Trouble bipolaire — Maniaco-dépression
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Des patients en phase de reconversion - Cap'cités - clubhouse

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Message  Invité Sam 28 Avr 2012 - 19:54

SOCIÉTÉ Le 23 décembre 2011 - Des patients en phase de reconversion

RÉCIT Depuis octobre, l’association parisienne Cap’cités travaille à la réinsertion professionnelle de personnes atteintes de troubles psychiques. - Par FLORE DE BORDE (Reporters d'espoirs)

Au fond de la petite cour, l’entrée est de plain-pied et donne sur un open space lumineux : à droite, une grande cuisine américaine, « là où tout se passe », à gauche, des espaces de travail avec bureaux et ordinateurs, plus loin, une salle de réunion qui fait aussi office de salle à manger. Collé au Comptoir général, quai de Jemmapes à Paris, Cap’cités a ouvert ses portes en octobre pour accueillir les personnes atteintes de troubles psychiques, sans les considérer comme des patients, mais comme des membres actifs de leur projet de réinsertion.

Voisins. Thomas et Timothée, deux jeunes membres de l’association, passent les bras chargés de provisions et s’installent aux fourneaux. Jean-Jacques Margerie se présente : il est membre et secrétaire général de Cap’cités. Spontanément, il explique : « Nous nous sommes inspirés du modèle des clubhouse américains qui existent depuis 1948. Dire que nous sommes les premiers en France, alors qu’il y en a 350 dans le monde ! » Dans l’Hexagone, le projet s’est heurté à des craintes. Il a d’abord fallu trouver un lieu, et faire accepter aux voisins le fait de vivre à proximité de personnes schizophrènes, maniaco-dépressives ou souffrant de troubles bipolaires ; qui plus est, en l’absence de soignants. Mais Céline Aimetti, déléguée générale de l’association, et Maëlle Le Flour, chargée de mission vie sociale, n’ont pas baissé les bras : « Les gens nous disaient : "C’est formidable ce que vous faites !" Mais juste après, on comprenait qu’ils ne nous voulaient pas comme voisins. » Malgré la reconnaissance du handicap psychique par la loi de 2005, les malades psychiatriques continuent de faire peur. « La grande exclusion aujourd’hui est une exclusion cérébrale », explique Philippe Charrier, président de Cap’cités.

Métro. Pour les membres, qui ont parfois du mal à sortir de chez eux, ou pour qui prendre le métro est certains jours insurmontable, faire vivre le clubhouse fait partie intégrante du processus de rétablissement : ils en ont rédigé le règlement, participent à sa gestion, tiennent le planning. L’autre spécificité du projet est de favoriser la réinsertion professionnelle. L’association a ainsi passé des partenariats avec des sociétés et des fondations pour que ses membres puissent accéder à des formations et surtout à l’emploi.

Alison, 47 ans, est partie en juin à New York avec Maëlle Le Flour et Céline Aimetti, sur invitation du réseau international des clubhouse. L’occasion de s’immerger trois semaines au sein de la maison mère «Fountain House», de s’inspirer de son fonctionnement et de rencontrer d’autres membres. Depuis que le clubhouse de Paris est actif, elle s’occupe de l’accueil et des questions administratives. « Ici, nous sommes des personnes à part entière et pas seulement des patients. On regarde ce qu’il y a de positif en nous. Ce que l’on nous propose, c’est un projet de vie, lance-t-elle avant d’aller fumer une cigarette dans la cour. Les médicaments, cela ne suffit pas. » Membre du conseil d’orientation stratégique de l’association, Philippe Gay, médecin psychiatre, est du même avis : « Le clubhouse constitue un chaînon manquant entre le suivi médical et une vie autonome, avec la reprise progressive d’une activité. Il répond à certaines de nos attentes : rompre l’isolement, redonner confiance, retrouver de l’amitié, un statut social, un travail. Le clubhouse redonne ses chances à une personne. »
exploration http://www.liberation.fr/societe/01012379228-des-patients-en-phase-de-reconversion


Dernière édition par fractal le Mar 26 Juin 2012 - 20:12, édité 1 fois

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Des patients en phase de reconversion - Cap'cités - clubhouse Empty Cap'cités : un club-house à Paris

Message  paumée Sam 28 Avr 2012 - 20:44

Merci à toi Fractal pour cet article. J'avais déjà entendu parler de cette structure avant que l'installation soit effective. Je dois être gourdasse parce que je ne comprends toujours pas CONCRETEMENT en quoi ça consiste même si j'en comprends le principe.

Je suppose que le psychiatre dont il est question à la fin est Christian Gay.

Pour ce qui est des club-houses, voir ce lien : http://web.me.com/donaldbermanuphouse/Site/Normes.html

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Message  Invité Sam 28 Avr 2012 - 20:52

cc fractal!

Le principe est sans doute honorable mais...ça se passe à Paris,comme dab,pour un tout petit nombre de personnes...et puis concrétement,ça débouche sur quel type d'emplois?
Dans le texte,on parle de"personnes maniaco-dépressives ou souffrant de troubles bipolaires":je ne savais pas qu'il y avait une différence,ou alors la journaliste ne s'est pas du tout renseignée sur la maladie...

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Message  paumée Sam 28 Avr 2012 - 21:13

Pommec,
Un maniaco-dépressif est forcément bipolaire alors qu'un bipolaire n'est pas nécessairment maniaco-dépressif. Si tu considères les maniaco-dépressifs comme des bipos de type I.
Une psychologue qui nous faisait une formation nous avait dit : "C'est la même chose". J'avais failli m'étrangler. A sa décharge, elle était pas loin de la retraite et pour elle, le terme qu'elle avait utilisé durant sa carrière était celui de "maniaco-dépressif".

Fractal,
J'ai vu ton lien après avoir posté mais je dois être définitivement hermétique. Mes deux neurones refusent de se connecter ce soir.

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Message  Invité Sam 28 Avr 2012 - 21:33

Tu chipotes...tu devrais relire le docteur Gay. lecture

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Message  Invité Sam 28 Avr 2012 - 21:39

Lorsque les délires sont très forts, on parlait de psychose maniaco-dépressive. Maintenant on parle de bipolarité car il y a des états bipolaires qui ne sont pas psychotiques

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Des patients en phase de reconversion - Cap'cités - clubhouse Empty classification des TB

Message  paumée Dim 29 Avr 2012 - 0:05

Ah oui, Ada, exact. Mais ce terme me répugne tellement, la PMD...
En plus, il est vrai que le terme de "Troubles Bipolaires" nous vient des Etats-Unis.

Voilà la classification du Dr Gay (Aider le patient à s'adapter à ses troubles bipolaires - avril 2008)

Quand dit-on d'une personne qu'elle est maniaco-dépressive ?

Dr Christian Gay : Aujourd'hui, on ne parle plus vraiment de troubles maniaco-dépressifs mais plutôt de troubles bipolaires de type 1. En effet, il existe différentes formes de troubles bipolaires, que l'on distingue les unes des autres d'après l'intensité et la fréquence des symptômes. De manière générale, lorsque l'on parle de troubles bipolaires de type 1, on fait référence à une alternance entre des phases d'excitation et de dépression. Entre les deux, il y a des périodes normales, que l'on appelle les intervalles libres. Si aucun traitement n'est entrepris, il y a un risque d'accélération des cycles et présence de symptômes résiduels durant les intervalles libres. C'est ainsi qu'après quelques années sans traitement, le trouble qui était périodique peuit devenir chronique. Selon l'Organisation mondiale de la santé, les troubles bipolaires sont la 6e cause de handicap dans le monde chez les personnes âgées de 15 à 44 ans et occupent la 9e position de nombre de "daly" (nombre d'années de vie perdues ou d'invalidité). En France, les troubles bipolaires de type 1 et 2 concernent entre 1% et 2% de la population.

Quelles sont les différentes formes de troubles bipolaires ?

Il en existe 5 :

Troubles bipolaires de type 1 : ce sont des troubles maniaco-dépressifs à proprement parler. Si une phrase devait résumer l'état d'esprit des patients qui en souffrent, ça serait "je suis le champion du monde toutes catégories et rien ni personne ne pourra me déloger de mon piédestal". Un sentiment d'invincibilité, de puissance caractérise le malade qui est dans un délire de grandeur.

Troubles bipolaires de type 2 : ils sont plus fréquents mais restent sous-évalués car les manifestations sont plus discrètes et moins prononcées que dans le type 1.
Le tempérament de la personne qui en souffre reste assez nuancé : elle respire une certaine joie de vivre, réduit son temps de sommeil, a une sensibilité exacerbée... Ces personnes arrivent à rester intégrées mais elles peuvent facilement se mettre en péril à cause de leur optimisme naïf.

Troubles bipolaires de type 3 : ce type de troubles s'exprime par un état de surexcitation suite à la prise d'antidépresseurs.

Troubles bipolaires de type 4 ou troubles cyclothymiques. Dans ce cas, il y a alternance de phases atténuées avec des phases d'excitation et de dépression. Les personnes en souffrant sont très difficiles à vivre et ont beaucoup de mal à s'intégrer, notamment à cause de leur humeur instable. Elles se présentent sous plusieurs jours différents.

Troubles bipolaires de type 5 : ces patients sont toujours dans une phase de surexcitation, ce sont des personnes qui vivent à 200km/h et qui ont généralement des responsabilités importantes dans le cadre de leur travail. Ce sont en quelque sorte des locomotives. Ils sont dits hyperthymiques. Par contre, ils peuvent entrer à n'importe quel moment dans une phase dépressive.

Mais de toute façon, il y a différentes classifications selon les psychiatres. Revenons à nos moutons...

paumée

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