion d’« alicaments » pour désigner ces produits au confluent de l’alimentaire et du thérapeutique.
On sait en effet que la frontière entre médicament et aliment tend parfois à s’estomper (comme pour les vitamines, dans la prévention du scorbut et du rachitisme), au point qu’on évoque parfois la notion d’« alicaments » pour désigner ces produits au confluent de l’alimentaire et du thérapeutique.
Si cette idée de « l’aliment qui soigne » n’est pas nouvelle (puisqu’elle remonte « au moins à l’époque d’Hippocrate » et que Soranus d’Ephèse vantait déjà les mérites des eaux alcalines dont on dira plus tard qu’elles peuvent contenir, avec le lithium, « un psychotrope naturel »), des études se sont récemment multipliées pour évaluer l’effet de certains régimes alimentaires sur divers troubles psychiatriques, comparativement à des placebos, et « plus de vingt essais contrôlés présentent le bénéfice de plusieurs aliments contre le stress, l’anxiété, l’agressivité chez les prisonniers, les troubles de l’humeur, l’autisme et les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité » (TDAH).
Par exemple, à l’Université de Canterbury (Christchurch, Nouvelle-Zélande), Julia Rucklidge[1] et coll. ont montré en 2014 « l’intérêt d’un large éventail d’aliments pour réduire les symptômes du TDAH. »
Et des recherches ont souligné ce lien entre nutrition et psychopathologie à travers l’impact de « divers suppléments en minéraux et en vitamines sur l’irritabilité, l’anxiété et la dépression. »
En particulier, pour les dépressions modérées à sévères, on a noté « deux fois plus de rémissions chez les sujets supplémentés en certains micronutriments que dans le groupe sous placebo » et les bénéfices de cette amélioration thymique « ont continué pendant toute l’année du suivi. »
Comment justifier ces résultats ?
Les auteurs estiment que cette efficacité des minéraux et micronutriments pourrait notamment s’expliquer car il s’agit là souvent de cofacteurs (ou de précurseurs chimiques de ces cofacteurs) engagés comme coenzymes dans les processus métaboliques de divers neurotransmetteurs.
Mais d’autres mécanismes d’action ont été proposés, comme une incidence sur les processus énergétiques des cellules nerveuses comportant une augmentation de la production d’ATP.
L’auteur déplore la trop « lente acceptation » de ces apports alimentaires en thérapeutique mais rappelle, avec l’exemple du jus de citron, que cette résistance au changement (misonéisme) « n’est pas rare. » Dès 1601, le capitaine James Lancaster montrait (par la première étude de cohorte) que le jus de citron prévient le scorbut : lors d’un voyage d’Angleterre aux Indes, les marins d’un navire reçurent du jus de citron quotidiennement, et ceux des trois autres bateaux n’en eurent pas. À mi-chemin du long voyage maritime, « 40 % des marins de ces trois bâtiments avaient péri, mais aucun mort n’était à déplorer sur le premier bateau. » Malgré cette observation, il fallut attendre 146 ans pour que cet « essai thérapeutique » fût renouvelé (1747) par un médecin, James Lind[2]… puis 48 ans pour que la Marine britannique ordonnât l’utilisation d’agrumes sur tous ses bâtiments, et encore 70 ans pour l’adoption officielle de cette innovation par le British Board of Trade (organisme institutionnel du commerce britannique) ! 264 ans s’étaient ainsi écoulés, depuis la première observation du capitaine Lancaster…
[1] https://www.youtube.com/watch?v=3dqXHHCc5lA
[2] Assimilant le scorbut à une forme de putréfaction du corps, James Lind pensait que le jus de citron ou un autre acide pourrait empêcher cette décomposition des organes. Ému par les conséquences désastreuses de la circumnavigation de l’Amiral Anson (1400 décès par scorbut), Lind réalisa la première « étude contrôlée » de l’Histoire en divisant l’équipage en six groupes recevant tous le même régime alimentaire, complété quotidiennement par l’un de ces différents acides pour lutter contre cette « putréfaction scorbutique » : une pinte de cidre, vingt-cinq gouttes d’élixir de vitriol, trois à six cuillerées de vinaigre, deux pintes d’eau de mer, le jus d’un citron, ou une « pâte épicée » accompagnée d’une sorte de sirop d’orgeat (barley water). Par sérendipité (trouvaille inattendue), un faux raisonnement put ainsi déboucher sur une authentique découverte !
Dr Alain Cohen
RÉFÉRENCE
Rucklidge JJ : What if nutrients could treat mental illness? Aust N Z J Psychiatry, 2015; 49: 407–408 DOI : 10.1177/0004867414565482
http://psyzoom.blogspot.fr/2015/06/pourquoi-pas-des-alicaments-en.html
Les alicaments
le 15/04/15 à 21h50
"Aliments-médicaments", les alicaments ont la particularité de protéger notre organisme de certaines pathologies, ou de ralentir leur progression.
« Que ton aliment soit ton premier remède ; il est des maladies qui ne se soignent que par l’alimentation. »
Ce précepte d’Hippocrate semble plus que jamais d’actualité de par la volonté de la grande majorité d’entre nous de vouloir soigner son alimentation.
http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/les-alicaments
Et des recherches ont souligné ce lien entre nutrition et psychopathologie à travers l’impact de « divers suppléments en minéraux et en vitamines sur l’irritabilité, l’anxiété et la dépression. »
En particulier, pour les dépressions modérées à sévères, on a noté « deux fois plus de rémissions chez les sujets supplémentés en certains micronutriments que dans le groupe sous placebo » et les bénéfices de cette amélioration thymique « ont continué pendant toute l’année du suivi. »
Comment justifier ces résultats ?
Les auteurs estiment que cette efficacité des minéraux et micronutriments pourrait notamment s’expliquer car il s’agit là souvent de cofacteurs (ou de précurseurs chimiques de ces cofacteurs) engagés comme coenzymes dans les processus métaboliques de divers neurotransmetteurs.
Mais d’autres mécanismes d’action ont été proposés, comme une incidence sur les processus énergétiques des cellules nerveuses comportant une augmentation de la production d’ATP.
L’auteur déplore la trop « lente acceptation » de ces apports alimentaires en thérapeutique mais rappelle, avec l’exemple du jus de citron, que cette résistance au changement (misonéisme) « n’est pas rare. » Dès 1601, le capitaine James Lancaster montrait (par la première étude de cohorte) que le jus de citron prévient le scorbut : lors d’un voyage d’Angleterre aux Indes, les marins d’un navire reçurent du jus de citron quotidiennement, et ceux des trois autres bateaux n’en eurent pas. À mi-chemin du long voyage maritime, « 40 % des marins de ces trois bâtiments avaient péri, mais aucun mort n’était à déplorer sur le premier bateau. » Malgré cette observation, il fallut attendre 146 ans pour que cet « essai thérapeutique » fût renouvelé (1747) par un médecin, James Lind[2]… puis 48 ans pour que la Marine britannique ordonnât l’utilisation d’agrumes sur tous ses bâtiments, et encore 70 ans pour l’adoption officielle de cette innovation par le British Board of Trade (organisme institutionnel du commerce britannique) ! 264 ans s’étaient ainsi écoulés, depuis la première observation du capitaine Lancaster…
[1] https://www.youtube.com/watch?v=3dqXHHCc5lA
[2] Assimilant le scorbut à une forme de putréfaction du corps, James Lind pensait que le jus de citron ou un autre acide pourrait empêcher cette décomposition des organes. Ému par les conséquences désastreuses de la circumnavigation de l’Amiral Anson (1400 décès par scorbut), Lind réalisa la première « étude contrôlée » de l’Histoire en divisant l’équipage en six groupes recevant tous le même régime alimentaire, complété quotidiennement par l’un de ces différents acides pour lutter contre cette « putréfaction scorbutique » : une pinte de cidre, vingt-cinq gouttes d’élixir de vitriol, trois à six cuillerées de vinaigre, deux pintes d’eau de mer, le jus d’un citron, ou une « pâte épicée » accompagnée d’une sorte de sirop d’orgeat (barley water). Par sérendipité (trouvaille inattendue), un faux raisonnement put ainsi déboucher sur une authentique découverte !
Dr Alain Cohen
RÉFÉRENCE
Rucklidge JJ : What if nutrients could treat mental illness? Aust N Z J Psychiatry, 2015; 49: 407–408 DOI : 10.1177/0004867414565482
http://psyzoom.blogspot.fr/2015/06/pourquoi-pas-des-alicaments-en.html
Les alicaments
le 15/04/15 à 21h50
"Aliments-médicaments", les alicaments ont la particularité de protéger notre organisme de certaines pathologies, ou de ralentir leur progression.
« Que ton aliment soit ton premier remède ; il est des maladies qui ne se soignent que par l’alimentation. »
Ce précepte d’Hippocrate semble plus que jamais d’actualité de par la volonté de la grande majorité d’entre nous de vouloir soigner son alimentation.
http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/les-alicaments
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Régime chocolat : Le mensonge des études alimentaires
Régime chocolat : Le mensonge des études alimentaires
Dernière mise à jour: 08 Juin 2015
Les promesses de la publicité sont innombrables, les résultats, eux, sont maigres.
Les régimes en sont le meilleur exemple. Et pourtant, de multiples études sont censées nous prouver leur efficacité.
Les grandes firmes spécialisées dans la perte de poids comme Weight Watchers mais aussi les inventeurs de régimes comme Montignac ou Atkins se réfèrent constamment aux recherches scientifiques.
A toutes les personnes en surpoids qui n'arrivent pas à maigrir avec ces régimes, on rétorque: à vous la faute! Les plus grands professeurs se portent garants de la fiabilité de ce régime! Aperçu du fonctionnement de la science-marketing.
Pour maigrir, mangez du chocolat !
Vérité scientifique ou manipulation ?
- Documentaire (Allemagne, 2015) : vendredi 05 juin à 22h25 (53 min)
http://future.arte.tv/fr/etudes-scientifiques-info-ou-intox
Pour maigrir, mangez du chocolat ! ARTE Documentaire ...
Dernière mise à jour: 08 Juin 2015
Les promesses de la publicité sont innombrables, les résultats, eux, sont maigres.
Les régimes en sont le meilleur exemple. Et pourtant, de multiples études sont censées nous prouver leur efficacité.
Les grandes firmes spécialisées dans la perte de poids comme Weight Watchers mais aussi les inventeurs de régimes comme Montignac ou Atkins se réfèrent constamment aux recherches scientifiques.
A toutes les personnes en surpoids qui n'arrivent pas à maigrir avec ces régimes, on rétorque: à vous la faute! Les plus grands professeurs se portent garants de la fiabilité de ce régime! Aperçu du fonctionnement de la science-marketing.
Pour maigrir, mangez du chocolat !
Vérité scientifique ou manipulation ?
- Documentaire (Allemagne, 2015) : vendredi 05 juin à 22h25 (53 min)
http://future.arte.tv/fr/etudes-scientifiques-info-ou-intox
Pour maigrir, mangez du chocolat ! ARTE Documentaire ...
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
« Comment en finir avec les « kilos émotionnels » ? »
Bonjour !
Lu sur PASSEPORTSANTE.NET
««« Comment en finir avec les « kilos émotionnels » ?
Le gain et la perte de poids ne seraient pas seulement liés aux habitudes alimentaires et à l’hygiène de vie. Ce serait également une question d’émotions...
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=comment-finir-kilos-emotionnels
»»»
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Lu sur PASSEPORTSANTE.NET
««« Comment en finir avec les « kilos émotionnels » ?
Le gain et la perte de poids ne seraient pas seulement liés aux habitudes alimentaires et à l’hygiène de vie. Ce serait également une question d’émotions...
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=comment-finir-kilos-emotionnels
»»»
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Combien de kilomètres faut-il courir pour éliminer certains aliments ?
Combien de kilomètres faut-il courir pour éliminer certains aliments ?
Découvrez la conversion des calories des aliments en fonction du nombre de kilomètres que vous devez courir pour éliminer ces calories.
Un programme sportif pour allier plaisirs et bonne santé.
Les calories dans la pizza dépendent forcément des ingrédients que vous mettez dedans. Prévoyez environ 285 calories pour une part de pizza soit 4,8km de course pour les éliminer.
http://www.tuxboard.com/conversion-calories-kilometres-footing/
Découvrez la conversion des calories des aliments en fonction du nombre de kilomètres que vous devez courir pour éliminer ces calories.
Un programme sportif pour allier plaisirs et bonne santé.
Les calories dans la pizza dépendent forcément des ingrédients que vous mettez dedans. Prévoyez environ 285 calories pour une part de pizza soit 4,8km de course pour les éliminer.
http://www.tuxboard.com/conversion-calories-kilometres-footing/
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: nutrition
Dernière édition par c*rail le Dim 26 Juil 2015 - 1:41, édité 2 fois (Raison : exactitude)
Invité- Invité
Certains aliments pourraient contribuer à la dépression
Certains aliments pourraient contribuer à la dépression
Psychomédia
Publié le 6 août 2015
L'alimentation peut contribuer au développement de la dépression, selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition (AJCN).
James E. Gangwisch, du département de psychiatrie de l'Université Columbia, a voulu savoir si les aliments ayant un indice glycémique élevé - échelle qui classe les aliments contenant des glucides selon l'élévation du sucre dans le sang - étaient associés à une plus grande probabilité de dépression.
« Quand j'étais un gamin, j'étais presque comme un junkie des bonbons », a-t-il rapporté au Time.
« J'ai remarqué que si je mangeais beaucoup de sucre, je me sentais down le lendemain. »
Il a arrêté de manger des sucres ajoutés il y a des années, mais est resté curieux de savoir la malbouffe pouvait rendre les gens déprimés.
Avec ses collègues, il a analysé des données concernant environ 70,000 femmes ayant passé l'âge de la ménopause qui ont été suivies pendant 3 ans.
Une alimentation dont l'indice glycémique était élevé, incluant des sucres ajoutés et des céréales raffinées (pain blanc, riz blanc…), était associée à une plus grande probabilité de dépression.
Les sucres ajoutés, et non la quantité totale de sucres ou de glucides, étaient fortement associés à la dépression.
Certains aliments avaient plutôt un effet protecteur.
Il s'agit des fibres, des grains entiers, des fruits entiers (mais pas les jus), des légumes et du lactose. Ce dernier est un sucre qui provient de produits laitiers et du lait et qui a un indice glycémique.
L'étude ne portait pas sur les mécanismes en cause, mais les chercheurs notent que la surconsommation de sucres raffinés et de féculents est un facteur de risque pour l'inflammation et les maladies cardiovasculaires, qui ont toutes deux été liées au développement de la dépression.
La réponse hormonale visant à abaisser les niveaux de sucre dans le sang pourrait aussi être liée à une fatigue et à l'exacerbation des symptômes de dépression.
Les sucres et farines raffinées pourraient également entraîner une résistance à l'insuline, laquelle a été liée à des déficits cognitifs similaires à ceux trouvés chez les personnes souffrant de dépression majeure.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si ce lien est présent chez les femmes plus jeunes et chez les hommes, dit Gangwisch. Des recherches devraient également viser à déterminer si des changements dans l'alimentation présentent un potentiel de traitement pour la dépression.
Mais déjà, il peut valoir la peine de s'efforcer d'améliorer l'alimentation, estime le chercheur. Elle peut avoir un grand effet sur l'humeur et le niveau d'énergie, croit-il.
Psychomédia avec sources : Columbia University, Time, AJCN.
Tous droits réservés
Voyez également :
http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2015-08-06/alimentation-glucides-sucre-cereales-raffinees
Psychomédia
Publié le 6 août 2015
L'alimentation peut contribuer au développement de la dépression, selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition (AJCN).
James E. Gangwisch, du département de psychiatrie de l'Université Columbia, a voulu savoir si les aliments ayant un indice glycémique élevé - échelle qui classe les aliments contenant des glucides selon l'élévation du sucre dans le sang - étaient associés à une plus grande probabilité de dépression.
« Quand j'étais un gamin, j'étais presque comme un junkie des bonbons », a-t-il rapporté au Time.
« J'ai remarqué que si je mangeais beaucoup de sucre, je me sentais down le lendemain. »
Il a arrêté de manger des sucres ajoutés il y a des années, mais est resté curieux de savoir la malbouffe pouvait rendre les gens déprimés.
Avec ses collègues, il a analysé des données concernant environ 70,000 femmes ayant passé l'âge de la ménopause qui ont été suivies pendant 3 ans.
Une alimentation dont l'indice glycémique était élevé, incluant des sucres ajoutés et des céréales raffinées (pain blanc, riz blanc…), était associée à une plus grande probabilité de dépression.
Les sucres ajoutés, et non la quantité totale de sucres ou de glucides, étaient fortement associés à la dépression.
Certains aliments avaient plutôt un effet protecteur.
Il s'agit des fibres, des grains entiers, des fruits entiers (mais pas les jus), des légumes et du lactose. Ce dernier est un sucre qui provient de produits laitiers et du lait et qui a un indice glycémique.
L'étude ne portait pas sur les mécanismes en cause, mais les chercheurs notent que la surconsommation de sucres raffinés et de féculents est un facteur de risque pour l'inflammation et les maladies cardiovasculaires, qui ont toutes deux été liées au développement de la dépression.
La réponse hormonale visant à abaisser les niveaux de sucre dans le sang pourrait aussi être liée à une fatigue et à l'exacerbation des symptômes de dépression.
Les sucres et farines raffinées pourraient également entraîner une résistance à l'insuline, laquelle a été liée à des déficits cognitifs similaires à ceux trouvés chez les personnes souffrant de dépression majeure.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si ce lien est présent chez les femmes plus jeunes et chez les hommes, dit Gangwisch. Des recherches devraient également viser à déterminer si des changements dans l'alimentation présentent un potentiel de traitement pour la dépression.
Mais déjà, il peut valoir la peine de s'efforcer d'améliorer l'alimentation, estime le chercheur. Elle peut avoir un grand effet sur l'humeur et le niveau d'énergie, croit-il.
Psychomédia avec sources : Columbia University, Time, AJCN.
Tous droits réservés
Voyez également :
- Sucre : la quantité conseillée par l'OMS est très vite dépassée
- La dépression liée à l'alimentation
- Le régime méditerranéen lié à une réduction du risque de dépression
- FAITES LE TEST : Quelle est la sévérité de votre dépression?
http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2015-08-06/alimentation-glucides-sucre-cereales-raffinees
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Pour ne pas déprimer ... évitez de manger trop gras !
Bonjour,
lu sur
Pour ne pas déprimer ... évitez de manger trop gras !
Lorsque l’on s’accorde un bon fast food en général c’est parce qu’on est énervée ou triste. Au moment de choisir entre burger chicken ou steak on ne pense qu’à une chose : se réconforter en mangeant un repas bien gras qui nous remettra d’aplomb, nous fera plaisir ; bref : nous rendra heureuse.
Et bien détrompez-vous ! Une étude de l’université de Montréal explique que manger gras joue sur notre état émotionnel, nous fait déprimer ! Vous n’avez donc plus aucune raison d’avoir envie de manger un burger-frites pour la pause déjeuner.
L’étude a été réalisée sur trois groupes de rats. Le premier groupe a été nourri de manière plutôt saine et équilibrée, sans trop de gras. Le second groupe s’est vu attribuer un dérivé d’huile d’olive. On a donné les mêmes calories et graisses au troisième groupe mais avec un dérivé d’huile de palme cette fois.
Les animaux ont pu manger la quantité qu’ils voulaient, quand ils le désiraient. Après huit semaines d’observation, les rats de la troisième catégorie sont devenus dépendants à l’huile de palme. De plus, la capacité de contrôle de leurs émotions (par leur cerveau) s'est affaiblie selon les chercheurs.
Le scientifique Fulton explique : « Notre recherche montre qu’indépendamment du gain de poids et de l’obésité, la nourriture élevée en graisse peut causer une déficience dans le fonctionnement du circuit du cerveau profondément impliqué dans les sautes d’humeurs, la dépendance à la drogue, et la suralimentation –certains états et pathologies qui empiètent sur la motivation ».
En d’autres termes, manger trop gras, en plus de faire grossir et d’être mauvais pour la santé, joue sur nos humeurs et notre motivation. Une alimentation riche en graisses peut entrainer une dépression voire même, de la bipolarité.
Pour se rassurer un peu, il est bon de savoir que selon les spécialistes ces conséquences sont observables seulement chez les cas extrêmes. Dans le rapport il est indiqué que consommer des acides gras modérément ne présente aucun danger tant qu’il s’agit d’une faible part de notre alimentation.
Si manger gras n’est même pas bon pour le moral alors il est grand temps de modérer notre consommation de chips et autres burgers !
Sources: Journal of Health Psychology, The Independent et Eurek Alert
http://5minutes.rtl.lu/5minutes-plus/laune/690333.html
lu sur
Pour ne pas déprimer ... évitez de manger trop gras !
Lorsque l’on s’accorde un bon fast food en général c’est parce qu’on est énervée ou triste. Au moment de choisir entre burger chicken ou steak on ne pense qu’à une chose : se réconforter en mangeant un repas bien gras qui nous remettra d’aplomb, nous fera plaisir ; bref : nous rendra heureuse.
Et bien détrompez-vous ! Une étude de l’université de Montréal explique que manger gras joue sur notre état émotionnel, nous fait déprimer ! Vous n’avez donc plus aucune raison d’avoir envie de manger un burger-frites pour la pause déjeuner.
L’étude a été réalisée sur trois groupes de rats. Le premier groupe a été nourri de manière plutôt saine et équilibrée, sans trop de gras. Le second groupe s’est vu attribuer un dérivé d’huile d’olive. On a donné les mêmes calories et graisses au troisième groupe mais avec un dérivé d’huile de palme cette fois.
Les animaux ont pu manger la quantité qu’ils voulaient, quand ils le désiraient. Après huit semaines d’observation, les rats de la troisième catégorie sont devenus dépendants à l’huile de palme. De plus, la capacité de contrôle de leurs émotions (par leur cerveau) s'est affaiblie selon les chercheurs.
Le scientifique Fulton explique : « Notre recherche montre qu’indépendamment du gain de poids et de l’obésité, la nourriture élevée en graisse peut causer une déficience dans le fonctionnement du circuit du cerveau profondément impliqué dans les sautes d’humeurs, la dépendance à la drogue, et la suralimentation –certains états et pathologies qui empiètent sur la motivation ».
En d’autres termes, manger trop gras, en plus de faire grossir et d’être mauvais pour la santé, joue sur nos humeurs et notre motivation. Une alimentation riche en graisses peut entrainer une dépression voire même, de la bipolarité.
Pour se rassurer un peu, il est bon de savoir que selon les spécialistes ces conséquences sont observables seulement chez les cas extrêmes. Dans le rapport il est indiqué que consommer des acides gras modérément ne présente aucun danger tant qu’il s’agit d’une faible part de notre alimentation.
Si manger gras n’est même pas bon pour le moral alors il est grand temps de modérer notre consommation de chips et autres burgers !
Sources: Journal of Health Psychology, The Independent et Eurek Alert
http://5minutes.rtl.lu/5minutes-plus/laune/690333.html
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
« Fritures et charcuteries augmentent de 56 % les risques de maladie cardiovasculaire »
Bonjour !
Lu sur nutrition
««« Fritures et charcuteries augmentent de 56 % les risques de maladie cardiovasculaire — Par Sciences et Avenir avec AFP
Fritures, charcuteries, viandes rouges... Autant de "bonnes" choses qui augmentent significativement le risque de souffrir de maladie cardiovasculaire.
http://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/regimes/20150811.OBS3982/le-regime-riche-en-fritures-est-decidement-le-pire.html
»»»
Ça va tourner bientôt au menu menu…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Lu sur nutrition
««« Fritures et charcuteries augmentent de 56 % les risques de maladie cardiovasculaire — Par Sciences et Avenir avec AFP
Fritures, charcuteries, viandes rouges... Autant de "bonnes" choses qui augmentent significativement le risque de souffrir de maladie cardiovasculaire.
http://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/regimes/20150811.OBS3982/le-regime-riche-en-fritures-est-decidement-le-pire.html
»»»
Ça va tourner bientôt au menu menu…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Re: nutrition
Bonjour Jacques,
On ne sait plus quoi manger le menu menu ne me tente pas et pourtant je fais attention à mon alimentation
Comme le disait Helmut Kohl (ex Chancelier d'Allemagne " Ich bin doch kein Kaninchen" (cit) = "Je ne suis pas un lapin"
Bonne journée
adou
On ne sait plus quoi manger le menu menu ne me tente pas et pourtant je fais attention à mon alimentation
Comme le disait Helmut Kohl (ex Chancelier d'Allemagne " Ich bin doch kein Kaninchen" (cit) = "Je ne suis pas un lapin"
Bonne journée
adou
Invité- Invité
« Faut-il manger 5 fruits et légumes par jour ? »
Bonjour !
Lu sur LE FIGARO.fr santé
««« Faut-il manger 5 fruits et légumes par jour ? — Par Isabelle Delaleu
Cela semble bien souvent difficile à respecter. Et pourtant, 5 fruits et légumes par jour, c'est un minimum.
http://sante.lefigaro.fr/dossier/bien-dans-votre-assiette/pratique/faut-il-manger-5-fruits-legumes-par-jour
»»»
Ce n'est plus tout neuf, c'est depuis quelques années la preuve par 5 !…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Lu sur LE FIGARO.fr santé
««« Faut-il manger 5 fruits et légumes par jour ? — Par Isabelle Delaleu
Cela semble bien souvent difficile à respecter. Et pourtant, 5 fruits et légumes par jour, c'est un minimum.
http://sante.lefigaro.fr/dossier/bien-dans-votre-assiette/pratique/faut-il-manger-5-fruits-legumes-par-jour
»»»
Ce n'est plus tout neuf, c'est depuis quelques années la preuve par 5 !…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
« Connaître son cerveau pour mieux manger »
L'essentiel Cerveau&Psycho N° 23 - Août - Octobre 2015
Dans ce numéro
Connaître son cerveau pour mieux manger
Pourquoi devriez-vous connaître votre cerveau pour mieux manger ? Parce que vous le nourrirez ainsi convenablement et vous vous sentirez donc mieux.
En plus, vous éviterez les pièges du marketing alimentaire, mangerez moins et plus sain sans même vous en rendre compte.
Vous comprendrez également pourquoi les régimes grand public échouent toujours et saurez vraiment comment garder ou retrouver votre poids de forme.
Et vous constaterez que manger est avant tout source de plaisir… Bon appétit !
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/e/espace-numerique-detail.php?art_id=35698&num=23&utm_source=rightcol
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
« Que manger pour bien nourrir son cerveau ? »
Bonjour !
Lu sur le FIGARO.fr santé
««« Que manger pour bien nourrir son cerveau ? — Par Anne Lefèvre-Balleydier
Du sucre et de l'oxygène, c'est le minimum vital pour notre encéphale. Mais pour bien fonctionner, il lui faut encore 40 nutriments différents, à piocher dans un menu équilibré.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/08/18/24023-que-manger-pour-bien-nourrir-son-cerveau
»»»
Il est écrit : « Dans le détail, les poissons gras comme le maquereau, la sardine ou le saumon ont une teneur élevée en matières grasses appelées oméga-3. Or ces acides gras que l'on dit insaturés sont des constituants essentiels de la membrane qui enveloppe toutes les cellules, y compris les neurones, et ils semblent intervenir sur la transmission de l'influx nerveux. »
Un autre élément qui joue dans la santé du cerveau est la myéline, substance présente dans le lait maternel et très importante à cet âge pour l'enfant :
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/sep/12176-myeline-transmission-systeme-nerveux.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/My%C3%A9line
Bizarre que ces deux pages ne parlent pas du lait maternel… .
Ah ! si ! ici :
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/enfants_ado/nu_613_allait_avantages.htm
zyprexa va se régaler avec le lait de vache .
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Lu sur le FIGARO.fr santé
««« Que manger pour bien nourrir son cerveau ? — Par Anne Lefèvre-Balleydier
Du sucre et de l'oxygène, c'est le minimum vital pour notre encéphale. Mais pour bien fonctionner, il lui faut encore 40 nutriments différents, à piocher dans un menu équilibré.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/08/18/24023-que-manger-pour-bien-nourrir-son-cerveau
»»»
Il est écrit : « Dans le détail, les poissons gras comme le maquereau, la sardine ou le saumon ont une teneur élevée en matières grasses appelées oméga-3. Or ces acides gras que l'on dit insaturés sont des constituants essentiels de la membrane qui enveloppe toutes les cellules, y compris les neurones, et ils semblent intervenir sur la transmission de l'influx nerveux. »
Un autre élément qui joue dans la santé du cerveau est la myéline, substance présente dans le lait maternel et très importante à cet âge pour l'enfant :
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/sep/12176-myeline-transmission-systeme-nerveux.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/My%C3%A9line
Bizarre que ces deux pages ne parlent pas du lait maternel… .
Ah ! si ! ici :
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/enfants_ado/nu_613_allait_avantages.htm
zyprexa va se régaler avec le lait de vache .
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
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