Et l'amour dans tout ça ?
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Re: Et l'amour dans tout ça ?
Joha a écrit:
De la même manière, en amour, avec ton (/ta) partenaire de vie, je crois qu'on y met aussi ce qui nous correspond, nos ressources (toutes cette fois-ci), pour partager, dialoguer, résoudre des "énigmes" de stratégie de relationnel.
Oh ! Si je comprends bien, l'amour dans la vraie vie est un sport olympique qui réclame de l'investissement et de la patience ! Peut-être même d'autant plus de patience que le trouble bipolaire se chargera de compliquer l'affaire...
Je crois que je comprends mieux certaines choses... Notamment la raison pour laquelle ma relation avec la personne dont je parlais plus haut dans ce fil n'a pas fonctionné, dès lors que j'ai abordé avec elle le sujet de la maladie bipolaire. Je pense que je ne lui ai peut-être pas offert sufisamment de ce que je suis (mes passions, mes goûts, ma vie passée, etc.).
Il faut dire que ne pas parler de moi est un vieux réflexe savamment acquis durant mes périodes de solitude. Par ailleurs, je n'exagère pas en affirmant que je suis très douée pour faire fuir les gens que j'aime. Que voulez-vous ? Je parle d'années de pratiques autodestructrices, là ! Je suis certaine qu'il y en a, ici, qui savent exactement de quoi je parle... Tenez, par exemple, lorsque j'étais au lycée, quelques semaines avant la fin des cours, j'ai délibérément provoqué une dispute avec une de mes amies les plus proches parce que je savais que j'allais partir à Paris, elle à Poitiers, qu'il y avait très peu de chances que nous nous revoyions et que je ne supporterais pas de devoir lui faire mes adieux.
Je sais ce que vous vous dites : c'est un comportement horrible !!! Je l'assume ... même si je conçois que cela puisse choquer. J'assume également le fait que cette façon de couper court aux sentiments avant que ceux-ci ne deviennent trop forts ne puisse conduire qu'à une seule issue : la solitude. J'ai en effet longtemps conçu l'amour comme une sorte de mal à éradiquer avant qu'il ne dévaste tout sur son passage. Il existe des gens qui n'ont pas les épaules assez solides pour supporter le déferlement émotionnel que l'attachement à une autre personne suscite.
A ma décharge, je pense avoir des circonstances atténuantes pour avoir une vision aussi terrible de l'amour. Mais là, cela m'oblige à une nouvelle digression. Je vous promets d'essayer de faire court.
Lorsque je suis venue au monde, j'avais déjà une grande soeur âgée de 13 ans qui m'attendait avec impatience. Notre mère, afin d'éviter que l'ainée se sente délaissée au profit de la petite dernière, s'est arrangée pour que ma soeur s'investisse au maximum dans mon éducation. Avec l'adolescence et les premiers petits copains, ma soeur aurait normalement dû se désintéresser de moi et construire sa vie. Au lieu de cela, elle a continué de faire la petite maman... tout en construisant sa vie.
Et là, bonjour les dégâts, à la fois pour elle et pour moi...
A l'âge de 15 ans, ma soeur est entrée au lycée en tant qu'interne : je ne la voyais plus que les week-end. Puis elle est entrée à l'université et je ne l'ai plus vue qu'un week-end sur deux. Elle avait alors 18 ans, j'en avais 5. Lorsqu'elle s'en allait, j'étais dévastée. J'ai commencé à croire que si je devenais aussi intelligente qu'elle (elle étudiait en fac de psychologie), elle arrêterait de m'abandonner. A l'âge de 8 ans, je lui ai demandé de m'emmener avec elle. Elle m'a répondu d'un air désolé qu'elle ne pouvait pas. Je ne lui ai plus jamais posé la question, mais dès lors, j'ai tout fait pour essayer de combler le "retard" que j'avais sur elle, dû à notre différence d'âge. Tout ce que je faisais n'avait qu'un seul but : la rendre suffisamment fière de moi pour qu'elle m'emmène avec elle. Plus tard, elle s'est mariée. J'avais 13 ans : je ne me rappelle pas avoir été aussi malade de toute ma vie. Un mois plus tôt, ma grand-mère adoptive (que j'ai toujours considérée comme ma troisième mère) était décédée. C'était le bouquet...
Où est-ce que je veux en venir ? Eh bien, l'abandon est gravé en moi comme dans le marbre aujourd'hui, au point que j'ai toujours appliqué la maxime suivante : abandonne l'autre avant qu'il ne t'abandonne. Voilà pourquoi je dois perpétuellement me bagarrer contre mes mauvaises habitudes en matière d'amour...
Je me rends bien compte, désormais, que l'amour doit faire l'objet d'un apprentissage, comme toute chose. Peut-être qu'à 26 ans, il n'est pas trop tard pour me débarrasser de mes vieux réflexes.
En tout cas, je vous remercie de me faire partager vos expériences et vos réflexions en matière d'amour.
Dernière édition par GrandeOrion le Mar 5 Avr 2011 - 18:30, édité 1 fois (Raison : Correction d'une tournure de phrase)
Invité- Invité
Re: Et l'amour dans tout ça ?
Chère GO,
Je comprends ton point de vue : "abandonner l'autre avant qu'il(elle) ne nous abandonne".
Tu penses ainsi t'épargner la souffrance liée à l'abandon, d'accord, mais ne souffres-tu pas d'avoir abandonné ?
Dans ma vie, je me suis fait larguer plus d'une fois. De cette manière, je n'infligeais pas la souffrance à l'autre que j'aimais encore, et ne voulais donc pas faire souffrir. J'espère être clair...
Aimer, c'est se livrer mutuellement, montrer ses forces et faiblesses, tel qu'on est. Et on espère que l'autre nous acceptera, dans ce cas-là, tout va bien.
Une amie disait : "tu as tous les défauts que j'aime et aucune des qualités que je déteste"...
Aimer, c'est prendre des risques. Avant tout celui de se montrer sincèrement à l'autre. Mais cela n'empêche pas de garder son "jardin secret" dont nous avons besoin. Tout partager relève du rêve en ce qui me concerne. On ne peut pas se livrer totalement, sauf au psy. Gardons à l'esprit que nous sommes 1 + 1 + le couple formé, la troisième entité.
En tout cas, moi je suis prêt à prendre encore des risques pour vivre un nouvel amour.
Ma dernière histoire importante était avec une femme atteinte de sclérose en plaques (SEP), en fauteuil roulant. Je l'avais rencontrée lors d'une réunion qu'elle animait, un groupe de parole SEP. J'avais flashé. Mais avais passé une journée à m'interroger. Avais-je ou non de la pitié ? Est-ce cela qui me poussait ? Pour finir, j'ai pris le risque, et nous avons eu une relation de quelques mois, avant qu'elle ne me laisse tomber.
Je retiens que même si cela n'a pas duré, j'ai vécu une belle histoire d'amour.
Je te souhaite de te "lâcher", de t'ouvrir, et de prendre quelques risques, et surtout celui d'être heureuse.
Gros bisous, ne lâche pas l'affaire !
Je comprends ton point de vue : "abandonner l'autre avant qu'il(elle) ne nous abandonne".
Tu penses ainsi t'épargner la souffrance liée à l'abandon, d'accord, mais ne souffres-tu pas d'avoir abandonné ?
Dans ma vie, je me suis fait larguer plus d'une fois. De cette manière, je n'infligeais pas la souffrance à l'autre que j'aimais encore, et ne voulais donc pas faire souffrir. J'espère être clair...
Aimer, c'est se livrer mutuellement, montrer ses forces et faiblesses, tel qu'on est. Et on espère que l'autre nous acceptera, dans ce cas-là, tout va bien.
Une amie disait : "tu as tous les défauts que j'aime et aucune des qualités que je déteste"...
Aimer, c'est prendre des risques. Avant tout celui de se montrer sincèrement à l'autre. Mais cela n'empêche pas de garder son "jardin secret" dont nous avons besoin. Tout partager relève du rêve en ce qui me concerne. On ne peut pas se livrer totalement, sauf au psy. Gardons à l'esprit que nous sommes 1 + 1 + le couple formé, la troisième entité.
En tout cas, moi je suis prêt à prendre encore des risques pour vivre un nouvel amour.
Ma dernière histoire importante était avec une femme atteinte de sclérose en plaques (SEP), en fauteuil roulant. Je l'avais rencontrée lors d'une réunion qu'elle animait, un groupe de parole SEP. J'avais flashé. Mais avais passé une journée à m'interroger. Avais-je ou non de la pitié ? Est-ce cela qui me poussait ? Pour finir, j'ai pris le risque, et nous avons eu une relation de quelques mois, avant qu'elle ne me laisse tomber.
Je retiens que même si cela n'a pas duré, j'ai vécu une belle histoire d'amour.
Je te souhaite de te "lâcher", de t'ouvrir, et de prendre quelques risques, et surtout celui d'être heureuse.
Gros bisous, ne lâche pas l'affaire !
Invité- Invité
Re: Et l'amour dans tout ça ?
Trouble a écrit:Chère GO,
Je comprends ton point de vue : "abandonner l'autre avant qu'il(elle) ne nous abandonne".
Tu penses ainsi t'épargner la souffrance liée à l'abandon, d'accord, mais ne souffres-tu pas d'avoir abandonné ?
Effectivement, je me suis épargnée la souffrance liée à l'abandon, Trouble. Mais en y regardant de près - et là, je me livre à l'exercice périlleux de l'introspection - je pense qu'il y avait pour moi deux avantages à lâcher l'autre la première.
Le premier était que la souffrance d'abandonner l'autre me semblait moins pénible que la souffrance d'être abandonnée. A tort ou à raison. Lorsque je me laissais abandonner, il y avait quelque chose qui me replacait de manière trop évidente dans le schéma que j'avais édifié avec ma soeur (que j'embrasse au passage ). Une fois au lycée, lorsque j'ai laissé tomber mon amie la première, cela m'a épargné la surprise de l'inattendu. Cela m'a permis de garder le contrôle sur la tournure des événements. Et donc cela signifie que j'ai regagné la main-mise sur ma relation avec elle. Bien sûr, cela sous-tendait également que notre relation se termine. Mais au moins, j'avais gardé le contrôle.
(Je me rends bien compte, en écrivant cela aujourd'hui, à quel point mon raisonnement était tordu , mais je faisais ce que je pouvais avec les moyens affectifs et émotionnels que j'avais à cette époque)
Deuxième avantage à abandonner l'autre en premier : la revanche. Et là, j'avoue ne pas être très fière de moi. A ma décharge, je pense que pour le coup, cet aspect-là était complètement inconscient : enfin, je devenais celle qui abandonnait, celle qui partait sans se retourner et non plus la victime. Abandonner la première revenait à une inversion des rôles pour moi. J'avais passé mon enfance à me faire abandonner semaine après semaine, à espérer que je serais suffisamment géniale, brillante et "parfaite" aux yeux de ma soeur-mère pour qu'elle m'emmène dans ses bagages, et voilà qu'une fois devenue plus ou moins adulte, j'avais la chance de devenir à mon tour la personne toute-puissante qui décidait du sort de l'autre et lui imposait sa loi...
Bon, j'exagère volontairement le trait pour rendre mon propos plus clair, mais c'est l'idée ...
"Se livrer", "prendre des risques" : voilà des mots qui me font peur, Trouble. En même temps, comme je l'ai déjà montré je crois, ils me rappellent ce que je vis en tant que pigiste. Toutefois, le journalisme n'a jamais touché les aspects les plus privés de ma vie. Lorsque je donne tout ce que j'ai dans un article ou une chronique, je donne ce que j'ai choisi de donner. En amour, il y a ce que l'on donne à l'autre bien sûr, mais il y a aussi ce qu'on lui laisse voir, ce qu'on le laisse nous prendre. Dans le second cas, nous ne sommes plus totalement maîtres de la situation.
Dans un sens, je trouve que l'amour ressemble beaucoup au trouble bipolaire : c'est une lame de fond qui ravage tout sur son passage, sur laquelle nous n'avons aucun contrôle et aucune emprise, mais que nous devons apprendre à accepter plutôt que de vouloir en maîtriser les turpitudes... Et c'est ce laisser-faire qui m'interpelle dans le sentiment amoureux. Les grandes déclarations, les preuves d'amour, le petits mots doux, c'est sympathique ! Mais ce n'est pas le plus difficile, à mon sens. Laisser l'autre voir nos mauvais côtés, le laisser nous prendre en défaut, accepter de ne pas cacher nos faiblesses, autrement dit, laisser l'autre nous apprivoiser (nous y revoilà !) : ça, c'est vraiment difficile, à mon avis. Parce que cela suppose une totale confiance. Cela suppose de laisser le contrôle à l'autre.
Et pour nous, qui sommes affublés d'un trouble bipolaire, je dirais que les choses sont encore plus difficiles. Parce que non seulement nous devons laisser l'autre observer nos défauts "ordinaires", mais en plus, nous devons montrer notre côté obscur de la force bipolaire ... Aïe, aïe, aïe !
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, depuis que le corps médical a mis un nom sur les symptômes qui s'acharnent à mettre
le boxon dans ma vie , je suis devenue obsédée par le contrôle. En effet, je pars du principe que puisque la maladie ne me laisse pas avoir les pleins pouvoirs sur certains aspects de ma vie, je peux tout du moins essayer de contrôler tout le reste...
Et voilà que l'amour, avec sa jolie frimousse et son air de publicité pour le Club Med , se met à nous faire du pied sous la table ! Voilà que nous, pauvres idiots avides de bonheur que nous sommes, nous nous retrouvons bien vite amourachés d'un bel Apollon ou d'une magnifique Vénus ! Et voilà qu'à nouveau, nous devons accepter de ne pas tout contrôler, de laisser la part belle au hasard et à la spontanéité...
"Se livrer", "prendre des risques" : c'est bien gentil, mais ce n'est pas vraiment une sinécure, n'est-ce pas ?
Invité- Invité
Re: Et l'amour dans tout ça ?
Alors, voilà où j'en suis.
L'amour, pour moi, aujourd'hui, ça a été de refaire du vélo, de retourner au GEM et de me laisser le droit de voir du monde (parce que c'est fou ce que la dépression emprisonne et éloigne des autres !) et de me sentir bien. Je crois qu'on appelle cela "l'estime de soi". C'est aussi une forme d'amour à mon sens. Un amour de soi. Mais comment pourrait-on prétendre aimer quelqu'un d'autre si déjà on ne s'aime pas soi-même ?
En même temps, aimer quelqu'un d'autre, c'est s'aimer soi-même. C'est s'autoriser à se sentir bien, entier, vivant. Ce que l'on donne à l'autre, on le reçoit aussi d'une certaine manière...
Je me suis fixée un challenge : retourner dans ma boîte-bar LGBT (où je me sentais bien) et voir du monde.
Je n'en suis pas encore là et cela me demande de franchir des étapes intermédiaires au préalable. Mais je pense que je peux y arriver. Il faut dire que je pars de très loin : je viens de passer 5 mois et demi cloîtrée chez moi 95% du temps, sans voir personne. Il est évident que les automatismes ont tendance à revenir vite, mais tout de même, je préfère ne pas laisser la machine s'emballer : je sais d'expérience que, dans ce cas, les choses ont tendance à mal tourner, bipolarité oblige.
Mais désormais, c'est à nouveau la sortie du tunnel pour moi : j'ai tendance à être plus optimiste.
L'amour, pour moi, aujourd'hui, ça a été de refaire du vélo, de retourner au GEM et de me laisser le droit de voir du monde (parce que c'est fou ce que la dépression emprisonne et éloigne des autres !) et de me sentir bien. Je crois qu'on appelle cela "l'estime de soi". C'est aussi une forme d'amour à mon sens. Un amour de soi. Mais comment pourrait-on prétendre aimer quelqu'un d'autre si déjà on ne s'aime pas soi-même ?
En même temps, aimer quelqu'un d'autre, c'est s'aimer soi-même. C'est s'autoriser à se sentir bien, entier, vivant. Ce que l'on donne à l'autre, on le reçoit aussi d'une certaine manière...
Je me suis fixée un challenge : retourner dans ma boîte-bar LGBT (où je me sentais bien) et voir du monde.
Je n'en suis pas encore là et cela me demande de franchir des étapes intermédiaires au préalable. Mais je pense que je peux y arriver. Il faut dire que je pars de très loin : je viens de passer 5 mois et demi cloîtrée chez moi 95% du temps, sans voir personne. Il est évident que les automatismes ont tendance à revenir vite, mais tout de même, je préfère ne pas laisser la machine s'emballer : je sais d'expérience que, dans ce cas, les choses ont tendance à mal tourner, bipolarité oblige.
Mais désormais, c'est à nouveau la sortie du tunnel pour moi : j'ai tendance à être plus optimiste.
Invité- Invité
Re: Et l'amour dans tout ça ?
Bravo pour ta sortie du tunnel !
Moi aussi, j'ai vécu reclus 5 mois et demi pour cause de dépression. Je tisse de nouveaux liens depuis peu, et avec grand plaisir.
Quand je suis mal, je ne m'aime pas et ne veux pas imposer (infliger) ma présence aux autres. Alors que c'est ainsi que je vais mieux. C'est un peu un cercle vicieux...
Il faut reprendre confiance en soi, et s'accorder le droit d'être heureux. Redécouvrir les plaisirs simples.
Ce forum est un tremplin pour moi. En communiquant avec vous, je me retrouve.
On s'accroche, nous vaincrons !
Bises.
Moi aussi, j'ai vécu reclus 5 mois et demi pour cause de dépression. Je tisse de nouveaux liens depuis peu, et avec grand plaisir.
Quand je suis mal, je ne m'aime pas et ne veux pas imposer (infliger) ma présence aux autres. Alors que c'est ainsi que je vais mieux. C'est un peu un cercle vicieux...
Il faut reprendre confiance en soi, et s'accorder le droit d'être heureux. Redécouvrir les plaisirs simples.
Ce forum est un tremplin pour moi. En communiquant avec vous, je me retrouve.
On s'accroche, nous vaincrons !
Bises.
Invité- Invité
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