Re: procrastination : Pourquoi remettons-nous souvent les choses au lendemain ? Le Monde

**Joha** Mar 11 Jan 2011 - 17:28

N'est-ce pas ? ! Razz

Invité Mar 11 Jan 2011 - 17:29

Allez, bonne continuation...

**Joha** Mar 11 Jan 2011 - 17:31

salut .... ! coucou

A toi aussi.

Invité Mar 11 Jan 2011 - 17:31

Un jour petite joha deviendra grande ou peut-être pas lol

**Joha** Mar 11 Jan 2011 - 17:32

..... Et je mangerais beaucoup de soupe .... !

Invité Mar 11 Jan 2011 - 17:54

Boudiou Flowerpower qu'en est il de ton sujet initial ?
Et dire qu'il y a plein de copies qui attendent d' être corrigées et notées !
Je laisse le bureau à ma fille.
Bises .
ordimal

**flowerpower** Mar 11 Jan 2011 - 18:31

Bien oui, parce que qu'on considère que cet article soit bon ou discutable, c'est quand même un sujet qui touche pas mal je crois, en dépression évidemment, mais même sans dépression certains peuvent avoir une tendance à ça... Et ça occasionne du stress de faire tout à l'ultime moment, ou de laisser s'entasser les tâches rebutantes : c'est là le hic. Ce serait bien si on nous donnait des moyens infaillibles pour aménager ce travers.

J'avoue que je n'en ai pas trouvé d'infaillible, ou du moins dès que mon humeur baisse d'un poil, je retourne facilement dans ce travers... Et puis je suis une accoutumée au travail à coup de collier depuis toujours. Je proscratine longtemps, puis d'un coup je fais le ménage, mais d'où stress inutile au fond.

Incidemment, il est un bouquin "Comment ne pas tout remettre au lendemain" de Bruno Koeltz en poche chez Odile Jacob, pour les amateurs...

**geispe** Mar 11 Jan 2011 - 19:26

çà touche également à la question importante de la "maitrise de soi" : il y a des techniques pour l'acquérir ou l'améliorer...
c'est la faculté de contrôler, d'organiser et de maîtriser les éléments de notre vie.

**fleurdelegie** Sam 22 Jan 2011 - 16:31

J'ai beau me dire : allez ma fille on y va

et ben non Suspect

je ne me sens pas la force ni mentale, ni physique de me lancer dans l'aventure, quel quelle soit...je me demande si cela ne relève pas de la paresse parfois. Mais je sais que non et pourtant je culpabilise

j'ai beau tenir un agenda, c'est d'un mortel de me dire : ha j'ai prévu cela...bon...on y va...pfff.
Qu'est ce que je suis devenue...une lavette.... affraid

**geispe** Dim 30 Jan 2011 - 11:40

il faut voir diverses choses car on n'arrive souvent pas à se résoudre à faire certaines choses qui au fond ne sont pas indispensables... nous le savons au fond de nous...
on a pour cela intérêt à réfléchir et trier en organisant notre "emploi du temps"... en commençant par le minimum indispensable : ce qui doit vraiment être fait...
la paresse n'est pas forcément une mauvaise chose si elle est utilisée à bon escient... si nous étions un petit peu plus paresseux au lieu d'être workahoolic le monde serait probablement différent...
par contre le nécessaire doit toujours être fait : reste alors à définir ce qui est nécessaire drunken

**fleurdelegie** Dim 30 Jan 2011 - 11:50

c'est pour cela que je tiens un agenda où je ne note ce qui est important et en générale je m'y tiens.

**flowerpower** Dim 30 Jan 2011 - 14:22

Bonjour à vous deux,

Je suis d'accord avec toi Geispe, Eloge de la paresse ! Se perdre dans l'activité, ça peut être une forme de fuite, fuir quoi c'est chacun qui pourrait le dire, mais fuite...

Parfois se poser, le non-faire a du bon.

Et je plains autant le proscratineur que le workahoolic, dans les deux cas, on peut passer à côté de la "vraie vie"....

Et trier l'essentiel de l'accessoire, alors oui ! On se met peut-être trop d'accessoire sur le dos dans nos vies.

Le hic, c'est que le proscratineur, le vrai, ne sait plus faire ça. Enfin si je regarde, j'ai parfois des choses importantes que je laisse en instance. Alors bien sûr si j'ai un délai impératif à demain, je vais finir par le faire. Mais autrement, je peux proscratiner jusqu'au dernier moment, même l'essentiel et au moment de le faire, forcément ça peut m'occasionner plus de stress que si je l'avais fait tranquillement un peu avant.

Alors fut une époque, cette sorte de stress pouvait être mon booster, je fonctionnais comme ça, mais maintenant que je suis bipolaire lol, je vois le stress autrement, et je me dis que ce n'est pas toujours bon : on s'en met "exprès" avec ça... En plus, on peut être mécontent de soi, "je ne suis pas capable de", "j'ai encore ça, ça et ça à faire" et si en plus à côté l'humeur baisse sur la pente dépressive, ce genre de pensées ne sont pas faites pour aider.

Cela étant si on est sur la pente dépressive, comme me dit ma thérapeute, on a 1 kg de farine on fait un gros gâteau, 250 g un petit, et il n'est pas question de s'imposer le gros gâteau si on va moins bien. Mais attention quand même.

J'ajoute que je ne fais pas de liste, mais j'ai un grand tableau dans ma cuisine où je note ce que j'ai à faire de plus important : j'en arrive à proscratiner quand même sauf rendez-vous impératif et délais extrême limite...

Invité Dim 30 Jan 2011 - 15:30

Bonjour,

J'adore l'image du tas de farine. Merci de nous rapporter cette image de ta thérapeute, si parlante pour moi, qui adore me délecter de petits et gros gâteaux de toutes sortes, Wink

Bonne journée pâtissière à la bonne mesure !

**Nathan45** Mar 1 Fév 2011 - 13:04

Merci Flowerpower pour ton excellent article !
L'exemple des 3 classes a qui ont donne des délais différents a servi de base à une petite discussion avec ma psychologue, ardente militante des TCC...
Bravo !
Amicalement

**cléa13** Mer 27 Avr 2011 - 5:05

Merci aussi Flowerpower pour cet article car j'ai pris conscience il y a quelques temps de cette tendance très forte chez moi, et enfin je comprends mieux ce que c'est. Et j'aimerais tant y remédier un peu au moins, sauf quand il s'agit de mes phases dépressives où là, je sais que je n'y peux rien quasiment. Je vais voir s'il y a des bouquins un peu sérieux sur le sujet.

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