Dépression, stress … et bipolarité…
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Dépression, stress … et bipolarité…
Bonjour,
lu sur
Dépression
Dossier réalisé en collaboration avec le Pr Bruno Aouizerate, psychiatre au Centre hospitalier Charles Perrens de Bordeaux, directeur adjoint des soins au sein de la Fondation FondaMental, chercheur au Neurocentre Magendie (unité Inserm 862) – Université de Bordeaux.
La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie.
Ses nombreux symptômes, parmi lesquels la tristesse ou la perte de plaisir, sont très handicapants et accroissent le risque suicidaire.
La maladie peut être soignée efficacement grâce aux médicaments antidépresseurs et à la psychothérapie.
Toutefois, le risque de rechute est extrêmement présent et persiste plusieurs années après la rémission.
Les chercheurs tentent de comprendre pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres à la dépression.
Au fur et à mesure de leurs découvertes sur les mécanismes de la maladie, de nouvelles pistes thérapeutiques se profilent.
http://www.inserm.fr/index.php/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/depression
Voir liens Angie
- Dépression
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=d%E9pression&show_results=topics
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Dépression
Dossier réalisé en collaboration avec le Pr Bruno Aouizerate, psychiatre au Centre hospitalier Charles Perrens de Bordeaux, directeur adjoint des soins au sein de la Fondation FondaMental, chercheur au Neurocentre Magendie (unité Inserm 862) – Université de Bordeaux.
La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie.
Ses nombreux symptômes, parmi lesquels la tristesse ou la perte de plaisir, sont très handicapants et accroissent le risque suicidaire.
La maladie peut être soignée efficacement grâce aux médicaments antidépresseurs et à la psychothérapie.
Toutefois, le risque de rechute est extrêmement présent et persiste plusieurs années après la rémission.
Les chercheurs tentent de comprendre pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres à la dépression.
Au fur et à mesure de leurs découvertes sur les mécanismes de la maladie, de nouvelles pistes thérapeutiques se profilent.
http://www.inserm.fr/index.php/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/depression
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Dépression résistante — Centres experts
Bonjour,
lu sur
- Les troubles dépressifs, un défi humain, médical, scientifique et économique
La dépression affecte 2,5 millions de français chaque année.
La prise en charge des épisodes dépressifs est aujourd’hui bien codifiée avec une efficacité démontrée des antidépresseurs.
Cependant, on remarque après 8 semaines de traitement plusieurs constats :
le traitement n’est pleinement efficace que dans un tiers des cas, chez un tiers des patients la réponse est partielle et insuffisante enfin on constate que le dernier tiers ne répond pas du tout aux stratégies proposées.
Au sein des dépenses de santé mentale, les troubles dépressifs occupent une place très importante.
Le coût annuel des troubles dépressifs aux USA est proche de celui des affections cardio-vasculaires et est estimé à 44 milliards de dollars dont près de 12 % sont attribuables aux hospitalisations.
En France, les données obtenues par modélisation estiment à plus de 700 millions d'euros les dépenses annuelles liées à cette pathologie en charge des régimes sociaux.
Les maladies dépressives, en affectant souvent des populations jeunes et actives, ont également des répercussions économiques importantes sur les « coûts indirects » évalués en termes de productivité pour l’individu et la société.
Forme particulière de dépression, la dépression résistante, dont la définition varie se caractérise par la persistance d’un épisode dépressif malgré deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits.
Elle concerne au moins 30% des épisodes dépressifs majeurs.
En dépit de sa fréquence, la dépression résistante est une entité mal connue, sa définition est débattue concernant les caractéristiques de ces patients mal connues avec des stratégies thérapeutiques empiriques peu ou pas évaluées.
Son pronostic est sombre.
C’est en effet une pathologie qui altère profondément la qualité de vie et entraine une surmortalité et surmorbidité.
-La dépression résistante, l’urgence d’une réponse adaptée
En dépit de la gravité et de la fréquence des troubles dépressifs, des progrès insuffisants ont été réalisés dans la compréhension et le diagnostic des formes résistantes.
Les conséquences en sont dramatiques pour les patients et leurs proches.
Il nous apparaît donc indispensable de mettre en place des structures dédiées au diagnostic, à la prise en charge de cette pathologie et au suivi à long terme des patients concernés, et permettant une évaluation précise et objective de l’évolution des patients en vue d’adapter au mieux leurs soins.
- Les avancées scientifiques
Malgré les connaissances épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques sur la dépression unipolaire, très peu de données sont en fait disponibles sur les spécificités des formes résistantes, notamment sur leurs cours évolutifs, leurs facteurs prédictifs de survenue et d’évolution et les indices de choix des stratégies de soins.
De meilleures compréhensions et caractérisations de cette pathologie sont essentielles pour favoriser la découverte de nouveaux traitements, proposer des protocoles d’essais cliniques plus ciblés et donc améliorer la prise en charge de cette pathologie.
Il n’existe à ce jour aucune cohorte d’envergure évaluant systématiquement ces patients.
http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?mytabsmenu=2&lang=FR&page_id=MDAwMDAwMDMwOA==
- La dépression, une maladie mentale? par le Pr Philippe Courtet sur Thinkovery, nouveau média de la connaissance
http://www.thinkovery.com/la-depression-une-maladie-mentale
Soins
- Liste des Centres Experts
http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?mytabsmenu=3&lang=FR&page_id=MDAwMDAwMDAzNA==
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- Les troubles dépressifs, un défi humain, médical, scientifique et économique
La dépression affecte 2,5 millions de français chaque année.
La prise en charge des épisodes dépressifs est aujourd’hui bien codifiée avec une efficacité démontrée des antidépresseurs.
Cependant, on remarque après 8 semaines de traitement plusieurs constats :
le traitement n’est pleinement efficace que dans un tiers des cas, chez un tiers des patients la réponse est partielle et insuffisante enfin on constate que le dernier tiers ne répond pas du tout aux stratégies proposées.
Au sein des dépenses de santé mentale, les troubles dépressifs occupent une place très importante.
Le coût annuel des troubles dépressifs aux USA est proche de celui des affections cardio-vasculaires et est estimé à 44 milliards de dollars dont près de 12 % sont attribuables aux hospitalisations.
En France, les données obtenues par modélisation estiment à plus de 700 millions d'euros les dépenses annuelles liées à cette pathologie en charge des régimes sociaux.
Les maladies dépressives, en affectant souvent des populations jeunes et actives, ont également des répercussions économiques importantes sur les « coûts indirects » évalués en termes de productivité pour l’individu et la société.
Forme particulière de dépression, la dépression résistante, dont la définition varie se caractérise par la persistance d’un épisode dépressif malgré deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits.
Elle concerne au moins 30% des épisodes dépressifs majeurs.
En dépit de sa fréquence, la dépression résistante est une entité mal connue, sa définition est débattue concernant les caractéristiques de ces patients mal connues avec des stratégies thérapeutiques empiriques peu ou pas évaluées.
Son pronostic est sombre.
C’est en effet une pathologie qui altère profondément la qualité de vie et entraine une surmortalité et surmorbidité.
-La dépression résistante, l’urgence d’une réponse adaptée
En dépit de la gravité et de la fréquence des troubles dépressifs, des progrès insuffisants ont été réalisés dans la compréhension et le diagnostic des formes résistantes.
Les conséquences en sont dramatiques pour les patients et leurs proches.
Il nous apparaît donc indispensable de mettre en place des structures dédiées au diagnostic, à la prise en charge de cette pathologie et au suivi à long terme des patients concernés, et permettant une évaluation précise et objective de l’évolution des patients en vue d’adapter au mieux leurs soins.
- Les avancées scientifiques
Malgré les connaissances épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques sur la dépression unipolaire, très peu de données sont en fait disponibles sur les spécificités des formes résistantes, notamment sur leurs cours évolutifs, leurs facteurs prédictifs de survenue et d’évolution et les indices de choix des stratégies de soins.
De meilleures compréhensions et caractérisations de cette pathologie sont essentielles pour favoriser la découverte de nouveaux traitements, proposer des protocoles d’essais cliniques plus ciblés et donc améliorer la prise en charge de cette pathologie.
Il n’existe à ce jour aucune cohorte d’envergure évaluant systématiquement ces patients.
http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?mytabsmenu=2&lang=FR&page_id=MDAwMDAwMDMwOA==
- La dépression, une maladie mentale? par le Pr Philippe Courtet sur Thinkovery, nouveau média de la connaissance
http://www.thinkovery.com/la-depression-une-maladie-mentale
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Dépression, stress … et bipolarité…
Bonjour,
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Dépression et tendance suicidaire: une chronothérapie pourrait être efficace très rapidement
Une chronothérapie, ajoutée au traitement habituel, pourrait réduire rapidement les symptômes de dépression dont la suicidalité, suggère une petite étude pilote publiée dans le Journal of Psychiatric Research.
Il n'y a pas intervention couramment utilisée pour réduire rapidement la sévérité des symptômes de dépression et les tendances suicidaires, notent les auteurs.
L'utilisation d'un autre traitement à effet rapide, la kétamine, demeure expérimentale, rappelle le site Medscape.
Dans plusieurs petites études antérieures, indiquent les auteurs, l'ajout d'une triple chronothérapie accélérait l'amélioration des symptômes dépressifs, et dans une seule étude, réduisait rapidement les tendances suicidaires chez des personnes atteintes de trouble bipolaire.
Gregory Sahlem de l'Université de Caroline du sud et ses collègues ont mené la présente étude avec 10 personnes hospitalisées pour une dépression unipolaire.
Elles poursuivaient parallèlement leurs traitements habituels (médicaments, psychothérapie et intervention sociale).
La chronothérapie était triple:
elle consistait en une nuit de privation totale de sommeil ; suivie par 3 jours d'avance de phase du sommeil (jour 1 : sommeil de 18h00-1h00; jour 2 : 20:00-3:00; jour 3 : 22h00-05h00).
Une luminothérapie de 10 000 lux pendant 30 minutes était également utilisée dans la matinée des jours 1 à 4, à l'heure estimée comme étant optimale selon les réponses au questionnaire de typologie circadienne (faites le test).
La sévérité des symptômes de dépression, évaluée avec l'échelle de Hamilton (faites le test), est passée, du jour 0 au jour 4, d'une moyenne de 24,7 à 9,4 avec 6 des 10 participants rencontrant les critères de rémission. Une mesure de la tendance suicidaire est passée d'une moyenne de 19,5 à 7,2.
L'étude a démontré que cette thérapie était réalisable et tolérable, concluent les chercheurs.
Ils reconnaissent toutefois que les résultats observés avec ce petit groupe pourraient refléter la réponse au traitement habituel, une réponse placebo, ou une combinaison des deux.
Mais étant donné que ni la psychothérapie, ni la pharmacothérapie ne sont associées à une telle action rapide, des essais avec cette approche devrait se poursuivre.
Une étude réalisée avec un groupe témoin actif et un suivi pour vérifier la durée de l'effet permettrait de déterminer l'efficacité de la triple chronothérapie comme une intervention thérapeutique pour les tendances suicidaires, concluent-ils.
Voyez également:
Psychomédia avec sources: Medscape, Journal of Psychiatric Research
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2014-11-17/tendance-suicidaire-chronotherapie
Voir liens Angie
- Dépression
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=D%E9pression&show_results=topics
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Dépression et tendance suicidaire: une chronothérapie pourrait être efficace très rapidement
Une chronothérapie, ajoutée au traitement habituel, pourrait réduire rapidement les symptômes de dépression dont la suicidalité, suggère une petite étude pilote publiée dans le Journal of Psychiatric Research.
Il n'y a pas intervention couramment utilisée pour réduire rapidement la sévérité des symptômes de dépression et les tendances suicidaires, notent les auteurs.
L'utilisation d'un autre traitement à effet rapide, la kétamine, demeure expérimentale, rappelle le site Medscape.
Dans plusieurs petites études antérieures, indiquent les auteurs, l'ajout d'une triple chronothérapie accélérait l'amélioration des symptômes dépressifs, et dans une seule étude, réduisait rapidement les tendances suicidaires chez des personnes atteintes de trouble bipolaire.
Gregory Sahlem de l'Université de Caroline du sud et ses collègues ont mené la présente étude avec 10 personnes hospitalisées pour une dépression unipolaire.
Elles poursuivaient parallèlement leurs traitements habituels (médicaments, psychothérapie et intervention sociale).
La chronothérapie était triple:
elle consistait en une nuit de privation totale de sommeil ; suivie par 3 jours d'avance de phase du sommeil (jour 1 : sommeil de 18h00-1h00; jour 2 : 20:00-3:00; jour 3 : 22h00-05h00).
Une luminothérapie de 10 000 lux pendant 30 minutes était également utilisée dans la matinée des jours 1 à 4, à l'heure estimée comme étant optimale selon les réponses au questionnaire de typologie circadienne (faites le test).
La sévérité des symptômes de dépression, évaluée avec l'échelle de Hamilton (faites le test), est passée, du jour 0 au jour 4, d'une moyenne de 24,7 à 9,4 avec 6 des 10 participants rencontrant les critères de rémission. Une mesure de la tendance suicidaire est passée d'une moyenne de 19,5 à 7,2.
L'étude a démontré que cette thérapie était réalisable et tolérable, concluent les chercheurs.
Ils reconnaissent toutefois que les résultats observés avec ce petit groupe pourraient refléter la réponse au traitement habituel, une réponse placebo, ou une combinaison des deux.
Mais étant donné que ni la psychothérapie, ni la pharmacothérapie ne sont associées à une telle action rapide, des essais avec cette approche devrait se poursuivre.
Une étude réalisée avec un groupe témoin actif et un suivi pour vérifier la durée de l'effet permettrait de déterminer l'efficacité de la triple chronothérapie comme une intervention thérapeutique pour les tendances suicidaires, concluent-ils.
Voyez également:
- Quels sont les critères diagnostiques de la dépression majeure?
- Comment choisir une lampe de luminothérapie pour le traitement de la dépression saisonnière?
- L'éclairage de nuit pourrait favoriser la dépression
- Dépression : dernières actualités
Psychomédia avec sources: Medscape, Journal of Psychiatric Research
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2014-11-17/tendance-suicidaire-chronotherapie
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- Dépression
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Dépression de l'adulte
Bonjour,
lu sur
Dépression de l'adulte
Contrairement à la déprime passagère, la dépression est un état de profonde détresse qui dure.
Elle se caractérise par l’association durable de plusieurs symptômes comme une tristesse permanente, une perte de motivation, une souffrance parfois insupportable et un ralentissement des gestes de la vie courante. La personne malade a un sentiment d’inutilité et d’impuissance, avec des idées morbides, voire suicidaires...
- Sur le même sujet
- Liste des médicaments liés à la prise en charge de cette pathologie établie par Eureka santé/Vidal et figurant dans le répertoire de l'Ansm
http://www.pourquoidocteur.fr/Depression-de-l-adulte-056.html
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Dépression de l'adulte
Contrairement à la déprime passagère, la dépression est un état de profonde détresse qui dure.
Elle se caractérise par l’association durable de plusieurs symptômes comme une tristesse permanente, une perte de motivation, une souffrance parfois insupportable et un ralentissement des gestes de la vie courante. La personne malade a un sentiment d’inutilité et d’impuissance, avec des idées morbides, voire suicidaires...
- Sur le même sujet
- Liste des médicaments liés à la prise en charge de cette pathologie établie par Eureka santé/Vidal et figurant dans le répertoire de l'Ansm
http://www.pourquoidocteur.fr/Depression-de-l-adulte-056.html
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Dépression, stress … et bipolarité…
Bonjour,
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Il existe une maladie qui touche plus de 3 millions de personnes en France, une maladie qui peut vous empêcher de parler, de rire, de manger, de travailler, de dormir ou de vous lever le matin, une maladie qui peut vous empêcher de vivre, cette maladie, c’est la dépression.
Ce site vous permettra de mieux comprendre la dépression, de connaître ses symptômes et ses traitements et de savoir où et à qui s’adresser.
http://www.info-depression.fr/
lu sur
Il existe une maladie qui touche plus de 3 millions de personnes en France, une maladie qui peut vous empêcher de parler, de rire, de manger, de travailler, de dormir ou de vous lever le matin, une maladie qui peut vous empêcher de vivre, cette maladie, c’est la dépression.
Ce site vous permettra de mieux comprendre la dépression, de connaître ses symptômes et ses traitements et de savoir où et à qui s’adresser.
http://www.info-depression.fr/
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Dépression, stress … et bipolarité…
Bonjour,
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Dépression : des experts explorent la piste inflammatoire
Trouver des signes d’inflammation : c’est la piste dans de nombreuses maladies psychiatriques.
Les travaux du Pr Philippe Courtet sont récompensés par le prix Marcel Dassault.
La tentative de suicide a-t-elle des origines biologiques ?
C’est une partie des recherches menées par le Pr Philippe Courtet, professeur de psychiatrie à l’université de Montpellier (Hérault) et chercheur à l’Institut de la santé et de la recherche médicale (INSERM).
Ce spécialiste reçoit ce 2 décembre le prix du « Projet d’innovation » Marcel Dassault de la Fondation FondaMental. Elle récompense ses travaux sur la vulnérabilité aux conduites suicidaires.
La dépression, une maladie infectieuse ?
Avec la dotation qui accompagne le prix Marcel Dassault, le Pr Philippe Courtet compte lancer un essai d’un an sur 150 femmes.
Des expérimentations diverses seront réalisées, ainsi que des prélèvements biologiques.
« La recherche doit permettre à l’avenir de proposer des marqueurs cliniques et biologiques afin d’identifier précocement les sujets à haut risque de suicide », précise le chercheur dans un communiqué.
Cette hypothèse est de plus en plus explorée en psychiatrie.
Le Dr Turhan Canli, du département de psychologie à l’université de Stony Brook (New York), a récemment pris position sur le sujet. Dans la revue Biology of Mood and Anxiety Disorders, il estime que la dépression pourrait être une maladie infectieuse. Les symptômes sont très proches de ceux d’une maladie infectieuse courante :
« Les patients souffrent d’une perte d’énergie; ils ont souvent du mal à se sortir du lit et perdent l’intérêt du monde qui les entoure », détaille le Dr Canli.
Des anti-inflammatoires contre la schizophrénie ?
En dehors du comportement des patients en dépression, c’est leur profil biologique qui intéresse Turhan Canli.
« Des études sur les biomarqueurs inflammatoires dans la dépression majeure suggèrent fortement une origine liée à une maladie », écrit-il.
En octobre dernier, une méta-analyse parue dans le JAMA Psychiatry a, en effet, conclu à un lien entre anti-inflammatoires et réduction de la dépression.
En réalité, la piste inflammatoire enthousiasme l’ensemble des domaines de la psychiatrie. Schizophrénie, dépression, trouble bipolaire… les essais cliniques dans ce sens se multiplient.
En octobre dernier, des chercheurs néerlandais ont suggéré que l’usage de traitements anti-inflammatoires (aspirine, oestrogènes, Fluimucil) peuvent améliorer l’efficacité des traitements antipsychotiques dans la schizophrénie.
Ecoutez le Pr Pierre-Michel Llorca , chef du service de psychiatrie, CHU Clermont-Ferrand : « On a découvert que dans les maladies psychiatriques, il y a des perturbations inflammatoires, immunologiques. »
Du côté des troubles psychotiques dans leur ensemble, les recherches sur l’inflammation livrent des résultats similaires. Les troubles bipolaires sont notamment associés à la présence d’une inflammation et d’anomalies dans l’immunité. Selon le Pr Llorca, ces recherches ont un intérêt pratique pour les patients.
Ecoutez le Pr Pierre-Michel Llorca : « Des essais d’intervention visent à associer aux antipsychotiques des anti-inflammatoires. Il s’agit probablement d’une perspective d’avenir. »
Un symposium organisé lors du 4e Congrès français de psychiatrie a également abordé le sujet.
Son compte-rendu est clair : « La piste inflammatoire pourrait permettre de mieux comprendre certains effets des traitements actuels. Il semble ainsi que le lithium puisse avoir un effet sur l’immunité, certains antipsychotiques un effet anti-inflammatoire et certains thymorégulateurs un effet antiparasitaire. »
http://www.pourquoidocteur.fr/Depression---des-experts-explorent-la-piste-inflammatoire-8884.html
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Dépression
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Dépression : des experts explorent la piste inflammatoire
Trouver des signes d’inflammation : c’est la piste dans de nombreuses maladies psychiatriques.
Les travaux du Pr Philippe Courtet sont récompensés par le prix Marcel Dassault.
La tentative de suicide a-t-elle des origines biologiques ?
C’est une partie des recherches menées par le Pr Philippe Courtet, professeur de psychiatrie à l’université de Montpellier (Hérault) et chercheur à l’Institut de la santé et de la recherche médicale (INSERM).
Ce spécialiste reçoit ce 2 décembre le prix du « Projet d’innovation » Marcel Dassault de la Fondation FondaMental. Elle récompense ses travaux sur la vulnérabilité aux conduites suicidaires.
La dépression, une maladie infectieuse ?
Avec la dotation qui accompagne le prix Marcel Dassault, le Pr Philippe Courtet compte lancer un essai d’un an sur 150 femmes.
Des expérimentations diverses seront réalisées, ainsi que des prélèvements biologiques.
« La recherche doit permettre à l’avenir de proposer des marqueurs cliniques et biologiques afin d’identifier précocement les sujets à haut risque de suicide », précise le chercheur dans un communiqué.
Cette hypothèse est de plus en plus explorée en psychiatrie.
Le Dr Turhan Canli, du département de psychologie à l’université de Stony Brook (New York), a récemment pris position sur le sujet. Dans la revue Biology of Mood and Anxiety Disorders, il estime que la dépression pourrait être une maladie infectieuse. Les symptômes sont très proches de ceux d’une maladie infectieuse courante :
« Les patients souffrent d’une perte d’énergie; ils ont souvent du mal à se sortir du lit et perdent l’intérêt du monde qui les entoure », détaille le Dr Canli.
Des anti-inflammatoires contre la schizophrénie ?
En dehors du comportement des patients en dépression, c’est leur profil biologique qui intéresse Turhan Canli.
« Des études sur les biomarqueurs inflammatoires dans la dépression majeure suggèrent fortement une origine liée à une maladie », écrit-il.
En octobre dernier, une méta-analyse parue dans le JAMA Psychiatry a, en effet, conclu à un lien entre anti-inflammatoires et réduction de la dépression.
En réalité, la piste inflammatoire enthousiasme l’ensemble des domaines de la psychiatrie. Schizophrénie, dépression, trouble bipolaire… les essais cliniques dans ce sens se multiplient.
En octobre dernier, des chercheurs néerlandais ont suggéré que l’usage de traitements anti-inflammatoires (aspirine, oestrogènes, Fluimucil) peuvent améliorer l’efficacité des traitements antipsychotiques dans la schizophrénie.
Ecoutez le Pr Pierre-Michel Llorca , chef du service de psychiatrie, CHU Clermont-Ferrand : « On a découvert que dans les maladies psychiatriques, il y a des perturbations inflammatoires, immunologiques. »
Du côté des troubles psychotiques dans leur ensemble, les recherches sur l’inflammation livrent des résultats similaires. Les troubles bipolaires sont notamment associés à la présence d’une inflammation et d’anomalies dans l’immunité. Selon le Pr Llorca, ces recherches ont un intérêt pratique pour les patients.
Ecoutez le Pr Pierre-Michel Llorca : « Des essais d’intervention visent à associer aux antipsychotiques des anti-inflammatoires. Il s’agit probablement d’une perspective d’avenir. »
Un symposium organisé lors du 4e Congrès français de psychiatrie a également abordé le sujet.
Son compte-rendu est clair : « La piste inflammatoire pourrait permettre de mieux comprendre certains effets des traitements actuels. Il semble ainsi que le lithium puisse avoir un effet sur l’immunité, certains antipsychotiques un effet anti-inflammatoire et certains thymorégulateurs un effet antiparasitaire. »
http://www.pourquoidocteur.fr/Depression---des-experts-explorent-la-piste-inflammatoire-8884.html
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Dépression
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Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Dépression : Histoire / Épidémiologie
Bonjour,
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Un peu d'histoire :
Le terme "dépression" est très ancien puisqu'il est entré dans le langage médical au 18ème siècle. Les écrits décrivant ce que nous appelons aujourd'hui "dépression" ou "maladie dépressive" remontent aussi loin que possible dans l'histoire de l'humanité. Hippocrate mentionnait déjà ces états mentaux pathologiques.
Suivant l'Organisation Mondiale de la Santé, la dépression est la deuxième cause de handicap. Elle se situe au quatrième rang des maladies en terme de coût financier par maladie. Selon les prévisions, en 2020, ce trouble se situera à la seconde place en terme de coût parmi les différentes maladies, quels que soient l'âge et le sexe. Aujourd'hui, il se situe déjà au deuxième rang pour la catégorie d'âge de 15 à 44 ans pour les deux sexes. Le suicide en est l'issue la plus tragique. On compte chaque année au niveau mondial 800 000 morts par suicide.
La dépression peut survenir dans n'importe quelle catégorie socio-professionnelle, à tous les âges, deux fois plus souvent chez la femme que chez l'homme et dans n'importe quelle ethnie.
Chaque année, plus de 350 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde et seuls 25 % d'entre elles peuvent avoir accès à des traitements efficaces.
Globalement, les résultats montrent une prévalence de l'épisode dépressif sur un an aux environs de 7 %. La prévalence sur six mois est aux environs de 5 %. Sur la vie entière, cette prévalence est à 15 % : au cours de leur vie 15 % d'entre nous ont été, sont ou seront déprimés.
Ceci ne doit évidemment pas être confondu avec le fait que nous connaissons tous des moments de découragement avec des symptômes dépressifs : la dépression induit une rupture durable dans la vie familiale, affective et sociale.
Certaines données épidémiologiques laissent supposer que la dépression est devenue plus fréquente depuis la seconde guerre mondiale, touchant des individus de plus en plus jeunes. Certains proposent des explications sociales (vie de plus en plus stressante), d'autres avancent des hypothèses génétiques (modification du génome des populations contemporaines).
En réalité, la question reste ouverte. La seule étude (dite de Stirling County et menée aux USA) effectuée à quarante ans d'intervalle (1952, 1970 et 1992) sur une même population avec les mêmes méthodes de diagnostic indique plutôt une décroissance de la prévalence de la dépression : 5,3 % en 1952, 5,3% en 1970 et 2,9 % en 1992 !
En France, chaque année, près de 10.500 personnes souffrant de dépression décèdent par suicide et il est estimé que les tentatives de suicide sont dix fois plus nombreuses, de l'ordre de 176.000 par an.
Le suicide est plus fréquent chez les individus de sexe masculin : 32 hommes sur 100.000 habitants contre 12,5 femmes. Les suicides accomplis sont le plus souvent le fait de personnes plus âgées, célibataires, veufs ou divorcés, sans travail ou à la retraite. Environ 60 % des suicides sont reconnus comme directement liés à un trouble dépressif. Le taux de suicide en France est parmi les plus élevés en comparaison avec d’autres pays européens.
L'augmentation du taux de suicide observée dans la majorité des pays européens au cours de ces 20 dernières années concerne surtout la tranche d'âge adolescents adultes jeunes.
Le taux de tentatives de suicide est d'environ 177 tentatives pour 100.000 habitants. À l'inverse du suicide accompli, la proportion de femmes est plus élevée : 216 femmes contre 134 hommes pour 100.000 habitants. Toute tentative de suicide est un indicateur fort de risque de mort par suicide.
On peut résumer le rythme du risque suicidaire chez des déprimés par les trois données suivantes :
Les informations et services disponibles sur etat-depressif.com ne se substituent en aucun cas à la consultation des professionnels de santé compétents.
http://www.etat-depressif.com/depression/histoire-epidemiologie/
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Un peu d'histoire :
Le terme "dépression" est très ancien puisqu'il est entré dans le langage médical au 18ème siècle. Les écrits décrivant ce que nous appelons aujourd'hui "dépression" ou "maladie dépressive" remontent aussi loin que possible dans l'histoire de l'humanité. Hippocrate mentionnait déjà ces états mentaux pathologiques.
La dépression dans le monde
Suivant l'Organisation Mondiale de la Santé, la dépression est la deuxième cause de handicap. Elle se situe au quatrième rang des maladies en terme de coût financier par maladie. Selon les prévisions, en 2020, ce trouble se situera à la seconde place en terme de coût parmi les différentes maladies, quels que soient l'âge et le sexe. Aujourd'hui, il se situe déjà au deuxième rang pour la catégorie d'âge de 15 à 44 ans pour les deux sexes. Le suicide en est l'issue la plus tragique. On compte chaque année au niveau mondial 800 000 morts par suicide.
La dépression peut survenir dans n'importe quelle catégorie socio-professionnelle, à tous les âges, deux fois plus souvent chez la femme que chez l'homme et dans n'importe quelle ethnie.
Chaque année, plus de 350 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde et seuls 25 % d'entre elles peuvent avoir accès à des traitements efficaces.
Globalement, les résultats montrent une prévalence de l'épisode dépressif sur un an aux environs de 7 %. La prévalence sur six mois est aux environs de 5 %. Sur la vie entière, cette prévalence est à 15 % : au cours de leur vie 15 % d'entre nous ont été, sont ou seront déprimés.
Ceci ne doit évidemment pas être confondu avec le fait que nous connaissons tous des moments de découragement avec des symptômes dépressifs : la dépression induit une rupture durable dans la vie familiale, affective et sociale.
Certaines données épidémiologiques laissent supposer que la dépression est devenue plus fréquente depuis la seconde guerre mondiale, touchant des individus de plus en plus jeunes. Certains proposent des explications sociales (vie de plus en plus stressante), d'autres avancent des hypothèses génétiques (modification du génome des populations contemporaines).
En réalité, la question reste ouverte. La seule étude (dite de Stirling County et menée aux USA) effectuée à quarante ans d'intervalle (1952, 1970 et 1992) sur une même population avec les mêmes méthodes de diagnostic indique plutôt une décroissance de la prévalence de la dépression : 5,3 % en 1952, 5,3% en 1970 et 2,9 % en 1992 !
Suicide et dépression en France
En France, chaque année, près de 10.500 personnes souffrant de dépression décèdent par suicide et il est estimé que les tentatives de suicide sont dix fois plus nombreuses, de l'ordre de 176.000 par an.
Le suicide est plus fréquent chez les individus de sexe masculin : 32 hommes sur 100.000 habitants contre 12,5 femmes. Les suicides accomplis sont le plus souvent le fait de personnes plus âgées, célibataires, veufs ou divorcés, sans travail ou à la retraite. Environ 60 % des suicides sont reconnus comme directement liés à un trouble dépressif. Le taux de suicide en France est parmi les plus élevés en comparaison avec d’autres pays européens.
L'augmentation du taux de suicide observée dans la majorité des pays européens au cours de ces 20 dernières années concerne surtout la tranche d'âge adolescents adultes jeunes.
Le taux de tentatives de suicide est d'environ 177 tentatives pour 100.000 habitants. À l'inverse du suicide accompli, la proportion de femmes est plus élevée : 216 femmes contre 134 hommes pour 100.000 habitants. Toute tentative de suicide est un indicateur fort de risque de mort par suicide.
On peut résumer le rythme du risque suicidaire chez des déprimés par les trois données suivantes :
- taux annuel de suicides = 3 % ;
- risque relatif par rapport aux sujets non déprimés = 30 % ;
- 10 % environ des sujets souffrant de dépression décèderont par suicide.
Les informations et services disponibles sur etat-depressif.com ne se substituent en aucun cas à la consultation des professionnels de santé compétents.
http://www.etat-depressif.com/depression/histoire-epidemiologie/
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
La dépression, une maladie infectieuse comme les autres?
Bonjour,
lu sur
La dépression, une maladie infectieuse comme les autres?
Pour certains chercheurs, la dépression ressemble, par certains aspects, à une infection microbienne cérébrale.
La dépression reste un trouble culpabilisant car il est encore associé à une idée de faiblesse mentale et émotionnelle. Et si sa cause était bien plus souvent physique qu’on ne le croit?
http://www.bluewin.ch/fr/lifestyle/2015/1/27/la-depression--une-maladie-infectieuse-comme-les-autres--.html
lu sur
La dépression, une maladie infectieuse comme les autres?
Pour certains chercheurs, la dépression ressemble, par certains aspects, à une infection microbienne cérébrale.
La dépression reste un trouble culpabilisant car il est encore associé à une idée de faiblesse mentale et émotionnelle. Et si sa cause était bien plus souvent physique qu’on ne le croit?
http://www.bluewin.ch/fr/lifestyle/2015/1/27/la-depression--une-maladie-infectieuse-comme-les-autres--.html
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Dépression, stress … et bipolarité…
cc franzie!
Très intéressant...ou comment le physique peut interférer sur le mental et inversement...CQFD
Bises!
Très intéressant...ou comment le physique peut interférer sur le mental et inversement...CQFD
Bises!
Invité- Invité
« Dépression : mon psy dans mon smartphone
Bonjour !
Lu sur
««« Dépression : mon psy dans mon smartphone — Par Elena Sender
Des milliers d'application proposent de nous aider à surmonter un coup de blues, un quotidien stressant voire un épisode dépressif. Poudre aux yeux ou véritable aide ?
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150216.OBS2590/depression-mon-psy-dans-mon-smartphone.html
»»»
Au passage, bipaul, où en es-tu de ton application sur ton smartphone ?
Comme il est dit : « "Prudence ! Ce qui compte, c’est la compétence de l’écoutant !", met en garde Joël Swendsen. »
Bonne journée. Bisous . Jacques
Lu sur
««« Dépression : mon psy dans mon smartphone — Par Elena Sender
Des milliers d'application proposent de nous aider à surmonter un coup de blues, un quotidien stressant voire un épisode dépressif. Poudre aux yeux ou véritable aide ?
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150216.OBS2590/depression-mon-psy-dans-mon-smartphone.html
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Au passage, bipaul, où en es-tu de ton application sur ton smartphone ?
Comme il est dit : « "Prudence ! Ce qui compte, c’est la compétence de l’écoutant !", met en garde Joël Swendsen. »
Bonne journée. Bisous . Jacques
« Les nouveaux traitements contre la dépression »
Bonjour !
Lu sur actualité
««« Les nouveaux traitements contre la dépression — Par Olivier Lascar
C'est le sujet de couverture de Sciences et Avenir 817 (daté mars 2015). Présentation en vidéo par Dominique Leglu, directrice de la rédaction.
http://www.sciencesetavenir.fr/a-voir-a-faire/20150218.OBS2814/les-nouveaux-traitements-contre-la-depression.html
»»»
Bon, c'est un petit coup de publicité. Mais pourquoi pas le feuilleter avant de l'acheter pour savoir vraiment de quoi il en retourne. Peut-être aussi que certaines bibliothèques municipales ont l'abonnement ?…
Bonne journée. Bisous . Jacques
Lu sur actualité
««« Les nouveaux traitements contre la dépression — Par Olivier Lascar
C'est le sujet de couverture de Sciences et Avenir 817 (daté mars 2015). Présentation en vidéo par Dominique Leglu, directrice de la rédaction.
http://www.sciencesetavenir.fr/a-voir-a-faire/20150218.OBS2814/les-nouveaux-traitements-contre-la-depression.html
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Bon, c'est un petit coup de publicité. Mais pourquoi pas le feuilleter avant de l'acheter pour savoir vraiment de quoi il en retourne. Peut-être aussi que certaines bibliothèques municipales ont l'abonnement ?…
Bonne journée. Bisous . Jacques
Sortir de la dépression
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- Avoir confiance en son médecin
- Essayer la psychothérapie
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- Prendre des tranquillisants
- Pratiquer des sports
- Chercher la lumière
- Surveiller son alimentation
- S'aider de son entourage
- Pour aller plus loin
- A lire aussi: Sortir de la dépression
http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/684-sortir-de-la-depression
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
« Qui dit dépression, dit inflammation du cerveau »
Bonjour !
Lu sur santé
««« Qui dit dépression, dit inflammation du cerveau — Par Elena Sender
Les causes de cette maladie demeurent mystérieuses. L’hypothèse d’une inflammation du cerveau ouvrirait la voie à de nouveaux traitements pour les personnes atteintes de dépression majeure.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150226.OBS3434/qui-dit-depression-dit-inflammation-du-cerveau.html
»»»
« D’autres chercheurs sont déjà en quête de la cause de cette inflammation. Est-elle virale, bactérienne ou parasitaire ? »… et psychosomatique ?
Bonne semaine. Bisous . Jacques
Lu sur santé
««« Qui dit dépression, dit inflammation du cerveau — Par Elena Sender
Les causes de cette maladie demeurent mystérieuses. L’hypothèse d’une inflammation du cerveau ouvrirait la voie à de nouveaux traitements pour les personnes atteintes de dépression majeure.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150226.OBS3434/qui-dit-depression-dit-inflammation-du-cerveau.html
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« D’autres chercheurs sont déjà en quête de la cause de cette inflammation. Est-elle virale, bactérienne ou parasitaire ? »… et psychosomatique ?
Bonne semaine. Bisous . Jacques
Re: Dépression, stress … et bipolarité…
Merci Jacques!
Ton article m'a interpelée...
Bises!
Ton article m'a interpelée...
Bises!
Invité- Invité
Re: Dépression, stress … et bipolarité…
Bonjour,
_____________________________ Une infection du cerveau est-elle à l’origine de la dépression ?
Certaines bactéries et virus pourraient être responsables du développement d’une dépression majeure, selon un scientifique américain.
Et si la dépression était due à un parasite ?
Le Dr Turhan Canli, chercheur de la Stony Brook University (New-York) réaffirme cette théorie dans un article publié dans la revue scientifique Biology of Mood and Anxiety Disorders.
S’il n’y a pas de preuve formelle selon laquelle la dépression majeure résulte d’une infection, le Dr Turhan Canli relève les signes qui suggèrent ce processus concevable.
Ainsi malgré les traitements antidépresseurs, les récidives sont fréquentes.
Les personnes dépressives adoptent en général un comportement similaire à celui d’une maladie (perte d’énergie, difficulté à sortir du lit…).
Enfin, les biomarqueurs de l’inflammation dans la dépression suggèrent une origine infectieuse.
En effet, ils peuvent correspondre à l’activation du système immunitaire suite à un agent pathogène, un parasite, une bactérie ou un virus par exemple.
Des processus similaires
Pour affirmer sa théorie, l’auteur américain cite plusieurs études menées en laboratoire portant sur les biomarqueurs.
Chez l’homme, l’infection à la bactérie T. gondii est associée avec des marqueurs inflammatoires similaires à ceux trouvés chez les patients déprimés.
Le T. gondii serait d’ailleurs lié à un risque de suicide, de dépression et de troubles bipolaires.
De plus, d’autres études suggèrent que certaines bactéries intestinales pourraient être une cause de dépression ou de stress émotionnel.
En outre, une méta-analyse de 28 études montrent le lien entre les agents infectieux et la dépression en identifiant des virus comme l’herpès.
L'hypothèse soutenue reste donc à discuter et appelle à mener de larges études comparant des patients déprimés et des témoins sains pour tenter d’identifier d’éventuelles origines infectieuses à la dépression.
Vidéo. La dépression en images
http://www.medisite.fr/a-la-une-une-infection-du-cerveau-est-elle-a-lorigine-de-la-depression.740542.2035.html
_______________________________ Le bilan médical 2014...en psychiatrie
Le bilan médical 2014...en psychiatrie
Dépression, addictions, une nouvelle dimension
http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/12/30/depression-addictions-une-nouvelle-dimension_257466
_________________________________ Les nouveaux traitements contre la dépression
Les nouveaux traitements contre la dépression
C'est le sujet de couverture de Sciences et Avenir 817 (daté mars 2015). Présentation en vidéo par Dominique Leglu, directrice de la rédaction.
http://www.sciencesetavenir.fr/a-voir-a-faire/20150218.OBS2814/les-nouveaux-traitements-contre-la-depression.html
_____________________________ Une infection du cerveau est-elle à l’origine de la dépression ?
Certaines bactéries et virus pourraient être responsables du développement d’une dépression majeure, selon un scientifique américain.
Et si la dépression était due à un parasite ?
Le Dr Turhan Canli, chercheur de la Stony Brook University (New-York) réaffirme cette théorie dans un article publié dans la revue scientifique Biology of Mood and Anxiety Disorders.
S’il n’y a pas de preuve formelle selon laquelle la dépression majeure résulte d’une infection, le Dr Turhan Canli relève les signes qui suggèrent ce processus concevable.
Ainsi malgré les traitements antidépresseurs, les récidives sont fréquentes.
Les personnes dépressives adoptent en général un comportement similaire à celui d’une maladie (perte d’énergie, difficulté à sortir du lit…).
Enfin, les biomarqueurs de l’inflammation dans la dépression suggèrent une origine infectieuse.
En effet, ils peuvent correspondre à l’activation du système immunitaire suite à un agent pathogène, un parasite, une bactérie ou un virus par exemple.
Des processus similaires
Pour affirmer sa théorie, l’auteur américain cite plusieurs études menées en laboratoire portant sur les biomarqueurs.
Chez l’homme, l’infection à la bactérie T. gondii est associée avec des marqueurs inflammatoires similaires à ceux trouvés chez les patients déprimés.
Le T. gondii serait d’ailleurs lié à un risque de suicide, de dépression et de troubles bipolaires.
De plus, d’autres études suggèrent que certaines bactéries intestinales pourraient être une cause de dépression ou de stress émotionnel.
En outre, une méta-analyse de 28 études montrent le lien entre les agents infectieux et la dépression en identifiant des virus comme l’herpès.
L'hypothèse soutenue reste donc à discuter et appelle à mener de larges études comparant des patients déprimés et des témoins sains pour tenter d’identifier d’éventuelles origines infectieuses à la dépression.
Vidéo. La dépression en images
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Le bilan médical 2014...en psychiatrie
Dépression, addictions, une nouvelle dimension
http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/12/30/depression-addictions-une-nouvelle-dimension_257466
_________________________________ Les nouveaux traitements contre la dépression
Les nouveaux traitements contre la dépression
C'est le sujet de couverture de Sciences et Avenir 817 (daté mars 2015). Présentation en vidéo par Dominique Leglu, directrice de la rédaction.
http://www.sciencesetavenir.fr/a-voir-a-faire/20150218.OBS2814/les-nouveaux-traitements-contre-la-depression.html
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