Re: Besoins de dire ce que je ressens.

Invité Ven 4 Fév 2011 - 12:20

moi aussi j'ai besoin de dire ce que je ressens ; en ces moments c'est de l'incomprehension , de l'amertune , de la déception et du dégoût .....mais ça va passer !!!! affraid

Invité Ven 4 Fév 2011 - 13:28

Bonjour jb,

Est-ce 'un truc du dedans' qui te donne cette amertume dans le coeur ou des facteurs exogènes (météo, famille, etc.) qui te rendent la vie amère ?
Amitié

Invité Ven 4 Fév 2011 - 13:33

Coucou Fractal , c'est bien "un truc du dedans !!!" comme tu dis qui me contrarie mais inutile de "remuer la m...e" ça sent mauvais Suspect

donc l'incident est clos .
Je précise : tu n'y es absolument pour rien .
Je t'embrasse Fractal .

**ecumedsjours** Lun 7 Mar 2011 - 22:20

Alesha a écrit:On m'a conseiller de demander à ma mère et ma grand-mère si il n'y avait pas eu de fausse couche, ce qui pourrait jouer sur mon désir de me détruire, sur le fait que je pense ne pas avoir le droit de vivre, d'être heureuse. mais je n'ai pas encore osé.

Je lis tes sujets Alesha je me permets de citer ce passage, quel est le rapport entre une fausse couche (de sa mère par exemple avant de nous avoir eu?) et le fait qu'on ne pense pas avoir le droit de vivre ? Je n'ai pas bien compris, ça m'a interpellé. Embarassed

**Alesha** Lun 7 Mar 2011 - 23:12

Il est possible que ma mère mais transmis inconsciemment le sentiment de peine dû à la perte d'un enfant lors d'une fausse couche. Le fait que je sache (inconsciemment) qu'il y a eu un enfant "mort" avant ma naissance pourrait être une des raisons pour laquelle je ne m'octroie pas le droit de vivre.

J'espère que je te l'explique assez bien, je peine à m'exprimer clairement.

**ecumedsjours** Lun 7 Mar 2011 - 23:33

Non j'ai tout à fait compris ne t'inquiète pas, je ne connaissais pas du tout cette théorie. Ma mère a également fait une fausse couche avant ma naissance.

Invité Lun 7 Mar 2011 - 23:42

Je suis le dernier d'une fratrie de cinq, et il y a eu deux fausses-couches dans l'histoire.
Par ailleurs, je sais depuis peu que mon père n'était pas content du tout d'avoir les numéros 4 et 5.
Peut-être l'ai-je senti étant enfant ? ce qui pourrait expliquer mon mal-être existentiel.
Bises.

Invité Mar 8 Mar 2011 - 20:39

Coucou à tous!
Je passais " par hasard "; et je peux peut être apporter un petit quelque chose à la discution...

Je suis moi-même la troisième d'une fratrie de trois; ma maman a fait deux fausses couches; autant dire que sans cela, je ne serais pas là...J'ai même su que l'un des bébés était un petit garçon...

Mais ce n'est pas ce qui me fait réagir à présent; j'ai moi-même fait une fausse couche; à trois mois de gestation, j'ai perdu celui qui aurait du être mon premier bébé.
C'est quelque chose de très dure, surtout quand cela intervient lors d'une première grossesse; comment faire le deuil de celui qui n'est pas né? Il n'y a pas de funérailles, et on peut garder sa peine; car personne ne peut la partager.

Quand quelques mois après cela, j'ai appris que j'étais de nouveau enceinte, j'étais pétrifiée, j'étais sure que ça allait recommencer...Je n'ai pas vécu durant les trois premier mois!

Puis, tout s'est passé normalement, mon bébé a pris de plus en plus de place et est venu au monde.
La douleur s'est apaisée, et désormais, je me dis que c'était un mal pour un bien; car si mon premier bébé avait vu le jour il serait né fin mars (le 26 précisément; je pense quand même à lui!); et mon fils d'après les calculs a été conçu le 04 fev; donc si le premier avait vécu, mon fils n'aurait pas vu le jour.

Et je peux vous garantir qu'on aime forcément plus celui qui est, qu'on voit et qu'on connait, et reconnait; que celui qui n'a pas eu le temps d'être!

J'espère avoir pu vous apaiser un peu, avec mon histoire! Amitié

Invité Mar 8 Mar 2011 - 20:45

Merci pour ce touchant témoignage...
Bises.

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