La Charte des droits du Bipolaire
Page 1 sur 1
La Charte des droits du Bipolaire
CHARTE DES DROITS DU BIPOLAIRE
J’ai le droit de rire, de pleurer, de crier, de me plaindre, de me mettre en colère sans que l’on me dire « Tu as oublié ton traitement, tu n’as pas pris tes pilules ! » ; « va voir ton psy ! ».
J’ai le droit de ne pas prendre de décision au cours d’une phase d’excitation puis de dépression.
J’ai le droit d’avoir une relation amoureuse sans que personne ne s’en mêle.
J’ai le droit de m’acheter des chaussures rouges ou de faire des cadeaux sans que l’on me dise systématiquement : « Tu es en train de virer ! » « Tu es up ! » « Ca y est, ça recommence ! »
J’ai le droit de conserver mon originalité
J’ai le droit de dire « Je suis bipolaire » ; « Je suis maniaco » ; « Je suis maniaco-dépressif » ; « Je suis cyclothymique » ; « Je suis MD » ; malheureusement, je ne peux en réalité le dire à personne, et surtout pas à mon employeur
J’ai le droit qu’on me regarde sans avoir l’impression d’être une bête curieuse.
J’ai le droit que ma carte de Sécurité sociale ne porte pas la mention « ALD1 30 »
J’ai le droit de dire que j’ai rendez-vous avec mon psy.
J’ai le droit d’avoir deux psys
J’ai le droit que mon conjoint m’accompagne chez mon psy, mais ne le consulte pas.
J’ai le droit de ne pas raconter le contenu de la consultation à mon conjoint, mais j’ai aussi le droit de lui répéter ce qui m’a semblé important, ou ce que le médecin m’a recommandé de lui dire.
J’ai le droit de changer de psychiatre, même si je suis suivi à l’hôpital ou dans un dispensaire.
J’ai le droit de posez questions à mon psy.
J’ai le droit de dire à mon psy que je ne suis pas d’accord avec ses explications.
J’ai le droit de me plaindre des effets indésirables des médicaments.
J’ai le droit d’avoir des informations sur les risques du traitement de la maladie.
J’ai le droit à un prêt financier.
J’ai le droit à une vie de couple, à une vie sociale.
J’ai le droit d’être moins performante du fait des traitements et de la maladie sans en supporter les conséquences.
J’ai le droit de ne plus entendre : « Ah ! je te préfère quand tu es déprimé(e) ! »
Nota de Yolande : ou l’inverse « Ah ! je te préfère quand tu es « drôle » ! »
J’ai le droit de trembler sans m’entendre dire : « Tu as la tremblote ! »
J’ai le droit d’avoir des défaillances sexuelles sans que l’on puisse remettre en cause ma virilité ! »
J’ai le droit de ne pas atteindre l’orgasme sans me traiter de frigide.
J’ai le droit de refuser de l’alcool à un dîner sans être obligé de me justifier et de dire que j’ai fait récemment une hépatite et que l’alcool m’est contre-indiqué.
J’ai le droit, lors d’une reprise du travail, de ne pas donner d’explications compliquées : « j’ai fait une pneumonie, une mauvaise grippe… »
J’ai le droit de dire à mon conjoint : « Je n’ai pas envie de discuter, ce n’est pas le moment, je ne suis pas en forme. »
J’ai le droit de refuser de sortir.
J’ai le droit de répondre : « Non, ce n’est pas possible, je suis surchargé de travail. »
J’ai le droit de demander : « Baisse la musique, elle me casse les oreilles. »
J’ai le droit de sortir d’un cinéma si le film m’angoisse.
J’ai le droit que le terme maniaque ne soit pas assimilé à celui de pervers.
J’ai le droit de prendre des médicaments devant d’autres personnes, à la cantine, à un dîner, sans culpabiliser ou rechercher toutes sortes d’excuses.
Tiré du livre du Docteur Gay et Jean alain Génermont "vivre avec des hauts et des bas"
Invité- Invité
Re: La Charte des droits du Bipolaire
Bonsoir,
Il serait sans doute intéressant de dresser son pendant, la charte des obligations des bipolaires, non ?aliéna a écrit:CHARTE DES DROITS DU BIPOLAIRE
+ 1 ; c'est pour celà que je ne dis ma pathologie qu'à très (très) peu de personnes. Officiellement, je parle de "mes maux physiques qui entraînent sérieuses dépressions".J’ai le droit de rire, de pleurer, de crier, de me plaindre, de me mettre en colère sans que l’on me dire « Tu as oublié ton traitement, tu n’as pas pris tes pilules ! » ; « va voir ton psy ! ».
Désolée, Dr Gay, mais il faudrait m'expliquer ce que ce droit signifie pour moi...J’ai le droit de ne pas prendre de décision au cours d’une phase d’excitation puis de dépression.
Ben, il faut être 2 pour danser le tangoJ’ai le droit d’avoir une relation amoureuse sans que personne ne s’en mêle.
Manquerait plus cela, ce type de réflexions ! Si j'ai les euros, personne n'a rien à redire, non mais !!! Mais bon, si je remarque que ce comportement s'installe et déborde mes finances, j'allume mes warnings intérieurs, quitte à avaler du risperdal pour stopper la montée...J’ai le droit de m’acheter des chaussures rouges ou de faire des cadeaux sans que l’on me dise systématiquement : « Tu es en train de virer ! » « Tu es up ! » « Ca y est, ça recommence ! »
Sans elle, je n'existe plus. D'ailleurs, c'est ce qui touche pas mal de mes proches ; mais je ne la fais côtoyer à personne...J’ai le droit de conserver mon originalité
Je ne tiens pas à l'exercer de droit, comme l'explique très bien le Dr Girard dans le cas des schizos https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4683-2011-marseille-dr-vincent-girard-retablissement-l-rehabilitation-psychosociale-personnes-malades-elles-memes-l-travail-video?highlight=girardJ’ai le droit de dire « Je suis bipolaire » ; « Je suis maniaco » ; « Je suis maniaco-dépressif » ; « Je suis cyclothymique » ; « Je suis MD » ; malheureusement, je ne peux en réalité le dire à personne, et surtout pas à mon employeur
J'ai pris l'habitude de la différence en m'expatriant. Donc je sais que j'appartiens, "quelque part"J’ai le droit qu’on me regarde sans avoir l’impression d’être une bête curieuse.
Ben de toute façon, pour ma carte, je ne sais pas, mais mon attestation porte la mention ALD n°23.J’ai le droit que ma carte de Sécurité sociale ne porte pas la mention « ALD1 30 »
Sans problème, je dis " ne pas travailler me pèse alors je consulte". En plus, , c'est vrai !J’ai le droit de dire que j’ai rendez-vous avec mon psy.
Oui, et je vais sans doute consulter une femme psy en sus de mon psy homme habituel car il y a des sujets que je préfèrerais aborder avec une femme. Et puis, pour le rétablissement, c'est mieux pour moi, de rencontrer deux personnes au lieu d'une unique.J’ai le droit d’avoir deux psys.
Je n'ai pas de conjoint, et pourtant, j'y aurais droit ?:?J’ai le droit que mon conjoint m’accompagne chez mon psy, mais ne le consulte pas.
N/AJ’ai le droit de ne pas raconter le contenu de la consultation à mon conjoint, mais j’ai aussi le droit de lui répéter ce qui m’a semblé important, ou ce que le médecin m’a recommandé de lui dire.
Surement, mais il faut pouvoir en dénicher un autre compétent pour nous.... ce qui n'est guère évident en campagne...J’ai le droit de changer de psychiatre, même si je suis suivi à l’hôpital ou dans un dispensaire.
Je n'arrête pas ; il ne m'est même pas venu à l'idée que je ne pourrais pas...J’ai le droit de poser des questions à mon psy.
Mon psy m'écoute vraiment ; et j'ai appris à faire de même quand il m'explique ; je le consulte depuis 7 ans...J’ai le droit de dire à mon psy que je ne suis pas d’accord avec ses explications.
Bien sûr, et mon psy s'attend même à mes retours afin d'ajuster mon traitement selon l'évolution de ma santé. Quand il n'est pas sûr, il ouvre son Vidal et consulte sa propres banques de données pour voir si x est listé comme possiblement imputable à y.J’ai le droit de me plaindre des effets indésirables des médicaments.
Oui mais comme je crains de faire des projections, je préfère rester vigilante et lui rapporter les EI au fur et à mesure. Il est convenu entre nous que je le contacte de suite si des EI aigüs se manifestent.J’ai le droit d’avoir des informations sur les risques du traitement de la maladie.
Oui, grâce aux dispositifs sociaux mais sûrement pas auprès d'une banque si je ne suis pas rétablie depuis 5 ans, car en cas de rechute, je ne pourrais pas assurer les remboursements.J’ai le droit à un prêt financier.
Oui, si je mets en place, une zone de confort/repli/respir pour autrui et moi-même. Sinon, à vivre collés, je pète les plombs....J’ai le droit à une vie de couple, à une vie sociale.
Je ne vois pas comment.... Il faudrait que le Dr Gay développe.... Mon handicap est le mien et c'est à moi de réclamer les arrangements nécessaires, avec souvent un coût financier et matériel à la clé.J’ai le droit d’être moins performante du fait des traitements et de la maladie sans en supporter les conséquences.
Comme je ne vois personne en EDM, on ne me l'a pas encore dit,J’ai le droit de ne plus entendre : « Ah ! je te préfère quand tu es déprimé(e) ! »
De mon bord, j'entends plutôt "Ah te revoilà !...Oh bonjour Madame, oui oui, je me souviens de vous"Nota de Yolande : ou l’inverse « Ah ! je te préfère quand tu es « drôle » ! »
Ouf, je n'ai pas subi ces EI. Dans ma campagne, "on" penserait que je suis alcoolique...J’ai le droit de trembler sans m’entendre dire : « Tu as la tremblote ! »
Ouf, je suis bipo femelle !!!J’ai le droit d’avoir des défaillances sexuelles sans que l’on puisse remettre en cause ma virilité ! »
"Chéri, j'ai la migraine..".J’ai le droit de ne pas atteindre l’orgasme sans me traiter de frigide.
C'est de plus en plus "acceptable"... Je demande de l'eau pétillante.J’ai le droit de refuser de l’alcool à un dîner sans être obligé de me justifier et de dire que j’ai fait récemment une hépatite et que l’alcool m’est contre-indiqué.
Heu... j'ai arrêté de travailler pour me centrer sur mon rétablissement !J’ai le droit, lors d’une reprise du travail, de ne pas donner d’explications compliquées : « j’ai fait une pneumonie, une mauvaise grippe… »
Bipo ou pas, n'est-ce pas le cas ? Mais si je tiens à la relation, je conviens de le faire dès que je suis capable, pas vous ?J’ai le droit de dire à mon conjoint : « Je n’ai pas envie de discuter, ce n’est pas le moment, je ne suis pas en forme. »
Je peux être recluse. Le courriel et le répondeur, ça sert à quoi ? Mais je préviens, je décline suffisamment tôt pour que l'Autre puisse s'organiser autrement.J’ai le droit de refuser de sortir.
A qui ?J’ai le droit de répondre : « Non, ce n’est pas possible, je suis surchargé de travail. »
Et les casques, c'est fait pour qui ?J’ai le droit de demander : « Baisse la musique, elle me casse les oreilles. »
Je l'ai fait pour la scène de la roue de Brave Heart.J’ai le droit de sortir d’un cinéma si le film m’angoisse.
Il faut distribuer de l'information aux ignorants Vive Angie !J’ai le droit que le terme maniaque ne soit pas assimilé à celui de pervers.
Je ne me pose pas la question mais je le fais sans ostentation.J’ai le droit de prendre des médicaments devant d’autres personnes, à la cantine, à un dîner, sans culpabiliser ou rechercher toutes sortes d’excuses.
Tiré de mon vécu ; et le vôtre ?Tiré du livre du Docteur Gay et Jean Alain Génermont "Vivre avec des hauts et des bas"
(Vous pourriez citer mon post et taper vos réponses sur les miennes, après chaque balise [/ quote] )
Invité- Invité
Re: La Charte des droits du Bipolaire
Je ne tiens pas à l'exercer de droit, comme l'explique très bien le Dr Girard dans le cas des schizos https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4683-2011-marseille-dr-vincent-girard-retablissement-l-rehabilitation-psychosociale-personnes-malades-elles-memes-l-travail-video?highlight=girardfractal a écrit:
Bonsoir,Il serait sans doute intéressant de dresser son pendant, la charte des obligations des bipolaires, non ?aliéna a écrit:CHARTE DES DROITS DU BIPOLAIRE+ 1 ; c'est pour celà que je ne dis ma pathologie qu'à très (très) peu de personnes. Officiellement, je parle de "mes maux physiques qui entraînent sérieuses dépressions".J’ai le droit de rire, de pleurer, de crier, de me plaindre, de me mettre en colère sans que l’on me dire « Tu as oublié ton traitement, tu n’as pas pris tes pilules ! » ; « va voir ton psy ! ».
["primomania"]idem, peu de personnes informées et des facteurs physiologiques immunitaires (vrais) plus mis en avant. ca "bloque moins". La pire phrase entendue : "va te faire soigner !"Désolée, Dr Gay, mais il faudrait m'expliquer ce que ce droit signifie pour moi...J’ai le droit de ne pas prendre de décision au cours d’une phase d’excitation puis de dépression.
["primomania"]difficile de ne pas prendre de décision en up, c'est incontrolable et on ne s'en rend pas toujours compte, u pas de suite. en down par contre, on n'en a meme pas enve la plupart du temps. une décision est un calvaire...Ben, il faut être 2 pour danser le tangoJ’ai le droit d’avoir une relation amoureuse sans que personne ne s’en mêle.
["primomania"]suis aussi en soloManquerait plus cela, ce type de réflexions ! Si j'ai les euros, personne n'a rien à redire, non mais !!! Mais bon, si je remarque que ce comportement s'installe et déborde mes finances, j'allume mes warnings intérieurs, quitte à avaler du risperdal pour stopper la montée...J’ai le droit de m’acheter des chaussures rouges ou de faire des cadeaux sans que l’on me dise systématiquement : « Tu es en train de virer ! » « Tu es up ! » « Ca y est, ça recommence ! »Sans elle, je n'existe plus. D'ailleurs, c'est ce qui touche pas mal de mes proches ; mais je ne la fais côtoyer à personne...
["primomania"]idem, si je sens que je pousse à la roue coté dépense les warning se mettent en route; Je ne peux pas me permettre une insolvabilité bancaire, pas avec un petit à charge, meme si je ne fais jamais de vraiis compte, je sais grosso modo ou j'en suis et je vérifie le solde.
]J’ai le droit de conserver mon originalité
["primomania"]encore heureux que j'en ai le droit. Mon "originalité" c'est moi, sans dépression;...
J’ai le droit de dire « Je suis bipolaire » ; « Je suis maniaco » ; « Je suis maniaco-dépressif » ; « Je suis cyclothymique » ; « Je suis MD » ; malheureusement, je ne peux en réalité le dire à personne, et surtout pas à mon employeur
["primomania"]oulà, ne surtout pas le dire au travai, mise au ban assurée.... sans compter que dans mon métier, on n'a "pas le droit" d'etre depressif. Luxe incompatible avec la profession.
J'ai pris l'habitude de la différence en m'expatriant. Donc je sais que j'appartiens, "quelque part"J’ai le droit qu’on me regarde sans avoir l’impression d’être une bête curieuse.
Ben de toute façon, pour ma carte, je ne sais pas, mais mon attestation porte la mention ALD n°23.
["primomania"]j'ai l'habitude d'etre regardée comme une originale qui ne vit pas dans la "norme". depuis le temps, ca me passe au dessus de la tete
J’ai le droit que ma carte de Sécurité sociale ne porte pas la mention « ALD1 30 »
Sans problème, je dis " ne pas travailler me pèse alors je consulte". En plus, , c'est vrai !
["primomania"]je ne sais pas ce qu'il y a sur ma carte sécu, mais ce que je sais c'est que j'ai maintenant les médicaments au compte goutte.... pas de stock
J’ai le droit de dire que j’ai rendez-vous avec mon psy.
Oui, et je vais sans doute consulter une femme psy en sus de mon psy homme habituel car il y a des sujets que je préfèrerais aborder avec une femme. Et puis, pour le rétablissement, c'est mieux pour moi, de rencontrer deux personnes au lieu d'une unique.
["primomania"]oui, mais je ne le dis pas à n'importe qui.
J’ai le droit d’avoir deux psys.
Je n'ai pas de conjoint, et pourtant, j'y aurais droit ?:?
["primomania"]sans doute mais un seul c'est déjà assez à gérer pour moi. deux, je serais perdue... peut-être....
J’ai le droit que mon conjoint m’accompagne chez mon psy, mais ne le consulte pas.
N/A
["primomania"]je n'ai jamais mené un conjoint chez mon psy, que e soit en consultation ou en salle d'attente. c'est un domaione que je gère seule.
J’ai le droit de ne pas raconter le contenu de la consultation à mon conjoint, mais j’ai aussi le droit de lui répéter ce qui m’a semblé important, ou ce que le médecin m’a recommandé de lui dire.
Surement, mais il faut pouvoir en dénicher un autre compétent pour nous.... ce qui n'est guère évident en campagne...
["primomania"] N/A actuellement, mais en couple, ou en relation, oui, tout à fait. c'est un choix perso de dire ou non.
J’ai le droit de changer de psychiatre, même si je suis suivi à l’hôpital ou dans un dispensaire.
Je n'arrête pas ; il ne m'est même pas venu à l'idée que je ne pourrais pas...
["primomania"]ce qui n'est guere évident en général, ville ou campagne. Il faut en trouver un qui convienne, c'est le plus compliqué
J’ai le droit de poser des questions à mon psy.
Mon psy m'écoute vraiment ; et j'ai appris à faire de même quand il m'explique ; je le consulte depuis 7 ans...
["primomania"]evidence
J’ai le droit de dire à mon psy que je ne suis pas d’accord avec ses explications.
Bien sûr, et mon psy s'attend même à mes retours afin d'ajuster mon traitement selon l'évolution de ma santé. Quand il n'est pas sûr, il ouvre son Vidal et consulte sa propres banques de données pour voir si x est listé comme possiblement imputable à y.
"primomania"] et le droit de proposer une autre explication
J’ai le droit de me plaindre des effets indésirables des médicaments.
Oui mais comme je crains de faire des projections, je préfère rester vigilante et lui rapporter les EI au fur et à mesure. Il est convenu entre nous que je le contacte de suite si des EI aigüs se manifestent.
["primomania"]oui, mais tous les psy n'entendent pas, hélas...
J’ai le droit d’avoir des informations sur les risques du traitement de la maladie.
Oui, grâce aux dispositifs sociaux mais sûrement pas auprès d'une banque si je ne suis pas rétablie depuis 5 ans, car en cas de rechute, je ne pourrais pas assurer les remboursements.
["primomania"]ca me semble etre le minima d'etre informé des dangers et EI, ce qui est tres rarement fait....
J’ai le droit à un prêt financier.
Oui, si je mets en place, une zone de confort/repli/respir pour autrui et moi-même. Sinon, à vivre collés, je pète les plombs....
["primomania"] je n'y songe meme pas....
J’ai le droit à une vie de couple, à une vie sociale.
Je ne vois pas comment.... Il faudrait que le Dr Gay développe.... Mon handicap est le mien et c'est à moi de réclamer les arrangements nécessaires, avec souvent un coût financier et matériel à la clé.
["primomania"]oui, en théorie, si la maladie veut bien.... et que le reseaux existe déjà, sinon, il est tres difficile de le maintenir en phase basse et quasi impossible de le creer (toujours en phase basse)
J’ai le droit d’être moins performante du fait des traitements et de la maladie sans en supporter les conséquences.
Comme je ne vois personne en EDM, on ne me l'a pas encore dit,
[
"primomania"]on en subit forcement les conséqences.
J’ai le droit de ne plus entendre : « Ah ! je te préfère quand tu es déprimé(e) ! »
De mon bord, j'entends plutôt "Ah te revoilà !...Oh bonjour Madame, oui oui, je me souviens de vous"
[primomania"] idem, en EDM je suis en vase clos et ne voit personne.
Nota de Yolande : ou l’inverse « Ah ! je te préfère quand tu es « drôle » ! »
Ouf, je n'ai pas subi ces EI. Dans ma campagne, "on" penserait que je suis alcoolique...
[primomania"]Idem
J’ai le droit de trembler sans m’entendre dire : « Tu as la tremblote ! »
Ouf, je suis bipo femelle !!!
[primomania"]alcoolique ou parkinsonnienne
J’ai le droit d’avoir des défaillances sexuelles sans que l’on puisse remettre en cause ma virilité ! »
"Chéri, j'ai la migraine..".
["primomania"]idem
J’ai le droit de ne pas atteindre l’orgasme sans me traiter de frigide.
C'est de plus en plus "acceptable"... Je demande de l'eau pétillante.
["primomania"]lol. l'orgasme c'est pas systématique. et il peut y avoir plaisir sans orgasme, mais c'est un autre sujet
J’ai le droit de refuser de l’alcool à un dîner sans être obligé de me justifier et de dire que j’ai fait récemment une hépatite et que l’alcool m’est contre-indiqué.
Heu... j'ai arrêté de travailler pour me centrer sur mon rétablissement !
["primomania"]c'est selon mon humeur de boire ou non de l'alcool.
J’ai le droit, lors d’une reprise du travail, de ne pas donner d’explications compliquées : « j’ai fait une pneumonie, une mauvaise grippe… »
Bipo ou pas, n'est-ce pas le cas ? Mais si je tiens à la relation, je conviens de le faire dès que je suis capable, pas vous ?
["primomania"]idem pas de reprise tant que je n'enb serais pas de nouveau capable
J’ai le droit de dire à mon conjoint : « Je n’ai pas envie de discuter, ce n’est pas le moment, je ne suis pas en forme. »
Je peux être recluse. Le courriel et le répondeur, ça sert à quoi ? Mais je préviens, je décline suffisamment tôt pour que l'Autre puisse s'organiser autrement.
["primomania"] idem
J’ai le droit de refuser de sortir.
A qui ?
["primomania"] j'ai aussi le droit de ne pas avoir de téléphone ou de mail ou de boite aux letttres et de ne pas etre joignable. en tous cas, je le prends.
J’ai le droit de répondre : « Non, ce n’est pas possible, je suis surchargé de travail. »
Et les casques, c'est fait pour qui ?
"primomania"]pas possible, je suis trop fatiguée... hors contexte pro
J’ai le droit de demander : « Baisse la musique, elle me casse les oreilles. »
[quote][quote="primomania"] pour ceux qui ont eu la bonne idée de s'équiper et de choisir un bon casque, pas une passoire auditive
Je l'ai fait pour la scène de la roue de Brave Heart.
J’ai le droit de sortir d’un cinéma si le film m’angoisse.
[quote] [quote="primomania"]oui, cela m'est déjà arrivé pour "la dernière tentation du christ". j'ai fini à la cafétéria attendre les autres
Il faut distribuer de l'information aux ignorants Vive Angie !
J’ai le droit que le terme maniaque ne soit pas assimilé à celui de pervers.
[quote] [quote="primomania"]tout a fait
Je ne me pose pas la question mais je le fais sans ostentation.
J’ai le droit de prendre des médicaments devant d’autres personnes, à la cantine, à un dîner, sans culpabiliser ou rechercher toutes sortes d’excuses.
[quote]
primomania a écrit:idemTiré de mon vécu ; et le vôtre ?
idemTiré du livre du Docteur Gay et Jean Alain Génermont "Vivre avec des hauts et des bas"
(Vous pourriez citer mon post et taper vos réponses sur les miennes, après chaque balise [/ quote] )
PS désoilée pour la mise en forme il y a des balises qui doivent manquer ou ne pas etre au bons endroits
primomania- Nombre de messages : 1156
Age : 57
Type troubles : BP II ou mixte
Date d'inscription : 16/01/2012
Sujets similaires
» Usagers de la santé : vos droits
» Projet de loi psychiatrique: c’est l’âme qu’on assassine
» «Les droits des personnes handicapées (2e éd.)»
» 5 juin : Journée Mondiale de l'environnement — Que faites-vous pour l'environnement ?
» Lire la charte
» Projet de loi psychiatrique: c’est l’âme qu’on assassine
» «Les droits des personnes handicapées (2e éd.)»
» 5 juin : Journée Mondiale de l'environnement — Que faites-vous pour l'environnement ?
» Lire la charte
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum