Programme québécois Pairs aidants Réseau
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Programme québécois Pairs aidants Réseau
Bonjour à tous,
Voici le témoignage d'une personnalité essentielle dans le domaine de la pair aidance :
Témoignage « Sortir du silence »
« Le silence de ceux d’entre nous qui se rétablissent complètement renforce les préjugés existants. » (Frese, 1997)
Sortir du garde-robe demande beaucoup de courage, mais j’ai la conviction que plus nous serons nombreux à nous afficher ouvertement, plus la population révisera ses préjugés envers la maladie mentale. Au risque de m’exposer aux préjugés et à l’exclusion, je vais tenter de vous résumer vingt ans de parcours entre la folie et le rétablissement. Il y a des histoires qui sont difficiles à raconter et d’autres qui sont dévoilées avec fierté. La mienne est le chemin reliant les deux.
Du banc de parc au banc d’école
La folie aura fait des ravages certains dans tout ce que je pouvais espérer de mieux pour moi. Mon adolescence a été parsemée d’hospitalisations, de crises, de colères et de honte. À l’âge de 15 ans, mes rêves de jeune fille se sont envolés lorsque les portes de l’hôpital psychiatrique se sont refermées derrière moi. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait... j’étais terrifiée et en colère. J’y ai connu la salle d’isolement et la contention. Cette période fut mon premier contact avec les préjugés et la honte... j’étais devenue « une malade mentale»!
Adulte, j’ai fait la rencontre de plusieurs psychiatres, eu différents diagnostics, pris de multiples médicaments pour avoir des résultats similaires : je souffrais toujours. Pendant ce temps, mon désespoir continuait de grandir. J’avais des épisodes de manie me propulsant en psychose et me plongeant par la suite en dépression. On a finalement diagnostiqué un trouble bipolaire. Je souffre également d’agoraphobie, peur qui m’a paralysée pendant plusieurs années. Tous ces moments de folie furent très souffrants et humiliants pour moi. Ils m’ont conduite à des endroits que je n’aurais jamais voulu visiter. J’ai habité des lieux sans adresse et y ai trouvé refuge dans les substances. J‘engourdissais ma folie jusqu‘à ce qu‘elle se réveille plus puissante que jamais. L‘errance était devenue ma destination. Rapidement, je me suis perdue, laissant derrière moi mes proches, mon avenir, mes rêves et ma dignité. Jamais je n’aurais cru survivre à ces épreuves... et pourtant...
J’ai été hospitalisée à plusieurs reprises et hébergée dans plusieurs centres de crise et résidences. J’ai erré longtemps dans les services de santé mentale... je cherchais un refuge. Engourdie par les médicaments, on me croyait stabilisée. Je m’étais retrouvée un chez-moi et avais repris contact avec les miens. J’allais à mes rendez-vous chez le médecin, prenais ma médication et les symptômes s‘atténuaient. Et pourtant, je souffrais toujours. J’avais pris au sérieux mon rôle de patiente. Je me croyais condamnée à rester malade et malheureuse. Je mourais à petit feu. Le renoncement et le désespoir m’ont handicapée pendant plusieurs années. J’avais abandonné l’idée d’un avenir pour moi.
L’espoir de Sam
Il suffit parfois d’une simple étincelle pour rallumer la foi en la possibilité d’une vie meilleure pour ceux qui ont perdu tout espoir. Mes enfants ont été des phares dans mon rétablissement. Alors que je vivais un épisode de maladie, mon fils Samuel m’a offert une boule à neige en verre. Il me l’a remise en me disant : « Maman, je sais que ça ne va pas. Lorsque tu ne te sentiras pas bien, secoue cette boule et pendant que la neige tombera, pense à ce que tu feras lorsque tu iras mieux.» J’ai gardé précieusement cette boule d’espoir que je ressors au besoin. Elle est devenue pour moi un symbole de rétablissement. L’espoir commençait à m’animer.
Mon parcours de rétablissement
Pour moi, le rétablissement est un processus unique débutant lorsque la personne décide de ne plus donner au trouble mental le pouvoir de contrôler sa vie. C’est la redécouverte de soi, de ses capacités et de ses rêves tout en se donnant de nouvelles possibilités, et cela avec ou sans la présence de limites et de symptômes engendrés par la maladie mentale. C’est l’espoir d’une vie meilleure.
À travers mon cheminement, j’ai dû prendre des risques et quitter bien souvent mes zones d’inconfort et de confort. Il m’a fallu beaucoup de courage et de persévérance pour franchir chacun des obstacles qui se dressaient devant moi. Plusieurs facteurs ont été déterminants dans mon rétablissement. Afin de retrouver le pouvoir d’agir sur ma vie, il m’aura fallu reconnaître que j’étais atteinte d’une maladie et ne pas en avoir honte. J’ai fréquenté des groupes d’entraide et différentes ressources en santé mentale.
À partir de mes expériences, j’ai appris à identifier mes limites, à avoir un mode de vie sain et à gérer mes symptômes qui sont encore parfois présents. J’ai maintenant un médecin avec qui je peux discuter de rétablissement et qui respecte mes choix quant à l’utilisation de la médication. Tout en contrôlant mes symptômes, les médicaments sont adaptés à mes besoins et leurs effets secondaires ne m’handicapent pas. J’ai fait également la rencontre de professionnels de la santé qui ont appris à me faire confiance et qui ont cru en mon potentiel et en mes rêves. Ils m’ont soutenue tout comme mes pairs, mes amis et ma famille. Ils ont tous cru en moi jusqu’à ce que je puisse moi-même y croire. Je profite de cette occasion pour leur témoigner toute ma gratitude.
Tranquillement, mais sûrement, j’ai recommencé à profiter de la vie, de ma vie. Mes rêves commençaient à germer. Je voulais maintenant aider à mon tour. Je suis fière d’avoir obtenu, avec les encouragements de mes proches, mon diplôme en service social. Tout un exploit que d’investir sept ans d’efforts, entrecoupés par la maladie, les études et l’éducation de deux enfants en bas âge! Je suis maintenant travailleuse sociale et, au quotidien, mon travail redonne un sens aux souffrances du passé. Ce vécu me permet d’être la femme que je suis aujourd’hui et de faire avancer la cause. Je suis une femme d’engagement, solidaire de mes pairs et déterminée à faire du rétablissement un discours en action.
Actuellement, j’offre des formations et des conférences basées sur le partage de mon expérience de vie qui est maintenant reconnue comme une expertise que je peux transmettre à mes pairs et aux intervenants. Je coordonne également un programme national qui, entre autres, fait la promotion de l’embauche de personnes ayant vécu un trouble mental; ceux-ci sont engagés comme intervenants, pairs aidants dans le réseau de la santé mentale. Et, à ce titre, je leur offre de la formation. J’ai également été certifiée pair aidant en Georgie et j’ai enseigné la pratique de l’intervention par les pairs en France. Les pairs aidants sont des modèles d’espoir et d’inspiration pour plusieurs personnes, qui tout comme je l’ai été, se sentent condamnées à vivre dans la folie et dans une existence vide de sens. Finalement, à travers mon parcours, j’ai dû affronter ma peur de la stigmatisation en m’affichant ouvertement face à mon entourage et dans le cadre de mon travail.
Aujourd’hui encore, je fais un pas de plus en m’ouvrant à vous.
En conclusion, ma vie actuelle va bien au-delà de mes rêves les plus fous. J’ai enfin retrouvé mon chemin où mes rêves de jeune fille m’attendaient. Ces rêves de fonder une famille, de réaliser des études universitaires, de voyager, de me réaliser dans un travail pour lequel je ressens de la fierté et, le plus important, d’avoir une vie remplie de bonheur et de rires au quotidien. J’apprécie tellement ma vie… elle m’a tellement manquée!
Nathalie Lagueux
http://www.aqrp-sm.org/projets/pairs-aidants/team.html
Clémentine
Voici le témoignage d'une personnalité essentielle dans le domaine de la pair aidance :
Témoignage « Sortir du silence »
« Le silence de ceux d’entre nous qui se rétablissent complètement renforce les préjugés existants. » (Frese, 1997)
Sortir du garde-robe demande beaucoup de courage, mais j’ai la conviction que plus nous serons nombreux à nous afficher ouvertement, plus la population révisera ses préjugés envers la maladie mentale. Au risque de m’exposer aux préjugés et à l’exclusion, je vais tenter de vous résumer vingt ans de parcours entre la folie et le rétablissement. Il y a des histoires qui sont difficiles à raconter et d’autres qui sont dévoilées avec fierté. La mienne est le chemin reliant les deux.
Du banc de parc au banc d’école
La folie aura fait des ravages certains dans tout ce que je pouvais espérer de mieux pour moi. Mon adolescence a été parsemée d’hospitalisations, de crises, de colères et de honte. À l’âge de 15 ans, mes rêves de jeune fille se sont envolés lorsque les portes de l’hôpital psychiatrique se sont refermées derrière moi. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait... j’étais terrifiée et en colère. J’y ai connu la salle d’isolement et la contention. Cette période fut mon premier contact avec les préjugés et la honte... j’étais devenue « une malade mentale»!
Adulte, j’ai fait la rencontre de plusieurs psychiatres, eu différents diagnostics, pris de multiples médicaments pour avoir des résultats similaires : je souffrais toujours. Pendant ce temps, mon désespoir continuait de grandir. J’avais des épisodes de manie me propulsant en psychose et me plongeant par la suite en dépression. On a finalement diagnostiqué un trouble bipolaire. Je souffre également d’agoraphobie, peur qui m’a paralysée pendant plusieurs années. Tous ces moments de folie furent très souffrants et humiliants pour moi. Ils m’ont conduite à des endroits que je n’aurais jamais voulu visiter. J’ai habité des lieux sans adresse et y ai trouvé refuge dans les substances. J‘engourdissais ma folie jusqu‘à ce qu‘elle se réveille plus puissante que jamais. L‘errance était devenue ma destination. Rapidement, je me suis perdue, laissant derrière moi mes proches, mon avenir, mes rêves et ma dignité. Jamais je n’aurais cru survivre à ces épreuves... et pourtant...
J’ai été hospitalisée à plusieurs reprises et hébergée dans plusieurs centres de crise et résidences. J’ai erré longtemps dans les services de santé mentale... je cherchais un refuge. Engourdie par les médicaments, on me croyait stabilisée. Je m’étais retrouvée un chez-moi et avais repris contact avec les miens. J’allais à mes rendez-vous chez le médecin, prenais ma médication et les symptômes s‘atténuaient. Et pourtant, je souffrais toujours. J’avais pris au sérieux mon rôle de patiente. Je me croyais condamnée à rester malade et malheureuse. Je mourais à petit feu. Le renoncement et le désespoir m’ont handicapée pendant plusieurs années. J’avais abandonné l’idée d’un avenir pour moi.
L’espoir de Sam
Il suffit parfois d’une simple étincelle pour rallumer la foi en la possibilité d’une vie meilleure pour ceux qui ont perdu tout espoir. Mes enfants ont été des phares dans mon rétablissement. Alors que je vivais un épisode de maladie, mon fils Samuel m’a offert une boule à neige en verre. Il me l’a remise en me disant : « Maman, je sais que ça ne va pas. Lorsque tu ne te sentiras pas bien, secoue cette boule et pendant que la neige tombera, pense à ce que tu feras lorsque tu iras mieux.» J’ai gardé précieusement cette boule d’espoir que je ressors au besoin. Elle est devenue pour moi un symbole de rétablissement. L’espoir commençait à m’animer.
Mon parcours de rétablissement
Pour moi, le rétablissement est un processus unique débutant lorsque la personne décide de ne plus donner au trouble mental le pouvoir de contrôler sa vie. C’est la redécouverte de soi, de ses capacités et de ses rêves tout en se donnant de nouvelles possibilités, et cela avec ou sans la présence de limites et de symptômes engendrés par la maladie mentale. C’est l’espoir d’une vie meilleure.
À travers mon cheminement, j’ai dû prendre des risques et quitter bien souvent mes zones d’inconfort et de confort. Il m’a fallu beaucoup de courage et de persévérance pour franchir chacun des obstacles qui se dressaient devant moi. Plusieurs facteurs ont été déterminants dans mon rétablissement. Afin de retrouver le pouvoir d’agir sur ma vie, il m’aura fallu reconnaître que j’étais atteinte d’une maladie et ne pas en avoir honte. J’ai fréquenté des groupes d’entraide et différentes ressources en santé mentale.
À partir de mes expériences, j’ai appris à identifier mes limites, à avoir un mode de vie sain et à gérer mes symptômes qui sont encore parfois présents. J’ai maintenant un médecin avec qui je peux discuter de rétablissement et qui respecte mes choix quant à l’utilisation de la médication. Tout en contrôlant mes symptômes, les médicaments sont adaptés à mes besoins et leurs effets secondaires ne m’handicapent pas. J’ai fait également la rencontre de professionnels de la santé qui ont appris à me faire confiance et qui ont cru en mon potentiel et en mes rêves. Ils m’ont soutenue tout comme mes pairs, mes amis et ma famille. Ils ont tous cru en moi jusqu’à ce que je puisse moi-même y croire. Je profite de cette occasion pour leur témoigner toute ma gratitude.
Tranquillement, mais sûrement, j’ai recommencé à profiter de la vie, de ma vie. Mes rêves commençaient à germer. Je voulais maintenant aider à mon tour. Je suis fière d’avoir obtenu, avec les encouragements de mes proches, mon diplôme en service social. Tout un exploit que d’investir sept ans d’efforts, entrecoupés par la maladie, les études et l’éducation de deux enfants en bas âge! Je suis maintenant travailleuse sociale et, au quotidien, mon travail redonne un sens aux souffrances du passé. Ce vécu me permet d’être la femme que je suis aujourd’hui et de faire avancer la cause. Je suis une femme d’engagement, solidaire de mes pairs et déterminée à faire du rétablissement un discours en action.
Actuellement, j’offre des formations et des conférences basées sur le partage de mon expérience de vie qui est maintenant reconnue comme une expertise que je peux transmettre à mes pairs et aux intervenants. Je coordonne également un programme national qui, entre autres, fait la promotion de l’embauche de personnes ayant vécu un trouble mental; ceux-ci sont engagés comme intervenants, pairs aidants dans le réseau de la santé mentale. Et, à ce titre, je leur offre de la formation. J’ai également été certifiée pair aidant en Georgie et j’ai enseigné la pratique de l’intervention par les pairs en France. Les pairs aidants sont des modèles d’espoir et d’inspiration pour plusieurs personnes, qui tout comme je l’ai été, se sentent condamnées à vivre dans la folie et dans une existence vide de sens. Finalement, à travers mon parcours, j’ai dû affronter ma peur de la stigmatisation en m’affichant ouvertement face à mon entourage et dans le cadre de mon travail.
Aujourd’hui encore, je fais un pas de plus en m’ouvrant à vous.
En conclusion, ma vie actuelle va bien au-delà de mes rêves les plus fous. J’ai enfin retrouvé mon chemin où mes rêves de jeune fille m’attendaient. Ces rêves de fonder une famille, de réaliser des études universitaires, de voyager, de me réaliser dans un travail pour lequel je ressens de la fierté et, le plus important, d’avoir une vie remplie de bonheur et de rires au quotidien. J’apprécie tellement ma vie… elle m’a tellement manquée!
Nathalie Lagueux
http://www.aqrp-sm.org/projets/pairs-aidants/team.html
Clémentine
Invité- Invité
Re: Programme québécois Pairs aidants Réseau
Bonjour Clémentine,
J'ai vu a l’hôpital il y a 15 jours (j'y ai passé une semaine) que le plus grand réconfort venait de l'entraide entre patients qui s'épaulaient un maximum, qui se comprenaient, qui partageaient les larmes, les désespoirs, mais aussi les lueurs d'espoir, les sourires, parfois les rires.
Le personnel infirmier pouvait être compréhensif, mais distant en général, sauf le psychiatre qui nourrissait une relation personnelle forte.
Si le pair-aidant peut faire le lien entre le patient et le milieu médical, ce sera un maillon supplémentaire dans la chaîne qui mène au rétablissement.
L'aide et l'exemple d'un pair qui en est sorti est une lueur d'espoir qui éclairera la vie de celui qui est dans l'obscurité.
Amicalement
Etienne
J'ai vu a l’hôpital il y a 15 jours (j'y ai passé une semaine) que le plus grand réconfort venait de l'entraide entre patients qui s'épaulaient un maximum, qui se comprenaient, qui partageaient les larmes, les désespoirs, mais aussi les lueurs d'espoir, les sourires, parfois les rires.
Le personnel infirmier pouvait être compréhensif, mais distant en général, sauf le psychiatre qui nourrissait une relation personnelle forte.
Si le pair-aidant peut faire le lien entre le patient et le milieu médical, ce sera un maillon supplémentaire dans la chaîne qui mène au rétablissement.
L'aide et l'exemple d'un pair qui en est sorti est une lueur d'espoir qui éclairera la vie de celui qui est dans l'obscurité.
Amicalement
Etienne
Re: Programme québécois Pairs aidants Réseau
coucou Clementine
il n'y a pas meilleur exemple pour un malade qu'une personne stabilisée qui peut parler de son parcours et prouver que tout est possible .....
mais c'est aussi un grand reconfort pour les familles qui sont desarmées quand un de leur proche est touché par la maladie ...
merci Clementine
bises
mireille
il n'y a pas meilleur exemple pour un malade qu'une personne stabilisée qui peut parler de son parcours et prouver que tout est possible .....
mais c'est aussi un grand reconfort pour les familles qui sont desarmées quand un de leur proche est touché par la maladie ...
merci Clementine
bises
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Intégrer d'anciens usagers aux équipes soignantes en santé mentale : une expérience pilote
Bonjour à tous,
Je vous écris très brièvement, car je ne suis pas encore rentrée de mes vacances (l'ordi n'est pas à moi).
Voici un lien vers un article de vulgarisation que j'ai rédigé avec mes collègues :
http://www.inpes.sante.fr/
L'article s'intitule "Intégrer d'anciens usagers aux équipes soignantes en santé mentale : une expérience pilote" (LA SANTE DE L'HOMME - N°413 - MAI -JUIN 2011).
Bises,
Clémentine
Je vous écris très brièvement, car je ne suis pas encore rentrée de mes vacances (l'ordi n'est pas à moi).
Voici un lien vers un article de vulgarisation que j'ai rédigé avec mes collègues :
http://www.inpes.sante.fr/
L'article s'intitule "Intégrer d'anciens usagers aux équipes soignantes en santé mentale : une expérience pilote" (LA SANTE DE L'HOMME - N°413 - MAI -JUIN 2011).
Bises,
Clémentine
Invité- Invité
Re: Programme québécois Pairs aidants Réseau
Bonsoir à tous,
Nos amies du Québec sont arrivées hier à Lille et j'ai la chance depuis de travailler en particulier avec Nathalie LAGUEUX.
Demain, c'est la rencontre scientifique sur le concept de "recovery" et sur ses applications.
Clémentine
Nos amies du Québec sont arrivées hier à Lille et j'ai la chance depuis de travailler en particulier avec Nathalie LAGUEUX.
Demain, c'est la rencontre scientifique sur le concept de "recovery" et sur ses applications.
Clémentine
Invité- Invité
Re: Programme québécois Pairs aidants Réseau
coucou Clementine
je suis tres contente pour toi ...je sais a quel point ce travail te tient a coeur !!!! je pense a toi ....tiens nous au courant
gros bisous
mireille
je suis tres contente pour toi ...je sais a quel point ce travail te tient a coeur !!!! je pense a toi ....tiens nous au courant
gros bisous
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Les pairs-aidants dans Mediapart
Bonjour !
De la part de Clémentine : http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/050713/sante-mentale-lexperimentation-hauts-risques-des-pairs-aidants
Bon week-end ! Bises aux filles . Jacques
De la part de Clémentine : http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/050713/sante-mentale-lexperimentation-hauts-risques-des-pairs-aidants
Bon week-end ! Bises aux filles . Jacques
pair aidant - retablissement - insertion / reinsertion - mediateur de santé pair - mediapart
Bonjour,
Merci à jacques le messager et à clémentine de continuer d'alimenter le forum malgré son départ de celui-ci.
Ce regard lucide me coupe une possibilité d'emploi à laquelle je m'intéressais en cas de succès du dispositif et de son élargissement dans ma région.
Enfin, parce que j'imagine que cette initiative dans 3 villes ne sera pas pérène ?
L'ancienne médiatrice/pair aidant en santé parle de "cas par cas", d'une expérimentation (trop ?) "personne dépendant et structure d'accueil dépendant ".
Sur les 3 lieux, et les 30 --à vérifier-- candidats sélectionnés pour être formés, n'y-a-t-il pas eu un projet pilote qui fonctionne bien localement ? N'est-il pas possible d'en tirer "des clés du succès" ? Ou c'est une impasse partout ?
Bonne journée !
PS : + d'info sur le programme, entre autres, dans
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4343-mediateur-de-sante-pair-l-pair-aidance
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6339-d-anciens-malades-a-la-rescousse (peut-être est-ce l'article du Figaro mentionné dans l'article)
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t3993-danciens-patients-peuvent-ils-devenir-soignants
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t1075-conference-bipolaire
PS2 : j'apprécie vraiment cette section de Médiapart
EDITION : Contes de la folie ordinaire
Comment cette société-ci accueille-t-elle la folie? Par la peur et le bannissement? Les prisons comptent près d'un quart de détenus qui souffrent de troubles psychiques et le projet de loi sur la rétention de sûreté devrait prolonger indéfiniment la détention de ceux que l'institution jugera dangereux (pour qui? pour eux même ou pour la société?). Cette édition se veut le lieu du débat, et pourquoi pas, des propositions d'action. http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire
Merci à jacques le messager et à clémentine de continuer d'alimenter le forum malgré son départ de celui-ci.
Ce regard lucide me coupe une possibilité d'emploi à laquelle je m'intéressais en cas de succès du dispositif et de son élargissement dans ma région.
Enfin, parce que j'imagine que cette initiative dans 3 villes ne sera pas pérène ?
L'ancienne médiatrice/pair aidant en santé parle de "cas par cas", d'une expérimentation (trop ?) "personne dépendant et structure d'accueil dépendant ".
Sur les 3 lieux, et les 30 --à vérifier-- candidats sélectionnés pour être formés, n'y-a-t-il pas eu un projet pilote qui fonctionne bien localement ? N'est-il pas possible d'en tirer "des clés du succès" ? Ou c'est une impasse partout ?
Bonne journée !
PS : + d'info sur le programme, entre autres, dans
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4343-mediateur-de-sante-pair-l-pair-aidance
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6339-d-anciens-malades-a-la-rescousse (peut-être est-ce l'article du Figaro mentionné dans l'article)
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t3993-danciens-patients-peuvent-ils-devenir-soignants
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t1075-conference-bipolaire
PS2 : j'apprécie vraiment cette section de Médiapart
EDITION : Contes de la folie ordinaire
Comment cette société-ci accueille-t-elle la folie? Par la peur et le bannissement? Les prisons comptent près d'un quart de détenus qui souffrent de troubles psychiques et le projet de loi sur la rétention de sûreté devrait prolonger indéfiniment la détention de ceux que l'institution jugera dangereux (pour qui? pour eux même ou pour la société?). Cette édition se veut le lieu du débat, et pourquoi pas, des propositions d'action. http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire
Invité- Invité
Re: Programme québécois Pairs aidants Réseau
Bonjour Kairos,
Je me suis réinscrite uniquement pour te répondre. Je suis l'auteur de cet article. Visiblement, son sens t'a apparemment échappé en partie :
L'ancienne médiatrice/pair aidant en santé parle de "cas par cas", d'une expérimentation (trop ?) "personne dépendant et structure d'accueil dépendant ". Je n'ai absolument voulu dire cela. Par ailleurs, je n'ai jamais été médiatrice, mais chargée de mission, ce sont des fonctions très différentes.
J'ai demandé à Jacques, comme je ne participe plus au forum de verrouiller le sujet (en tout cas, ce qui est relatif à cet article sur Mediapart). L'article sera là uniquement pour information.
Concernant la pérennité du programme, ce n'est pas mon avis qui est décisif, mais la recherche évaluative sur le dispositif.
Je ne suis pas opposée à t'apporter des explications en dehors du forum.
Bon week-end,
Clémentine
Je me suis réinscrite uniquement pour te répondre. Je suis l'auteur de cet article. Visiblement, son sens t'a apparemment échappé en partie :
L'ancienne médiatrice/pair aidant en santé parle de "cas par cas", d'une expérimentation (trop ?) "personne dépendant et structure d'accueil dépendant ". Je n'ai absolument voulu dire cela. Par ailleurs, je n'ai jamais été médiatrice, mais chargée de mission, ce sont des fonctions très différentes.
J'ai demandé à Jacques, comme je ne participe plus au forum de verrouiller le sujet (en tout cas, ce qui est relatif à cet article sur Mediapart). L'article sera là uniquement pour information.
Concernant la pérennité du programme, ce n'est pas mon avis qui est décisif, mais la recherche évaluative sur le dispositif.
Je ne suis pas opposée à t'apporter des explications en dehors du forum.
Bon week-end,
Clémentine
Invité- Invité
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