Le cerveau à tous les niveaux
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« Le mythe des 10% : une idée qui a la vie dure »
Bonjour !
Lu sur Décryptage
««« Le mythe des 10% : une idée qui a la vie dure — Par Hervé Ratel
Le Pr Jean-Claude Dupont revient pour Sciences et Avenir sur le mythe qui veut que l'homme n'exploite que 10% de ses capacités cérébrales. Une idée aussi fausse que tenace.
http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20140829.OBS7645/le-mythe-des-10-une-idee-qui-a-la-vie-dure.html
»»»
À lire aussi, en lien dans l'article précédent : ««« Lucy et le mythe des 10 % : 5 bonnes raisons de ne pas y croire
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140805.OBS5581/lucy-et-le-mythe-des-10-5-bonnes-raisons-de-ne-pas-y-croire.html
Faire la part des choses entre un 10% physique et un 10% logique, entre la matière et son utilisation…
Bon dimanche. Bisous . Jacques
Lu sur Décryptage
««« Le mythe des 10% : une idée qui a la vie dure — Par Hervé Ratel
Le Pr Jean-Claude Dupont revient pour Sciences et Avenir sur le mythe qui veut que l'homme n'exploite que 10% de ses capacités cérébrales. Une idée aussi fausse que tenace.
http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20140829.OBS7645/le-mythe-des-10-une-idee-qui-a-la-vie-dure.html
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À lire aussi, en lien dans l'article précédent : ««« Lucy et le mythe des 10 % : 5 bonnes raisons de ne pas y croire
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140805.OBS5581/lucy-et-le-mythe-des-10-5-bonnes-raisons-de-ne-pas-y-croire.html
Faire la part des choses entre un 10% physique et un 10% logique, entre la matière et son utilisation…
Bon dimanche. Bisous . Jacques
« PORTRAIT. Stanislas Dehaene, le déchiffreur de cerveau »
Bonjour] !
Lu sur santé
««« PORTRAIT. Stanislas Dehaene, le déchiffreur de cerveau — Par Elena Sender
Ce spécialiste des sciences cognitives utilise les progrès de l'imagerie médicale pour affiner la connaissance des fonctions cérébrales.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150522.OBS9439/portrait-stanislas-dehaene-le-dechiffreur-de-cerveau.html
Rappel de son livre paru le 8 octobre 2014.
»»»
Stanislas Dehaene, le défricheur de cerveau…
Bonne semaine. Bises aux filles . Jacques
Lu sur santé
««« PORTRAIT. Stanislas Dehaene, le déchiffreur de cerveau — Par Elena Sender
Ce spécialiste des sciences cognitives utilise les progrès de l'imagerie médicale pour affiner la connaissance des fonctions cérébrales.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150522.OBS9439/portrait-stanislas-dehaene-le-dechiffreur-de-cerveau.html
Rappel de son livre paru le 8 octobre 2014.
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Stanislas Dehaene, le défricheur de cerveau…
Bonne semaine. Bises aux filles . Jacques
Quand notre cerveau déprime
Quand notre cerveau déprime
François Richer
Chercheur en neuropsychologie, professeur à l’UQAM
Publication: 22/05/2015 11h59
Tout le monde sait que la dépression est un trouble de l'humeur. Mais alors, pourquoi certaines personnes déprimées peuvent être irritables ou apathiques plutôt que tristes? La dépression est bien plus qu'un trouble de l'humeur. C'est une panne de plusieurs systèmes du cerveau.
Les stresseurs importants déclenchent des émotions négatives (déception, tristesse, peur, irritation) qui nous mobilisent pour trouver des solutions ou pour s'adapter (changer nos habitudes, mieux prévoir les coups ...). Mais quand on atteint les limites de l'adaptation, des états émotifs plus durables peuvent nous envahir tel que l'épuisement, le deuil, les blues ou la dépression).
La dépression frappe souvent les personnes vulnérables (personnes âgées, seules, démunies ...). Mais elle frappe aussi ceux qui ont tendance à amplifier le stress parce qu'ils sont impatients, impulsifs, anxieux ou susceptibles. Selon nos fragilités, les stresseurs peuvent dérégler plusieurs systèmes cérébraux différents et déclencher une dépression.
1) L'attachement: La dépression est souvent similaire au deuil lié à la perte d'un être cher, un manque douloureux qui rappelle les symptômes de sevrage d'une drogue.
Comme le manque, les sentiments de tristesse ou de vide et le besoin criant d'amour et de réconfort sont liés à des perturbations du système d'attachement. Ce système est aussi impliqué dans la dépendance aux drogues comme l'héroïne et les opiacés. Les stress d'attachement comme les deuils, les séparations et les déracinements provoquent facilement des dépressions. S'ennuyer de ses enfants ou de son conjoint est la version plus bénigne de ce sentiment de manque. Mais parfois, on ne sait pas de quoi on manque et on construit des interprétations (ex.: "Ma vie manque de sens").
On cherche à combler ce vide (par le travail, le sport, la télé, la fiction, les fantasmes...). Ou encore on cherche à l'exprimer. Cette sensibilité extrême a inspiré de nombreux auteurs et artistes. Les personnes qui ont des peurs de l'abandon exagérées (anxiété de séparation, personnalité limite) sont fortement sujets à la dépression. Parfois, le blues survient quand on sort d'un stress, d'un effort soutenu ou d'une maladie qui structurait notre vie et qui contribuait à notre identité (perdre sa raison d'être). L'écoute, l'amitié et la chaleur humaine combattent la dépression parce qu'elles réduisent le sentiment de manque.
2) La douleur: Dans la dépression, le manque est souvent accompagné d'une détresse psychologique qui peut ressembler à une torture insoutenable et qui peut conduire aux idées suicidaires. Le système de douleur du cerveau s'emballe comme dans certaines douleurs chroniques. Dans certains cas les traitements anti-douleur peuvent soulager la dépression
3) L'assurance: Plusieurs stresseurs nous rappellent que nous ne sommes pas invincibles (maladies graves, échecs, rebuffades, intimidation, humiliation, catastrophes naturelles, conflits, insécurité ...). Ces stresseurs peuvent provoquer une perte d'assurance ou de combativité (doutes, hésitation à foncer, auto-critique). Dans la dépression, le système de fierté ou d'assurance se met souvent en mode soumission comme si on devait soudainement s'adapter à la misère à la souffrance ou à la défaite.
On peut ressentir des niveaux irréalistes de honte ou de culpabilité, ou vivre de véritables hallucinations émotives de dévalorisation ou de grande fragilité. On amplifie les signes qui confirment notre auto-évaluation négative comme nos erreurs et nos défauts. Le regard des autres est anticipé comme négatif, ce qui favorise l'isolement et la non-affirmation. Le virage négatif du système d'assurance se répand aussi à nos évaluations des situations, on devient pessimiste à outrance, on a une perte d'espoir ("Pourquoi se battre si on va tous crever?").
La perturbation de l'assurance contribue aussi à l'indécision chronique d'une personne qui a subi un choc ou à la crise existentielle d'un adolescent qui se sent à part. Les succès, les encouragements et la reconnaissance combattent la dépression parce qu'ils réduisent la tempête dans le système d'assurance.
4) La motivation: On a tous eu des petites pannes de motivation ou d'intérêt. Un environnement démotivant ou conflictuel qui conduit à l'épuisement, à une perte d'enthousiasme et d'inspiration. La dépression, elle, fausse nos signaux de valeur, elle réduit le plaisir anticipé et la fierté d'accomplir quelque chose et elle exagère notre évaluation des efforts nécessaires, ce qui conduit souvent à l'apathie ("Bof, ça ne vaut pas la peine"). Les personnes déprimées peuvent voir comme une montagne le simple fait de ranger la vaisselle ou de sortir du lit. La motivation peut aussi fluctuer entre l'apathie et l'inspiration euphorisante (manie). Ces fluctuations peuvent être étendues sur plusieurs mois (maladie bipolaire) ou sur quelques jours.
La motivation est aussi touchée chez les personnes désillusionnées ou désabusées. La baisse de motivation a des coûts humains et économiques astronomiques. Elle affecte l'ambition et le gout du risque, les bases de l'innovation et de l'amélioration de notre sort. Les sources de l'épuisement motivationnel et les personnes qui en sont atteintes devraient être la première priorité des employeurs. La passion et l'inspiration des autres peuvent améliorer l'épuisement motivationnel.
5) L'irritabilité: On oublie trop souvent qu'une personne irritable peut être déprimée et que sous les élans désagréables se cache souvent de la souffrance. L'irritabilité peut même être le signe prédominant de la dépression chez les enfants et chez les hommes. Plusieurs râleurs chroniques pleurent des idéaux ou des attentes déçues et certains restent fâchés pendant des décennies envers tout ce qui ne va pas comme ils le souhaiteraient. L'irritabilité et les colères sont liées à un système d'agressivité défensive qui est hypersensible aux stresseurs y compris les contrariétés ou les déceptions.
6) L'anxiété: Les préoccupations excessives et l'hypersensibilité au stress sont des compagnes fréquentes de la dépression qui peuvent l'entretenir. L'anxiété nous fait aussi éviter des situations qui pourraient atténuer notre souffrance comme les événements sociaux, les échanges humains ou les petits efforts jugés trop stressants. L'anxiété est liée à l'activité du système de peur qui entretient des boucles d'idées inquiétantes. La réactivité émotive excessive peut aussi entretenir la dépression en biaisant nos pensées (dramatiser, généraliser, sauter aux conclusions).
7) Le Google du cerveau: Manque de concentration, oublis, perte d'imagination, les moteurs de recherche du cerveau sont aussi affectés dans la dépression et leurs ratés contribuent à nous faire sentir dysfonctionnel. Les difficultés cognitives peuvent en outre nous faire oublier nos buts, nous priver de nos idées et de notre imagination, ou nous faire perdre de la cohérence.
- Les fonctions corporelles: La dépression affecte souvent les fonctions vitales comme l'appétit (ex.: perdre 10 kg en 3 semaines), le sommeil (ex.: se réveiller trop tôt), la libido et même les réponses immunitaires (résistance aux infections, aux cancers...). En plus, un dérèglement immunitaire peut affaiblir les systèmes émotifs du cerveau et faire apparaitre la dépression. De nombreuses pathologies (infections virales, troubles métaboliques...) favorisent la dépression en affectant le système immunitaire.
Plusieurs maladies dégénératives qui perturbent les réponses immunitaires du cerveau (Alzheimer, Parkinson...) commencent par une dépression. Même lors d'un évènement heureux comme un accouchement, les réponses immunitaires peuvent interagir avec les perturbations hormonales et les fragilités pour déclencher une dépression.
La dépression est un des problèmes de santé qui a le plus d'impact négatif sur notre vie. Elle est plus handicapante que bien des handicaps physiques, mais comme elle moins visible, elle attire moins l'empathie (ex.: «Pourquoi il/elle ne se prend pas en main?»).
Trop de personnes doivent la subir pendant des années, car les traitements actuels sont souvent d'une efficacité limitée. On sait que l'exercice physique améliore nettement la motivation et l'assurance. Ce traitement naturel réduit la sensibilité au stress et l'inflammation et il favorise le rétablissement métabolique des neurones. On sait aussi que les proches ont un rôle capital pour panser notre détresse et nos manques, mais aussi en nous aidant à réévaluer nos capacités et nos réactions. Un jour on pourra évaluer la fragilité de différents systèmes du cerveau chez un individu et peut-être développer des interventions ciblées ou même prévenir la dépression. L'espoir fait vivre.
http://www.huffpostmaghreb.com/francois-richer/quand-notre-cerveau-depri_1_b_7419664.html
François Richer
Chercheur en neuropsychologie, professeur à l’UQAM
Publication: 22/05/2015 11h59
Tout le monde sait que la dépression est un trouble de l'humeur. Mais alors, pourquoi certaines personnes déprimées peuvent être irritables ou apathiques plutôt que tristes? La dépression est bien plus qu'un trouble de l'humeur. C'est une panne de plusieurs systèmes du cerveau.
Les stresseurs importants déclenchent des émotions négatives (déception, tristesse, peur, irritation) qui nous mobilisent pour trouver des solutions ou pour s'adapter (changer nos habitudes, mieux prévoir les coups ...). Mais quand on atteint les limites de l'adaptation, des états émotifs plus durables peuvent nous envahir tel que l'épuisement, le deuil, les blues ou la dépression).
La dépression frappe souvent les personnes vulnérables (personnes âgées, seules, démunies ...). Mais elle frappe aussi ceux qui ont tendance à amplifier le stress parce qu'ils sont impatients, impulsifs, anxieux ou susceptibles. Selon nos fragilités, les stresseurs peuvent dérégler plusieurs systèmes cérébraux différents et déclencher une dépression.
1) L'attachement: La dépression est souvent similaire au deuil lié à la perte d'un être cher, un manque douloureux qui rappelle les symptômes de sevrage d'une drogue.
Comme le manque, les sentiments de tristesse ou de vide et le besoin criant d'amour et de réconfort sont liés à des perturbations du système d'attachement. Ce système est aussi impliqué dans la dépendance aux drogues comme l'héroïne et les opiacés. Les stress d'attachement comme les deuils, les séparations et les déracinements provoquent facilement des dépressions. S'ennuyer de ses enfants ou de son conjoint est la version plus bénigne de ce sentiment de manque. Mais parfois, on ne sait pas de quoi on manque et on construit des interprétations (ex.: "Ma vie manque de sens").
On cherche à combler ce vide (par le travail, le sport, la télé, la fiction, les fantasmes...). Ou encore on cherche à l'exprimer. Cette sensibilité extrême a inspiré de nombreux auteurs et artistes. Les personnes qui ont des peurs de l'abandon exagérées (anxiété de séparation, personnalité limite) sont fortement sujets à la dépression. Parfois, le blues survient quand on sort d'un stress, d'un effort soutenu ou d'une maladie qui structurait notre vie et qui contribuait à notre identité (perdre sa raison d'être). L'écoute, l'amitié et la chaleur humaine combattent la dépression parce qu'elles réduisent le sentiment de manque.
2) La douleur: Dans la dépression, le manque est souvent accompagné d'une détresse psychologique qui peut ressembler à une torture insoutenable et qui peut conduire aux idées suicidaires. Le système de douleur du cerveau s'emballe comme dans certaines douleurs chroniques. Dans certains cas les traitements anti-douleur peuvent soulager la dépression
3) L'assurance: Plusieurs stresseurs nous rappellent que nous ne sommes pas invincibles (maladies graves, échecs, rebuffades, intimidation, humiliation, catastrophes naturelles, conflits, insécurité ...). Ces stresseurs peuvent provoquer une perte d'assurance ou de combativité (doutes, hésitation à foncer, auto-critique). Dans la dépression, le système de fierté ou d'assurance se met souvent en mode soumission comme si on devait soudainement s'adapter à la misère à la souffrance ou à la défaite.
On peut ressentir des niveaux irréalistes de honte ou de culpabilité, ou vivre de véritables hallucinations émotives de dévalorisation ou de grande fragilité. On amplifie les signes qui confirment notre auto-évaluation négative comme nos erreurs et nos défauts. Le regard des autres est anticipé comme négatif, ce qui favorise l'isolement et la non-affirmation. Le virage négatif du système d'assurance se répand aussi à nos évaluations des situations, on devient pessimiste à outrance, on a une perte d'espoir ("Pourquoi se battre si on va tous crever?").
La perturbation de l'assurance contribue aussi à l'indécision chronique d'une personne qui a subi un choc ou à la crise existentielle d'un adolescent qui se sent à part. Les succès, les encouragements et la reconnaissance combattent la dépression parce qu'ils réduisent la tempête dans le système d'assurance.
4) La motivation: On a tous eu des petites pannes de motivation ou d'intérêt. Un environnement démotivant ou conflictuel qui conduit à l'épuisement, à une perte d'enthousiasme et d'inspiration. La dépression, elle, fausse nos signaux de valeur, elle réduit le plaisir anticipé et la fierté d'accomplir quelque chose et elle exagère notre évaluation des efforts nécessaires, ce qui conduit souvent à l'apathie ("Bof, ça ne vaut pas la peine"). Les personnes déprimées peuvent voir comme une montagne le simple fait de ranger la vaisselle ou de sortir du lit. La motivation peut aussi fluctuer entre l'apathie et l'inspiration euphorisante (manie). Ces fluctuations peuvent être étendues sur plusieurs mois (maladie bipolaire) ou sur quelques jours.
La motivation est aussi touchée chez les personnes désillusionnées ou désabusées. La baisse de motivation a des coûts humains et économiques astronomiques. Elle affecte l'ambition et le gout du risque, les bases de l'innovation et de l'amélioration de notre sort. Les sources de l'épuisement motivationnel et les personnes qui en sont atteintes devraient être la première priorité des employeurs. La passion et l'inspiration des autres peuvent améliorer l'épuisement motivationnel.
5) L'irritabilité: On oublie trop souvent qu'une personne irritable peut être déprimée et que sous les élans désagréables se cache souvent de la souffrance. L'irritabilité peut même être le signe prédominant de la dépression chez les enfants et chez les hommes. Plusieurs râleurs chroniques pleurent des idéaux ou des attentes déçues et certains restent fâchés pendant des décennies envers tout ce qui ne va pas comme ils le souhaiteraient. L'irritabilité et les colères sont liées à un système d'agressivité défensive qui est hypersensible aux stresseurs y compris les contrariétés ou les déceptions.
6) L'anxiété: Les préoccupations excessives et l'hypersensibilité au stress sont des compagnes fréquentes de la dépression qui peuvent l'entretenir. L'anxiété nous fait aussi éviter des situations qui pourraient atténuer notre souffrance comme les événements sociaux, les échanges humains ou les petits efforts jugés trop stressants. L'anxiété est liée à l'activité du système de peur qui entretient des boucles d'idées inquiétantes. La réactivité émotive excessive peut aussi entretenir la dépression en biaisant nos pensées (dramatiser, généraliser, sauter aux conclusions).
7) Le Google du cerveau: Manque de concentration, oublis, perte d'imagination, les moteurs de recherche du cerveau sont aussi affectés dans la dépression et leurs ratés contribuent à nous faire sentir dysfonctionnel. Les difficultés cognitives peuvent en outre nous faire oublier nos buts, nous priver de nos idées et de notre imagination, ou nous faire perdre de la cohérence.
- Les fonctions corporelles: La dépression affecte souvent les fonctions vitales comme l'appétit (ex.: perdre 10 kg en 3 semaines), le sommeil (ex.: se réveiller trop tôt), la libido et même les réponses immunitaires (résistance aux infections, aux cancers...). En plus, un dérèglement immunitaire peut affaiblir les systèmes émotifs du cerveau et faire apparaitre la dépression. De nombreuses pathologies (infections virales, troubles métaboliques...) favorisent la dépression en affectant le système immunitaire.
Plusieurs maladies dégénératives qui perturbent les réponses immunitaires du cerveau (Alzheimer, Parkinson...) commencent par une dépression. Même lors d'un évènement heureux comme un accouchement, les réponses immunitaires peuvent interagir avec les perturbations hormonales et les fragilités pour déclencher une dépression.
La dépression est un des problèmes de santé qui a le plus d'impact négatif sur notre vie. Elle est plus handicapante que bien des handicaps physiques, mais comme elle moins visible, elle attire moins l'empathie (ex.: «Pourquoi il/elle ne se prend pas en main?»).
Trop de personnes doivent la subir pendant des années, car les traitements actuels sont souvent d'une efficacité limitée. On sait que l'exercice physique améliore nettement la motivation et l'assurance. Ce traitement naturel réduit la sensibilité au stress et l'inflammation et il favorise le rétablissement métabolique des neurones. On sait aussi que les proches ont un rôle capital pour panser notre détresse et nos manques, mais aussi en nous aidant à réévaluer nos capacités et nos réactions. Un jour on pourra évaluer la fragilité de différents systèmes du cerveau chez un individu et peut-être développer des interventions ciblées ou même prévenir la dépression. L'espoir fait vivre.
http://www.huffpostmaghreb.com/francois-richer/quand-notre-cerveau-depri_1_b_7419664.html
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
La psychomicrobiotique, à la croisée du cerveau et de l’intestin
La psychomicrobiotique, à la croisée du cerveau et de l’intestin (Le Monde, 14 Juillet 2015)
C’est un nouveau champ en plein essor : l’étude des liens entre des troubles neuropsychiatriques comme l’autisme, la dépression, la schizophrénie et des anomalies du microbiote instestinal.
« La recherche en psychomicrobiotique va exploser dans les années à venir, prédit le docteur Guillaume Fond, qui a analysé la littérature scientifique sur le sujet dans un article publié en janvier dans Pathologie Biologie.
On sait désormais que le cerveau et l’intestin communiquent dans les deux sens, par plusieurs voies.
Il a même été établi que les bactéries intestinales dialoguent entre elles en utilisant les mêmes neurotransmetteurs (dopamine, GABA…) que les neurones ! » L’équipe de ce jeune psychiatre de l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) et chercheur Inserm, affiliée à la Fondation FondaMental, projette d’analyser les microbiotes de Moins
Lire la publication
http://fr.calameo.com/books/00050993888bdcbc8ae0f
Voir liens Angie
- Cerveau et intestin
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=cerveau+et+intestin&show_results=topics
C’est un nouveau champ en plein essor : l’étude des liens entre des troubles neuropsychiatriques comme l’autisme, la dépression, la schizophrénie et des anomalies du microbiote instestinal.
« La recherche en psychomicrobiotique va exploser dans les années à venir, prédit le docteur Guillaume Fond, qui a analysé la littérature scientifique sur le sujet dans un article publié en janvier dans Pathologie Biologie.
On sait désormais que le cerveau et l’intestin communiquent dans les deux sens, par plusieurs voies.
Il a même été établi que les bactéries intestinales dialoguent entre elles en utilisant les mêmes neurotransmetteurs (dopamine, GABA…) que les neurones ! » L’équipe de ce jeune psychiatre de l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) et chercheur Inserm, affiliée à la Fondation FondaMental, projette d’analyser les microbiotes de Moins
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Le cerveau à tous les niveaux
En complément,
En attendant que les laboratoires pharmaceutiques nous inventent la pilule miracle qui nous permettra de nous goinfrer
comme les autres.
Bon appétit
En attendant que les laboratoires pharmaceutiques nous inventent la pilule miracle qui nous permettra de nous goinfrer
comme les autres.
Bon appétit
Invité- Invité
« BRAIN, ce projet qui pourrait percer les mystères du cerveau »
Bonjour !
Lu sur santé
««« BRAIN, ce projet qui pourrait percer les mystères du cerveau — Par Sciences et Avenir avec AFP
Plus de 300 millions de dollars ont été réunis pour financer un programme de recherche sur le cerveau. Un projet de grande envergure qui aspire à trouver un traitement aux pathologies cérébrales...
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20151006.OBS7173/brain-ce-projet-qui-pourrait-percer-les-mysteres-du-cerveau.html
»»»
Un projet qui commence à faire du brain…
Bizarre : le trouble bipolaire n'est pas mentionné en fin de texte…
Bonne semaine. Bises aux filles . Jacques
Lu sur santé
««« BRAIN, ce projet qui pourrait percer les mystères du cerveau — Par Sciences et Avenir avec AFP
Plus de 300 millions de dollars ont été réunis pour financer un programme de recherche sur le cerveau. Un projet de grande envergure qui aspire à trouver un traitement aux pathologies cérébrales...
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20151006.OBS7173/brain-ce-projet-qui-pourrait-percer-les-mysteres-du-cerveau.html
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Un projet qui commence à faire du brain…
Bizarre : le trouble bipolaire n'est pas mentionné en fin de texte…
Bonne semaine. Bises aux filles . Jacques
« Mais où sont les boîtes noires du cerveau ? »
Bonjour !
Lu en lien sur LE FIGARO.fr santé
««« Mais où sont les boîtes noires du cerveau ? — Par Jean-Luc Nothias
LIVRE - Sous forme d'un dialogue avec son petit-fils, le professeur en physiologie Jean-Didier Vincent explique le fonctionnement du cerveau. Un défi relevé avec talent.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/01/22/24524-mais-sont-boites-noires-cerveau
Jean-Didier Vincent — Le cerveau expliqué à mon petit-fils
»»»
Bon après-midi ! Bises aux filles . Jacques
Lu en lien sur LE FIGARO.fr santé
««« Mais où sont les boîtes noires du cerveau ? — Par Jean-Luc Nothias
LIVRE - Sous forme d'un dialogue avec son petit-fils, le professeur en physiologie Jean-Didier Vincent explique le fonctionnement du cerveau. Un défi relevé avec talent.
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Jean-Didier Vincent — Le cerveau expliqué à mon petit-fils
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Bon après-midi ! Bises aux filles . Jacques
« 5 entraînements en ligne pour muscler votre cerveau »
Bonjour !
Lu sur santé
««« 5 entraînements en ligne pour muscler votre cerveau — Par Rédacteur
Retarder un peu le déclin cognitif est possible à condition d'entretenir sa plasticité cérébrale. De nombreux sites et applis proposent désormais des exercices dédiés à l'entretien de nos fonctions cognitives. Sciences et Avenir vous en a sélectionné 5. À vous de jouer !
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20160415.OBS8636/5-entrainements-en-ligne-pour-muscler-votre-cerveau.html
»»»
Il est bien question « d'entretenir sa plasticité cérébrale ». Muscler relève de la magie de l'image…
Peut-être un élément de réponse à la question de Valériane : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t8754-troubles-bipolaires-et-problemes-cognitifs
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Lu sur santé
««« 5 entraînements en ligne pour muscler votre cerveau — Par Rédacteur
Retarder un peu le déclin cognitif est possible à condition d'entretenir sa plasticité cérébrale. De nombreux sites et applis proposent désormais des exercices dédiés à l'entretien de nos fonctions cognitives. Sciences et Avenir vous en a sélectionné 5. À vous de jouer !
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20160415.OBS8636/5-entrainements-en-ligne-pour-muscler-votre-cerveau.html
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Il est bien question « d'entretenir sa plasticité cérébrale ». Muscler relève de la magie de l'image…
Peut-être un élément de réponse à la question de Valériane : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t8754-troubles-bipolaires-et-problemes-cognitifs
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
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