D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
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melody
chispa
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D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
La controverse des médiateurs de santé-pairs
Marc Oeynhausen - Cercle psy
Des patients à la rescousse des psychiatres ? Prévu début 2012, le programme expérimental des médiateurs de santé-pairs fait polémique au sein de la psychiatrie. En quoi consiste ce projet ? Représente-t-il un danger pour la psychiatrie ? Ou bien peut-il faire évoluer les mentalités ? Enquête. ...
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/d-anciens-patients-peuvent-ils-devenir-soignants_sh_28207
Vous pouvez lire l'intégralité de l'article, car il y a une possibilité d'accès gratuit au site pour un mois.
Je vous communique cet article, car j'ai été interviewée avec mon chef par ce journaliste et ce texte est le résultat de l'entretien.
Clémentine
La controverse des médiateurs de santé-pairs
Marc Oeynhausen - Cercle psy
Des patients à la rescousse des psychiatres ? Prévu début 2012, le programme expérimental des médiateurs de santé-pairs fait polémique au sein de la psychiatrie. En quoi consiste ce projet ? Représente-t-il un danger pour la psychiatrie ? Ou bien peut-il faire évoluer les mentalités ? Enquête. ...
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/d-anciens-patients-peuvent-ils-devenir-soignants_sh_28207
Vous pouvez lire l'intégralité de l'article, car il y a une possibilité d'accès gratuit au site pour un mois.
Je vous communique cet article, car j'ai été interviewée avec mon chef par ce journaliste et ce texte est le résultat de l'entretien.
Clémentine
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Merci Clémentine,
On s'en doutait que ça causerai controverse. Merci de partager ceci avec nous.
On s'en doutait que ça causerai controverse. Merci de partager ceci avec nous.
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Bonsoir Chispa,
Je crois qu'en France, tout changement est mal accueilli.
De plus, on touche ici au pouvoir médical.
Les représentations sont particulièrement bousculées : celles des perspectives des patients notamment.
Enfin, il me semble que la psychiatrie avait besoin d'une petite cure de jouvence.
Chispa, au congrès français de la psychiatrie hier, j'ai discuté avec un représentant belge de la fédération des associations d'usagers.
Clémentine
Je crois qu'en France, tout changement est mal accueilli.
De plus, on touche ici au pouvoir médical.
Les représentations sont particulièrement bousculées : celles des perspectives des patients notamment.
Enfin, il me semble que la psychiatrie avait besoin d'une petite cure de jouvence.
Chispa, au congrès français de la psychiatrie hier, j'ai discuté avec un représentant belge de la fédération des associations d'usagers.
Clémentine
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
bonjour
nous sommes en retard (la france)
pour certaines choses .et la psychiatrie en fait partie mon sphy voulait encore me donner du ziprexa ce dont j'ai refuser ,pas envie d'avoir du diabète et de grossir de xxxxxkl
on est vraiment en retard ou frileux dommage
nous sommes en retard (la france)
pour certaines choses .et la psychiatrie en fait partie mon sphy voulait encore me donner du ziprexa ce dont j'ai refuser ,pas envie d'avoir du diabète et de grossir de xxxxxkl
on est vraiment en retard ou frileux dommage
melody- Nombre de messages : 933
Type troubles : bipolaire mixte...
Emploi / Statut : fille de bipo o soeur de bipo et bipo moi même
Date d'inscription : 01/06/2011
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Autre communiqué sur le sujet :
http://www.psycom75.org/htmetphp/breves-communiques-de-presse.php?id=1144
Clémentine
http://www.psycom75.org/htmetphp/breves-communiques-de-presse.php?id=1144
Clémentine
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
merci Clémentine je suis ce sujet de pres a travers les liens et infos que tu nous donnes ...
j'essaierai de lancer la discussion a Marseille le 12 janvier lors de la réunion d' ABP('association bipolaire provence )je trouve cette idée tres interessante mais longue a se mettre en place ....
nous en reparlerons ............mais qui peut donner plus d'espoir a un malade qu'une personne stabilisée ayant vecu les memes epreuves ????
merci encore
bisous
mireille
j'essaierai de lancer la discussion a Marseille le 12 janvier lors de la réunion d' ABP('association bipolaire provence )je trouve cette idée tres interessante mais longue a se mettre en place ....
nous en reparlerons ............mais qui peut donner plus d'espoir a un malade qu'une personne stabilisée ayant vecu les memes epreuves ????
merci encore
bisous
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Bonsoir,
Il a en effet fallu du temps pour passer de la théorie à la réalité. Les 1ères réflexions en France datent de 2005/2006.
En revanche, la mise en place s'est faite à compter de mai 2011. Depuis le programme prend parfois un rythme de TGV. Il y a eu beaucoup de retard à combler, puisque le démarrage du projet remonte à septembre 2010.
Il y a eu un travail colossal d'accompli en l'espace de seulement quelques mois.
Il faut beaucoup de vigilance pour éviter que précipitation ne devienne synonyme de graves erreurs.
Le 16 janvier 2011, les médiateurs de santé/pairs recrutés vont commencer par 3 semaines de formation pour acquérir les connaissances fondamentales pour débuter dans ce nouveau métier.
Bises,
Clémentine
Il a en effet fallu du temps pour passer de la théorie à la réalité. Les 1ères réflexions en France datent de 2005/2006.
En revanche, la mise en place s'est faite à compter de mai 2011. Depuis le programme prend parfois un rythme de TGV. Il y a eu beaucoup de retard à combler, puisque le démarrage du projet remonte à septembre 2010.
Il y a eu un travail colossal d'accompli en l'espace de seulement quelques mois.
Il faut beaucoup de vigilance pour éviter que précipitation ne devienne synonyme de graves erreurs.
Le 16 janvier 2011, les médiateurs de santé/pairs recrutés vont commencer par 3 semaines de formation pour acquérir les connaissances fondamentales pour débuter dans ce nouveau métier.
Bises,
Clémentine
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Voici un autre article paru récemment :
Actualités Sociales Hebdomadaires – Numéro 2739 du 30/12/2011
Sur le terrain – Santé
Les services psychiatriques s’ouvrent aux « médiateurs de santé-pairs »
Auteur(s) : NOÉMIE COLOMB
Le 16 janvier, 30 anciens patients vont être recrutés dans des services et établissements psychiatriques. Un programme expérimental financé par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, qui bouscule les pratiques et suscite des inquiétudes chez les soignants et les usagers.
Un nouveau métier va-t-il émerger dans le champ de la psychiatrie ? Dès janvier, pour la première fois en France, des « médiateurs de santé-pairs » – des anciens usagers de la psychiatrie – seront intégrés, pour deux ans, dans des services de soins. Inspiré d’expériences étrangères – Etats-Unis, Québec, Ecosse –, ce programme expérimental a été lancé en France en 2010 par le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS) (1) à la suite d’une recherche-action menée par son équipe, en partenariat avec la FNAPsy (Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie) et le ministère de la Santé. Financé par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, il consiste à former 30 personnes ayant connu la maladie psychiatrique pour les intégrer dans les équipes soignantes. Ce concept de « pair-aidant » – qu’on retrouve dans les groupes d’entraide mutuelle – repose sur l’idée que les personnes les mieux placées pour comprendre une personne en souffrance psychique sont celles qui ont elles-mêmes connu ces troubles.
Un diplôme de niveau bac + 3
Quinze établissements ont été choisis sur appels d’offres dans les trois régions qui participent au programme : Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Ils ont ensuite recruté les futurs médiateurs parmi les candidats sélectionnés par un jury dans lequel siégeait – à côté des représentants de l’agence régionale de santé, du CCOMS et de l’université Paris-VIII – un représentant de la FNAPsy. « Le jury de présélection a permis de vérifier que le candidat correspondait bien au profil recherché : une personne qui a connu des troubles psychiatriques, qui a réussi à s’en sortir et qui a pris du recul par rapport à son vécu. Il fallait aussi vérifier ses motivations à faire partager son expérience et à se replonger dans un univers parfois vécu comme source de traumatismes », explique Stéphanie Dupont, chargée de mission au CCOMS.
Quel est le statut de ces nouveaux intervenants ? Les futurs médiateurs s’apprêtent à signer avec leurs établissements un contrat à durée déterminée de deux ans payé 1 300 euros nets par mois, soit l’équivalent de la rémunération d’un agent de la fonction publique hospitalière de catégorie C. A partir du 16 janvier, ils commenceront une formation en alternance à Paris-VIII, dont ils sortiront avec un diplôme universitaire de « médiateurs de santé-pairs » de niveau bac + 3. En parallèle, ils travailleront dans leurs services (hôpitaux de jour, centres médico-psychologiques, équipes mobiles…), aux côtés des professionnels soignants.
Leur mission sera de faciliter l’accès aux soins, de promouvoir l’accompagnement et le soutien relationnel et de participer à l’éducation thérapeutique des patients. « Ce sont des professionnels dont l’expérience devrait aider les patients et les équipes soignantes à avancer vers le rétablissement », défend le psychiatre Jean-Luc Roelandt, directeur du CCOMS et initiateur de ce projet. Conscient que ce programme « bouscule beaucoup de frontières », il y voit un message d’espoir, le médiateur étant « la preuve vivante que les patients peuvent se rétablir ». Néanmoins, « c’est une révolution pour les soignants et pour les usagers, reconnaît-il. Avoir un ancien patient comme collègue, dans les équipes de psychiatrie, va obliger les soignants à faire attention à la manière dont ils parlent des personnes malades. »
Ce programme s’attire d’ailleurs les foudres de certains psychiatres. C’est le cas de Guy Baillon, qui, sur son blog http://www.mediapart.fr/blog/66105. » rel= »nofollow »>(2), l’accuse « d’écarter les soignants de la psychiatrie ». Le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire pointe, de son côté, le risque de confusion des rôles et de « brouillage identitaire » et note que« comprendre celui qui est malade n’équivaut pas à le soigner ». La Fédération des personnels des services publics et des services de santé-FO y voit aussi « une confusion des genres », en contradiction avec « la nécessaire élévation du niveau de formation des professionnels de santé ». Elle réclame l’abandon de « ces expérimentations dangereuses ».
Les réserves de la FNAPsy
La FNAPsy elle-même ne cache pas ses doutes. Estimant que la parole des usagers n’était pas suffisamment prise en compte, elle s’est même retirée du programme en janvier 2011. Elle est finalement revenue sur sa décision pour « pouvoir le faire évoluer dans le respect des usagers ». Aujourd’hui, elle s’inquiète du risque de rechute des médiateurs : « En psychiatrie, les patients ne sont pas guéris mais rétablis. Imaginons un médiateur qui se retrouve devant un malade qui vit la même chose que ce que lui-même a vécu, que se passera-t-il ? », s’interroge Claude Finkelstein, présidente de la FNAPsy. Autre préoccupation, l’accueil qui sera fait au médiateur dans le service : « S’il arrive dans un service en sous-effectif, comment sera-t-il reçu par une équipe qui estimera peut-être qu’il prend la place d’un soignant ? », s’interroge-t-elle. Si chaque médiateur est entouré par un référent – souvent un infirmier psychiatrique – dans le service qu’il intègre, la FNAPsy regrette qu’aucune supervision n’ait été prévue pour ces nouveaux professionnels. Pourtant, admet-elle, l’entraide entre pairs « peut être une aide réelle si le médiateur est bien à sa place ». C’est en tout cas ce que l’évaluation des deux années d’expérimentation devra déterminer.
Notes
(1) Qui dépend de l’EPSM Lille-Métropole. Contact : 03 20 43 71 00.
(2) http://www.mediapart.fr/blog/66105.
Clémentine
Actualités Sociales Hebdomadaires – Numéro 2739 du 30/12/2011
Sur le terrain – Santé
Les services psychiatriques s’ouvrent aux « médiateurs de santé-pairs »
Auteur(s) : NOÉMIE COLOMB
Le 16 janvier, 30 anciens patients vont être recrutés dans des services et établissements psychiatriques. Un programme expérimental financé par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, qui bouscule les pratiques et suscite des inquiétudes chez les soignants et les usagers.
Un nouveau métier va-t-il émerger dans le champ de la psychiatrie ? Dès janvier, pour la première fois en France, des « médiateurs de santé-pairs » – des anciens usagers de la psychiatrie – seront intégrés, pour deux ans, dans des services de soins. Inspiré d’expériences étrangères – Etats-Unis, Québec, Ecosse –, ce programme expérimental a été lancé en France en 2010 par le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS) (1) à la suite d’une recherche-action menée par son équipe, en partenariat avec la FNAPsy (Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie) et le ministère de la Santé. Financé par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, il consiste à former 30 personnes ayant connu la maladie psychiatrique pour les intégrer dans les équipes soignantes. Ce concept de « pair-aidant » – qu’on retrouve dans les groupes d’entraide mutuelle – repose sur l’idée que les personnes les mieux placées pour comprendre une personne en souffrance psychique sont celles qui ont elles-mêmes connu ces troubles.
Un diplôme de niveau bac + 3
Quinze établissements ont été choisis sur appels d’offres dans les trois régions qui participent au programme : Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Ils ont ensuite recruté les futurs médiateurs parmi les candidats sélectionnés par un jury dans lequel siégeait – à côté des représentants de l’agence régionale de santé, du CCOMS et de l’université Paris-VIII – un représentant de la FNAPsy. « Le jury de présélection a permis de vérifier que le candidat correspondait bien au profil recherché : une personne qui a connu des troubles psychiatriques, qui a réussi à s’en sortir et qui a pris du recul par rapport à son vécu. Il fallait aussi vérifier ses motivations à faire partager son expérience et à se replonger dans un univers parfois vécu comme source de traumatismes », explique Stéphanie Dupont, chargée de mission au CCOMS.
Quel est le statut de ces nouveaux intervenants ? Les futurs médiateurs s’apprêtent à signer avec leurs établissements un contrat à durée déterminée de deux ans payé 1 300 euros nets par mois, soit l’équivalent de la rémunération d’un agent de la fonction publique hospitalière de catégorie C. A partir du 16 janvier, ils commenceront une formation en alternance à Paris-VIII, dont ils sortiront avec un diplôme universitaire de « médiateurs de santé-pairs » de niveau bac + 3. En parallèle, ils travailleront dans leurs services (hôpitaux de jour, centres médico-psychologiques, équipes mobiles…), aux côtés des professionnels soignants.
Leur mission sera de faciliter l’accès aux soins, de promouvoir l’accompagnement et le soutien relationnel et de participer à l’éducation thérapeutique des patients. « Ce sont des professionnels dont l’expérience devrait aider les patients et les équipes soignantes à avancer vers le rétablissement », défend le psychiatre Jean-Luc Roelandt, directeur du CCOMS et initiateur de ce projet. Conscient que ce programme « bouscule beaucoup de frontières », il y voit un message d’espoir, le médiateur étant « la preuve vivante que les patients peuvent se rétablir ». Néanmoins, « c’est une révolution pour les soignants et pour les usagers, reconnaît-il. Avoir un ancien patient comme collègue, dans les équipes de psychiatrie, va obliger les soignants à faire attention à la manière dont ils parlent des personnes malades. »
Ce programme s’attire d’ailleurs les foudres de certains psychiatres. C’est le cas de Guy Baillon, qui, sur son blog http://www.mediapart.fr/blog/66105. » rel= »nofollow »>(2), l’accuse « d’écarter les soignants de la psychiatrie ». Le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire pointe, de son côté, le risque de confusion des rôles et de « brouillage identitaire » et note que« comprendre celui qui est malade n’équivaut pas à le soigner ». La Fédération des personnels des services publics et des services de santé-FO y voit aussi « une confusion des genres », en contradiction avec « la nécessaire élévation du niveau de formation des professionnels de santé ». Elle réclame l’abandon de « ces expérimentations dangereuses ».
Les réserves de la FNAPsy
La FNAPsy elle-même ne cache pas ses doutes. Estimant que la parole des usagers n’était pas suffisamment prise en compte, elle s’est même retirée du programme en janvier 2011. Elle est finalement revenue sur sa décision pour « pouvoir le faire évoluer dans le respect des usagers ». Aujourd’hui, elle s’inquiète du risque de rechute des médiateurs : « En psychiatrie, les patients ne sont pas guéris mais rétablis. Imaginons un médiateur qui se retrouve devant un malade qui vit la même chose que ce que lui-même a vécu, que se passera-t-il ? », s’interroge Claude Finkelstein, présidente de la FNAPsy. Autre préoccupation, l’accueil qui sera fait au médiateur dans le service : « S’il arrive dans un service en sous-effectif, comment sera-t-il reçu par une équipe qui estimera peut-être qu’il prend la place d’un soignant ? », s’interroge-t-elle. Si chaque médiateur est entouré par un référent – souvent un infirmier psychiatrique – dans le service qu’il intègre, la FNAPsy regrette qu’aucune supervision n’ait été prévue pour ces nouveaux professionnels. Pourtant, admet-elle, l’entraide entre pairs « peut être une aide réelle si le médiateur est bien à sa place ». C’est en tout cas ce que l’évaluation des deux années d’expérimentation devra déterminer.
Notes
(1) Qui dépend de l’EPSM Lille-Métropole. Contact : 03 20 43 71 00.
(2) http://www.mediapart.fr/blog/66105.
Clémentine
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
coucouc Clementine
je crois effectivement qu'il faut que ce programme se mette en place qu'il fasse ses preuves pour pouvoir avancer et etre reconnu....ce qui marche dans d'autres pays est un bon exemple mais comment sera t il suivi chez nous ....??
normal que certaines questions soient posées mais j'espere que tout cela va fonctionner car j'y crois vraiment ...
merci pour toutes informations que tu nous transmets ....
bisous
mireille
je crois effectivement qu'il faut que ce programme se mette en place qu'il fasse ses preuves pour pouvoir avancer et etre reconnu....ce qui marche dans d'autres pays est un bon exemple mais comment sera t il suivi chez nous ....??
normal que certaines questions soient posées mais j'espere que tout cela va fonctionner car j'y crois vraiment ...
merci pour toutes informations que tu nous transmets ....
bisous
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
En fait tous ces opposants auraient conseiller à Kay Redfield Jamison de renoncer à son métier de psychiatre!
Et en plus, il y en a certainement pas mal des soignants souffrant de maladies psychiatriques. Mais ce qui se passe c'est que jusqu'à maintenant, ils essayaient de garder le secret.
Et en plus, il y en a certainement pas mal des soignants souffrant de maladies psychiatriques. Mais ce qui se passe c'est que jusqu'à maintenant, ils essayaient de garder le secret.
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Bonjour à tous,
Dans le journal Marianne de cette semaine (n°770 du 21 au 27 janvier 2012), un article est paru sur le programme "Médiateurs de santé/pairs" : "D'anciens patients à la rescousse des psys" par Marie HURET.
Bon dimanche,
Clémentine
Dans le journal Marianne de cette semaine (n°770 du 21 au 27 janvier 2012), un article est paru sur le programme "Médiateurs de santé/pairs" : "D'anciens patients à la rescousse des psys" par Marie HURET.
Bon dimanche,
Clémentine
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
ouh là, de quoi faire frémir le corps médical effectivement ! Et de quoi aussi ouvrir le débat par l'apport d'un autre point de vue, celui du patient, qui vit et les traitements, et la maladie, et la relation aux psys, à l'hopital, etc.. justement...
Je trouve que c'est une bonne initiative, j'y vois aussi une occasion pour les bipos de prendre les choses en main, de passer en mode actif, de porter un autre regard sur la situation, mais option qui sera longue a mettre en place, et qui demande aussi beaucoup de vigilance quand a la stabilisation des aidants.
A mon avis, tout le monde a a y gagner : tant le corps médical que les bipos. Encore faut-il que le corps médical accepte et n'ai pas l'impression que l'on marche sur ses plates-bandes...
Bises et bon dimanche
Primo
Je trouve que c'est une bonne initiative, j'y vois aussi une occasion pour les bipos de prendre les choses en main, de passer en mode actif, de porter un autre regard sur la situation, mais option qui sera longue a mettre en place, et qui demande aussi beaucoup de vigilance quand a la stabilisation des aidants.
A mon avis, tout le monde a a y gagner : tant le corps médical que les bipos. Encore faut-il que le corps médical accepte et n'ai pas l'impression que l'on marche sur ses plates-bandes...
Bises et bon dimanche
Primo
primomania- Nombre de messages : 1156
Age : 57
Type troubles : BP II ou mixte
Date d'inscription : 16/01/2012
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
merci Clementine
je vais lire attentivement cet article ....
en tous cas ça bouge et c'est le principal ........on sait tres bien que tout nouveau projet (pourtant deja experimenté a l'etranger)engendre des polemiques ....
je me doute que tu es aux aguets de tout ce qui est dit sur ce projet que personnellement j'approuve a 100%............
je suis curieuse de voir le resultat final .............
en tous cas super de vivre cette experience ....
a tres bientot
bisous
mireille
je vais lire attentivement cet article ....
en tous cas ça bouge et c'est le principal ........on sait tres bien que tout nouveau projet (pourtant deja experimenté a l'etranger)engendre des polemiques ....
je me doute que tu es aux aguets de tout ce qui est dit sur ce projet que personnellement j'approuve a 100%............
je suis curieuse de voir le resultat final .............
en tous cas super de vivre cette experience ....
a tres bientot
bisous
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
le pair aidant
Bonjour clem
tout ce qui est innovant en psychiatrie provoque en géneral une levée de bouclier tant du coté des soignants que des psychiatres!
pour ma part il est vrai que je partage l'inquietude de certains psys mais comme je ne suis pas bornée(enfin j'espere) je suis curieuse de voir evoluer cette experience du pair aidant
Je ne te cache pas que je pencherais plus pour la géneralisation de l'education thérapeutique en psychiatrie mais la c'est carrement de l'utopie
Ce que je crains le plus pour le pair aidant,c'est l'acceuil qui va lui etre reservé dans certains services sic..
En attendant je pense que l'on ne peut pas poser de jugement définitif avant d'avoir mise en place cette experience et en avoir fait le bilan et puis d'une façon generale j'applaudis toujours ceux qui tentent de botter le c... de ce vieux dinosaure qu'est la psychiatrie française
tout ce qui est innovant en psychiatrie provoque en géneral une levée de bouclier tant du coté des soignants que des psychiatres!
pour ma part il est vrai que je partage l'inquietude de certains psys mais comme je ne suis pas bornée(enfin j'espere) je suis curieuse de voir evoluer cette experience du pair aidant
Je ne te cache pas que je pencherais plus pour la géneralisation de l'education thérapeutique en psychiatrie mais la c'est carrement de l'utopie
Ce que je crains le plus pour le pair aidant,c'est l'acceuil qui va lui etre reservé dans certains services sic..
En attendant je pense que l'on ne peut pas poser de jugement définitif avant d'avoir mise en place cette experience et en avoir fait le bilan et puis d'une façon generale j'applaudis toujours ceux qui tentent de botter le c... de ce vieux dinosaure qu'est la psychiatrie française
Invité- Invité
Re: D’anciens patients peuvent-ils devenir soignants ?
Bonjour, Clémentine !
Merci pour la référence et pour engagement à mettre un coup de pied dans la fourmilière !
Bon dimanche. Bises . Jacques
Merci pour la référence et pour engagement à mettre un coup de pied dans la fourmilière !
Bon dimanche. Bises . Jacques
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