addictifs

[Invité]

depuis le début des années 1990 aux États-Unis. Les traitements pour la
marijuana sont maintenant aussi nombreux que pour la cocaïne et
l'héroïne, affirme Ryan Vandrey de l'Université Johns Hopkins, coauteur
de la recherche.

Les symptômes de sevrage du cannabis et du
tabac étaient comparés chez 12 personnes, six hommes et six femmes âgés
de plus de 18 ans (âge médian de 28 ans), qui consommaient du cannabis
au moins 25 jours par mois et fumaient au moins 10 cigarettes par jour.

Les
participants devaient s'abstenir du cannabis ou de la nicotine pendant
cinq jours puis, après 9 jours de consommation habituelle, s'abstenir
de l'autre substance.

Le fait que les symptômes de sevrage des
deux substances étaient rapportés par les mêmes participants éliminait
la possibilité que les différences entre les deux drogues reflètent les
différences physiologiques individuelles.

Les participants
cochaient dans une liste la sévérité des symptômes suivants:
agressivité, colère, changement d'appétit, humeur déprimée,
irritabilité, anxiété / nervosité, agitation, difficultés de sommeil,
rêves étranges et autres symptômes moins fréquents. Ils évaluaient
aussi leur niveau de confort global durant les périodes de sevrage.

La sévérité globale du sevrage associée au cannabis et à la cigarette était similaire en fréquence et en intensité.

Les
perturbations du sommeil semblaient plus prononcées pour le cannabis
alors que les effets sur l'humeur générale (anxiété, colère) semblaient
plus importants pour le tabac.

Fait remarquable, la moitié des
participants trouvait qu'il était plus facile d'arrêter les deux
substances en même temps alors que l'autre moitié trouvait plus facile
de quitter une drogue à la fois. Ce dernier résultat remet en question
la croyance quasi consensuelle parmi les cliniciens en toxicomanie
qu'il est plus facile de faire le sevrage d'une seule substance à la
fois. Ce qui indique le besoin de recherches supplémentaires pour la
planification des plans de traitement pour les addictions.

Source: Johns Hopkins Medical Institutions (EurekAlert!)

Voyez également:

Le syndrome de sevrage du cannabis existe
Sevrages (alcool, drogues et médicaments)
Mode de pensée lié à l'addiction

[Invité]

aux addictifs? je me demande jusqu'ou va la cause à effets et peut t'on boire, fumer sans danger pour s'arrêter à temps?
Le peut t'on?
comment devient t'on accros? peut t'on s'en sortir
je me pose cette question qui me turlupine depuis pas mal de temps vu les post de sergio et d'autres, de maja aussi

[Invité]

Comme j'ai grandi aux Etats Unis, j'ai très encré dans ma culture les programmes de 12 étapes
bien à l'américaine comme ceux des alcooliques anonymes.
Mon papa etait alcoolique alors je participe chaque semaine aux reunions de Al-anon, programme
en douze etapes pour les familles d'alcooliques ou pour ceux qui ont grandi dans une famille perturbée
par l'alcool.
Dans le meme centre culturel ont lieu les reunions des alcooliques anonymes, je connais certains qui
ont quinze années de sobriété. C'est un programme qui marche mais il faut aussi l'accepter et aller
aux reunions et suivre le programme.
Maintenant ils ont fait des programmes douze etapes por les drogues (narcotiques anonymes),
et pour la cigarette (nicotine anonymes).
Cela fait trois semaines que je ne fume plus et une amie m'a parlé des reunions en ligne des
nicotine anonymes. (elles se passent en Anglais). Je reinforce ma conviction de ne plus fumer avec
ces reunions en ligne.

Moi, j'aimerais savoir quel est le lien entre les addictions et la bipolarité, car j'ai lu que beaucoup des
bipolaires etaient aux prises avec une ou plusieurs addictions.

En tout cas, ces programmes anonymes en douze etapes semblent marcher.

[Punaiserie]

"arc-en-ciel"
Moi, j'aimerais savoir quel est le lien entre les addictions et la bipolarité, car j'ai lu que beaucoup des
bipolaires etaient aux prises avec une ou plusieurs addictions.

Je suis fumeuse (de cigarettes) depuis l'âge de 15 ans.

Pour le tabac "différent", je n'ai jamais été une grande consommatrice et cela n'a été qu'en de rares occasions - vu que je n'étais pas acheteuse - donc pas vraiment d'addiction*. D'ailleurs, à chaque fois, il y a eu des effets très négatifs sur moi, même plusieurs jours après ! J'en ai parlé à mon doc (sous le secret professionnel, lol), c'est une substance très nocive pour tout le monde et "encore plus interdite" pour les bipolaires : ça fait ressortir nos maux ! *Mais ça ne m'a pas empêchée de le refaire, en tout état de cause !!!
Pour tout le reste, je n'ai pas essayé et je ne le ferais pas, c'est de la m...... :evil:

L'alcool, je suis attirée quand ça ne va pas, histoire de me détruire encore plus - quand ça va, histoire d'être plus "festive".
On a tendance à reproduire les addictions des autres, inconsciemment ou pas, pour certain(e)s d'entre nous.

Après le tabac, les "subtances ...", l'alcool, il y a au moins 2 autres addictions....
Médicamenteuses : le lexomil, en ce qui me concerne... même si ce n'est plus d'actualité.
ET affectives (hé oui !) : trouver un "compagnon" ABSOLUMENT, n'importe "quoi" - n'importe comment... Il paraît d'ailleurs, d'après mon doc, que les bipolaires sont sujets à l'hypersexualité, malgré une libido à la ramasse, mais c'est un autre sujet, chut !
Heu, tout le monde a besoin d'être aimé, à part les sociopathes ?

Addiction massive : 1 jeu sur ordinateur (relié à internet)

Donc, je crois que nous, bipolaires, sommes plus fragiles dans nos phases dépressives et donc plus tenter par le "mal" et la destruction massive - de nous-mêmes (orage sur le forum, tin-tin-tin !) : les addictions de toutes sortes, beurk !

Alors soignons-nous et débarrassons-nous de tous ces poisons.
Mais si c'est possible !
Pour ma part, j'ai identifié mes maux... mais je ne les combats pas :(

NB : voir la différence entre "dépendance" (si sevrage, effets secondaires physiques) et "addiction" (aucun sevrage nécessaire, ça se passe dans les neurones...)

[marine-2]

Moi je bois, je fume (pas que la clope ) et suis surmédicamentée...
Qu'en penser?
Dans tous les cas que je ne vais pas bien...
Je culpabilise d'être comme ça. Je fuis, voilà ce que je pense mon temps à faire. Bien que l'on puisse dire que malgré tout, je m'en sors bien socialement et professionnelement, enfin ça pourrait être pire, c'est le strict minimum quoi.
De tout ce que j'ai pu lire ou entendre depuis qu'on m'a diacnostiquée bipo, les bipos sont trés souvent addict.
je ne suis pas sûre d'être bipo mais parcontre ce pb d'addiction je sais qu'il est est là. Ma psychologue s'en arrache les cheveux! La clope, la fumette, l'alcool, les médocs, l'affection...
Surtout, me dit-elle, ne jouez jamais aux jeux de hasard!!!

Enfin voilà quoi, je ne sais pas si ça fait partie de la maladie ou si s'en est l'accessoire...

Le sujet en est plus qu'intéressant!

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