Comment vivre tous les jours quand on est maman bipolaire avec des Tocs !!!

[Invité]

Dur de vivre tous les jours quand on est une maman de deux enfants qui est bipolaire et en plus qui possède beaucoup de Tocs !!!
La vie ne m'a pas gaté malheureusement je possède différents tocs de comptage de rangement de symétrie, tout doit être rangé au millimètre près.
Quand je vais au plus mal j'ai même des tics avec ma bouche !!!
Pas facile de supporter tout ça pour mon entourage mais bon mon mari et mes enfants ont tellement l'habitude de vivre cette situation au quotidien !!!
Voilà c'est tout pour aujourd'hui.
Je lutte tous les jours mais ce combat est épuisant et usant.
A bientôt.

[Invité]

OUi le combat est épuisant et usant mais tu as un mari , je crois , et deux enfants en bonne santé . N'est ce pas un bonheur d'avoir une famille ?
Tu sais j'en connais des gens malades et seuls pour gérer leur quotidien .
Tu me diras , oui je sais mais ça ne m'enlève pas tous mes problèmes .....
On a , chacun , chacune, d'entre nous notre croix à porter et il faut absolument ne voir que les bons cotés de la chose .
Prends soin de toi .
Affectueusement .

[Invité]

Bonjour,

Moi, al, je t'ai déjà dit sur le tchat : je mettrais mes deux fils en internat....

J'imagine combien cette maladie doit être crispante, surtout pour une hypersensible de bipolaire et pour les proches qui partagent le foyer. Et sûrement épuisante pour toi, avec ta famille qui met du perpétuellement du désordre partout, là où 'c'était enfin rangé comme il fallait'

Plus sérieusement, as-tu déjà essayé une TCC pour apprendre à diminuer tes TOC ?

[Ch'ti 37]

...j'étais fils de maman bipolaire "qui s'ignorait" ; Mais pour rien au monde, je pense qu'il faille te séparer de tes deux enfants ! J'ai une "amie", maintenant, depuis 2008 à qui "on" a retiré ses...6 garçons, dont le dernier dès sa naissance (son médecin avait tenté de lui imposer un avortement thérapeutique) : JAMAIS Françoise ne pourra retrouver la paix après une telle...."amputation" de sa vie, de sa chair !
Il y a eu bien des moments difficiles, dans la famille, entre mes parents, d'abord, mon père n'ayant jamais compris les changements d'humeur de sa femme ; Pour nous deux, ses enfants, mon frère et moi. Mais, la "résilience" étant à la mode, pour rien au monde je n'aurai voulu être séparé de ma mère...ce qui a été fait, pourtant, lorsque j'avais 8 ans, pour un premier séjour en maison "de fous", d'un mois, en plein mois d'août, à Toulon, puis de plusieurs mois, pour une cure de repos dans une maison de la MGEN sur le sud de Paris : de "ça", de ces séparations ais-je souffert, encore plus que de ses "crises" ! Evidemment, "si" les médecins avait su la détecter plus tôt, et "si" elle avait connu, et accepter le traitement par Lithium plus tôt, sans doute la vie, notre vie de famille, et "ma" vie eussent-elles été différentes. On ne peut jamais "refaire le passé" - Juste (re)construire le présent grâce à ce phénomène de résilience dont a si bien parlé Boris Cyrulnik, à défaut d'en être l'inventeur !

[chispa]

Tout dépend comment les choses se font.. si l'internat est une décision de la maman, des parents, en expliquant aux enfants le pourquoi, en les rassurant surtout de leur amour et qu'en final, les week ends pourront être de meilleures qualité ou on s'amusera plus, parce que maman sera plus disponible, alors l'internat peut être bien vécu. En tout cas, pour ma fille et pour moi, c'est bien vécu et fait partie de mon processus de résilience de ce que j'ai vécu avec son grand frère.

[Ch'ti 37]

...n'ayant pas moi-même d'enfants, je ne peux parler en connaissance de cause, mais en tant qu'ancien "enfant" de bipolaire. Je travaille aujourd'hui, et j'en rends grâce chaque jour, dans un (petit) établissement des Apprentis d'Auteuil (ex Fondation d'Auteuil, et toujours connue sous l'appellation qu'elle garda longtemps d'Orphelins Apprentis d'Auteuil) ; Il est vrais que, parfois, l'internat est une (très) bonne chose pour permettre à l'enfant de grandir et de se structurer "avec" les autres et les adultes encadrant, miuex (?) que dans son milieu familial. Mais, "nos" jeunes sont souvent "placés" en Internat par l'Aide Sociale à l'Enfance, et qu'il faut VRAIMENT que le milieu familial soit malsain, dangereux ou déstructuré et déstructurant pour lui pour que cette décision soit prise. Là encore, leur capacité de "résilinece" fera le reste...Mais, je persiste à penser qu'il faut que le milieu familial soit vraiment pathogène pour séparer des enfants de leur parents...ou que l'un ou l'autre des parents soit REELEMENT en danger, ou un danger pour les enfants...

[Invité]

Bonjour,

@ ch'ti 37, l'internat pour 2 ados qui font chi*r leur môman qui ose les "abandonner" pour reprendre le travail après une TS, c'était une blague ! Comme je lui conseille de les assommer dès qu'ils se chamaillent et lui cassent les pieds.

Il y a un mari et un père aimant dans ce foyer mais là, les 2 jeunes "zom" sont des plus durs avec leur môman parce que celle-ci a fait une TS et n'a, jusqu'à cet été, consacré sa vie que 'à eux 2' ; c'est gérer la peur de l'abandon *et* la crise d'adolescence > alexe s'en prend plein la figure. Un respir pourrait peut-être s'avérer salutaire pour tous, la mère, les enfants et le père ébranlés. Permettre au couple de se retrouver en semaine...

Pour in'fo :mon neveu de 16 ans *rêve* d'aller en internat, pour se débarrasser de ses 'tannants de parents 'en guerre' et le réclame depuis... 2 ans

Bonne journée !

PS @ al : demain, c'est vendredi !

[chispa]

En lisant un fois quelque chose sur les ados, l'auteur écrivait cela : un jeune couple ne se dit jamais avec amour, "faisons un ado"

En plus une maman qui suite à des problèmes de santé (comme la bipo) peut être une cible facile à des manipulations de culpabilité (car tout est bon à leur âge pour gagner le plus rapidement possible plus de liberté),rs tu peux mettre un peu de distance Alexe et te protèger sans que ceux ci en souffrent. même d'ailleurs, ton exemple de savoir mettre en place ce dont tu as besoin pour aller bien, peut être une exemple pour eux si plus tard, ils traversent aussi une période difficile avec leurs enfants.

[chispa]

Je suis d'accord avec toi ch'ti, les "foyers" ou les placements sont souvent de longue durée avec peu de retour en famille, et pour des enfants jeunes, cela doit rester un ultime recour. Un internat "scolaire", c'est un peu différent, la plupart des enfants sont là parce que les parents ont des horaires de travail difficiles, même si quelque fois ont sent bien qu'il y a eu un travailleur social mêler à la décision.

Vers douze ans, j'en avais aussi marre de ma mère, et j'aurais tant voulu y aller en Internat

[Joha]

Le livre du Tap Tap t'as été utile ?

Tu as pu mettre en place le planning pour le roulement des jeux vidéo à échanger avec tes enfants ?

Comment ça baigne avec eux à présent ?

[Invité]

Tout baigne avec mes loulous.
Ils sont trop gatés et choyées je suis mère poule lol ! mdr

Mes maladies, ils ont tendance a les oublier c'est

Voila tu sais tout.
Alexe

[Joha]

Ok, c'est géniale d'avoir répondu à mes deux premières questions !

Bon ben tout roule alors ! Famille, Travail, Relationnel ......

Quelle Bonne Nouvelle !

[Invité]

vi ça roule pour moi je gères merci, ça fait du bien quand on a connu comme moi des EDM profonds deux TS et j'en passe, beaucoup d'hospitalisation.
Les ECT m'ont beaucoup aidé.
J'en ai fait à plusieurs reprises.
OUF.

Amitiées.
Alexe.

[Invité]

Moi, les ECT, ça me fait peur.
Veux-tu en dire plus sur cette expérience ?
Merci, bises.

[Invité]

Cher trouble,

Pas de soucis je raconte mes différrentes expériences avec les ECT :

Tout à commencé en 2006 lors d'une phase grave où je traversais un EDM profond et dure à vivre et supporter pour moi et mes proches !!
Aucun traitement ne fonctionnait sur moua, mon psy a tout éssayé, je voulais qu'une chose c'était crever une bonne fois pour toute tellement j'étais en souffrance !!! je mangeais plus dormait plus un vrai délire quoi !
Mon psy m'a alors proposé et expliqué à quoi correspondait les séances d'ect, mon mari etait présent avec moi nous avons accepté d'un commun accord.
Il nous a dit attention c'est pas sans risque !!!! 1- Peut être que ca ne va pas fonctionner sur vous réussite pas garantit
2- Petite anesthésie à faire et donc risque mineur à prendre mais bon rare les accidents nous avait il dit ! IL nous a donc rassuré de ce côté la

Je suis donc rentré en hôpital normal en service de neurologie en chambre seule, et là -bas c'est mon psy qui me les a fait ces séances j'en ai eu 6 (une toute les deux jours).
On ne peut pas en faire des plus rapprochés c'est interdit et trop dangereux!
ça ne fait pas mal du tout c'est trés bien surveillé coeur surveillé tension la totale !!! Mon psy installe des électrodes sur les tempes droite et gauche et hop c'est partit petite injection d'anesthésie avant évidemment!
ECT = Déclenchement de crises d'épilepsies courtes et surveillé pas de soucis.
Il régle la force de la décharge électrique à chaque séance il imprime même la courbe de la crise déclenchée !!!!!!!!!!!!! vive le progrés
PREMIERE FOIS SIX SEANCES.
Après il aurait dû faire des séances d'entretiens comme il dise une toute les mois ou moins à eux de décider mais ca n'a pas était fait fort dommage !!!!! rechute 1 an après oula et mince !!!!
ATTENTION LES PSY NE PEUVENT PAS TOUS FAIRE DES ECT , il faut avoir fait formation et chaque patient est unique !!!!!
chaque personne ne réagis pas de la même manière !!!!!! defois il faut beaucoup de séances pour avoir une réussite et défois même aucun résultat !!!!!!

Voilà c'est tout pour aujourd'hui !!!! lol
Amitiées à tous !

Alexe.

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