et si c'était vrai ?
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et si c'était vrai ?
C'est celui qui dit qui l'est". Portée philosophique de cette phrase?
En passant par Parménide, Wittgenstein et Lacan.
Je ne sais si les Trois Grâces que vous citez étaient au fait des méandres d'Internet, du Web1. ou du Web2., mais ici, la portée de la phrase en question est très grande. En effet, Internet faisant fi des frontières, le choc des cultures, la psychologie, la sociologie, et le droit notamment, en sont tous chamboulés. La notion d'altérité étant très limitée et le coup du miroir rarement bien perçu.
Par exemple : Si vous insultez un pseudo, différentes questions nouvelles se posent :
Un pseudo est-il une personne ?
Les mots incriminés sont-ils des paroles ou des écrits ?
Est-on sûr qu'ils s'adressent à une personne ou à un groupe de personnes réelles ?
Le lieu juridique des mots « prononcés », est-il le lieu où ils ont été écrits ou le lieu où ils ont été lus?
Si plusieurs personnes les lisent, sont-elles légitimes à estimer que ces mots les concernent ?
Quel est, dans ce cas, leur légitimité à répliquer ?
Un pseudo qui cite une injure faite par un autre pseudo à un nième autre pseudo, est-il complice ou auteur ?
Le pseudo cité, est-il de fait, complice, même s'il n'a pas connaissance des faits nouveaux ?
Quelles sont les règles webiques d'attribution des droits d'auteurs ?
On peut donc parfaitement imaginer que la nouvelle philosophie du IIIe Millénaire en est elle-même toute chamboulée, et, devant un tel chantier, le public a tendance à se recroqueviller sur lui-même, jusqu'à prendre la position fœtale de protection psychologique universelle.
Régresser, quoi !
D'où l'injure suprême, en réponse à toute intervention dépassant les capacités neuronales des bébés à peine balbutiants, ne maîtrisant pas encore, ni la parole, ni les mots, ni les situations, et qui lancent, en désespoir de cause de vouloir se sentir vivre, malgré tout dans tout ce fatras :
«Monsieur, sachez que celui qui dit est celui qui est, na ! ». Et, voulant prouver l'étendue de leur érudition philosophique et/ou littéraire, ils rajouteront sournoisement et vaillamment (quoi, c'est antinomique ?) : « A bon entendeur, salut ! ».
La devise de ces néo-philosophes est : « Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas ».
Sources :
http://villemin.gerard.free.fr/Humour/Sh…
En passant par Parménide, Wittgenstein et Lacan.
Je ne sais si les Trois Grâces que vous citez étaient au fait des méandres d'Internet, du Web1. ou du Web2., mais ici, la portée de la phrase en question est très grande. En effet, Internet faisant fi des frontières, le choc des cultures, la psychologie, la sociologie, et le droit notamment, en sont tous chamboulés. La notion d'altérité étant très limitée et le coup du miroir rarement bien perçu.
Par exemple : Si vous insultez un pseudo, différentes questions nouvelles se posent :
Un pseudo est-il une personne ?
Les mots incriminés sont-ils des paroles ou des écrits ?
Est-on sûr qu'ils s'adressent à une personne ou à un groupe de personnes réelles ?
Le lieu juridique des mots « prononcés », est-il le lieu où ils ont été écrits ou le lieu où ils ont été lus?
Si plusieurs personnes les lisent, sont-elles légitimes à estimer que ces mots les concernent ?
Quel est, dans ce cas, leur légitimité à répliquer ?
Un pseudo qui cite une injure faite par un autre pseudo à un nième autre pseudo, est-il complice ou auteur ?
Le pseudo cité, est-il de fait, complice, même s'il n'a pas connaissance des faits nouveaux ?
Quelles sont les règles webiques d'attribution des droits d'auteurs ?
On peut donc parfaitement imaginer que la nouvelle philosophie du IIIe Millénaire en est elle-même toute chamboulée, et, devant un tel chantier, le public a tendance à se recroqueviller sur lui-même, jusqu'à prendre la position fœtale de protection psychologique universelle.
Régresser, quoi !
D'où l'injure suprême, en réponse à toute intervention dépassant les capacités neuronales des bébés à peine balbutiants, ne maîtrisant pas encore, ni la parole, ni les mots, ni les situations, et qui lancent, en désespoir de cause de vouloir se sentir vivre, malgré tout dans tout ce fatras :
«Monsieur, sachez que celui qui dit est celui qui est, na ! ». Et, voulant prouver l'étendue de leur érudition philosophique et/ou littéraire, ils rajouteront sournoisement et vaillamment (quoi, c'est antinomique ?) : « A bon entendeur, salut ! ».
La devise de ces néo-philosophes est : « Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas ».
Sources :
http://villemin.gerard.free.fr/Humour/Sh…
- pas évidente la portée philosophique à première vue et je n'ai pas le temps d'aller fureter sur le net pour savoir de qu'en ont dit les 3 personnalités que tu cites. Donc je vais essayer de te dire sans référence à quoi cette phrase volontairement incomplète pour l'euphonie me fait penser.
En fait la phrase complète à analyser serait "Celui qui dit qu'untel est, l'est lui-même".
Eh bien, elle me fait penser au cri du coeur de Flaubert : "Madame Bovary, c'est moi". De quel meilleur objet, un sujet peut-il parler si ce n'est en effet de lui-même? Certains prétendent même que tous les romans ne parlent jamais que de leur auteur.
"Celui qui dit " ou en pratique "celui qui porte un jugement sur autrui soulignant un défaut ou une qualité" connait forcément ce défaut ou cette qualité. Or comment les connaître sans en être ou en avoir été soi-même la victime (ou le bénéficiaire)?
D'expérience effectivement, celui qui porte un jugement sur autrui pourrait souvent balayer devant sa porte.
Que peut-on en conclure ?
Porter un jugement sur autrui suppose qu'on l'ait comparé à soi-même et qu'en le faisant, on porte un jugement sur soi-même, sans pour autant s'agresser. Mécanisme de protection. Agresser l'autre alors qu'on devrait se prendre pour cible, mais se prendre pour cible c'est impossible etc...On en revient à la psy...
Moralité : on ne peut juger et agresser que soi-même. Agresser et juger l'autre à notre place n'est qu'une diversion psychologique, permettant de ménager notre ego qu'on ne peut attaquer directement sans se mettre en danger.
On n'est plus tout à fait dans la philo, mais comment faire intervenir Parménide et Wittgestein, ils seraient là quand ? or Lacan n'est pas loin...
Invité- Invité
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