Médiateur de santé/pair l pair-aidance
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Médiateur de santé/pair l pair-aidance
Bonsoir,
J'ai posté sur un fil existant pour garder les posts traitant d'un même regroupés mais mon intervention est mal ressentie.
J'en initie donc un nouveau avec un copié/collé de mes posts.
Médiateurs en santé mentale : expérience suspendue – infirmiers.com Publié le 22 février 2012
Les ministères chargés de la santé et des solidarités ont décidé de suspendre l’expérimentation des médiateurs en santé mentale , selon un courrier, dont APM a eu copie, adressé le 15 février 2012 aux syndicats d’agents de la fonction publique hospitalière.
Les sept syndicats d’agents ont écrit et rencontré en janvier 2012 des membres des cabinets des ministres en charge de la santé et des solidarités pour demander l’arrêt de l’expérimentation des médiateurs en santé mentale - http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/psychiatrie-scandale-du-mediateur-pour-la-cni.html - en raison notamment du coût et de l’insécurité juridique et statutaire des recrutements.
L’intervention de 30 médiateurs en santé mentale dans 15 établissements de trois régions (Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur -Paca) est prévue dans ce projet.
“Soucieux de concilier vos interrogations légitimes avec la nécessité tant d’améliorer la recherche en santé mentale et de protéger l’emploi des personnes recrutées, nous sommes prêts à organiser la suspension de l’expérimentation dans lesquelles elle se déroule de manière à fournir plusieurs garanties indispensables préalables”, écrivent les directeurs de cabinet, en réponse aux demandes des syndicats.
Ils proposent d’organiser “des réunions de travail” avec les organisations syndicales pour étudier les “référentiels d’emploi et de formation des médiateurs de santé”. L’objectif est aussi de “clarifier la place et les liens de subordination” des médiateurs par rapport à l’établissement de santé dans lequel ils interviennent.
Un comité de protection des personnes (CPP) sera saisi pour donner un avis sur cette expérimentation, en particulier sur la protection des participants, la pertinence de cette recherche et le rapport bénéfice/risque.
Sur le volet financement, les agences régionales de santé (ARS) des trois régions concernées par l’expérimentation devront “s’assurer que la couverture des rémunérations des médiateurs de santé ne s’imputent pas sur la dotation annuelle de financement de la psychiatrie”, sinon, elles devront procéder à des transferts financiers.
Les ministères veulent aussi que “d’autres formes d’introduction de la pair-aidance soient évaluées et comparées” à celles définies dans cette expérimentation. “Nous allons étudier d’autres modalités d’intervention des pair-aidants, par le biais associatif notamment, aidance à temps partiel, et mobiliser dans ce cadre d’autres secteurs d’intervention possible”, comme le médico-social.
Concernant les 30 médiateurs dont le recrutement a d’ores et déjà été acté, leur formation va se poursuivre mais leur intégration effective dans les équipes est “reportée”.
Le syndicat FO a estimé que les propositions ministérielles ne répondaient pas aux revendications des syndicats de la fonction publique hospitalière. Il les jugent “provocatrices” car elles invitent les organisations à discuter de la mise en place d’un projet qu’ils refusent.
FO estime que les ministères tentent de “culpabiliser les organisations syndicales et de leur faire porter la responsabilité de la suspension du contrat de travail” des 30 médiateurs.
source http://planpsy2011.wordpress.com/2012/02/22/mediateurs-en-sante-mentale-experience-suspendue-infirmiers-com/#more-2229
J'ai posté sur un fil existant pour garder les posts traitant d'un même regroupés mais mon intervention est mal ressentie.
J'en initie donc un nouveau avec un copié/collé de mes posts.
Médiateurs en santé mentale : expérience suspendue – infirmiers.com Publié le 22 février 2012
Les ministères chargés de la santé et des solidarités ont décidé de suspendre l’expérimentation des médiateurs en santé mentale , selon un courrier, dont APM a eu copie, adressé le 15 février 2012 aux syndicats d’agents de la fonction publique hospitalière.
Les sept syndicats d’agents ont écrit et rencontré en janvier 2012 des membres des cabinets des ministres en charge de la santé et des solidarités pour demander l’arrêt de l’expérimentation des médiateurs en santé mentale - http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/psychiatrie-scandale-du-mediateur-pour-la-cni.html - en raison notamment du coût et de l’insécurité juridique et statutaire des recrutements.
L’intervention de 30 médiateurs en santé mentale dans 15 établissements de trois régions (Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur -Paca) est prévue dans ce projet.
“Soucieux de concilier vos interrogations légitimes avec la nécessité tant d’améliorer la recherche en santé mentale et de protéger l’emploi des personnes recrutées, nous sommes prêts à organiser la suspension de l’expérimentation dans lesquelles elle se déroule de manière à fournir plusieurs garanties indispensables préalables”, écrivent les directeurs de cabinet, en réponse aux demandes des syndicats.
Ils proposent d’organiser “des réunions de travail” avec les organisations syndicales pour étudier les “référentiels d’emploi et de formation des médiateurs de santé”. L’objectif est aussi de “clarifier la place et les liens de subordination” des médiateurs par rapport à l’établissement de santé dans lequel ils interviennent.
Un comité de protection des personnes (CPP) sera saisi pour donner un avis sur cette expérimentation, en particulier sur la protection des participants, la pertinence de cette recherche et le rapport bénéfice/risque.
Sur le volet financement, les agences régionales de santé (ARS) des trois régions concernées par l’expérimentation devront “s’assurer que la couverture des rémunérations des médiateurs de santé ne s’imputent pas sur la dotation annuelle de financement de la psychiatrie”, sinon, elles devront procéder à des transferts financiers.
Les ministères veulent aussi que “d’autres formes d’introduction de la pair-aidance soient évaluées et comparées” à celles définies dans cette expérimentation. “Nous allons étudier d’autres modalités d’intervention des pair-aidants, par le biais associatif notamment, aidance à temps partiel, et mobiliser dans ce cadre d’autres secteurs d’intervention possible”, comme le médico-social.
Concernant les 30 médiateurs dont le recrutement a d’ores et déjà été acté, leur formation va se poursuivre mais leur intégration effective dans les équipes est “reportée”.
Le syndicat FO a estimé que les propositions ministérielles ne répondaient pas aux revendications des syndicats de la fonction publique hospitalière. Il les jugent “provocatrices” car elles invitent les organisations à discuter de la mise en place d’un projet qu’ils refusent.
FO estime que les ministères tentent de “culpabiliser les organisations syndicales et de leur faire porter la responsabilité de la suspension du contrat de travail” des 30 médiateurs.
source http://planpsy2011.wordpress.com/2012/02/22/mediateurs-en-sante-mentale-experience-suspendue-infirmiers-com/#more-2229
Invité- Invité
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
POST DEPLACE du fil D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ? Aujourd'hui à 14:23"
fractal a écrit:/.../ est-ce cette formation de pair-aidance ? http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms/files/26_09_2011_TRIPTIK_0.pdf
J'ai trouvé ce descriptif en pdf sur http://www.ccomssantementalelillefrance.org/programmes-dactivit%C3%A9s#A_3
Alors je ne comprends absolument pas l'article du 22/02/2012.
Qui est http://planpsy2011.wordpress.com/ ?
L'objet de ce groupement se dit être "Contribution à l'élaboration d'un Plan pluriannuel de prévention et d'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques ainsi que de leur entourage."
Existe-t-il des liens entre ce groupe et le programme auquel tu participes ?
Invité- Invité
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
POST DEPLACE du fil D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ? Mer 29 Fév 2012 - 21:39
fractal a écrit:Bonsoir,S'il ne fait que colporter des rumeurs, clémentine professionnelle du secteur de la santé, tu m'apprends que je ne devrais pas me fier aux dépêches du site suivant :Clémentine a écrit:/.../ Le mieux est de ne pas alimenter les rumeurs (surtout lorsqu'on ne maîtrise pas le sujet).
L'info indépendante sur la santé et la politique de santé http://www.apmnews.com/accueil.php
Sur leur page d'accueil, en bas à gauche, ils citent pourtant
Des sites qui utilisent nos dépêches...
OnMedica
Binley's
infirmier.com
sfc.asso.fr
sfmu.org
hopital.fr
Et en page 1 de ce fil D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ? , tu as mentionné que ce programme créait des controverses, entre autres
- Clémentine le Mer 7 Déc 2011 - 13:34 _ D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ? _ La controverse des médiateurs de santé-pairs - Marc Oeynhausen - Cercle psy
- Clémentine le Dim 1 Jan 2012 - 17:26 _ Voici un autre article paru récemment : Actualités Sociales Hebdomadaires – Numéro 2739 du 30/12/2011 Sur le terrain – Santé - Les services psychiatriques s’ouvrent aux « médiateurs de santé-pairs » (fin de l'article osté)
Comme je suis intéressée par ce nouveau métier en France, je me tiens au courant de l'avancée du programme avec les infos "publiques". Et face à ta réaction à l'article posté aujourd'hui que je ressens comme plutôt vive, je suis retournée sur le site infirmier.com, pour lire qu'en décembre 2011 s'y exprimait la résistance d'une partie des soignants (CNI, coordination nationale infirmière) déjà confrontés aux sous-effectifs et budgets contraints. http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/psychiatrie-scandale-du-mediateur-pour-la-cni.html
Invité- Invité
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
Merci Fractal,
Ton message me fait prendre conscience que ce qui me semblait acquis ( des pairs-aidants), tout au moins au Canada, avait du mal à faire son chemin ici.
Je vois l'intérêt de ce type de recrutement, mais je comprends aussi la réticence des associations d’infirmières dont c'est le travail quotidien et qui souffrent d'une pénurie de moyens.
Affaire à suivre donc,
Etienne
Ton message me fait prendre conscience que ce qui me semblait acquis ( des pairs-aidants), tout au moins au Canada, avait du mal à faire son chemin ici.
Je vois l'intérêt de ce type de recrutement, mais je comprends aussi la réticence des associations d’infirmières dont c'est le travail quotidien et qui souffrent d'une pénurie de moyens.
Affaire à suivre donc,
Etienne
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
Actualité > Marseille - Publié le 25.03.2012, 07h43
D'anciens malades en renfort en psychiatrie: un programme qui fait débat
Embaucher d'anciens malades pour accompagner les usagers au sein des équipes de santé mentale: l'idée pouvait paraître séduisante, mais elle a soulevé un tollé chez les syndicats qui réclament l'arrêt de l'expérimentation.
Ce programme "Médiateurs de santé/pairs", inspiré de projets mis en oeuvre au Québec, en Ecosse, aux Etats-Unis et en Angleterre, a été lancé en janvier dans trois régions: Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord/Pas-de-Calais.
Conduit par le centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé (CCOMS) de Lille, il consiste à former 30 personnes disposant "d'un savoir issu de leur expérience personnelle" des troubles psychiques, et à les intégrer en parallèle dans des équipes soignantes pour une durée de deux ans.
Les médiateurs "sont rémunérés sur la base d'un temps plein en tant qu'adjoints administratifs 2e classe - 6e échelon, soit 1.272,73 euros nets par mois", selon la note de synthèse du CCOMS.
Le but est "d'améliorer la qualité de la prise en charge en santé mentale", expliquent les ministères de la Santé et des Solidarités dans un récent courrier. La "pair-aidance" est d'ailleurs mentionnée dans le nouveau plan santé mentale présenté par le gouvernement.
Mais attention, "on n'est pas dans du +ou+, on est dans du +et+, le pair vient en complément, pas en substitution des personnels soignants", précise Roland Canta, référent sur la psychiatrie santé mentale à l'Agence régionale de santé (ARS) Paca.
Malgré ces précautions, les syndicats ne décolèrent pas. Pierre Tribouillard, secrétaire régional de FO Santé, dénonce un "problème statutaire". "On introduit petit à petit dans la fonction publique des emplois précaires, hors normes, tant dans la façon dont ils sont recrutés que par le niveau de recrutement (huit semaines de formation)", déplore-t-il.
Problème de "compétence" aussi: "s'il suffisait d'avoir été soigné dans un service de psychiatrie pour être compétent... c'est un raisonnement absurde", lance le syndicaliste, qui craint un manque de recul des pairs. D'autant qu'"une maladie mentale ne se soigne pas comme on soigne une maladie physique: le début et la fin sont beaucoup plus complexes à cerner".
Enfin, le coût fait débat. La logistique du programme est financée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) à hauteur de 552.000 euros, tandis que l'ARS prend en charge la formation et le salaire des médiateurs pour 300.000 euros par an. "Je tombe des nues parce qu'on nous oppose toujours le budget", peste Gérard Avena du syndicat Sud, ancien infirmier en pôle psychiatrie, dénonçant un projet élaboré "dans le plus grand secret, sans concertation".
Face à ces réticences, les directeurs de cabinets de ministres ont annoncé mi-février "être prêts à organiser la suspension de l'expérimentation (...) de manière à fournir plusieurs garanties indispensables préalables".
En attendant, la formation des médiateurs se poursuit, mais leur intégration dans les équipes est reportée. Selon M. Canta, "ils restent en position d'observateurs" le temps de revoir le dispositif avec les syndicats. Lesquels refusent toute discussion et continuent à demander ni plus ni moins l'annulation de l'expérimentation.
Dans les faits pourtant, "rien n'a changé", rapporte le professeur Christophe Lançon, chef du service psychiatrie de l'hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, un des 12 établissements partenaires. Pour lui, "c'est un projet extraordinaire: l'intrusion des pair-aidants dans les services de psychiatrie signe la fin de l'asile, il prouve qu'on peut guérir socialement de la maladie mentale".
AFP
source http://www.leparisien.fr/marseille-13000/d-anciens-malades-en-renfort-en-psychiatrie-un-programme-qui-fait-debat-25-03-2012-1922610.php
D'anciens malades en renfort en psychiatrie: un programme qui fait débat
Embaucher d'anciens malades pour accompagner les usagers au sein des équipes de santé mentale: l'idée pouvait paraître séduisante, mais elle a soulevé un tollé chez les syndicats qui réclament l'arrêt de l'expérimentation.
Ce programme "Médiateurs de santé/pairs", inspiré de projets mis en oeuvre au Québec, en Ecosse, aux Etats-Unis et en Angleterre, a été lancé en janvier dans trois régions: Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord/Pas-de-Calais.
Conduit par le centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé (CCOMS) de Lille, il consiste à former 30 personnes disposant "d'un savoir issu de leur expérience personnelle" des troubles psychiques, et à les intégrer en parallèle dans des équipes soignantes pour une durée de deux ans.
Les médiateurs "sont rémunérés sur la base d'un temps plein en tant qu'adjoints administratifs 2e classe - 6e échelon, soit 1.272,73 euros nets par mois", selon la note de synthèse du CCOMS.
Le but est "d'améliorer la qualité de la prise en charge en santé mentale", expliquent les ministères de la Santé et des Solidarités dans un récent courrier. La "pair-aidance" est d'ailleurs mentionnée dans le nouveau plan santé mentale présenté par le gouvernement.
Mais attention, "on n'est pas dans du +ou+, on est dans du +et+, le pair vient en complément, pas en substitution des personnels soignants", précise Roland Canta, référent sur la psychiatrie santé mentale à l'Agence régionale de santé (ARS) Paca.
Malgré ces précautions, les syndicats ne décolèrent pas. Pierre Tribouillard, secrétaire régional de FO Santé, dénonce un "problème statutaire". "On introduit petit à petit dans la fonction publique des emplois précaires, hors normes, tant dans la façon dont ils sont recrutés que par le niveau de recrutement (huit semaines de formation)", déplore-t-il.
Problème de "compétence" aussi: "s'il suffisait d'avoir été soigné dans un service de psychiatrie pour être compétent... c'est un raisonnement absurde", lance le syndicaliste, qui craint un manque de recul des pairs. D'autant qu'"une maladie mentale ne se soigne pas comme on soigne une maladie physique: le début et la fin sont beaucoup plus complexes à cerner".
Enfin, le coût fait débat. La logistique du programme est financée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) à hauteur de 552.000 euros, tandis que l'ARS prend en charge la formation et le salaire des médiateurs pour 300.000 euros par an. "Je tombe des nues parce qu'on nous oppose toujours le budget", peste Gérard Avena du syndicat Sud, ancien infirmier en pôle psychiatrie, dénonçant un projet élaboré "dans le plus grand secret, sans concertation".
Face à ces réticences, les directeurs de cabinets de ministres ont annoncé mi-février "être prêts à organiser la suspension de l'expérimentation (...) de manière à fournir plusieurs garanties indispensables préalables".
En attendant, la formation des médiateurs se poursuit, mais leur intégration dans les équipes est reportée. Selon M. Canta, "ils restent en position d'observateurs" le temps de revoir le dispositif avec les syndicats. Lesquels refusent toute discussion et continuent à demander ni plus ni moins l'annulation de l'expérimentation.
Dans les faits pourtant, "rien n'a changé", rapporte le professeur Christophe Lançon, chef du service psychiatrie de l'hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, un des 12 établissements partenaires. Pour lui, "c'est un projet extraordinaire: l'intrusion des pair-aidants dans les services de psychiatrie signe la fin de l'asile, il prouve qu'on peut guérir socialement de la maladie mentale".
AFP
source http://www.leparisien.fr/marseille-13000/d-anciens-malades-en-renfort-en-psychiatrie-un-programme-qui-fait-debat-25-03-2012-1922610.php
Invité- Invité
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
Merci Fractal pour cet article.
Je suis curieux de voir comment ça va évoluer, d'autant que je suis intéressé pour devenir pair-aidant.
@ bientôt, bises.
Je suis curieux de voir comment ça va évoluer, d'autant que je suis intéressé pour devenir pair-aidant.
@ bientôt, bises.
Invité- Invité
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
Bonjour,
Sur la page citée aujourd'hui par fanchonette, http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire, il y a ce lien pour le point de vue d'un pair aidant
"On a notre place", estime Yves, bipolaire et "pair-aidant" psychiatrique - Dimanche 25 mars 2012
Yves Bancelin est l'un des 30 médiateurs psychiatriques recrutés en janvier. Atteint de troubles bipolaires, il raconte que "le contact avec les malades vient beaucoup plus vite", du fait de son passé qu'il va "enfin pouvoir transformer en quelque chose de positif".
"Franchement on a notre place", résume ce jeune homme avenant de 29 ans, attablé à un café. "Les usagers abordent plus rapidement des sujets importants de leur vie avec nous, on sent qu'ils se livrent plus".
La maladie d'Yves Bancelin a été diagnostiquée à l'âge de 19 ans lors d'une cure de désintoxication. "Viré du bahut après avoir explosé une voiture dans le mur", il est hospitalisé pendant un mois, passe le bac et "vadrouille pas mal" après avoir grandi en Auvergne.
En 2008, il déménage à Marseille "pour couper les ponts" avec de mauvaises fréquentations. Il trouve un emploi comme technicien de maintenance, mais victime de "harcèlement moral", il est licencié et fait "une grosse rechute dépressive".
Il "traîne dans la rue, rencontre des gens en galère", dont un SDF qu'il prend sous son aile. "Petit à petit, je me suis rendu compte qu'il attendait beaucoup de moi. Et l'accompagner m'a permis de me stabiliser".
Observant ces qualités d'entraide, des membres de l'équipe mobile de psychiatrie lui parlent de ce projet de médiateurs de santé. Il postule et décroche l'emploi.
"L'enjeu, c'est d'arriver à transformer un passé vraiment chaotique et d'en faire une expérience positive. C'est un emploi révolutionnaire pour nous: la maladie va nous servir à quelque chose", souligne le médiateur.
Aux patients, "on montre que c'est possible de s'en sortir, qu'on peut passer par la psychiatrie sans être un fou". "En plus, on peut dire à l'instant T ce qu'ils ressentent" car, assure-t-il, quelles que soient les maladies - schizophrénie, anorexie... - "le principe est toujours le même: une perte de confiance en soi, une phase dépressive, un sentiment de paranoïa, la solitude".
"Pour qu'ils ne restent pas enfermés dans leur maladie, j'essaie de les rattacher à leurs passions d'avant, de réussir à recréer l'envie", le traitement médicamenteux favorisant l'anhédonie (incapacité d'un sujet à ressentir des émotions positives). Ainsi, il s'agit d'inciter un musicien à reprendre le piano, un professeur de philosophie à redonner des cours, un ancien tennisman à ressortir les raquettes.
D'un point de vue personnel, l'expérience se révèle très enrichissante. "J'ai la satisfaction du devoir accompli. Et j'espère que d'ici deux ans, un certain nombre de mes troubles se sera estompé", confie Yves Bancelin qui se dit "sevré de l'héroïne et du cannabis", mais reconnaît avoir "des problèmes avec l'alcool" et suit encore "un traitement de substitution".
Il regarde les "débats houleux" suscités par ce projet avec une relative sérénité. "Il n'y a aucune crainte à avoir. Je pense qu'on saura prouver notre utilité avec le temps".
AFP/Par Anne BEADE AFP
http://www.maville.com/actu/actudet_-On-a-notre-place-estime-Yves-bipolaire-et-pair-aidant-psychiatrique_fil-2126746_actu.Htm
Sur la page citée aujourd'hui par fanchonette, http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire, il y a ce lien pour le point de vue d'un pair aidant
"On a notre place", estime Yves, bipolaire et "pair-aidant" psychiatrique - Dimanche 25 mars 2012
Yves Bancelin est l'un des 30 médiateurs psychiatriques recrutés en janvier. Atteint de troubles bipolaires, il raconte que "le contact avec les malades vient beaucoup plus vite", du fait de son passé qu'il va "enfin pouvoir transformer en quelque chose de positif".
"Franchement on a notre place", résume ce jeune homme avenant de 29 ans, attablé à un café. "Les usagers abordent plus rapidement des sujets importants de leur vie avec nous, on sent qu'ils se livrent plus".
La maladie d'Yves Bancelin a été diagnostiquée à l'âge de 19 ans lors d'une cure de désintoxication. "Viré du bahut après avoir explosé une voiture dans le mur", il est hospitalisé pendant un mois, passe le bac et "vadrouille pas mal" après avoir grandi en Auvergne.
En 2008, il déménage à Marseille "pour couper les ponts" avec de mauvaises fréquentations. Il trouve un emploi comme technicien de maintenance, mais victime de "harcèlement moral", il est licencié et fait "une grosse rechute dépressive".
Il "traîne dans la rue, rencontre des gens en galère", dont un SDF qu'il prend sous son aile. "Petit à petit, je me suis rendu compte qu'il attendait beaucoup de moi. Et l'accompagner m'a permis de me stabiliser".
Observant ces qualités d'entraide, des membres de l'équipe mobile de psychiatrie lui parlent de ce projet de médiateurs de santé. Il postule et décroche l'emploi.
"L'enjeu, c'est d'arriver à transformer un passé vraiment chaotique et d'en faire une expérience positive. C'est un emploi révolutionnaire pour nous: la maladie va nous servir à quelque chose", souligne le médiateur.
Aux patients, "on montre que c'est possible de s'en sortir, qu'on peut passer par la psychiatrie sans être un fou". "En plus, on peut dire à l'instant T ce qu'ils ressentent" car, assure-t-il, quelles que soient les maladies - schizophrénie, anorexie... - "le principe est toujours le même: une perte de confiance en soi, une phase dépressive, un sentiment de paranoïa, la solitude".
"Pour qu'ils ne restent pas enfermés dans leur maladie, j'essaie de les rattacher à leurs passions d'avant, de réussir à recréer l'envie", le traitement médicamenteux favorisant l'anhédonie (incapacité d'un sujet à ressentir des émotions positives). Ainsi, il s'agit d'inciter un musicien à reprendre le piano, un professeur de philosophie à redonner des cours, un ancien tennisman à ressortir les raquettes.
D'un point de vue personnel, l'expérience se révèle très enrichissante. "J'ai la satisfaction du devoir accompli. Et j'espère que d'ici deux ans, un certain nombre de mes troubles se sera estompé", confie Yves Bancelin qui se dit "sevré de l'héroïne et du cannabis", mais reconnaît avoir "des problèmes avec l'alcool" et suit encore "un traitement de substitution".
Il regarde les "débats houleux" suscités par ce projet avec une relative sérénité. "Il n'y a aucune crainte à avoir. Je pense qu'on saura prouver notre utilité avec le temps".
AFP/Par Anne BEADE AFP
http://www.maville.com/actu/actudet_-On-a-notre-place-estime-Yves-bipolaire-et-pair-aidant-psychiatrique_fil-2126746_actu.Htm
Invité- Invité
Reprendre Pouvoir ! rétablissement l savoir expérimentiel
(Re) bonjour,
Bien que je connaisse une large partie des liens recueillis par le site cité aujourd'hui par fanchonnette,
http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire, j'y découvre :
Reprendre Pouvoir Un groupe associé au développement et à l'organisation des services en santé mentale
Notre expertise complémentaire à ce qui existe déjà
Relativement à la nécessité de travailler ensemble afin de devenir plus efficace dans l’organisation de la trajectoire des soins & services à rendre aux patients/usagers de la santé mentale, nous sommes confiants d’y parvenir (…à l’intérieur des enveloppes budgétaires dites fixes…) en unifiant les 3 Savoirs existant déjà dans vos environnements immédiats et complémentaires dans l’atteinte d’une efficience recherchée.
Le Savoir-Faire académique des Professionnels et Intervenants jumelé à leurs années d’expériences acquise sur le terrain, le Savoir-Être de ces mêmes Professionnels et Intervenants remarquables car issues de vos réelles motivations humanistes et enfin, notre savoir expérientiel (lived experience) se voient unifiés dans une "trilogie" où tous nos efforts et ressources sont mises en commun pour remettre sur pieds le plus efficacement possibles toutes les personnes nécessitant des besoins d’ordres psychologiques qui, s’il ne sont pas traités adéquatement dans un temps prescrit…aboutiront en besoins psychiatriques.
Je ne sais pas s'il y a des liens avec le programme des 30 pairs-aidants en France mais l'optique me semble intéressante :
Reprendre Pouvoir - Travaillons d’abord, le Rétablissement viendra ensuite...
1. Accueil
Fondée en 2008, le groupe Reprendre Pouvoir est une initiative unique dans le domaine de l’intéraction en santé mentale de première et deuxième ligne. Le groupe est né de la logique que personne ne peut mieux connaître les services de Rétablissement en psychologie que les personnes qui s’en servent.
Les Usagers/conseillers qui forment le groupe Reprendre Pouvoir sont donc des personnes qui bénéficient de services psychologiques, et qui œuvrent à l’amélioration continue de ces services pour eux-mêmes et pour leurs pairs.
De plus, en travaillant dans un environnement structuré de la sorte, les Usagers/conseillers profitent d’un encadrement intéressant et formateur qui leur permet de se réhabituer à travailler, ce qui facilite leur transition vers le monde du travail, pour ceux qui le désirent...
5. Utilisateurs de services
Comme vous avez sans doute constaté, ce site s’adresse à vous qui avez emprunté le parcours sinueux vers la Terra Incognita du Rétablissement (réf. Recovery à l’américaine). La démarche de nos membres, les expérimentés comme les nouveaux, consiste à faire de la REPRÉSENTATIVITÉ.
Par contre, il existe une représentativité dite traditionnel qui existe depuis environ 40 ans où un porte-parole vous représente car vous reléguant à des rôles passifs où on récolte seulement vos opinions et commentaires sur ‘’le coin d’une table’’, pour qu'ensuite un autre de vos Pairs ou un Soignant puisse aller faire valoir votre point de vue, devant les instances choisies et/ou accessibles.
Je ne cite que ces quelques parties, vous encourageant à explorer leur site car je rêve de participer à une initiative similaire non au Québec mais en France ! http://reprendrepouvoir.org
Bien que je connaisse une large partie des liens recueillis par le site cité aujourd'hui par fanchonnette,
http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire, j'y découvre :
Reprendre Pouvoir Un groupe associé au développement et à l'organisation des services en santé mentale
Notre expertise complémentaire à ce qui existe déjà
Relativement à la nécessité de travailler ensemble afin de devenir plus efficace dans l’organisation de la trajectoire des soins & services à rendre aux patients/usagers de la santé mentale, nous sommes confiants d’y parvenir (…à l’intérieur des enveloppes budgétaires dites fixes…) en unifiant les 3 Savoirs existant déjà dans vos environnements immédiats et complémentaires dans l’atteinte d’une efficience recherchée.
Le Savoir-Faire académique des Professionnels et Intervenants jumelé à leurs années d’expériences acquise sur le terrain, le Savoir-Être de ces mêmes Professionnels et Intervenants remarquables car issues de vos réelles motivations humanistes et enfin, notre savoir expérientiel (lived experience) se voient unifiés dans une "trilogie" où tous nos efforts et ressources sont mises en commun pour remettre sur pieds le plus efficacement possibles toutes les personnes nécessitant des besoins d’ordres psychologiques qui, s’il ne sont pas traités adéquatement dans un temps prescrit…aboutiront en besoins psychiatriques.
Je ne sais pas s'il y a des liens avec le programme des 30 pairs-aidants en France mais l'optique me semble intéressante :
Reprendre Pouvoir - Travaillons d’abord, le Rétablissement viendra ensuite...
1. Accueil
Fondée en 2008, le groupe Reprendre Pouvoir est une initiative unique dans le domaine de l’intéraction en santé mentale de première et deuxième ligne. Le groupe est né de la logique que personne ne peut mieux connaître les services de Rétablissement en psychologie que les personnes qui s’en servent.
Les Usagers/conseillers qui forment le groupe Reprendre Pouvoir sont donc des personnes qui bénéficient de services psychologiques, et qui œuvrent à l’amélioration continue de ces services pour eux-mêmes et pour leurs pairs.
De plus, en travaillant dans un environnement structuré de la sorte, les Usagers/conseillers profitent d’un encadrement intéressant et formateur qui leur permet de se réhabituer à travailler, ce qui facilite leur transition vers le monde du travail, pour ceux qui le désirent...
5. Utilisateurs de services
Comme vous avez sans doute constaté, ce site s’adresse à vous qui avez emprunté le parcours sinueux vers la Terra Incognita du Rétablissement (réf. Recovery à l’américaine). La démarche de nos membres, les expérimentés comme les nouveaux, consiste à faire de la REPRÉSENTATIVITÉ.
Par contre, il existe une représentativité dite traditionnel qui existe depuis environ 40 ans où un porte-parole vous représente car vous reléguant à des rôles passifs où on récolte seulement vos opinions et commentaires sur ‘’le coin d’une table’’, pour qu'ensuite un autre de vos Pairs ou un Soignant puisse aller faire valoir votre point de vue, devant les instances choisies et/ou accessibles.
Je ne cite que ces quelques parties, vous encourageant à explorer leur site car je rêve de participer à une initiative similaire non au Québec mais en France ! http://reprendrepouvoir.org
Invité- Invité
Re: Médiateur de santé/pair l pair-aidance
Il est dommage que cette association soit basée si loin de la France. Elle pourrait être intéressante.
Amitiés
Etienne
Amitiés
Etienne
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