Re: procrastination : Pourquoi remettons-nous souvent les choses au lendemain ? Le Monde

[Joha]

(après un entracte détente de réponse courte au sujet philosophique de maja dans Bonjour, une partie de puntching ball pas cool improvisée, ....)

Bon voilà les cités de certains passages.

Mais je voulais faire remarquer, comme Evelyne en parlait, que bien souvent pour moi aussi, et surement pour beaucoup, de faire certaines petites choses plus agréables ou plus facile permet, d'un, de se mettre dans le bain, et de deux, de pouvoir libérer un peu de l'espace qui monopolise notre cerveaux, ainsi que la satisfaction d'avoir accomplie, tout en ne faisant pas toutes les petites choses qui sont agréables ou plus faciles en premier, mais d'en garder pour après les choses plus difficiles, longues ou lourdes ; cela permet un engrenage des rouages.
Après à chacun d'aborder par ce qui lui correspond ou sur l'atmosphère du moment, plus dure ou plus facile , plus cette chose là que celle-là. Et ainsi de suite .....

Bon alors ensuite sous certains cités j'ai écris, alors désolée si ce n'est pas exactement exacte ou ça, quand à la référence ou connotation à quoi ça se rapporte, j'ai essayé de faire au mieux.
J'essayais de faire une réflexion.

En tout cas au pire vous pourrez vous limiter aux citations à cogiter.

"Vous pouvez essayer de combattre ce penchant naturel. Acheter un agenda. Rédiger une liste de tâche… Vous pouvez lire tous les livres que vous voulez pour vous détacher de vos mauvaises habitudes… Vous pouvez devenir un drogué de la productivité entouré d'instruments (comme RescueTime) pour vous rendre la vie plus efficace, ces outils ne vous serviront à rien, parce que le problème ne repose pas sur la gestion du temps, mais sur le conflit qui se déroule dans notre cerveau."

Pour Walter Mischel, l'intelligence tient en grande partie de la maîtrise de soi. Pour comprendre pourquoi certains enfants ne peuvent attendre et d'autres réussissent à se contrôler, il faut arriver à penser comme ils pensent. L'expérience de Mischel a montré que la maîtrise de soi dépend d'une compétence essentielle : la "répartition stratégique de l'attention". C'est-à-dire qu'au lieu d'être obsédés par la guimauve qu'ils avaient sous les yeux ("le stimulus chaud"), les enfants ont essayé de détourner leur attention en se couvrant les yeux, en jouant à cache-cache sous le bureau ou en chantant des chansons. "Leur désir n'a pas été vaincu, il a simplement été oublié." La clef est d'éviter de penser à la guimauve.

Et si vous ne pratiquez pas, vous ne saurez pas comment distraire votre attention, vous ne saurez pas élaborer les meilleures stratégies…" Les gens apprennent à utiliser leur esprit, comme ils apprennent à utiliser un ordinateur : par essais et erreurs.

Walter Mischel sait qu'il ne suffit pas d'enseigner aux enfants quelques tours, le véritable défi est de transformer ces trucs en habitudes, ce qui demande souvent des années de pratiques assidues.

Je dirais qu'il faut prendre l'habitude de penser à trouver des trucs ponctuels, de la même manière que quand un truc fonctionne mais qu'il est ardu de le faire, il faut continuer à activer ce système car il est enclenché, et plus on le fait moins il est difficile de le faire, et moins il est difficile de le faire plus il est facile à faire, et devient un automatisme avec facilité et une bouffé d'oxygène.

Si on offre à quelqu'un 50 $ maintenant ou 100 $ à la fin de l'année, il va choisir de prendre les 50 $. Si on offre 50 $ dans 5 ans et 100 $ dans 6 ans, temporellement l'écart n'a pas changé, mais il semble pourtant plus naturel d'attendre un an de plus, du moment qu'on aura déjà attendu longtemps. Pourtant, si nous n'étions qu'un animal raisonnable, nous choisirions toujours le montant le plus élevé, or nous avons plutôt tendance à nous saisir de ce dont on peut profiter au plus vite, rappelle David McRaney.

Perso justement moi je ferais l'expérience suivante, justement pour aider à mieux répartir l'attende et ses bienfaits tout en faisait le choix de trouver ce qui nous permettrait d'avoir envie, d'accéder, à cette attente.
C'est ce que j'appelle le jonglage de petits bouts et de grands bouts, répartis de telles sortes que ceux-ci me correspondent, et que ceux-ci soient menés tous à terme. Bien sure dans le quotidien je réajuste en fonction du présent, sinon de rester buté quand ça bute, je n'avance pas, mais il faut garder des long bouts, quitte à les fractionner si nécessaire.

Donc je ferais l'expérience d'offrir 20 $ maintenant et 80 $ à la fin de l'année, ou 20 $ dans deux mois et 105 $ à la fin de l'année.

Quand on est forcé d'attendre, nous avons tendance à être plus rationnels. C'est ce qu'on appelle "l'actualisation hyperbolique".

Forcé d'attendre ça veut dire savoir et être conscient qu'il n'y a pas d'autre solution.

Le meilleur moyen pour déjouer la procrastination, estime David McRaney, est de composer avec les délais. Pourtant, là encore ce n'est pas si simple. Une étude de Klaus Wertenbroch et Dan Ariely réalisée en 2002 (.pdf) avait créé 3 classes d'étudiants devant rendre 3 devoirs chacune. La première devait rendre les 3 devoirs bout de 3 semaines. La seconde classe a déterminé 3 délais différents. La dernière classe devait rendre un devoir par semaine. Sans surprise, c'est la troisième classe qui a obtenu les meilleurs résultats alors que le premier groupe a eu les résultats d'ensemble les plus catastrophiques. Les étudiants sans lignes directrices ont tous tendance à remettre leurs devoirs au dernier moment…

Normal car je dirais qu'une charge de travail, en général, (en plus à l'adolescence), est plus facile à réaliser quand on a une tache à la fois à ce concentrer dessus, sans en regarder un autre objectif qui ne ferait qu'alourdir notre esprit .... et notre échéance. La connectique de décision dans ce dernier cas rentrait en cause, et créer un conflit de la fonction exécutif si l'on n'arrive pas à répartir, d'où la "répartition stratégique de l'attention".

Ces résultats suggèrent que si tout le monde a des problèmes avec la procrastination, ceux qui reconnaissent et admettent leur faiblesse, sont dans une meilleure position pour utiliser des outils disponibles capables de les aider à surmonter cette difficulté

Savoir ce qu'on n'arrive pas à faire et pourquoi, permet de réfléchir à trouver des stratagèmes ou des trucs qui permettraient de "rectifier" ou aborder cela par un biais différents, voir des dérivés qui permettent ensuite soit d'aborder, soit de mieux choisir, soit qu'il soit plus présent à notre esprit dans le sens positif ou à notre porté .

Pour combattre la procrastination, il faut devenir un adepte de la réflexion sur la réflexion, conclut David McRaney. "Il faut comprendre que c'est le vous qui lisez ce texte et que c'est le même vous quelque part dans le futur qui sera influencé par différents désirs et idées, un vous dans d'autres dispositions, utilisant d'autres palettes de fonctions cérébrales pour peindre la réalité". Il faut être capable de discerner les coûts des gratifications à chaque fois que vous êtes amené à choisir.

Au faite, vous avez compris maintenant pourquoi j'ai jonglé avec ce fil ? Manière de pouvoir l'aborder et le traiter, bien sure avec les aléas de la vie et de ce qui s'y passe, nous comme les autres.







Et je te renouvelle mes excuses flowerpower.

Pour ce qui est de la vidéo, oui ça doit-être question de chacun. Je crois que pour moi c'est à cause que je vois les détails en premier lieu, et que du coup ça fait style psychotique des yeux et du cerveau (avec les image rapides, et la musique-bruitage et l'enchainement des séquences lentes ; le mélange du rapide et du saccadé et du lent dans chaque plan [plan de paysage : 1^er plan, 2^ème plan, 3^ème plan] et alternance de fluctuation de ceux-ci ; du coup aucun ne prend le dessus où plutôt tous prennent le dessus, d'où le malaise perturbant psychiquement et physiquement).

[Invité]

suivant...

[Joha]

Cela s'applique aussi "à faire chier son monde", ce sont des impulsions

[Invité]

next

[Invité]

En l'occurrence c'est toi qui a des impulsions.

[Joha]

La différence entre un Con et un Intelligent, c'est que le Con ne sait pas qu'il l'est.

[Invité]

Alors là tu as entièrement raison lol

[Joha]

N'est-ce pas ! Je suis contente que nous soyons d'accord

[Invité]

Encore faudrait-il savoir qui est le c.. dans l'histoire...

[Joha]

Dans l'histoire Dido, c'est celui qui ne le sait pas.




édite du 27/01/11

Dido, ce jour là tu m'as tellement mis au taquet avec tes vannes désagréables dans la même journée, que j'en ai raté ma réplique pourtant prévue à l'avance du fait de cette citation faite pour que ça s'arrête.

Dans l'histoire Dido, c'est les deux qui le sont .... , (mais y'en a un qui ne le sait pas).

[Invité]

Ah la la, ça j'ai bien compris Joha lol

[Joha]

L'histoire Dido c'est celle-là :

La différence entre un Con et un Intelligent, c'est que le Con ne sait pas qu'il l'est.

Maintenant dans la vie, c'est à toi de voir.

[Invité]

Dieu que tu te répètes !

[Joha]

Next !

Tiens ça change je parle anglais !

[Invité]

Quelle originalité !

[Contenu sponsorisé]