Amitiés : une caractéristique commune aux humains et aux chimpanzés
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Amitiés : une caractéristique commune aux humains et aux chimpanzés
Amitiés : une caractéristique commune aux humains et aux chimpanzés
Soumis par Gestion le 12 octobre 2013
Plusieurs études récentes ont montré que, comme les humains, plusieurs animaux établissent des liens d'amitié stables. Des chercheurs en biologie cognitive ont exploré les facteurs pouvant influencer le choix des amis chez les chimpanzés. Leur étude, publiée dans la revue Evolution and Human Behaviour, montre qu'ils ont tendance à se lier d'amitié avec des individus qui ont des personnalités similaires à la leur.
Jorg Massen (Université de Vienne, Autriche) et Sonja Koski (Université de Zurich, Suisse) ont évalué la personnalité de 38 chimpanzés dans deux zoos au moyen d'expériences comportementales et d'années d'observations de leurs comportements.
Ils ont également consignés quels chimpanzés s'assoyaient le plus souvent ensemble. ""C'est un signe clair d'amitié entre les chimpanzés"", explique Jorg Massen.
Les amis présentaient plus de similarité dans certaines caractéristiques de la personnalité qui influencent les comportements sociaux et coopératifs que les non-amis. Les plus sociables et audacieux préféraient la compagnie d'autres individus partageant ces traits. Il en était de même pour ceux qui étaient timides et moins sociables. Cette forte préférence pour les individus semblables est probablement adaptative, parce la coopération devient plus fiable lorsque les deux partenaires ont des tendances comportementales et des états émotionnels similaires, notent les chercheurs.
Ce résultat se rapproche fortement de l'effet de similitude (homophilie) connu chez les humains: nous avons tendance à développer des amitiés avec des gens qui sont tout aussi extravertis, sympathiques et courageux que nous, souligne Jorg Massen. Il semble que notre préférence pour les amis qui nous ressemblent date de notre dernier ancêtre commun, conclut-il.
Voyez également:
- Sur les réseaux sociaux, qui se ressemblent s'assemblent
- Cinq dimensions universelles décriraient la personnalité des chimpanzés
- À Rome, les singes font comme les Romains
- Les chiens sont des personnes, conclut un chercheur
Psychomédia avec sources: Université de Vienne, Evolution and Human Behaviour.
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-animale/2013-10-12/chimpanzes-amitie-personnalite
Soumis par Gestion le 12 octobre 2013
Plusieurs études récentes ont montré que, comme les humains, plusieurs animaux établissent des liens d'amitié stables. Des chercheurs en biologie cognitive ont exploré les facteurs pouvant influencer le choix des amis chez les chimpanzés. Leur étude, publiée dans la revue Evolution and Human Behaviour, montre qu'ils ont tendance à se lier d'amitié avec des individus qui ont des personnalités similaires à la leur.
Jorg Massen (Université de Vienne, Autriche) et Sonja Koski (Université de Zurich, Suisse) ont évalué la personnalité de 38 chimpanzés dans deux zoos au moyen d'expériences comportementales et d'années d'observations de leurs comportements.
Ils ont également consignés quels chimpanzés s'assoyaient le plus souvent ensemble. ""C'est un signe clair d'amitié entre les chimpanzés"", explique Jorg Massen.
Les amis présentaient plus de similarité dans certaines caractéristiques de la personnalité qui influencent les comportements sociaux et coopératifs que les non-amis. Les plus sociables et audacieux préféraient la compagnie d'autres individus partageant ces traits. Il en était de même pour ceux qui étaient timides et moins sociables. Cette forte préférence pour les individus semblables est probablement adaptative, parce la coopération devient plus fiable lorsque les deux partenaires ont des tendances comportementales et des états émotionnels similaires, notent les chercheurs.
Ce résultat se rapproche fortement de l'effet de similitude (homophilie) connu chez les humains: nous avons tendance à développer des amitiés avec des gens qui sont tout aussi extravertis, sympathiques et courageux que nous, souligne Jorg Massen. Il semble que notre préférence pour les amis qui nous ressemblent date de notre dernier ancêtre commun, conclut-il.
Voyez également:
- Sur les réseaux sociaux, qui se ressemblent s'assemblent
- Cinq dimensions universelles décriraient la personnalité des chimpanzés
- À Rome, les singes font comme les Romains
- Les chiens sont des personnes, conclut un chercheur
Psychomédia avec sources: Université de Vienne, Evolution and Human Behaviour.
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-animale/2013-10-12/chimpanzes-amitie-personnalite
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Amitiés : une caractéristique commune aux humains et aux chimpanzés
coucou Fanfan ,
J'ai fortement envie d'adopter un petit singe .
J'ai fortement envie d'adopter un petit singe .
Invité- Invité
Singes de la sagesse appelés aussi "Les 3 petits singes"
Singes de la sagesse.....> Les 3 petits singes
Sculpture de Hidari Jingoro au sanctuaire Tōshōgū à Nikkō (Japon)
Les singes de la sagesse (aussi appelés « les trois petits singes ») est un symbole d'origine asiatique constitué de trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ». À celui qui suit cette maxime, il n'arriverait que du bien.
Origine
Chine
Ce thème est originaire de Chine et a été introduit par un moine bouddhiste de l‘école Tiāntái zōng (天台宗) avec le conte « Ne pas voir, ne pas entendre, ne pas parler » (chinois : “不见、不闻、不言”, pinyin : bù jiàn,bù wén,bù yán) vers le VIIIe siècle.
Japon
Mais l'ajout des singes semble typiquement japonais. En japonais, les trois singes sont appelés Mizaru (見猿?) pour l'aveugle, Kikazaru (聞か猿?) pour le sourd, et Iwazaru (言わ猿?) pour le muet. Ces trois noms signifient littéralement, : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative archaïque) et saru (singe). Une des plus anciennes représentations connues de ces trois singes se trouve au Nikkō Tōshō-gū, l'un des Sanctuaires et temples de Nikkō au Japon. Elle est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634).
Les trois singes en figurines de bronze
Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.
D'autres interprétations sont également connues ou possibles :
Sculpture de Hidari Jingoro au sanctuaire Tōshōgū à Nikkō (Japon)
Les singes de la sagesse (aussi appelés « les trois petits singes ») est un symbole d'origine asiatique constitué de trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ». À celui qui suit cette maxime, il n'arriverait que du bien.
Origine
Chine
Ce thème est originaire de Chine et a été introduit par un moine bouddhiste de l‘école Tiāntái zōng (天台宗) avec le conte « Ne pas voir, ne pas entendre, ne pas parler » (chinois : “不见、不闻、不言”, pinyin : bù jiàn,bù wén,bù yán) vers le VIIIe siècle.
Japon
Mais l'ajout des singes semble typiquement japonais. En japonais, les trois singes sont appelés Mizaru (見猿?) pour l'aveugle, Kikazaru (聞か猿?) pour le sourd, et Iwazaru (言わ猿?) pour le muet. Ces trois noms signifient littéralement, : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative archaïque) et saru (singe). Une des plus anciennes représentations connues de ces trois singes se trouve au Nikkō Tōshō-gū, l'un des Sanctuaires et temples de Nikkō au Japon. Elle est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634).
Les trois singes en figurines de bronze
Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.
D'autres interprétations sont également connues ou possibles :
Dans la philosophie orientale, la figure du Yin/Yang invite à trouver une chose et son contraire dans un même cadre.
- Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit…
- Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent…
- Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas…
► http://fr.wikipedia.orgIl existe une autre signification, mais celle-ci résulte d'un amalgame entre le culte Kōshin et d'autres préceptes :
« ne pas vouloir voir ce qui pourrait poser problème, ne rien vouloir dire de ce qu’on sait pour ne pas prendre de risque et ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire « comme si on ne savait pas. »
yoyo- Nombre de messages : 348
Age : 62
Type troubles : TB1-Mixtes
Emploi / Statut : Inv. 2 (ex cadre commercial)
Date d'inscription : 01/10/2013
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