cortisonne
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cortisonne
Bonjour,
Je poste cet article car si je me rappelle bien, j'ai lu que le TB3, la bipolarité déclenchée par la prise de médicaments (ou de psychotropes non légaux) peut advenir suite à un traitement à la cortisonne et que celle-ci est à manier avec la plus grande prudence pour les personnes atteintes de troubles bipolaires.
La cortisone, cette vieille inconnue
Publié le 15/08/2012 - Les glucocorticoïdes sont largement utilisés en rhumatologie. Pourtant, ils sont associés à de nombreux effets secondaires nécessitant un savant calcul bénéfices/risques de la part du prescripteur.
Il est d’usage de dire que les effets secondaires sont doses et durée dépendants, cependant, malgré 60 ans d’utilisation, certains points restent obscurs.
En particulier, l’utilisation des corticoïdes dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) qui value un prix Nobel à Kendall, Rechstein et Hench date de 1950, à une époque où les exigences thérapeutiques en termes d’efficacité et de sécurité étaient différentes.
Depuis, même s’il y a eu de nombreuses études, et s’il reste peu de doutes quant au danger de fortes doses, la sécurité d’une corticothérapie faible dose reste mal connue et les probabilités de survenue d’effets secondaires différent selon les patients.
La pertinence de l’utilisation des corticoïdes reste source de vastes débats dans la littérature médicale et leur prescription est variable géographiquement et d’un médecin à l’autre.
Le manque d'informations claires s'étend du diabète à la cataracte en passant par le glaucome, le gain de poids, l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, l'insuffisance surrénale.
Les données de sécurité pour d'autres préparations, telles que les injections intra-articulaires de glucocorticoïdes, sont encore plus éparses.
Il existe en effet peu de revues de la littérature ou de méta-analyses concernant la sécurité des glucocorticoïdes et, lorsqu'elles existent, il y a souvent un biais du à l'hétérogénéité des populations étudiées, des définitions et des méthodes utilisées.
Les récentes « guidelines » proposent au praticien d’évoquer puis de discuter avec le malade des éventuels effets secondaires avant de débuter une corticothérapie. La tâche s’avère particulièrement ardue.
En effet, après avoir estimé la probabilité d'un effet secondaire, le patient doit comprendre ce que cela signifie pour lui. Comment se sentira-t-il s’il est répondeur ? » Pourra-t-il vivre avec la peau fine ? Combien de poids va t-il prendre, combien de temps va-t-il utiliser ce traitement et que se passera-t-il en cas de progression des dommages structuraux ? »
Même si nous connaissons la proportion des malades qui ont une amélioration de 70 % des symptômes, il peut être difficile pour le malade de savoir ce que représente « une amélioration de 70 % ». Le malade risque de refuser un traitement parce que sa perception des conséquences diffère de la réalité.
Médecins et patients peuvent arriver à des conclusions différentes au sujet du traitement après avoir examiné les mêmes probabilités et la nature des avantages et des inconvénients. Et cela peut avoir un impact sur la relation médecin malade.
Une recherche soigneusement effectuée pourrait faire la lumière sur ces nombreuses incertitudes vieilles de 60 ans et permettre une meilleure prise de décision thérapeutique conjointe avec le malade. - Dr Juliette Lasoudris Laloux
Dixon WG et coll. : Understanding the side effects of glucocorticoid therapy : shining a light on a drug everyone thinks they know. Ann Rheum Dis 2012. Publication avancé en ligne le 31 juillet 2012.
Je poste cet article car si je me rappelle bien, j'ai lu que le TB3, la bipolarité déclenchée par la prise de médicaments (ou de psychotropes non légaux) peut advenir suite à un traitement à la cortisonne et que celle-ci est à manier avec la plus grande prudence pour les personnes atteintes de troubles bipolaires.
La cortisone, cette vieille inconnue
Publié le 15/08/2012 - Les glucocorticoïdes sont largement utilisés en rhumatologie. Pourtant, ils sont associés à de nombreux effets secondaires nécessitant un savant calcul bénéfices/risques de la part du prescripteur.
Il est d’usage de dire que les effets secondaires sont doses et durée dépendants, cependant, malgré 60 ans d’utilisation, certains points restent obscurs.
En particulier, l’utilisation des corticoïdes dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) qui value un prix Nobel à Kendall, Rechstein et Hench date de 1950, à une époque où les exigences thérapeutiques en termes d’efficacité et de sécurité étaient différentes.
Depuis, même s’il y a eu de nombreuses études, et s’il reste peu de doutes quant au danger de fortes doses, la sécurité d’une corticothérapie faible dose reste mal connue et les probabilités de survenue d’effets secondaires différent selon les patients.
La pertinence de l’utilisation des corticoïdes reste source de vastes débats dans la littérature médicale et leur prescription est variable géographiquement et d’un médecin à l’autre.
Le manque d'informations claires s'étend du diabète à la cataracte en passant par le glaucome, le gain de poids, l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, l'insuffisance surrénale.
Les données de sécurité pour d'autres préparations, telles que les injections intra-articulaires de glucocorticoïdes, sont encore plus éparses.
Il existe en effet peu de revues de la littérature ou de méta-analyses concernant la sécurité des glucocorticoïdes et, lorsqu'elles existent, il y a souvent un biais du à l'hétérogénéité des populations étudiées, des définitions et des méthodes utilisées.
Les récentes « guidelines » proposent au praticien d’évoquer puis de discuter avec le malade des éventuels effets secondaires avant de débuter une corticothérapie. La tâche s’avère particulièrement ardue.
En effet, après avoir estimé la probabilité d'un effet secondaire, le patient doit comprendre ce que cela signifie pour lui. Comment se sentira-t-il s’il est répondeur ? » Pourra-t-il vivre avec la peau fine ? Combien de poids va t-il prendre, combien de temps va-t-il utiliser ce traitement et que se passera-t-il en cas de progression des dommages structuraux ? »
Même si nous connaissons la proportion des malades qui ont une amélioration de 70 % des symptômes, il peut être difficile pour le malade de savoir ce que représente « une amélioration de 70 % ». Le malade risque de refuser un traitement parce que sa perception des conséquences diffère de la réalité.
Médecins et patients peuvent arriver à des conclusions différentes au sujet du traitement après avoir examiné les mêmes probabilités et la nature des avantages et des inconvénients. Et cela peut avoir un impact sur la relation médecin malade.
Une recherche soigneusement effectuée pourrait faire la lumière sur ces nombreuses incertitudes vieilles de 60 ans et permettre une meilleure prise de décision thérapeutique conjointe avec le malade. - Dr Juliette Lasoudris Laloux
Dixon WG et coll. : Understanding the side effects of glucocorticoid therapy : shining a light on a drug everyone thinks they know. Ann Rheum Dis 2012. Publication avancé en ligne le 31 juillet 2012.
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Re: cortisonne
Je prends de la cortisone à faible doses très irrégulièrement et je n'ai pas noté d'effets secondaires chez moi
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