Question: La gestion de l'entourage...
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chispa
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tellement triste
bonjour coquelicot je voudrait te rassurer tu ne prendras pas tous ces médicaments a vie a pars les tymo si tu en prend je vai t'expliquer quand tu comenceras a te stabiliser ce sera a toi de réduire tous doucement tes pilules ce qui est important il faut que sa ce face sur 1 mois de temps et toujours en garder en réserve et si ca va pas tu reprend ton traitement mai sur une courte durée.Moi ji suis ariver je ne prend plus que du dépakote et si ca va pas je reprend du tercian j'ai voulue arréter le dépakote je ni suis pas arriver au bout d'un mois d'aret j'avais rajenie de 20 ans j'ai du le reprendre en catastrophe car le tymo il faut 15 jours pour qu'il comence a agir.
alors courage ce traitement n'est pas définitif n'écoute pas trop les psy car eux il veullent surtout se protéger.
bizou ciaociao bon dimanche
alors courage ce traitement n'est pas définitif n'écoute pas trop les psy car eux il veullent surtout se protéger.
bizou ciaociao bon dimanche
pipo- Nombre de messages : 236
Age : 77
Type troubles : bipolaire
Emploi / Statut : retraiter
Date d'inscription : 07/06/2008
question de l'entourage
bonjour gervaise non a un vieux ami tu ne parle pas de ta maladie car il va le répéter a tous vos amies mai a ton ami c'est un devoir de lui en parler mai pas tous de suite voie avant si tu peut lui faire confiance a ton travail si ta vraiment une amie a qui te confier il faut lui en parler en lui disant de ne rien dire aux autres mai la dessus j'ai un doute a chaque fois que j'ai confier un secret a une femme j'aurais mieux fait de le mettre dans le journal au moin ca n'aurait pas été déformer tu sait les gens sont méchants alors méfie toi maintenant si c'est ton idée de vouloir le dire c'est toi qui voie mai au moin tu auras été prévenue.
b'zou ciaciao
b'zou ciaciao
pipo- Nombre de messages : 236
Age : 77
Type troubles : bipolaire
Emploi / Statut : retraiter
Date d'inscription : 07/06/2008
Re: Question: La gestion de l'entourage...
...
Dernière édition par petitenajia le Lun 16 Aoû 2010 - 20:17, édité 1 fois
petitenajia- Nombre de messages : 135
Age : 44
Type troubles : trouble bipolaire de type II
Emploi / Statut : travaille sur mes projets persos et profs... En ALD et invalidité
Date d'inscription : 07/07/2008
Re: Question: La gestion de l'entourage...
bonjour coquelicot,
ton dégout pour les médicaments est une phase "normale" d'après moi, je suis passée par là, cela s'apparente à du découragement et de la honte.
pourquoi ne suis je pas comme "tout le monde" à mon âge ?
j'espère que tu passeras cette phase rapidement et que cela fera partie de ton hygiène de vie (comme de se brosser les dents) de prendre tes pilules quotidiennement. car, il ne s'agit au fond de rien d'autres.
Dédramatises, relativises et tu verras, ça ira mieux. tu peux même pleurer un bon coup sue ce que tu ne seras jamais....
quant à l'alcool, cela fait presque un an que je n'ai pas touché une goutte : c'est très bien accepté contrairement à ce que l'on croit en société il suffit de dire que tu conduis ensuite !
amicalement, carolec.
ton dégout pour les médicaments est une phase "normale" d'après moi, je suis passée par là, cela s'apparente à du découragement et de la honte.
pourquoi ne suis je pas comme "tout le monde" à mon âge ?
j'espère que tu passeras cette phase rapidement et que cela fera partie de ton hygiène de vie (comme de se brosser les dents) de prendre tes pilules quotidiennement. car, il ne s'agit au fond de rien d'autres.
Dédramatises, relativises et tu verras, ça ira mieux. tu peux même pleurer un bon coup sue ce que tu ne seras jamais....
quant à l'alcool, cela fait presque un an que je n'ai pas touché une goutte : c'est très bien accepté contrairement à ce que l'on croit en société il suffit de dire que tu conduis ensuite !
amicalement, carolec.
carolec- Nombre de messages : 49
Age : 53
Type troubles : TB 1
Emploi / Statut : pharmacienne adjointe
Date d'inscription : 25/04/2008
Bizarre
Bonsoir, gervaise.
«Humour ON»
Bizarre, j'ai presque envie de retourner ton topic : «Gestion : la question de l'entourage», puis la question des soignants, la question des médicaments…
«Humour OFF»
Bonne soirée. Bises . Jacques
«Humour ON»
Bizarre, j'ai presque envie de retourner ton topic : «Gestion : la question de l'entourage», puis la question des soignants, la question des médicaments…
«Humour OFF»
Bonne soirée. Bises . Jacques
Soutien de l'entourage
Mon problème pour l'instant, c'est que les plus proches, famille et compagnon, ne veulent pas accepter eux, encore moins que moi, que je suis malade, et que c'est pour longtemps. Ce week end 'ai failli décider d'arrêter traitement et consultation chez le psy:
Mon compagnon a peur car sa première femme était bipolaire, et après une longue hospitalisation a demandé le divorce.. donc pour lui, ce sont les psychiatres et les médicaments qui l'ont bousillé: son idée, "les psychiatres sont des faiseurs d'esclave" dur dur, de prendre le traitement qui en plus me fait dormir quand il aimerai bien m'avoir éveillée pour faire l'amour ; Toute ma famille proche est encore au Chili, celui qui a la place d'un père pour moi, mon oncle maternel ici en Belgique, n'a pas réagi quand je lui ai annoncé le diagnostic...silence. Comme celà me mettait mal à l'aise, je lui ai demandé samedi passé si il voulait bien aller voir mon psychiatre pour qu'il lui explique...réaction, "mais tient toi éloignée de ces gens là, ils empoisonnent le cerveau, on sait bien quel est ton problème et bla bla" Devant mon silence (ça c'est grâce au traitement parce qu'en temps normale, j'aurais réagi au quart de tour), il a quand même dit "bon, si tu y tiens, j'irais le voir" J'en ai profiter pour lui annoncer que j'ai plusieurs fois envisagé le suicide dans ma vie, parce que le côté déprimme il n'avait jamais vu. Je me suis toujours isolée, en répondant quand on me demandait si ça allait, "Très bien, merci"
Je ne me sentais plus capable de continuer sans un peu de soutien de mes proches. Heureusement qu'une amie, et mes deux collègues d'hippothérapie, me soutiennent..
Mon compagnon a peur car sa première femme était bipolaire, et après une longue hospitalisation a demandé le divorce.. donc pour lui, ce sont les psychiatres et les médicaments qui l'ont bousillé: son idée, "les psychiatres sont des faiseurs d'esclave" dur dur, de prendre le traitement qui en plus me fait dormir quand il aimerai bien m'avoir éveillée pour faire l'amour ; Toute ma famille proche est encore au Chili, celui qui a la place d'un père pour moi, mon oncle maternel ici en Belgique, n'a pas réagi quand je lui ai annoncé le diagnostic...silence. Comme celà me mettait mal à l'aise, je lui ai demandé samedi passé si il voulait bien aller voir mon psychiatre pour qu'il lui explique...réaction, "mais tient toi éloignée de ces gens là, ils empoisonnent le cerveau, on sait bien quel est ton problème et bla bla" Devant mon silence (ça c'est grâce au traitement parce qu'en temps normale, j'aurais réagi au quart de tour), il a quand même dit "bon, si tu y tiens, j'irais le voir" J'en ai profiter pour lui annoncer que j'ai plusieurs fois envisagé le suicide dans ma vie, parce que le côté déprimme il n'avait jamais vu. Je me suis toujours isolée, en répondant quand on me demandait si ça allait, "Très bien, merci"
Je ne me sentais plus capable de continuer sans un peu de soutien de mes proches. Heureusement qu'une amie, et mes deux collègues d'hippothérapie, me soutiennent..
Re: Question: La gestion de l'entourage...
Au moins pour toi Gervaise, tes proches te soutiennent, c'est le plus important. Les amis ont peut les choisir, pas sa famille
Finalement...
Bonjour à tous!
Voilà, j'ai un aveux à vous faire
Je suis trop bavarde (ou volubile, comme on dit lorsque l'on parle d'un symptôme de la montée en high...), bref, finalement, j'ai parlé autour de moi (à mes amis les plus proches) des petites escapades de mon cerveau vers l'Everest et au fond de la Death Valley.
Ma chance: j'étais face à des gens qui n'y connaissaient rien du tout, donc j'avais le champ libre pour expliquer à ma façon les libertés que prennent mes chers petits neurotransmetteurs.
Ô bonheur! Rien n'a changé! Ou si, un peu, mais en bien. Naturellement, j'ai eu droit à des "je savais bien que t'étais fêlée!", mais dans des éclats de rire... Ma volonté était surtout de mettre mes amis dans la confidence afin qu'ils puissent me prévenir quand ils sentent que je pars, trop haut ou trop bas.
J'ai pris soin de bien expliquer qu'une personne bipolaire avait aussi le droit d'être gaie ou triste comme tout le monde, de peur de recevoir des regards désapprobateurs au moindre signe d'exaltation ou de mélancolie.
Résultat: Début de semaine dernière, je m'étais tenue un peu à l'écart de mon entourage pendant quelques jours pour cause de down qui revenait. Envie de ne rien faire, de ne voir personne. Je ne répondais pas au téléphone, pas au mails, n'avais pas rappelé pour des rendez-vous fixés antérieurement etc. Au bout de trois jours, ils ont commencés à me "harceler" gentiment, le quatrième, deux copains sonnaient chez moi en disant "Anaïs, tu nous fais chier, on a envie de te voir, alors prépare toi, fais toi belle, on t'attend, et on t'emmène prendre l'air!". Plutôt positif, puisque je me suis secouée, j'ai passé une très bonne soirée (alors que j'y allais avec des pieds de plombs), et que j'ai repris un peu du poil de la bête.
Comme tu le dis Chispa, on peut choisir ses amis, je crois que j'ai choisi les bons. Le temps me le confirmera j'espère.
Vos conseils m'ont néanmoins permise d'agir et de parler avec prudence, mais finalement, je me sens soulagée, je n'aime pas avoir "des petits secrets". En outre, ceci m'a libérée de l'image que je donnais de grosse fêtarde et de grosse buveuse. Plus besoin de me justifier quand je "ne dois pas m'la coller", tout le monde comprend, voire admire que je résiste à la pression sociale.
Ce qui m'a surprise, ce sont les lueurs presque d'envie que je percevais chez mes copains lorsque j'évoquais mes hypomanies. Et en même temps, certain(e)s d'entre eux (elles) m'ont confiée que je les rassurais et les décomplexais (parce que en high, je leur en mettais quand même plein la vue m'ont-ils dit...).
Reste ma meilleure amie, en école de psychologie (donc connaissant ces troubles, mais plutôt succinctement), qui refuse d'en entendre parler. Les simples mots "troubles bipolaires" l'effraient. Quand j'essaie de lui en parler, elle lève les yeux au ciel en disant "mais t'as pas ça". Cela devrait lui passer, d'autant que j'en ai discuté avec sa maman dont je suis très proche, et qui désapprouve sa réaction.
C'est tout à fait la tactique que j'adopte.
Quant à mon futur travail, à l'aune de vos témoignages, me voici convaincue que le seul mot d'ordre est se taire, ou mentir si nécessaire.
La chance que j'ai, j'en suis consciente, est de n'avoir été confrontée qu'à des situations simples, dans lesquelles j'avais confiance en mes interlocuteurs.
Dans quelques jours, je retrouve une grosse partie de ma famille et une amie au bout du monde (au Vietnam). Ils sont au courant (par ma Maman), et je n'ai aucune idée de la façon dont ils vont se comporter avec moi. Je sais qu'ils étaient prêts à m'accueillir au cas où j'ai besoin de m'éloigner de mon univers, mais je me méfie. Mon oncle est très du genre à dire "secoue toi, c'est dans ta tête, sois positive"... On verra bien, je vous raconterai!!!
En attendant de prochaines aventures, bises à tous!
A bientôt!
Gervaise
"Une joie partagée est une double joie, un chagrin partagé est un demi-chagrin".
Jacques Deval
Afin de vivre bel et bien
Voilà, j'ai un aveux à vous faire
Je suis trop bavarde (ou volubile, comme on dit lorsque l'on parle d'un symptôme de la montée en high...), bref, finalement, j'ai parlé autour de moi (à mes amis les plus proches) des petites escapades de mon cerveau vers l'Everest et au fond de la Death Valley.
Ma chance: j'étais face à des gens qui n'y connaissaient rien du tout, donc j'avais le champ libre pour expliquer à ma façon les libertés que prennent mes chers petits neurotransmetteurs.
Ô bonheur! Rien n'a changé! Ou si, un peu, mais en bien. Naturellement, j'ai eu droit à des "je savais bien que t'étais fêlée!", mais dans des éclats de rire... Ma volonté était surtout de mettre mes amis dans la confidence afin qu'ils puissent me prévenir quand ils sentent que je pars, trop haut ou trop bas.
J'ai pris soin de bien expliquer qu'une personne bipolaire avait aussi le droit d'être gaie ou triste comme tout le monde, de peur de recevoir des regards désapprobateurs au moindre signe d'exaltation ou de mélancolie.
Résultat: Début de semaine dernière, je m'étais tenue un peu à l'écart de mon entourage pendant quelques jours pour cause de down qui revenait. Envie de ne rien faire, de ne voir personne. Je ne répondais pas au téléphone, pas au mails, n'avais pas rappelé pour des rendez-vous fixés antérieurement etc. Au bout de trois jours, ils ont commencés à me "harceler" gentiment, le quatrième, deux copains sonnaient chez moi en disant "Anaïs, tu nous fais chier, on a envie de te voir, alors prépare toi, fais toi belle, on t'attend, et on t'emmène prendre l'air!". Plutôt positif, puisque je me suis secouée, j'ai passé une très bonne soirée (alors que j'y allais avec des pieds de plombs), et que j'ai repris un peu du poil de la bête.
Comme tu le dis Chispa, on peut choisir ses amis, je crois que j'ai choisi les bons. Le temps me le confirmera j'espère.
Vos conseils m'ont néanmoins permise d'agir et de parler avec prudence, mais finalement, je me sens soulagée, je n'aime pas avoir "des petits secrets". En outre, ceci m'a libérée de l'image que je donnais de grosse fêtarde et de grosse buveuse. Plus besoin de me justifier quand je "ne dois pas m'la coller", tout le monde comprend, voire admire que je résiste à la pression sociale.
Ce qui m'a surprise, ce sont les lueurs presque d'envie que je percevais chez mes copains lorsque j'évoquais mes hypomanies. Et en même temps, certain(e)s d'entre eux (elles) m'ont confiée que je les rassurais et les décomplexais (parce que en high, je leur en mettais quand même plein la vue m'ont-ils dit...).
Reste ma meilleure amie, en école de psychologie (donc connaissant ces troubles, mais plutôt succinctement), qui refuse d'en entendre parler. Les simples mots "troubles bipolaires" l'effraient. Quand j'essaie de lui en parler, elle lève les yeux au ciel en disant "mais t'as pas ça". Cela devrait lui passer, d'autant que j'en ai discuté avec sa maman dont je suis très proche, et qui désapprouve sa réaction.
Les autres ? J'ai trouvé des phrases adaptées en fonction des situations. Hier soir, entre l'apéritif et le digestif, les autres convives m'ont proposés mille fois de boire (enfin, moins qu'à d'autres soirées) et la réponse est:
Je prends un traitement et c'est totalement contre indiqué.
C'est tout à fait la tactique que j'adopte.
Quant à mon futur travail, à l'aune de vos témoignages, me voici convaincue que le seul mot d'ordre est se taire, ou mentir si nécessaire.
La chance que j'ai, j'en suis consciente, est de n'avoir été confrontée qu'à des situations simples, dans lesquelles j'avais confiance en mes interlocuteurs.
Dans quelques jours, je retrouve une grosse partie de ma famille et une amie au bout du monde (au Vietnam). Ils sont au courant (par ma Maman), et je n'ai aucune idée de la façon dont ils vont se comporter avec moi. Je sais qu'ils étaient prêts à m'accueillir au cas où j'ai besoin de m'éloigner de mon univers, mais je me méfie. Mon oncle est très du genre à dire "secoue toi, c'est dans ta tête, sois positive"... On verra bien, je vous raconterai!!!
En attendant de prochaines aventures, bises à tous!
A bientôt!
Gervaise
"Une joie partagée est une double joie, un chagrin partagé est un demi-chagrin".
Jacques Deval
Afin de vivre bel et bien
Mary- Nombre de messages : 93
Date d'inscription : 20/05/2008
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