Un tramway nommé Dopamine - désir plaisir - addictions
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Un tramway nommé Dopamine - désir plaisir - addictions
Un tramway nommé Dopamine Publié le 04/06/2012
http://www.jim.fr
Les addictions sont un problème de santé publique et leur prise en charge reste difficile.
Des travaux de neurosciences ont précisé les zones cérébrales et les neuromédiateurs impliqués laissant espérer des traitements ciblés.
Benjamin Boutrel de Lausanne a présenté les dernières avancées dans la compréhension du fonctionnement des réseaux sous tendant les addictions. Celles-ci ne doivent pas être considérées comme « une pathologie du plaisir » mais plutôt de l'envie.
Toute motivation a pour objectif la satisfaction d'une envie ou d'un désir et il existe dans le cerveau un ensemble de structures capables d'anticiper les besoins de l'organisme.
La régulation de la faim, de la soif, de la température corporelle ou encore l'attirance pour un partenaire sexuel va entraîner l'exécution de comportements appropriés via l'activation d'un réseau neuronal appelé fonction de récompense cérébrale (FRB).
Le système de récompense /renforcement est un système fonctionnel fondamental présent chez les mammifères, situé le long du faisceau médian du télencéphale : aire tegmentale ventrale (ATV), amygdale, noyau accumbens, septum et cortex préfrontal.
L’implication de ces différentes zones cérébrales a été déterminée essentiellement par des travaux de stimulation ou d’injection dans le cerveau de rats ou de primates. Ainsi, des rats stimulés au niveau du septum préfèrent s'administrer ces décharges plutôt que d'assurer leurs besoins vitaux.
Une quinzaine de « hot spots » ont ainsi été identifiés dans le cerveau. Les voies dopaminergiques de l’aire tegmento-ventrale projettent sur le noyau accumbens.
Le désir du plaisir
La dopamine a été étroitement associée à la FRB et rapprochée à tort de la notion de plaisir.
Les troubles du contrôle des pulsions observés chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques sont attribués à une perturbation du système de récompense.
Plusieurs travaux réalisés chez l’animal suggèrent que la dopamine ne soit pas le « neurotransmetteur du plaisir », mais confère plutôt une valeur particulière à une stimulation sensorielle, émotionnelle ou affective reconnue comme pertinente pour le bien-être.
La transmission dopaminergique permet d'attirer l'attention et de renforcer l'intérêt de tout ce qui peut apporter de la satisfaction et de favoriser l'apprentissage de la meilleure façon d'y parvenir.
En conclusion, de manière simpliste, on pourrait considérer que le désir est dopaminergique, et le plaisir, opioïdergique.
Dr Christian Geny
Boutrel B : désir, plaisir et dépendance : rôle de la dopamine.
Journées de Neurologie de Langue Française (Nice) : 3-6 avril 2012.
http://www.jim.fr
Les addictions sont un problème de santé publique et leur prise en charge reste difficile.
Des travaux de neurosciences ont précisé les zones cérébrales et les neuromédiateurs impliqués laissant espérer des traitements ciblés.
Benjamin Boutrel de Lausanne a présenté les dernières avancées dans la compréhension du fonctionnement des réseaux sous tendant les addictions. Celles-ci ne doivent pas être considérées comme « une pathologie du plaisir » mais plutôt de l'envie.
Toute motivation a pour objectif la satisfaction d'une envie ou d'un désir et il existe dans le cerveau un ensemble de structures capables d'anticiper les besoins de l'organisme.
La régulation de la faim, de la soif, de la température corporelle ou encore l'attirance pour un partenaire sexuel va entraîner l'exécution de comportements appropriés via l'activation d'un réseau neuronal appelé fonction de récompense cérébrale (FRB).
Le système de récompense /renforcement est un système fonctionnel fondamental présent chez les mammifères, situé le long du faisceau médian du télencéphale : aire tegmentale ventrale (ATV), amygdale, noyau accumbens, septum et cortex préfrontal.
L’implication de ces différentes zones cérébrales a été déterminée essentiellement par des travaux de stimulation ou d’injection dans le cerveau de rats ou de primates. Ainsi, des rats stimulés au niveau du septum préfèrent s'administrer ces décharges plutôt que d'assurer leurs besoins vitaux.
Une quinzaine de « hot spots » ont ainsi été identifiés dans le cerveau. Les voies dopaminergiques de l’aire tegmento-ventrale projettent sur le noyau accumbens.
Le désir du plaisir
La dopamine a été étroitement associée à la FRB et rapprochée à tort de la notion de plaisir.
Les troubles du contrôle des pulsions observés chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques sont attribués à une perturbation du système de récompense.
Plusieurs travaux réalisés chez l’animal suggèrent que la dopamine ne soit pas le « neurotransmetteur du plaisir », mais confère plutôt une valeur particulière à une stimulation sensorielle, émotionnelle ou affective reconnue comme pertinente pour le bien-être.
La transmission dopaminergique permet d'attirer l'attention et de renforcer l'intérêt de tout ce qui peut apporter de la satisfaction et de favoriser l'apprentissage de la meilleure façon d'y parvenir.
En conclusion, de manière simpliste, on pourrait considérer que le désir est dopaminergique, et le plaisir, opioïdergique.
Dr Christian Geny
Boutrel B : désir, plaisir et dépendance : rôle de la dopamine.
Journées de Neurologie de Langue Française (Nice) : 3-6 avril 2012.
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