«Une série de mutations génétiques impliquées dans la schizophrénie»

[Jacques]

Bonjour !

L'article est ici : (clique ici) Une série de mutations génétiques impliquées dans la schizophrénie.

C'est une question très intéressante que celle de ces mutations en cours, initiées et non perpétuées. Une question que j'ai posée de longue date sur nos forums quickweb.

Tiens ! le Pr Marion Leboyer en parle même dans son livre paru en février 2005 : Troubles bipolaires : pratiques, recherches et perspectives… qui parle, page 32, de «mutations instables» …

C'est le genre d'articles qui peut donner envie de participer activement à des recherches, comme celle faite par l'inserm, et de multiplier ainsi le nombre des échantillons, donc d'augmenter la qualité des résultats statistiques.

Bonne journée. Bises . Jacques

[Jacques]

Bonjour !

Paru sur …

(clique ici) Rétro 2007 : ADN, ce qui nous sépare vraiment…

Bonne journée. Bises . Jacques

[chispa]

Jacques

Je me disais que ceci t'intéresserai, si tu ne l'as pas déjà lu.. Tombée dessus pendant une recherche sur autre chose. Pour les amateurs de couper les cheveux en quatre, et les allergiques au "moutonisme"

http://theses.ulb.ac.be/ETD-db/collection/available/ULBetd-03142005-135445/unrestricted/genes.pdf

[Jacques]

Bonsoir, chispa.

Hou là là ! Ce n'est pas la première fois que je vois débarquer ce genre d'ouvrages sur ma planète. Le dernier en date était aussi un document .pdf qui mettait des dizaines de pages à expliquer ce qu'un proverbe chinois dit en mots simples et compréhensibles.

C'est le genre de prose contre lequel je m'élève, qui fait croire que la philosophie est quelque chose compliqué et qui doit toujours s'exprimer dans des termes abscons.

Diable ! des personnes comme André Comte-Sponville ou Edgar Morin arrivent à communiquer dans un langage proche du nôtre. (clique ici) Edgar Morin qui est cité dans ton lien avec entre autres ces termes : «La liberté ne peut s'exercer que dans une situation comportant à la fois ordre et désordre ; il faut en effet un minimum de stabilités et régularités, c'est-à-dire de certitudes a priori, pour faire choix et prendre décision, et il faut un minimum de désordres ou aléas, c'est-à-dire d'incertitudes a priori, pour élaborer une stratégie. En fait, c'est le cocktail naturel d'ordre-désordre-organisation qui rend matériellement possible la liberté» , qui laissent à méditer un peu sur l'espace qu'il nous reste entre manies et dépressions…

J'adore cette page Wikipédia qui commence par une phrase toute courte et si lourde de sens, si lumineuse : «la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité» …

Bon, je déconnecte pour raison d'orage violent…

Bonne soirée. Bises . Jacques

[Invité]

NEUROSCIENCES

La schizophrénie liée à un problème de maturation cérébrale








Le
sous-développement d’une aire du cerveau impliquée dans l’humeur et la
mémorisation serait responsable de l’apparition de troubles
schizophréniques. 11.09 à 10h20

[Invité]

Trouble bipolaire et schizophrénie:

des manifestations d'une même maladie?
PsychoMédia - Publié le 17 juillet 2008

La schizophrénie et le trouble bipolaire (maniaco-dépression) ont en commun des symptômes affectifs (humeur) et psychotiques (1) (dans le cas du trouble bipolaire de type I pour ces derniers symptômes). Ces deux maladies ont aussi en commun certaines variations génétiques selon une récente recherche publiée dans la revue Biological Psychiatry.

Des recherches précédentes et cette dernière amènent certains experts à considérer la schizophrénie et le trouble bipolaire comme des manifestations d'une même maladie se situant différemment sur un continuum de symptômes affectifs et psychotiques (2).

Les recherches sont de plus en plus nombreuses à montrer que la schizophrénie et le trouble bipolaire sont dus, en partie, aux effets cumulatifs d'un grand nombre de gènes dont chacun ne représente qu'une petite composante de la vulnérabilité à ces maladies. Plusieurs de ces gènes semblent contribuer à la vulnérabilité aux deux maladies.

Les chercheurs, Drs Ling Shao et Marquis Vawter, ont trouvé 78 gènes communs aux deux maladies dont l'expression était perturbée. Ces gènes sont impliqués dans le développement du système nerveux et la mort des cellules.

"Le mode de dérèglement était similaire dans le cortex préfrontal pour les deux maladies et pointe des processus clés", affirment les chercheurs. Ce chevauchement fournit des indications sur la neurobiologie des deux maladies.

Mieux comprendre la neurobiologie reliée aux gènes en commun peut offrir une fenêtre pour la découverte de mécanismes cérébraux communs qui peuvent guider l'identification de nouveaux traitements plus efficaces, commentent-ils.

Dr. John H. Krystal, éditeur de la revue Biological Psychiatry, ajoute: "Nous avons traditionnellement traité ces diagnostics comme des maladies non reliées même si plusieurs des mêmes médicaments, tels que les médicaments antipsychotiques, sont utilisés pour traiter ces deux maladies."

Il est possible, considèrent les auteurs, que la compréhension des diagnostics psychiatriques doive évoluer pour s'adapter aux données de plus en plus nombreuses indiquant des mécanismes reliés aux maladies qui traversent les barrières diagnostiques, comme le montre cette recherche.

(1) Les symptômes psychotiques désignent des symptômes indiquant une perte de contact avec la réalité tels que des idées délirantes et des hallucinations. Il n'y a pas de symptômes psychotiques dans le trouble bipolaire de type II. Ces symptômes ne sont pas toujours présents dans le trouble bipolaire de type I.

(2) À l'intérieur de chacun des deux diagnostics, il y aurait également lieu de distinguer des sous-types se situant différemment sur un continuum selon les symptômes.

Psychomédia avec sources:
Science Daily
Eurekalert

Clémentine

[Invité]

Pourtant je développe ce que tu dit pour les bipolaires 1 que dois-je en pensait je suis 2 ou 1
bien a toi clémentine
melody

[Invité]

Bonsoir Melody,

C'est une question à poser à un spécialiste. Je ne suis malheureusement pas suffisamment compétente pour te répondre.

Bises,

Clémentine

[Contenu sponsorisé]