estime de soi

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es trucs pour améliorer l’estime de soi

Fannie Dagenais propose divers trucs pour améliorer l’image de soi. Par exemple, regarder un album photo permet de voir tout ce que notre corps nous permet d’accomplir : une valse à un mariage, une sortie en nature ou le bonheur d’une grossesse. Aussi, il est important d’être critique devant les images retouchées afin de déconstruire le mythe du corps parfait. Finalement, se rappeler que notre valeur ne se limite pas à notre image. Les personnes que nous chérissons le plus méritent notre admiration non pas pour la beauté de leur corps, mais pour leurs qualités personnelles. « Alors, pourquoi avoir un regard différent envers les autres et envers soi? », demande Fannie Dagenais.

« Le fait de mieux s’accepter nous fait reconnaître notre valeur comme individu et nous amène à trouver du temps et de l’énergie pour faire des choses qui sont bonnes pour soi, comme s’engager dans une démarche de changement et améliorer ses habitudes de vie », ajoute-t-elle.

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Les hommes riches ont davantage un excès de poids

23 mars 2006 – Les hommes riches souffrent davantage d’embonpoint et d’obésité que les hommes moins bien nantis. C’est ce qui ressort d’un rapport publié récemment par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)1.

Le poids des hommes tend à croître en relation directe avec leur revenu, selon ce rapport basé sur diverses études et une analyse des données contenues dans deux enquêtes nationales sur la santé des Canadiens.

Chez les femmes, les revenus ne semblent pas avoir autant d’impact sur le poids. Les femmes de la classe moyenne affichent davantage d’excès de poids que les femmes plus riches. Mais celles-ci ont un taux d’obésité comparable à celui des femmes les moins fortunées.

Pourquoi la situation des hommes est-elle différente? Les auteurs du rapport soulignent que les hommes moins bien nantis occupent fréquemment des emplois qui demandent un plus grand effort physique, ce qui les aide à contrôler leur poids. Les hommes de classe moyenne ou aisée occupent, quant à eux, des emplois plus sédentaires, et donc plus propices à la prise de poids.

Le rapport rappelle plusieurs éléments déjà bien connus de l’obésité, comme l’importance de la promotion d’une alimentation saine et de l’activité physique. À ce chapitre, moins d’un cinquième des Canadiens disent être actifs et un quart disent être moyennement actifs.

Règle générale, les adultes dont les revenus sont élevés sont plus actifs que les autres. Ils consommeraient aussi, sur une base régulière, des fruits et des légumes cinq fois pas jour ou plus.

Les banlieusards, qui doivent utiliser constamment leur automobile, souffrent davantage d’embonpoint et d’obésité que les citadins qui peuvent se déplacer à vélo ou à pied. D’où, selon les auteurs du rapport, l’importance pour les villes d’offrir des infrastructures sécuritaires et pratiques, propices à la pratique de l’activité physique.