gerer pas si facile
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gerer pas si facile
Notre manière de subir a changé
L’incapacité à surmonter son agitation intérieure peut créer une réelle souffrance psychique. Le sociologue Alain Ehrenberg décrypte ce mal-être que nous attribuons souvent à des causes extérieures à nous-mêmes.
Christilla Pellé-Douël
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Cette interview m'intéresse
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Sociologue, directeur de recherches au CNRS, Alain Ehrenberg s’intéresse tout particulièrement aux difficultés de l’individu dans la société française. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La Fatigue d’être soi (Odile Jacob, “Poches”, 2010), L’Individu incertain (Hachette Littératures, “Pluriel”, 1999) et, dernièrement, La Société du malaise (Odile Jacob, 2010).
Psychologies : Vous publiez La Société du malaise, en référence à Freud. Notre anxiété serait-elle davantage due au contexte social et économique qu’à nous-mêmes ?
Alain Ehrenberg : Certaines des souffrances mentales trouvent leurs raisons d’être dans les désordres collectifs, ceux du travail tout particulièrement, au-delà de l’histoire individuelle. Elles sont devenues des souffrances sociales. Si ce phénomène est commun à de nombreuses sociétés, le thème du malaise dans la société est spécifiquement français. Nous raisonnons en termes de souffrance sociale, alors qu’aux États-Unis, par exemple, on pense plutôt en termes d’anxiété, de dépression et de stress.
Pourquoi ?
En France, on a tendance à penser que l’individualisme équivaut à un déclin du collectif, de la solidarité, etc. Or, l’individualisme, ce n’est pas « moi d’abord », mais le fait de considérer tout être humain comme un égal. C’est notre manière de faire société. Avec le développement des valeurs de l’autonomie, on a assisté à un changement de la manière d’agir, ce qui a évidemment entraîné un changement dans la manière de subir. Nous vivons dans une « socialité » où il faut s’engager personnellement dans des situations nombreuses et hétérogènes. Cela implique que la personnalité devient un souci majeur, une question commune : sans une bonne structuration de soi, il est impossible de décider et d’agir par soi-même de façon appropriée. C’est pourquoi l’estime de soi est devenue une notion centrale de nos sociétés. La souffrance psychique est moins un effet négatif de l’individualisme que l’une de ses expressions.
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L’incapacité à surmonter son agitation intérieure peut créer une réelle souffrance psychique. Le sociologue Alain Ehrenberg décrypte ce mal-être que nous attribuons souvent à des causes extérieures à nous-mêmes.
Christilla Pellé-Douël
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Sociologue, directeur de recherches au CNRS, Alain Ehrenberg s’intéresse tout particulièrement aux difficultés de l’individu dans la société française. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La Fatigue d’être soi (Odile Jacob, “Poches”, 2010), L’Individu incertain (Hachette Littératures, “Pluriel”, 1999) et, dernièrement, La Société du malaise (Odile Jacob, 2010).
Psychologies : Vous publiez La Société du malaise, en référence à Freud. Notre anxiété serait-elle davantage due au contexte social et économique qu’à nous-mêmes ?
Alain Ehrenberg : Certaines des souffrances mentales trouvent leurs raisons d’être dans les désordres collectifs, ceux du travail tout particulièrement, au-delà de l’histoire individuelle. Elles sont devenues des souffrances sociales. Si ce phénomène est commun à de nombreuses sociétés, le thème du malaise dans la société est spécifiquement français. Nous raisonnons en termes de souffrance sociale, alors qu’aux États-Unis, par exemple, on pense plutôt en termes d’anxiété, de dépression et de stress.
Pourquoi ?
En France, on a tendance à penser que l’individualisme équivaut à un déclin du collectif, de la solidarité, etc. Or, l’individualisme, ce n’est pas « moi d’abord », mais le fait de considérer tout être humain comme un égal. C’est notre manière de faire société. Avec le développement des valeurs de l’autonomie, on a assisté à un changement de la manière d’agir, ce qui a évidemment entraîné un changement dans la manière de subir. Nous vivons dans une « socialité » où il faut s’engager personnellement dans des situations nombreuses et hétérogènes. Cela implique que la personnalité devient un souci majeur, une question commune : sans une bonne structuration de soi, il est impossible de décider et d’agir par soi-même de façon appropriée. C’est pourquoi l’estime de soi est devenue une notion centrale de nos sociétés. La souffrance psychique est moins un effet négatif de l’individualisme que l’une de ses expressions.
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Invité- Invité
Re: gerer pas si facile
meditez
S’immobiliser. Se taire. Etre témoin de ce qui se passe en soi. Pour beaucoup d’entre nous, cela ressemble à un défi. Nous avons été encouragés à multiplier les activités, à nous nourrir du "bruit et de la fureur" du monde, à considérer le silence comme stérile. Nous avons cru que la source de notre équilibre se trouvait à l’extérieur de nous. Et s’il n’en était rien ? S’il suffisait, pour se ressourcer et se protéger des agressions quotidiennes, de plonger régulièrement en son for intérieur ?
Voilà ce qu’enseignent, depuis des siècles, les techniques orientales de méditation. Accessibles, simples, elles nous proposent néanmoins un virage à cent quatre-vingts degrés, nous ramenant vers ce que nous avons toujours fui. Aurons-nous le courage de passer à… l’inaction ? « Essayez et voyez par vous-même », disait Bouddha.
S’immobiliser. Se taire. Etre témoin de ce qui se passe en soi. Pour beaucoup d’entre nous, cela ressemble à un défi. Nous avons été encouragés à multiplier les activités, à nous nourrir du "bruit et de la fureur" du monde, à considérer le silence comme stérile. Nous avons cru que la source de notre équilibre se trouvait à l’extérieur de nous. Et s’il n’en était rien ? S’il suffisait, pour se ressourcer et se protéger des agressions quotidiennes, de plonger régulièrement en son for intérieur ?
Voilà ce qu’enseignent, depuis des siècles, les techniques orientales de méditation. Accessibles, simples, elles nous proposent néanmoins un virage à cent quatre-vingts degrés, nous ramenant vers ce que nous avons toujours fui. Aurons-nous le courage de passer à… l’inaction ? « Essayez et voyez par vous-même », disait Bouddha.
Invité- Invité
Re: gerer pas si facile
se gérer face aux stress
Ordinateurs et appareils compliqués, sources d'un ''syndrome de stress informatique''
PsychoMédia - Publié le 28 avril 2010
Les consommateurs sont de plus en plus débordés et contrariés par les problèmes techniques avec leurs ordinateurs et différents appareils numériques souvent compliqués et frustrants soutient le Customer Experience Board. "Les utilisateurs font face à un état continu d'anxiété liée à des défis techniques tels qu'installer de nouveaux produits informatiques, mettre à jour les logiciels, changer d'applications et de systèmes d'exploitation, composer avec les virus, les menaces du Web, le vol d'identité et autres".
L'organisation, qui regroupe 4 500 directeurs marketing de 70 pays, a mené une enquête sur ce qu'elle nomme le "syndrome du stress informatique".
Sur les 1 000 personnes interrogées, 64 % affirmaient que leur ordinateur a été une source d'angoisse ou d'anxiété au cours de la dernière année, les causes principales étant les ralentissements du système (51 %), la lenteur au démarrage (36 %), les infections par des virus (16 %), l'impossibilité de se connecter à Internet (15 %), ou un Wi Fi instable (14 %).
Une source de frustration est le temps d'attente avant de pouvoir obtenir un support technique; 40% des utilisateurs ont dû attendre plusieurs jours au cours de la dernière année avant que leur ordinateur soit en état de fonctionner. Le niveau de capacité actuel des systèmes de support technique d'aider les consommateurs à résoudre leur problèmes est une source d'irritation importante.
Lorsqu'un problème survient, 64 % se passent de professionnels, en tentant de réparer seuls (37 %), en demandant de l'aide à un ami ou un membre de la famille (18 %), ou... en ne faisant rien (9 %). Seuls 15 % appellent leur hotline (Internet ou fabricant de leur ordinateur) ou se rendent dans une société de réparation informatique (7 %).
Psychomédia avec sources:
Earthtimes, Le Monde
Ordinateurs et appareils compliqués, sources d'un ''syndrome de stress informatique''
PsychoMédia - Publié le 28 avril 2010
Les consommateurs sont de plus en plus débordés et contrariés par les problèmes techniques avec leurs ordinateurs et différents appareils numériques souvent compliqués et frustrants soutient le Customer Experience Board. "Les utilisateurs font face à un état continu d'anxiété liée à des défis techniques tels qu'installer de nouveaux produits informatiques, mettre à jour les logiciels, changer d'applications et de systèmes d'exploitation, composer avec les virus, les menaces du Web, le vol d'identité et autres".
L'organisation, qui regroupe 4 500 directeurs marketing de 70 pays, a mené une enquête sur ce qu'elle nomme le "syndrome du stress informatique".
Sur les 1 000 personnes interrogées, 64 % affirmaient que leur ordinateur a été une source d'angoisse ou d'anxiété au cours de la dernière année, les causes principales étant les ralentissements du système (51 %), la lenteur au démarrage (36 %), les infections par des virus (16 %), l'impossibilité de se connecter à Internet (15 %), ou un Wi Fi instable (14 %).
Une source de frustration est le temps d'attente avant de pouvoir obtenir un support technique; 40% des utilisateurs ont dû attendre plusieurs jours au cours de la dernière année avant que leur ordinateur soit en état de fonctionner. Le niveau de capacité actuel des systèmes de support technique d'aider les consommateurs à résoudre leur problèmes est une source d'irritation importante.
Lorsqu'un problème survient, 64 % se passent de professionnels, en tentant de réparer seuls (37 %), en demandant de l'aide à un ami ou un membre de la famille (18 %), ou... en ne faisant rien (9 %). Seuls 15 % appellent leur hotline (Internet ou fabricant de leur ordinateur) ou se rendent dans une société de réparation informatique (7 %).
Psychomédia avec sources:
Earthtimes, Le Monde
Invité- Invité
Intéressantes, toutes ces données chiffrées…
Bonjour, melody !
Intéressantes, toutes ces données chiffrées… intéressantes…
Bonne journée. Bises . Jacques
Intéressantes, toutes ces données chiffrées… intéressantes…
Bonne journée. Bises . Jacques
Re: gerer pas si facile
J'ai un camarade de cours, qui a choisi la synthèse du livre du sociologue que tu cites, "la fatigue d'être soi" pour son examen de sociologie des innégalités.. après ça, il était fatigué
Merci Melody, pour ses infos
Merci Melody, pour ses infos
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