Ritaline, la cocaïne légale
3 participants
Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: Les médicaments
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Ritaline, la cocaïne légale
Rilatine, la cocaïne légale
Le Vif
samedi 13 avril 2013
Les prescriptions de pilules anti-hyperactivité ont explosé. Ce médicament pour enfants est de plus en plus utilisé pour améliorer les performances des élèves. Il s’infiltre aussi à l’unif. Et même au boulot.
C’était une sorte de calmant pour les enfants hyperactifs. C’est devenu un produit dopant pour le tout-venant. « Dans certaines classes, un élève sur six est sous Rilatine, déclare le Dr Patricia Baguet, pédopsychiatre au service de santé mentale Le Chien vert, à Woluwe-Saint-Pierre. « Petit à petit, les parents se disent que ce n’est pas si grave. Pourquoi ce médicament n’aiderait-il pas leur enfant aussi ?» Cette infirmière travaillant dans un centre PMS du sud du pays complète : « Les élèves passent subitement de 12/20 à 18/20, commente-t-elle. Il existe une course à la performance dans certaines écoles. Dans les conseils de classe, j’entends fréquemment les enseignants dire qu’ils suggéreraient bien aux parents de mettre leur enfant sous Rilatine. Il y a même une tendance à juger ceux qui ont décidé d’interrompre le traitement de leur enfant. Une maman m’a déclaré qu’elle ne reconnaissait plus sa fille devenue trop calme, sans personnalité. Elle a arrêté de lui donner de la Rilatine. Les profs n’ont pas apprécié. »
Apparue dans les années 1990, la Rilatine est un médicament prescrit aux personnes atteintes d’un trouble déficitaire de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH). Entre 2007 et 2011, le nombre de prescriptions chez les moins de 18 ans est passé de 23 360 à 31 097, soit une augmentation de 33 %. Par la volonté des parents et des enseignants, ce dérivé d’amphétamine semble donc se banaliser. Et pas seulement pour soulager les enfants hyperactifs... Dans certains cas, l’objectif de la « kiddy coke » est d’améliorer leurs performances tout en facilitant la vie des parents et des enseignants débordés et stressés. Et une fois qu’on commence, difficile de décrocher. La première génération de « petits » dopés en fait aujourd’hui l’expérience. D’autant qu’une partie de ces jeunes arrive aujourd’hui à l’université où la pression se fait encore plus grande. Et désormais, des adultes se font eux aussi prescrire cette « cocaïne légale » (lire l’encadré). Dans une société imprégnée du culte de la performance, la tentation du dopage est de plus en plus grande.
« C’est souvent l’école qui tire la sonnette d’alarme et pousse les parents à venir consulter, explique le Dr Baguet. Ils veulent répondre aux attentes des enseignants, éviter la stigmatisation. Je reçois même des demandes pour des petits de maternelle. » Or la Rilatine ne peut actuellement être prescrite à des enfants de moins de 6 ans. Selon des chiffres de l’Inami, 25 bambins ont pourtant obtenu une prescription en 2011, contre 31 en 2010.
D’après plusieurs spécialistes, les critères définissant le TDAH seraient en passe d’être réduits. C’est la tournure que devrait prendre la prochaine version du DSM, la « bible » de la psychiatrie qui décrit les troubles tels que l’hyperactivité ou les TOC (troubles obsessionnels compulsifs). « Le TDAH se définit en principe sur la base de trois critères : l’hyperactivité, l’aspect impulsif et le trouble de l’attention, poursuit Patricia Baguet. Bientôt, un seul élément suffira pour diagnostiquer une personne TDAH. » Ce qui ouvre bien large le spectre des patients potentiels... Tout bénéfice pour les firmes pharmaceutiques qui produisent ce médicament.
On ne connaît pas encore les effets à long terme de ce produit sur le cerveau des enfants. A court terme, il peut en tout cas provoquer des maux de tête, des troubles du sommeil, une perte d’appétit, voire même un déficit de croissance. « Un tel médicament ne doit donc pas être prescrit à la légère, insiste le Dr Baguet. Je suis toujours très prudente. Il faut poser le bon diagnostic. Je reçois l’enfant et ses proches, j’étudie la dynamique familiale, je contacte même les enseignants avec l’accord des parents. Certains jeunes souffrant d’un TDAH sont en grande souffrance et la Rilatine peut les apaiser. Mais mieux vaut privilégier d’autres stratégies. Il faut aussi s’assurer qu’il n’existe pas de contre-indication médicale avec cette molécule. Quoi qu’il en soit, j’insiste pour qu’il y ait une prise en charge globale, incluant un soutien psychologique, de la gestion mentale... »
En Belgique, la Rilatine est remboursée aux mineurs depuis 2004. Cette pilule « miracle » apparaît donc souvent comme le traitement de facilité, moins coûteux et fastidieux que des séances de psychothérapie. Et tous les médecins ne prennent pas les mêmes précautions avant de la prescrire. « Bien sûr, il y a des abus, commente le psychiatre Pierre Oswald. Certains patients jouent très bien la comédie. Mais notre rôle de professionnel, c’est d’établir le bon diagnostic et d’adapter le traitement en fonction de chaque personne. » Parmi les autres futurs effets indésirables de la « kiddy coke » : le « réflexe médicament ». « Des études montrent que ces enfants ou adolescents devenus adultes se tourneront plus facilement vers les somnifères ou les antidépresseurs », souligne encore Patricia Baguet.
Trafic sur les campus
Beaucoup de patients ne peuvent plus se passer de Rilatine. « Le TDAH diminuerait en grandissant, note Pascale Anceaux, directrice d’Infor-Drogues. Mais il n’est pas toujours facile d’arrêter lorsque la pression des études se renforce. Il s’agit clairement d’une forme de dopage. Mais si c’est légal, cela paraît moins dangereux. Or, que l’on se procure cette molécule chez le pharmacien, dans la rue ou auprès d’un ami, qu’on l’appelle “speed” ou Rilatine, les effets recherchés sont les mêmes. »
Sur son site, l’association Infor-Drogue a relayé l’enquête d’étudiants de l’ULB ayant abordé le sujet d’un trafic de Rilatine sur les campus, publié sur www.surlefil.be. « Alors que nous cherchions des témoignages d’étudiants consommant de la Rilatine, deux personnes nous ont expliqué qu’on leur en avait déjà proposé à l’université, expliquent les students. Un autre étudiant nous avouera plus tard, à demi-mot, qu’il avait essayé une fois via un ami dont les parents étaient médecins. » Ce que confirme Maxime, 18 ans, déclaré hyperactif il y deux ans, comme son père. « Mon fils me rapporte que beaucoup d’étudiants qui ne sont pas hyperactifs se refilent de la Rilatine sous le manteau et deviennent soudain plus performants, explique François, son papa. Ce sont même les parents qui s’organisent pour s’en procurer. »
L’origine du TDAH est principalement génétique. Les deux fils de Pascale De Coster, présidente de l’association TDAH Belgique, ont eux aussi été diagnostiqués hyperactifs. Ils sont aujourd’hui âgés d’une vingtaine d’années. « Mon premier fils voulait entrer à l’armée mais à cause de sa Rilatine, il a été recalé, explique-t-elle. Depuis, il n’en prend plus... Il ne veut plus être stigmatisé. Mon autre fils est aujourd’hui en chimie à l’unif. »
L’hyperactivité émane aussi d’un contexte environnemental. « La société actuelle favorise le TDAH, commente le psychiatre Pierre Oswald. Les enfants, comme les adultes, sont hyper sollicités. Il faut bien réussir à l’école, faire du piano comme sa cousine, du cheval... » Pascale Anceaux ajoute : « L’augmentation du nombre de prescriptions de Rilatine témoigne de la grande préoccupation des parents par rapport à la réussite de leur enfant. Il faut réussir à tout prix, il n’y a pas d’issue possible. Que sommes-nous prêts à faire, comme parents, pour donner toutes les chances à nos enfants dans une société où tout peut basculer à tout moment ? Jusqu’où peut-on aller ? Et à quel prix ? »
ANNE-CÉCILE HUWART
Clémentine
Le Vif
samedi 13 avril 2013
Les prescriptions de pilules anti-hyperactivité ont explosé. Ce médicament pour enfants est de plus en plus utilisé pour améliorer les performances des élèves. Il s’infiltre aussi à l’unif. Et même au boulot.
C’était une sorte de calmant pour les enfants hyperactifs. C’est devenu un produit dopant pour le tout-venant. « Dans certaines classes, un élève sur six est sous Rilatine, déclare le Dr Patricia Baguet, pédopsychiatre au service de santé mentale Le Chien vert, à Woluwe-Saint-Pierre. « Petit à petit, les parents se disent que ce n’est pas si grave. Pourquoi ce médicament n’aiderait-il pas leur enfant aussi ?» Cette infirmière travaillant dans un centre PMS du sud du pays complète : « Les élèves passent subitement de 12/20 à 18/20, commente-t-elle. Il existe une course à la performance dans certaines écoles. Dans les conseils de classe, j’entends fréquemment les enseignants dire qu’ils suggéreraient bien aux parents de mettre leur enfant sous Rilatine. Il y a même une tendance à juger ceux qui ont décidé d’interrompre le traitement de leur enfant. Une maman m’a déclaré qu’elle ne reconnaissait plus sa fille devenue trop calme, sans personnalité. Elle a arrêté de lui donner de la Rilatine. Les profs n’ont pas apprécié. »
Apparue dans les années 1990, la Rilatine est un médicament prescrit aux personnes atteintes d’un trouble déficitaire de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH). Entre 2007 et 2011, le nombre de prescriptions chez les moins de 18 ans est passé de 23 360 à 31 097, soit une augmentation de 33 %. Par la volonté des parents et des enseignants, ce dérivé d’amphétamine semble donc se banaliser. Et pas seulement pour soulager les enfants hyperactifs... Dans certains cas, l’objectif de la « kiddy coke » est d’améliorer leurs performances tout en facilitant la vie des parents et des enseignants débordés et stressés. Et une fois qu’on commence, difficile de décrocher. La première génération de « petits » dopés en fait aujourd’hui l’expérience. D’autant qu’une partie de ces jeunes arrive aujourd’hui à l’université où la pression se fait encore plus grande. Et désormais, des adultes se font eux aussi prescrire cette « cocaïne légale » (lire l’encadré). Dans une société imprégnée du culte de la performance, la tentation du dopage est de plus en plus grande.
« C’est souvent l’école qui tire la sonnette d’alarme et pousse les parents à venir consulter, explique le Dr Baguet. Ils veulent répondre aux attentes des enseignants, éviter la stigmatisation. Je reçois même des demandes pour des petits de maternelle. » Or la Rilatine ne peut actuellement être prescrite à des enfants de moins de 6 ans. Selon des chiffres de l’Inami, 25 bambins ont pourtant obtenu une prescription en 2011, contre 31 en 2010.
D’après plusieurs spécialistes, les critères définissant le TDAH seraient en passe d’être réduits. C’est la tournure que devrait prendre la prochaine version du DSM, la « bible » de la psychiatrie qui décrit les troubles tels que l’hyperactivité ou les TOC (troubles obsessionnels compulsifs). « Le TDAH se définit en principe sur la base de trois critères : l’hyperactivité, l’aspect impulsif et le trouble de l’attention, poursuit Patricia Baguet. Bientôt, un seul élément suffira pour diagnostiquer une personne TDAH. » Ce qui ouvre bien large le spectre des patients potentiels... Tout bénéfice pour les firmes pharmaceutiques qui produisent ce médicament.
On ne connaît pas encore les effets à long terme de ce produit sur le cerveau des enfants. A court terme, il peut en tout cas provoquer des maux de tête, des troubles du sommeil, une perte d’appétit, voire même un déficit de croissance. « Un tel médicament ne doit donc pas être prescrit à la légère, insiste le Dr Baguet. Je suis toujours très prudente. Il faut poser le bon diagnostic. Je reçois l’enfant et ses proches, j’étudie la dynamique familiale, je contacte même les enseignants avec l’accord des parents. Certains jeunes souffrant d’un TDAH sont en grande souffrance et la Rilatine peut les apaiser. Mais mieux vaut privilégier d’autres stratégies. Il faut aussi s’assurer qu’il n’existe pas de contre-indication médicale avec cette molécule. Quoi qu’il en soit, j’insiste pour qu’il y ait une prise en charge globale, incluant un soutien psychologique, de la gestion mentale... »
En Belgique, la Rilatine est remboursée aux mineurs depuis 2004. Cette pilule « miracle » apparaît donc souvent comme le traitement de facilité, moins coûteux et fastidieux que des séances de psychothérapie. Et tous les médecins ne prennent pas les mêmes précautions avant de la prescrire. « Bien sûr, il y a des abus, commente le psychiatre Pierre Oswald. Certains patients jouent très bien la comédie. Mais notre rôle de professionnel, c’est d’établir le bon diagnostic et d’adapter le traitement en fonction de chaque personne. » Parmi les autres futurs effets indésirables de la « kiddy coke » : le « réflexe médicament ». « Des études montrent que ces enfants ou adolescents devenus adultes se tourneront plus facilement vers les somnifères ou les antidépresseurs », souligne encore Patricia Baguet.
Trafic sur les campus
Beaucoup de patients ne peuvent plus se passer de Rilatine. « Le TDAH diminuerait en grandissant, note Pascale Anceaux, directrice d’Infor-Drogues. Mais il n’est pas toujours facile d’arrêter lorsque la pression des études se renforce. Il s’agit clairement d’une forme de dopage. Mais si c’est légal, cela paraît moins dangereux. Or, que l’on se procure cette molécule chez le pharmacien, dans la rue ou auprès d’un ami, qu’on l’appelle “speed” ou Rilatine, les effets recherchés sont les mêmes. »
Sur son site, l’association Infor-Drogue a relayé l’enquête d’étudiants de l’ULB ayant abordé le sujet d’un trafic de Rilatine sur les campus, publié sur www.surlefil.be. « Alors que nous cherchions des témoignages d’étudiants consommant de la Rilatine, deux personnes nous ont expliqué qu’on leur en avait déjà proposé à l’université, expliquent les students. Un autre étudiant nous avouera plus tard, à demi-mot, qu’il avait essayé une fois via un ami dont les parents étaient médecins. » Ce que confirme Maxime, 18 ans, déclaré hyperactif il y deux ans, comme son père. « Mon fils me rapporte que beaucoup d’étudiants qui ne sont pas hyperactifs se refilent de la Rilatine sous le manteau et deviennent soudain plus performants, explique François, son papa. Ce sont même les parents qui s’organisent pour s’en procurer. »
L’origine du TDAH est principalement génétique. Les deux fils de Pascale De Coster, présidente de l’association TDAH Belgique, ont eux aussi été diagnostiqués hyperactifs. Ils sont aujourd’hui âgés d’une vingtaine d’années. « Mon premier fils voulait entrer à l’armée mais à cause de sa Rilatine, il a été recalé, explique-t-elle. Depuis, il n’en prend plus... Il ne veut plus être stigmatisé. Mon autre fils est aujourd’hui en chimie à l’unif. »
L’hyperactivité émane aussi d’un contexte environnemental. « La société actuelle favorise le TDAH, commente le psychiatre Pierre Oswald. Les enfants, comme les adultes, sont hyper sollicités. Il faut bien réussir à l’école, faire du piano comme sa cousine, du cheval... » Pascale Anceaux ajoute : « L’augmentation du nombre de prescriptions de Rilatine témoigne de la grande préoccupation des parents par rapport à la réussite de leur enfant. Il faut réussir à tout prix, il n’y a pas d’issue possible. Que sommes-nous prêts à faire, comme parents, pour donner toutes les chances à nos enfants dans une société où tout peut basculer à tout moment ? Jusqu’où peut-on aller ? Et à quel prix ? »
ANNE-CÉCILE HUWART
Clémentine
Invité- Invité
Re: Ritaline, la cocaïne légale
je suis tout simplement Horrifiée!!!!!!!
mais que fait on de nos enfants ???? jusqu'ou peut aller cette décadence ...................
merci pour cette info Clémentine ...
mireille
mais que fait on de nos enfants ???? jusqu'ou peut aller cette décadence ...................
merci pour cette info Clémentine ...
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: Ritaline, la cocaïne légale
hi!hi! merçi Clémentine d'avoir partager ce lien car justement mon psy m'avait conseiller d’en-prendre en mode swing je vais en discuter avec lui aujourd'hui
bonne journée
bonne journée
Invité- Invité
Re: Ritaline, la cocaïne légale
Tout cela ressemble à un mauvais prélude à "bienvenue à Gattaca" (film d'anticipation de 1997)
Invité- Invité
Ritaline : un médicament dangereux
La Ritaline est un médicament dangereux. Des milliers d'enfants en France en consomment pour soi-disant traiter l'hyperactivité.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme organise une manifestation le samedi 20 août 2011 à Paris pour dénoncer les risques de certains médicaments psychiatriques.
[/color]
Ritaline : un médicament dangereux
La Ritaline est une médicament psychiatrique dangereux.
C'est un psychostimulant puissant prescrit pour soit-disant soigner le THADA (trouble de l'hyperactivité avec déficit de l'attention).
Ce médicament peut entraîner une dépendance physique et psychique.
Il peut également entraîner de nombreux effets secondaires graves : maux de tête, nausée, palpitation, démangeaison, somnolence, vertige, troubles visuels, convulsions, hallucinations, troubles du comportement, états dépressifs, idées suicidaires, etc. (Source : Dictionnaire Vidal)
Suite aux nombreux effets secondaires inquiétants de la Ritaline, l'AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) surveille ce médicament depuis plusieurs mois.
Des milliers de jeunes en France sont aujourd'hui consommateurs de cette drogue psychiatrique.
Elle peut être prescrite à des enfants à partir de 6 ans.
L'existence de la « maladie » de l'hyperactivité n'a jamais été prouvée. Aucun test de médecine traditionnelle ne permet de prouver l'existence d'un tel trouble mental.
Cela n'empêche pas les psychiatres de diagnostiquer des enfants « hyperactifs » et leur donner de la Ritaline.
Cette consommation excessive rapporte énormément d'argent. La Ritaline est commercialisé par le laboratoire Novartis. Chaque patient psychiatrique est un nouveau client pour le laboratoire.
La consommation de ce type de médicaments risque d'augmenter maintenant que la nouvelle loi sur la psychiatrie est mise en application. Des soins administrés de force à domicile sont maintenant disponibles. N'importe quel citoyen pourrait être contraint de recevoir des drogues psychiatriques chez lui et subir les effets secondaires de ces traitements.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme dénonce depuis plus de 35 ans en France les abus psychiatriques. L'association reçoit de nombreux témoignages de victimes de ces traitements.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme article et licence[/b]
Dernière édition par Arenaa le Jeu 25 Juil 2013 - 9:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Ritaline, la cocaïne légale
Bonjour,
= Eglise de scientologie !
cf. mes posts d'avertissement de cette secte qui a été traduite en justice de nombreuses fois dans plein de pays sur le fil suivant à partir de ce post
=> https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4489-documents-a-lire-sur-les-medicaments-pour-le-trouble-bipolaire#69461 sur le documentaire Le Marketing de la Folie
Soyez avertis ! Cela n'enlève rien à la validité de certaines de ces infos ; c'est juste ce qu'ils en font qui ne me sied pas*....
* par exemple : [ lien pour Recherche Angie avec 'scientologie' ]
= Eglise de scientologie !
cf. mes posts d'avertissement de cette secte qui a été traduite en justice de nombreuses fois dans plein de pays sur le fil suivant à partir de ce post
=> https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4489-documents-a-lire-sur-les-medicaments-pour-le-trouble-bipolaire#69461 sur le documentaire Le Marketing de la Folie
Soyez avertis ! Cela n'enlève rien à la validité de certaines de ces infos ; c'est juste ce qu'ils en font qui ne me sied pas*....
* par exemple : [ lien pour Recherche Angie avec 'scientologie' ]
Invité- Invité
Re: Ritaline, la cocaïne légale
La CCDH a été cofondée en 1969 par l’Église de Scientologie et le Dr Thomas Szasz,
Bonjour Kairos,
Merci de l'avoir signalé je n'ai absolument pas fait le rapprochement, mais c'est un sujet à débattre
l'église de la scientologie est loin d'être mon centre d’intérêt vu que j'ai toujours défendu la médecine traditionnelle
Il faut être effectivement très prudent, car j'ai vu la destruction et les ravages qu'ils ont pu faire sur la vie de certaine personnes et notamment l'acteur Thom Cruise qui apparemment rend aussi son tablier ,car il se rend compte qu'il à était manipuler et trahit
http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Tom-Cruise-s-appreterait-il-a-quitter-la-Scientologie-2422056
car j'ai déjà vu de nombreux reportages contradictoire qui expliquent le point de vu de la scientologie, mais parfois il faut creuser encore plus loin , et pour moi je dirais l'argent et l'ignorance rendent les gens fou et même encore plus fou que nous bipolaire , c'est juste du " business school " et rien d'autre
Personnellement , Je suis ouverte à toute discussion vu que mes idées n’appartiennent à personne ,
Je suis une rappeuse dans l’âme
et ça me dérange absolument pas d’adhérer plutôt au club de ce qu'ils appellent " Satan et sa musique" ,car il y en a aussi qui ont essayé de juger un grand groupe de musique sur une seule parole et sur l'idée d'une personne de ce groupe
ceux-ci dit , nous n'avons toujours pas la réponse à la question posé sur ce fil "est ce que cette molécule est dangereuse ou non ?
Je vais continuer à m'informer d'une façon plus objectif et faire attention au infos que je peux transmettre sur notre forum
Cordialement
Bonne journée
Bonjour Kairos,
Merci de l'avoir signalé je n'ai absolument pas fait le rapprochement, mais c'est un sujet à débattre
l'église de la scientologie est loin d'être mon centre d’intérêt vu que j'ai toujours défendu la médecine traditionnelle
Il faut être effectivement très prudent, car j'ai vu la destruction et les ravages qu'ils ont pu faire sur la vie de certaine personnes et notamment l'acteur Thom Cruise qui apparemment rend aussi son tablier ,car il se rend compte qu'il à était manipuler et trahit
http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Tom-Cruise-s-appreterait-il-a-quitter-la-Scientologie-2422056
car j'ai déjà vu de nombreux reportages contradictoire qui expliquent le point de vu de la scientologie, mais parfois il faut creuser encore plus loin , et pour moi je dirais l'argent et l'ignorance rendent les gens fou et même encore plus fou que nous bipolaire , c'est juste du " business school " et rien d'autre
Personnellement , Je suis ouverte à toute discussion vu que mes idées n’appartiennent à personne ,
Je suis une rappeuse dans l’âme
et ça me dérange absolument pas d’adhérer plutôt au club de ce qu'ils appellent " Satan et sa musique" ,car il y en a aussi qui ont essayé de juger un grand groupe de musique sur une seule parole et sur l'idée d'une personne de ce groupe
Jhon lennon a écrit:" Je sais que les Beatles connaîtront le succès comme aucun groupe ne l’a encore connu.
Je le sais très bien, car pour ce succès, j’ai vendu mon âme au diable .
John Lennon à R. Coleman (en 1962)
(Coleman, Ray, Lennon p.256)
ceux-ci dit , nous n'avons toujours pas la réponse à la question posé sur ce fil "est ce que cette molécule est dangereuse ou non ?
Je vais continuer à m'informer d'une façon plus objectif et faire attention au infos que je peux transmettre sur notre forum
Cordialement
Bonne journée
Invité- Invité
La liste des 77 médicaments sous surveillance renforcée
La liste des 77 médicaments sous surveillance renforcée
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/01/31/10709-liste-77-medicaments-sous-surveillance-renforcee
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/01/31/10709-liste-77-medicaments-sous-surveillance-renforcee
Invité- Invité
La liste des 77 médicaments sous surveillance renforcée
La liste des 77 médicaments sous surveillance renforcée
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/01/31/10709-liste-77-medicaments-sous-surveillance-renforcee
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/01/31/10709-liste-77-medicaments-sous-surveillance-renforcee
Invité- Invité
Re: Ritaline, la cocaïne légale
Ma fille souffrait de TDA/H depuis petite, et je suis membre de l'association TDA/H Belgique. Moi même j'en souffre mais... la rilatine étant un dérivé d'amphétamine (pas de cocaïne) elle est contrindiquée pour moi qui souffre d'un TB en plus.
Il y a des erreurs dans l'article. On démonise un médicament utilisé depuis longtemps et qui a aidé quantité de parents et d'enfants, quand prescrit avec sagesse, après avoir écarté toutes les autres options, par une équipe pluridisciplinaire.
Je n'ai jamais eu recours à la rilatine pour ma fille. J'ai d'abord suivi toutes les pistes éducatives existantes et elles ont suffit. Mais si une exclusion de l'école, ou une grosse souffrance suite au TDA/H s'était présenté, je n'aurais pas hésité.
De plus le diagnostic différencié entre un TB commençant dans l'enfance et un TDA/H n'est pas facile. Et le rilatine peut provoquer soit une crise maniaque soit une dépression chez un sujet prédisposé. Donc ma fille, avec une maman bipo, il fallait faire attention.
Mais c'est certain, qu'il y a une tendance au tout au médicament généralisée qui est inquiétante. Mais quand il faut, il faut. On dit aussi que les statistiques de trouble bipolaire augmentent pour répondre aux besoins des firmes pharmaceutiques...
Il y a des erreurs dans l'article. On démonise un médicament utilisé depuis longtemps et qui a aidé quantité de parents et d'enfants, quand prescrit avec sagesse, après avoir écarté toutes les autres options, par une équipe pluridisciplinaire.
Je n'ai jamais eu recours à la rilatine pour ma fille. J'ai d'abord suivi toutes les pistes éducatives existantes et elles ont suffit. Mais si une exclusion de l'école, ou une grosse souffrance suite au TDA/H s'était présenté, je n'aurais pas hésité.
De plus le diagnostic différencié entre un TB commençant dans l'enfance et un TDA/H n'est pas facile. Et le rilatine peut provoquer soit une crise maniaque soit une dépression chez un sujet prédisposé. Donc ma fille, avec une maman bipo, il fallait faire attention.
Mais c'est certain, qu'il y a une tendance au tout au médicament généralisée qui est inquiétante. Mais quand il faut, il faut. On dit aussi que les statistiques de trouble bipolaire augmentent pour répondre aux besoins des firmes pharmaceutiques...
Re: Ritaline, la cocaïne légale
L'hyperactivité comme maladie en effet n'existe pas. Par contre, le deficit d'attention qui l'accompagne oui, tout à fait, et se mesure par des test neuropsychiatriques très précis et scientifiques. Normalement, sans résultat positif de déficit d'attention grave, pas de médication.
C'est pour cela que très paradoxalement, un stimulant comme le rilatine, qui devrait exciter, calme un enfant hyperactif. L'hyperactivité viendrait d'un déficit d'une partie du cerveau qui régulerai le flux d'informations. Cette partie du cerveau déficiente= trop infos en même temps = angoisse et hyperactivité. Rilatine qui stimule cette partie du cerveau déficiente=filtration de nouveau efficace= moins d'infos= apaisement.
Le rilatine ne calme donc pas un enfant qui n'a pas de déficit d'attention!
C'est pour cela que très paradoxalement, un stimulant comme le rilatine, qui devrait exciter, calme un enfant hyperactif. L'hyperactivité viendrait d'un déficit d'une partie du cerveau qui régulerai le flux d'informations. Cette partie du cerveau déficiente= trop infos en même temps = angoisse et hyperactivité. Rilatine qui stimule cette partie du cerveau déficiente=filtration de nouveau efficace= moins d'infos= apaisement.
Le rilatine ne calme donc pas un enfant qui n'a pas de déficit d'attention!
Re: Ritaline, la cocaïne légale
Merci pour ton témoignage chispa , cela peut nous aidez à comprendre certain message codé et comprendre mieux le fonctionnement de certaine organisations
Bonne soirée
Bonne soirée
Invité- Invité
Ritaline, Concerta… : des risques d'effets secondaires graves (Prescrire)
Ritaline, Concerta… : des risques d'effets secondaires graves (Prescrire)
Soumis par Gestion le 7 février 2015
Le méthylphénidate (Ritaline ou autres (1)) expose à des effets secondaires indésirables graves, rappelle la revue Prescrire dans son numéro de février.
""Le méthylphénidate est utilisé chez des enfants atteints d'hyperactivité avec déficit de l'attention et dans certains cas de narcolepsie (tendance irrépressible au sommeil).""
""Parmi ses effets indésirables, ont été décrits des troubles neuropsychiques et cardiovasculaires, un retard de croissance chez les enfants, des abus et des dépendances.""
Lire la suite.
http://www.psychomedia.qc.ca/hyperactivite/2015-02-07/methylphenidate-ritaline-concerta-quasym-effets-secondaires
Soumis par Gestion le 7 février 2015
Le méthylphénidate (Ritaline ou autres (1)) expose à des effets secondaires indésirables graves, rappelle la revue Prescrire dans son numéro de février.
""Le méthylphénidate est utilisé chez des enfants atteints d'hyperactivité avec déficit de l'attention et dans certains cas de narcolepsie (tendance irrépressible au sommeil).""
""Parmi ses effets indésirables, ont été décrits des troubles neuropsychiques et cardiovasculaires, un retard de croissance chez les enfants, des abus et des dépendances.""
Lire la suite.
http://www.psychomedia.qc.ca/hyperactivite/2015-02-07/methylphenidate-ritaline-concerta-quasym-effets-secondaires
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
effets secondaires
Je suis surprise qu'on s'attarde sur les effets secondaires possibles des médicaments contre le TDAH quand nous acceptons de prendre des neuroleptiques qui ont eux aussi des risques d'effets secondaires graves. Par exemple le syndrome malin des neuroleptiques qui peut être mortel, ou le diabète qui est chronique.
Quant à dire les dangers du lithium..
Ma psychiatre qui travaille en prison, m'a dit que le Xeroquel est régulièrement utilisé comme drogue avec addiction. Elle dit qu'elle a vu des accro au Xeroquel en sevrage devenir complètement délirant quand à l'origine ils n'avaient aucun trouble mental.
Nous faisons confiance aux médecins qui nous prescrivent les médicaments adaptés à notre trouble. Pourquoi ne pas faire confiance au pédopsychiatres qui prescrivent le Concerta et le Rilatine pour les enfants. Le TDAH peut être aussi destructeur que le trouble bipolaire s'il n'est pas soigné correctement. Le Rilatine comme d'ailleurs les antidépresseurs, les thymos et les neuroleptiques ne devraient pas être prescrit par un généraliste avant un diagnostic d'un psychiatre.
Ma fille est passé d'un diagnostic de TDAH à cyclothymie. Elle prends de l'Abilify et croyez moi je ne me sens pas plus rassurée que si elle prenait du Rilatine. Les deux sont des psychotropes et ne sont pas sans risques
Quant à dire les dangers du lithium..
Ma psychiatre qui travaille en prison, m'a dit que le Xeroquel est régulièrement utilisé comme drogue avec addiction. Elle dit qu'elle a vu des accro au Xeroquel en sevrage devenir complètement délirant quand à l'origine ils n'avaient aucun trouble mental.
Nous faisons confiance aux médecins qui nous prescrivent les médicaments adaptés à notre trouble. Pourquoi ne pas faire confiance au pédopsychiatres qui prescrivent le Concerta et le Rilatine pour les enfants. Le TDAH peut être aussi destructeur que le trouble bipolaire s'il n'est pas soigné correctement. Le Rilatine comme d'ailleurs les antidépresseurs, les thymos et les neuroleptiques ne devraient pas être prescrit par un généraliste avant un diagnostic d'un psychiatre.
Ma fille est passé d'un diagnostic de TDAH à cyclothymie. Elle prends de l'Abilify et croyez moi je ne me sens pas plus rassurée que si elle prenait du Rilatine. Les deux sont des psychotropes et ne sont pas sans risques
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Manger sain
» TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité) & Ritaline (le cas d'Ilan, 8 ans) - N'est pas fou qui veut, France Inter - dimanche 24 juillet 2016
» TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité) & Ritaline (le cas d'Ilan, 8 ans) - N'est pas fou qui veut, France Inter - dimanche 24 juillet 2016
Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: Les médicaments
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum