Hôpital psychiatrique ( HP )
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Hôpital psychiatrique ( HP )
Les infiltres : Hôpital psychiatrique les abandonnés.
Les infiltres : Hôpital psychiatrique les abandonnés.
En France, le nombre de consultations psychiatriques a doublé en 20 ans.
La demande de soins psychiatriques n'a jamais été aussi grande.
Pourtant, Le secteur irait mal.
Avec 50 000 lits en moins sur les 20 dernières années, l'hôpital psychiatrique serait devenu un lieu de passage plus qu'un véritable centre de soins.
Récemment, à Paris, Pau ou Grenoble, plusieurs faits divers dramatiques ont fait la une de la presse.
Entre soins et enfermement, qu'en est-il de la prise en charge de ceux que l'on appelle les malades mentaux ?
Personnel surchargé, défaut de formation, contentions abusives, surcharges médicamenteuses : enquête au coeur d'un établissement public.
Pour débattre, David Pujadas recevra plusieurs psychiatres, soignants, directeurs d'hôpitaux, parlementaires, et proches de patients
Les infiltres : Hôpital psychiatrique les abandonnés.
En France, le nombre de consultations psychiatriques a doublé en 20 ans.
La demande de soins psychiatriques n'a jamais été aussi grande.
Pourtant, Le secteur irait mal.
Avec 50 000 lits en moins sur les 20 dernières années, l'hôpital psychiatrique serait devenu un lieu de passage plus qu'un véritable centre de soins.
Récemment, à Paris, Pau ou Grenoble, plusieurs faits divers dramatiques ont fait la une de la presse.
Entre soins et enfermement, qu'en est-il de la prise en charge de ceux que l'on appelle les malades mentaux ?
Personnel surchargé, défaut de formation, contentions abusives, surcharges médicamenteuses : enquête au coeur d'un établissement public.
Pour débattre, David Pujadas recevra plusieurs psychiatres, soignants, directeurs d'hôpitaux, parlementaires, et proches de patients
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Un Havre, la psychiatrie broie du noir
Le 23/04/2014
Un Havre, la psychiatrie broie du noir
Santé. Avec une suroccupation des lits, un manque cruel de médecins, des moyens limités
et un territoire d’action toujours plus vaste, la psychiatrie de la Pointe de Caux va mal et le fait savoir.
Fatigués et inquiets des conditions de travail qui sont les leurs, les salariés du groupe hospitalier du Havre au centre psychiatrique Jacques-Monod ont manifesté ces dernières semaines.
Mardi dernier, leurs représentants étaient reçus par l’Agence régionale de santé (ARS).
Ils emmenaient un courrier du directeur du GHH et des médecins psychiatres. Le point sur la situation avec Alain Fuseau, chef du pôle de psychiatrie, et Philippe Paris, directeur de Monod.
Quelle est la situation du pôle psychiatrie au Havre ?
Alain Fuseau :
« Historiquement, nous avions quatre services, plus un à Lillebonne qui ne dépend par du groupe hospitalier, mais dont les hospitalisations se font chez nous. La zone de Fécamp a été rattachée au Havre en juillet 2012. Ceci est venu accentuer un problème de démographie déjà complexe. »
Les syndicats du personnel annoncent un manque de dix-sept médecins. Vous confirmez ?
Philippe Paris :
« C’est juste. Nous avons 23,5 équivalents temps plein, internes compris, soit 4 médecins pour 50 lits, alors que la moyenne nationale est à 7. Il s’agit d’un problème général de répartition médicale. Nous ne sommes pas un hôpital universitaire. Le manque de médecins fait que les services sont très chargés. Les services chargés attirent moins, bref c’est le cercle vicieux. En revanche, concernant le paramédical (soignants, éducateurs...), nous nous plaçons dans la moyenne. »
Quelles sont les conséquences quotidiennes de ces manques ?
Alain Fuseau :
« Nous sommes à 109 % de taux d’occupation des lits. En ce moment, nous avons dû ajouter une quinzaine de lits. En 1992, lorsque nous avons initié la rénovation des pavillons, l’idée était d’éliminer les chambres triples, de limiter les chambres doubles et de privilégier les chambres simples. Aujourd’hui, nous ajoutons des lits dans les chambres simples et nous transformons les salons ou les salles de visite en chambres. Nous revenons à la situation antérieure. »
Alain Fuseau :
« La conséquence directe est un allongement des durées d’hospitalisation. Et c’est mauvais pour la réinsertion du patient. Nous avons de plus en plus de séjours longue durée et moins de sorties précoces, faute d’avoir vu un médecin rapidement. »
Quelle solution trouver alors ?
Philippe Paris :
« Ouvrir des lits supplémentaires, même s’il n’y a pas de crédits actuellement. Il faudra aussi réévaluer la situation lorsque la Ligue Havraise inaugurera ses nouveaux locaux. Et rediriger certaines pathologies vers les centres médico-sociaux. »
Alain Fuseau :
« Sauf que des lits supplémentaires impliquent des médecins supplémentaires. Les psychiatres doivent réfléchir au transfert de leurs compétences. Il y a d’autres professionnels sur qui s’appuyer, comme des psychologues, même s’il y a des choses pour lesquelles l’avis d’un psychiatre restera indispensable. »
http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/369323/actualites+societe/la-psychiatrie-broie-du-noir#.U2SNY_l_spl
Un Havre, la psychiatrie broie du noir
Santé. Avec une suroccupation des lits, un manque cruel de médecins, des moyens limités
et un territoire d’action toujours plus vaste, la psychiatrie de la Pointe de Caux va mal et le fait savoir.
Fatigués et inquiets des conditions de travail qui sont les leurs, les salariés du groupe hospitalier du Havre au centre psychiatrique Jacques-Monod ont manifesté ces dernières semaines.
Mardi dernier, leurs représentants étaient reçus par l’Agence régionale de santé (ARS).
Ils emmenaient un courrier du directeur du GHH et des médecins psychiatres. Le point sur la situation avec Alain Fuseau, chef du pôle de psychiatrie, et Philippe Paris, directeur de Monod.
Quelle est la situation du pôle psychiatrie au Havre ?
Alain Fuseau :
« Historiquement, nous avions quatre services, plus un à Lillebonne qui ne dépend par du groupe hospitalier, mais dont les hospitalisations se font chez nous. La zone de Fécamp a été rattachée au Havre en juillet 2012. Ceci est venu accentuer un problème de démographie déjà complexe. »
Les syndicats du personnel annoncent un manque de dix-sept médecins. Vous confirmez ?
Philippe Paris :
« C’est juste. Nous avons 23,5 équivalents temps plein, internes compris, soit 4 médecins pour 50 lits, alors que la moyenne nationale est à 7. Il s’agit d’un problème général de répartition médicale. Nous ne sommes pas un hôpital universitaire. Le manque de médecins fait que les services sont très chargés. Les services chargés attirent moins, bref c’est le cercle vicieux. En revanche, concernant le paramédical (soignants, éducateurs...), nous nous plaçons dans la moyenne. »
Quelles sont les conséquences quotidiennes de ces manques ?
Alain Fuseau :
« Nous sommes à 109 % de taux d’occupation des lits. En ce moment, nous avons dû ajouter une quinzaine de lits. En 1992, lorsque nous avons initié la rénovation des pavillons, l’idée était d’éliminer les chambres triples, de limiter les chambres doubles et de privilégier les chambres simples. Aujourd’hui, nous ajoutons des lits dans les chambres simples et nous transformons les salons ou les salles de visite en chambres. Nous revenons à la situation antérieure. »
Alain Fuseau :
« La conséquence directe est un allongement des durées d’hospitalisation. Et c’est mauvais pour la réinsertion du patient. Nous avons de plus en plus de séjours longue durée et moins de sorties précoces, faute d’avoir vu un médecin rapidement. »
Quelle solution trouver alors ?
Philippe Paris :
« Ouvrir des lits supplémentaires, même s’il n’y a pas de crédits actuellement. Il faudra aussi réévaluer la situation lorsque la Ligue Havraise inaugurera ses nouveaux locaux. Et rediriger certaines pathologies vers les centres médico-sociaux. »
Alain Fuseau :
« Sauf que des lits supplémentaires impliquent des médecins supplémentaires. Les psychiatres doivent réfléchir au transfert de leurs compétences. Il y a d’autres professionnels sur qui s’appuyer, comme des psychologues, même s’il y a des choses pour lesquelles l’avis d’un psychiatre restera indispensable. »
http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/369323/actualites+societe/la-psychiatrie-broie-du-noir#.U2SNY_l_spl
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Date d'inscription : 22/05/2013
« Les hopitaux demandent un geste pour les soins de longue durée et la psychiatrie »
http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021737946354-les-hopitaux-demandent-un-geste-pour-les-soins-de-longue-duree-et-la-psychiatrie-1204655.php
Invité- Invité
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