L'affrontement entre le courant psychiatrique français et américain (ou pourquoi nos psychiatres agissent si différement)
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L'affrontement entre le courant psychiatrique français et américain (ou pourquoi nos psychiatres agissent si différement)
UN SEUL VOEU SOUS PLUSIEURS
FORMES POUR 2007
J e souhaite qu’en 2007, les médecins, les médecins
psychiatres, les chercheurs en neuro-sciences, les
autorités administratives chargée du fonctionnement
de la médecine, celles chargées de la recherche médicale,
bref, tous ceux qui sont, de très près ou de très
loin concernés par le présent et le futur de la psychiatrie découvrent que l’homme
(et la femme) malade ou non, est un être pensant et parlant, dont le corps, comme
la pensée, peuvent être troublés par des processus pathologiques.
Ces voeux pourraient être considérés comme enfonçant une porte ouverte. Ou
énonçant une évidence triviale. Cependant, à lire diverses expertises réalisées par
l’INSERM sur divers aspects de troubles mentaux, ou certaines recommandations
de l’HAS, ou certaines pages récentes de polémique dans Le Monde en décembre
dernier, ou encore le manuel de statistiques et de diagnostic médical chaudement
recommandé par l’Association des Psychiatres Américains, et solidement soutenu
par l’industrie des chimiothérapies, on pourrait douter que cette évidence soit
bien assimilée.
En effet, d’un côté se pressent les inconditionnels d’une pensée sans importance,
sans intérêt, ou du moins réputée impossible à étudier. A la place de la
méthode clinique, ils construisent des questionnaires auxquelles la somme des
réponses par « oui » conduit soi-disant infailliblement au diagnostic, et à la
chimiothérapie, voire à la chirurgie appropriée, aidées éventuellement par des
interventions sociales. Pour eux, la pensée des malades est sans importance, et
eux-mêmes évitent de penser. Il est tentant de les rapprocher des experts en botanique,
qui savent classer les plantes, les tailler, les « soigner ». Comme les plantes
ne pensent ni ne parlent, cela ne pose en effet pas de problème. Toutefois, même
si on peut parfois utiliser la métaphore de « belle plante » en admirant telle splendide
créature humaine, il est communément admis et même constaté que les
humains pensent et parlent.
De l’autre côté s’agitent des inconditionnels de la pensée pure, et autant que
possible, inconsciente. Ses cheminements plus ou moins tortueux seraient à l’origine
du bonheur ou du mal-être de chacun d’entre nous, et elle agirait en despote
sur le fonctionnement du corps, étant à l’origine de (presque) toutes les maladies.
Ces inconditionnels de la pensée pure se sont empressés d’oublier tout ce qui leur
a été enseigné à la faculté de médecine de l’anatomie, de la physiologie et de la
physiopathologie du corps en général, et du système nerveux en particulier.
Entre les deux partis, le marais des étonnés considère avec surprise, voire
effroi, les argumentations spécieuses des uns et des autres, et essaie tant bien que
mal de mener leur pratique en soulageant les malades qui les consultent. Mon souhait pour cette nouvelle année est que chaque
parti, chaque personne concernée, chaque médecin réfléchisse
à une évidence sur laquelle une meilleure médecine psychiatrique
peut être fondée. Il est incontestable que notre pensée est
l’émergence de l’activité de réseaux de neurones, dont nous
connaissons de mieux en mieux l’organisation, et le fonctionnement
électrochimique. Il est tout autant incontestable que notre
pensée et notre langage constitue un processus différent de l’activité
neuronale : la pensée obéit à des lois que nous commençons
à connaître, qui sont bien différentes des lois de la chimie
moléculaire ou synaptique.
Considérer, comme certains l’ont proposé, que la pensée est
sécrétée par le cerveau comme la bile l’est par le foie est une
erreur. La médecine expérimentale nous a appris comment la
sécrétion glandulaire ou la contraction musculaire était
commandée par le système nerveux. Cependant, nous n’avons
aujourd’hui aucune idée sur la manière dont la pensée émerge
du fonctionnement neuronal. C’est ce que Schopenhauer
nommait « le noeud du monde », il y a deux siècles. A ce sujet,
nous n’avons pas avancé d’un iota.
Plutôt que de considérer que nous sommes uniquement matériels,
ou uniquement pensée, il faut admettre que corps et pensée
sont deux aspects de l’homme (et des mammifères), et que les lois
de fonctionnement, ou de dysfonctionnement de l’un et de l’autre
sont différentes, même s’il arrive qu’il y ait de fortes interactions
des unes aux autres. Physiologie et psychologie, physiopathologie
et psychopathologie constituent les savoirs indispensables à la
compréhension de la santé et de la maladie, mentale ou autre.
C’est à partir de ceux-ci que peuvent s’interpréter les symptômes
ou les syndromes repérés par l’examen clinique.
Mon souhait à l’aube de l’année 2007 est que cette évidence
devienne claire pour tous ceux qui sont concernés par la médecine
et la psychiatrie.
B. G.
Président de l’AFP
(Bernard Gibello)
Source La lettre de psychiatrie française 161 janvier 2007
penser
Alors comment se passe le fonctionnement de la pensée.
je m'interroge sur cela car je pensais que le cerveau dictait la pensée je suis un peut sommaire mais tu sais c'est dur a comprendre.
merci pour avoir donne corp a ce sujet reste a savoir pourrais tu en dire plus pour mes pensée ou alors je suis a côté du sujet
je m'interroge sur cela car je pensais que le cerveau dictait la pensée je suis un peut sommaire mais tu sais c'est dur a comprendre.
merci pour avoir donne corp a ce sujet reste a savoir pourrais tu en dire plus pour mes pensée ou alors je suis a côté du sujet
Invité- Invité
Re: L'affrontement entre le courant psychiatrique français et américain (ou pourquoi nos psychiatres agissent si différement)
Je peux pas te répondre Melody, puisque même les psychiatres entre eux, ils ne se m ettent pas d'accord..
C'est comme l'histoire de l'oeuf et la poule, qu'est ce qui est venu en premier, l'oeuf.. ou la poule.
Je peux te donner mon avis.. le cerveau il est là avant la pensée.. le foetus développe son cerveau, avant de penser..
Puis les informations commencent à se stoquer dans le cerveau au fur et à mesure que le bébé grandit dans le ventre de sa maman. Ensuite les interactions entre les informations commencent et peu à peu se crée la pensée.. mais une fois que la pensée existe. Elle commence à agir sur notre corps (pas que le cerveau d'ailleurs) et alors elle acquiert peu à peu la capacité d'agir sur notre corps, y compris le cerveau. Mais il reste les limites de base.
Par ta pensée tu peux décider de faire du sport, par exemple de la course à pied.. t'entrainer régulièrement, ton corps sera alors plus musclé, plus apte à la course, mais si tu n'as pas de longues jambes et un coeur exceptionnel de naissance, tu ne seras pas championne, malgré tout ce que ta pensée peut agir..
Idem, la pensée peut agir sur le cerveau.. On a fait des images du cerveau de personnes très avancée en méditation, et on voit vraiment la différence sur comment fonctionne leur cerveau. Dans leur cas, on observe clairement l'agissement de la pensée sur le cerveau.. mais quelqu'un qui a un handicap mental, une zone du cerveau moins développé, n'attendra jamais un grand niveau de dévellopement malgré tous les agissements de la pensée.. Donc, mon opinion..La pensée nait du cerveau, la pensée agit sur le cerveau, le cerveau est une limite à la pensée..
Les deux interagissent constamment..
C'est comme l'histoire de l'oeuf et la poule, qu'est ce qui est venu en premier, l'oeuf.. ou la poule.
Je peux te donner mon avis.. le cerveau il est là avant la pensée.. le foetus développe son cerveau, avant de penser..
Puis les informations commencent à se stoquer dans le cerveau au fur et à mesure que le bébé grandit dans le ventre de sa maman. Ensuite les interactions entre les informations commencent et peu à peu se crée la pensée.. mais une fois que la pensée existe. Elle commence à agir sur notre corps (pas que le cerveau d'ailleurs) et alors elle acquiert peu à peu la capacité d'agir sur notre corps, y compris le cerveau. Mais il reste les limites de base.
Par ta pensée tu peux décider de faire du sport, par exemple de la course à pied.. t'entrainer régulièrement, ton corps sera alors plus musclé, plus apte à la course, mais si tu n'as pas de longues jambes et un coeur exceptionnel de naissance, tu ne seras pas championne, malgré tout ce que ta pensée peut agir..
Idem, la pensée peut agir sur le cerveau.. On a fait des images du cerveau de personnes très avancée en méditation, et on voit vraiment la différence sur comment fonctionne leur cerveau. Dans leur cas, on observe clairement l'agissement de la pensée sur le cerveau.. mais quelqu'un qui a un handicap mental, une zone du cerveau moins développé, n'attendra jamais un grand niveau de dévellopement malgré tous les agissements de la pensée.. Donc, mon opinion..La pensée nait du cerveau, la pensée agit sur le cerveau, le cerveau est une limite à la pensée..
Les deux interagissent constamment..
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