Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
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Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
Psychologie et santé mentale... - Avoir 15 ans…
« La maladie complique la vie, mais une vie compliquée aggrave l’évolution de la maladie »
« Santé mentale des jeunes adultes : nous pouvons faire mieux ! » Tel est le thème qui coiffait un colloque interétablissements en psychiatrie et santé mentale qui s’est tenu à Québec les 29 et 30 mars. Il y a été question de recherche, d’organisation des soins et des services. Bilan et perspectives avec son président, le psychiatre Philippe Baruch.
«Plusieurs troubles, tels la schizophrénie, les troubles bipolaires ou les troubles de personnalité, apparaissent le plus souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Leurs conséquences sont, hélas, trop souvent dévastatrices à cette période de la vie. Des progrès ont été faits au cours des dernières années pour aider ces jeunes adultes, mais nous pouvons et devons encore mieux faire. » Voilà ce qu’on lit notamment dans la documentation du colloque qui a proposé 58 communications et quatre forums et qui, par la même occasion, met la table à notre entretien avec le Dr Baruch, également directeur de l’enseignement à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.
« On est très heureux de l’audience, qui a été très importante, note M. Baruch. Nous avons en fait eu à peu près 450 participants, soit des intervenants, des gens qui travaillent dans le milieu hospitalier, en première ligne des soins de santé, des gens des CLSC, des groupes communautaires, etc. Ce sont des gens qui ont vraiment participé au colloque, parce que, vous savez, il y a des colloques auxquels les gens s’inscrivent, mais ils passent leur temps à faire du tourisme. »
Ainsi, le thème du colloque, c’est M. Baruch qui l’a choisi. « En fait, mon intérêt en psychiatrie porte essentiellement sur les troubles de l’humeur et surtout sur les troubles bipolaires [connus autrefois sous l’appellation de maladies maniaco-dépressives]. La maladie apparaît en général à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, soit entre l’âge de 15 et 25 ans, pour beaucoup d’entre eux. Le trouble bipolaire se manifeste par des épisodes de dépression et d’excitation, ce qu’on appelle des manies plus ou moins sévères selon le cas. Et cela a des conséquences sur le développement personnel, sur les études, les relations amoureuses, l’installation dans la vie, etc. Par exemple, si on a un jeune qui fait une dépression sévère à 19 ans et vit une période d’excitation à 21 ans, il est certain que, si rien n’est fait, les épisodes vont se répéter, et probablement qu’à l’âge de 30 ans cette personne aura déjà été hospitalisée trois ou quatre fois. »
La tendance, sur le plan du diagnostic et de l’intervention, repose, dit-il, sur une organisation des services qui permettrait une détection plus précoce de la maladie et sa prise en charge. « L’idée est d’avoir une organisation de services qui intervienne de manière plus efficace et plus tôt. Et je vous dirais que, souvent, c’est le milieu scolaire qui va permettre la détection de ces troubles. Ce peut être un psychologue au cégep, par exemple. On peut aussi le remarquer aux niveaux secondaire ou universitaire. »
Sur le plan des traitements, rappelle le professeur Baruch, il y a, dans un premier temps, « les aspects spécifiquement liés aux soins, que ce soient des traitements psychotropes, des prises en charge psychothérapeutiques individuelles ou collectives. On insiste également beaucoup sur ce qu’on appelle la psycho-éducation. C’est au fond une manière de permettre aux jeunes adultes d’avoir une meilleure connaissance de la maladie et de développer des habitudes de gestion de la maladie. En fait, on insiste beaucoup aujourd’hui sur la notion d’intégration et de trajectoire. Il est donc moins question d’attendre une espèce de molécule-miracle ou de la psychothérapie-miracle. »
Guérison
En ce qui concerne la guérison, M. Baruch précise que, au sens strict du terme, la guérison « n’est pas facile à obtenir. La plupart des troubles mentaux sont souvent des maladies chroniques. Les traitements vont en limiter l’impact. Encore là, l’idée, c’est que plus les gens ont des relations sociales et des projets, plus on peut espérer que, malgré la maladie, on peut avoir une qualité de vie. Ça joue en fait dans les deux sens, en cela que la maladie complique la vie, mais une vie compliquée aggrave l’évolution de la maladie. »
Philippe Baruch tient à rappeler en fin d’entrevue qu’il est en train de développer, avec une collègue à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, un programme axé sur la santé mentale des jeunes adultes. « On va tenter d’organiser au mieux les services de notre institut et d’avoir les partenariats les plus efficaces possibles afin d’aider ces jeunes. C’est d’ailleurs un axe qu’on veut lier à des activités de recherche clinique. Il y a encore énormément de travail à faire. »
psychiatrie,
santé mai 2012
« La maladie complique la vie, mais une vie compliquée aggrave l’évolution de la maladie »
« Santé mentale des jeunes adultes : nous pouvons faire mieux ! » Tel est le thème qui coiffait un colloque interétablissements en psychiatrie et santé mentale qui s’est tenu à Québec les 29 et 30 mars. Il y a été question de recherche, d’organisation des soins et des services. Bilan et perspectives avec son président, le psychiatre Philippe Baruch.
«Plusieurs troubles, tels la schizophrénie, les troubles bipolaires ou les troubles de personnalité, apparaissent le plus souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Leurs conséquences sont, hélas, trop souvent dévastatrices à cette période de la vie. Des progrès ont été faits au cours des dernières années pour aider ces jeunes adultes, mais nous pouvons et devons encore mieux faire. » Voilà ce qu’on lit notamment dans la documentation du colloque qui a proposé 58 communications et quatre forums et qui, par la même occasion, met la table à notre entretien avec le Dr Baruch, également directeur de l’enseignement à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.
« On est très heureux de l’audience, qui a été très importante, note M. Baruch. Nous avons en fait eu à peu près 450 participants, soit des intervenants, des gens qui travaillent dans le milieu hospitalier, en première ligne des soins de santé, des gens des CLSC, des groupes communautaires, etc. Ce sont des gens qui ont vraiment participé au colloque, parce que, vous savez, il y a des colloques auxquels les gens s’inscrivent, mais ils passent leur temps à faire du tourisme. »
Ainsi, le thème du colloque, c’est M. Baruch qui l’a choisi. « En fait, mon intérêt en psychiatrie porte essentiellement sur les troubles de l’humeur et surtout sur les troubles bipolaires [connus autrefois sous l’appellation de maladies maniaco-dépressives]. La maladie apparaît en général à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, soit entre l’âge de 15 et 25 ans, pour beaucoup d’entre eux. Le trouble bipolaire se manifeste par des épisodes de dépression et d’excitation, ce qu’on appelle des manies plus ou moins sévères selon le cas. Et cela a des conséquences sur le développement personnel, sur les études, les relations amoureuses, l’installation dans la vie, etc. Par exemple, si on a un jeune qui fait une dépression sévère à 19 ans et vit une période d’excitation à 21 ans, il est certain que, si rien n’est fait, les épisodes vont se répéter, et probablement qu’à l’âge de 30 ans cette personne aura déjà été hospitalisée trois ou quatre fois. »
La tendance, sur le plan du diagnostic et de l’intervention, repose, dit-il, sur une organisation des services qui permettrait une détection plus précoce de la maladie et sa prise en charge. « L’idée est d’avoir une organisation de services qui intervienne de manière plus efficace et plus tôt. Et je vous dirais que, souvent, c’est le milieu scolaire qui va permettre la détection de ces troubles. Ce peut être un psychologue au cégep, par exemple. On peut aussi le remarquer aux niveaux secondaire ou universitaire. »
Sur le plan des traitements, rappelle le professeur Baruch, il y a, dans un premier temps, « les aspects spécifiquement liés aux soins, que ce soient des traitements psychotropes, des prises en charge psychothérapeutiques individuelles ou collectives. On insiste également beaucoup sur ce qu’on appelle la psycho-éducation. C’est au fond une manière de permettre aux jeunes adultes d’avoir une meilleure connaissance de la maladie et de développer des habitudes de gestion de la maladie. En fait, on insiste beaucoup aujourd’hui sur la notion d’intégration et de trajectoire. Il est donc moins question d’attendre une espèce de molécule-miracle ou de la psychothérapie-miracle. »
Guérison
En ce qui concerne la guérison, M. Baruch précise que, au sens strict du terme, la guérison « n’est pas facile à obtenir. La plupart des troubles mentaux sont souvent des maladies chroniques. Les traitements vont en limiter l’impact. Encore là, l’idée, c’est que plus les gens ont des relations sociales et des projets, plus on peut espérer que, malgré la maladie, on peut avoir une qualité de vie. Ça joue en fait dans les deux sens, en cela que la maladie complique la vie, mais une vie compliquée aggrave l’évolution de la maladie. »
Philippe Baruch tient à rappeler en fin d’entrevue qu’il est en train de développer, avec une collègue à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, un programme axé sur la santé mentale des jeunes adultes. « On va tenter d’organiser au mieux les services de notre institut et d’avoir les partenariats les plus efficaces possibles afin d’aider ces jeunes. C’est d’ailleurs un axe qu’on veut lier à des activités de recherche clinique. Il y a encore énormément de travail à faire. »
psychiatrie,
santé mai 2012
Dernière édition par fanchonette le Jeu 21 Juin 2012 - 8:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
Ca tournait dans ma tête.
http://interactif.onf.ca/#/catournaitdansmatete
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Invité- Invité
Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
« La maladie complique la vie, mais une vie compliquée aggrave l’évolution de la maladie »
à 100% d'accord : une vie compliquée à certaines périodes de la construction psychique de la personnalité est peut etere meme, de mon point de vue un facteur déclanchant sur un terreau déjà sensible, que cela se déclare "publiquement" dès le plus jeune âge, ou bien plus tard. Dans mon cas perso, je suis persuadée que les situations "complexes et douloureuses" vécues dans mon enfance, puis plus tard ont eu un impat sur la mise en place et le développement de la malade pour finir par ne plus arriver à la gerer et à être dépassée par elle.
Bises
Primo
à 100% d'accord : une vie compliquée à certaines périodes de la construction psychique de la personnalité est peut etere meme, de mon point de vue un facteur déclanchant sur un terreau déjà sensible, que cela se déclare "publiquement" dès le plus jeune âge, ou bien plus tard. Dans mon cas perso, je suis persuadée que les situations "complexes et douloureuses" vécues dans mon enfance, puis plus tard ont eu un impat sur la mise en place et le développement de la malade pour finir par ne plus arriver à la gerer et à être dépassée par elle.
Bises
Primo
primomania- Nombre de messages : 1156
Age : 57
Type troubles : BP II ou mixte
Date d'inscription : 16/01/2012
Le défi d'être jeune et bipolaire.
Le défi d'être jeune et bipolaire.
Juin 2012.
http://www.revivre.org/tinymce/jscripts/tiny_mce/plugins/filemanager/files/files/Conferences/Le%20defi%20detre%20jeune%20et%20bipolaire.pdf
Juin 2012.
http://www.revivre.org/tinymce/jscripts/tiny_mce/plugins/filemanager/files/files/Conferences/Le%20defi%20detre%20jeune%20et%20bipolaire.pdf
Invité- Invité
Le trouble bipolaire : PEUT-IL ÊTRE DIAGNOSTIQUÉ CHEZ LES PETITS ?
Par Cynthia Bertrand, intervenante - ALPABEM
De nos jours, les maladies mentales sont très souvent associées à des phénomènes sociaux tels que le stress, les deuils et plus souvent qu’autrement, la maladie mentale esr une histoire «d’adultes».
Le trouble bipolaire, communément appelé «maniaco-dépression», est une maladie mentale classée dans la catégorie des troubles de l’humeur. C’est donc essentiellement au niveau de ses humeurs que le sujet est affecté par cette maladie. Selon le DSM-IV, l’humeur peut varier d’un état de manie à un état dépressif. L’état de manie peut se manifester par de l’euphorie, des idées de grandeur et/ou une surestime de soi. L’état dépressif est caractérisé par une grande tristesse, une vive irritabilité, une culpabilité chronique et un manque d’intérêt et de motivation. Ces pôles inverses de l’humeur peuvent se manifester de différentes façons. Ils peuvent se vivre indépendamment un de l’autre, ce qui veut dire que la manie peut durer quelques semaines pour ensuite laisser place à la dépression. Celle-ci peut ensuite se poursuivre durant quelques jours, voire plusieurs semaines. Entre les deux pôles inverses, on peut aussi voir apparaître un état d’accalmie, que l’on nomme l’euthymie, pendant lequel l’humeur est «normale». Par contre, il est aussi possible que les deux pôles soient présents en même temps. Nous appellerons cela un «état mixte». «Le trouble bipolaire, tel que décrit, appartient davantage à l’âge adulte. Mais qu’en est-il des enfants? Peuvent-ils être atteints d’un trouble bipolaire?
Pour le moment, les causes de cette maladie sont encore hypothétiques. Toutefois, certaines recherches ont révélé que l’historique génétique aurait un rôle important à jouer. Les résultats ont démontré que si un parent est atteint du trouble bipolaire, 15% de la descendance pourrait s’en voir atteinte. Si les deux parents sont atteints, les statistiques augmentent la probabilité avec un résultat variant entre 50 et 75%. De plus, le stress vécu par l’individu pourrait faire en sorte de précipiter les épisodes. Il n’existe pas encore de recherche empirique démontrant la façon bio chimique de diagnostiquer le trouble bipolaire. Le jugement critique d’un psychiatre est toujours la meilleure avenue pour obtenir un diagnostic.
Mais qu’en est-il pour les enfants? Peuvent-ils eux aussi en être atteints?
La réponse est «oui». Les enfants peuvent eux aussi être affectés par le trouble bipolaire. Dans le DSM IV, on ne retrouve pas de critères spécifiques reliés aux enfants. Par contre, les critères «adultes» s’appliquent à l’enfance et l’adolescence. Pour les jeunes pré-pubères, il est plutôt difficile de poser le diagnostic en raison de la difficulté à faire la distinction entre la manie et les comportements développementaux normaux. Le manque de jugement ainsi que l’implication excessive dans des activités plaisantes peuvent être considérés comme des comportements normaux à cet âge. Les symptômes peuvent se manifester différemment. Chez l’enfant, la manie se manifeste davantage par des crises de colère explosives, une irritabilité sévère et persistante ainsi que des comportements violents envers sa famille, ses enseignants ainsi que ses amis. Il présentera aussi des signes d’euphorie et/ou des idées grandioses et il démontrera une labilité (1) affective . Pour sa part, la dépression se manifestera avec davantage d’irritabilité que de tristesse.
N’ayant pas le tableau clinique habituel, l’enfant a des cycles moins bien circonscrits et il présente plus d’épisodes mixtes, donc des manifestations d’épisodes de manie et dépressifs à la fois. S’il y a apparition hâtive du trouble et que l’enfant présente des symptômes bipolaires , il peut arriver malheureusement que son état soit confondu avec une autre problématique telle qu’un trouble des conduites, un trouble oppositionnel ou un TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité).
À l’adolescence, les critères diagnostiques s’apparentent davantage à ceux des adultes. À l’âge de la puberté, le diagnostic est «plus facile» à poser. L’adolescent étant plus à risque de développer une dépression, il faut donc être attentif aux symptômes excessifs, persistants et pouvant causer de la détérioration dans plusieurs sphères de sa vie. Selon les statistiques, 44% des adolescents atteints du trouble bipolaire sont à risque de suicide. Un suivi étroit sera donc nécessaire à cet effet. Les adolescents atteints du trouble bipolaire sont aussi plus susceptibles aux abus de substances qu’ils utilisent fréquemment à titre d’automédication.
Et les traitements ?
Les traitements du trouble bipolaire se divisent essentiellement en deux catégories : la pharmacologie et la psychothérapie. Afin d’obtenir le meilleur rétablissement possible, la combinaison de ces deux types de traitement est nécessaire. On pourrait donc dire que «l’un ne va pas sans l’autre».
Le traitement pharmacologique habituellement utilisé pour le trouble bipolaire est l’utilisation de stabilisateurs de l’humeur tels que le «lithium» ou l’«épival». Par contre, lorsqu’il s’agit de patients enfants ou adolescents, ceux-ci sont à proscrire. L’utilisation d’ «antipsychotiques atypiques» et d’antidépresseurs sera un meilleur choix.
La médication qui traite le trouble bipolaire agit sur les neurotransmetteurs qui sont des substances chimiques par lesquelles les neurones communiquent et assurent le fonctionnement cérébral. Lorsqu’il y a dysfonctionnement au niveau de cette communication, c’est à ce moment qu’une personne peut se retrouver avec un épisode maniaque ou dépressif. La médication servira donc à ajuster la communication afin de l’équilibrer le mieux possible.
Le deuxième type de traitement essentiel est la psychothérapie. Elle a pour but d’aider la personne atteinte à accepter sa maladie, à s’adapter aux situations stressantes de la vie, à améliorer ses relations interpersonnelles ainsi qu’à éviter les rechutes.
Lorsqu’il y a une rupture du fonctionnement chez l’enfant ou l’adolescent, plusieurs personnes sont susceptibles d’être témoins du changement qui peut se manifester dans ses comportements. Il peut s’agir de ses parents, mais aussi d’intervenants scolaires, de professeurs et d’amis. Toutes ces personnes sont importantes dans le processus d’évaluation pour le diagnostic, mais elles sont aussi essentielles pour accompagner et supporter le jeune dans ce qu’il vit. Si l’enfant ou l’adolescent présente certains symptômes s’apparentant au trouble bipolaire, Il est important de consulter un psychiatre afin de réduire les effets nuisibles causés par la rupture de son fonctionnement.
Références
Collaboration
DR Martin Gignac
institut Philippe PinelProfesseur-adjoint de clinique, Directeur-adjoint département de psychiatrie, Section pédopsychiatrie Faculté de médecine Université de Montréal
DR Andrée, Daigneault
MD, FRCPC, DFAPA Intervention précoce en bipolarité (IPEB) Hôpital du Sacré Coeur de Montréal Institut universitaire en santé mentale Douglas
Recherche :
A Swann 2007
Bowring et Kovacs 1992
(1) Originaire de la science chimique, ce terme est utilisé pour caractériser l'instabilité de certaines composantes de la personnalité, en particulier l'attention et l'affectivité. Aussi appelée "variabilité de l'humeur", la labilité affective est marquée par la succession rapide ou l'existence simultanée de sentiments contradictoires ou sans rapports. Des facteurs externes comme internes peuvent être à l'origine de cette labilité affective. Cette instabilité affective se retrouve surtout chez les enfants et chez des adultes touchés par une excitation maniaque. Dans cet état, l'affectivité et l'idéation sont très superficielles.
http://alpabem.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=399&catid=4&Itemid=75
regardez vous http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire
De nos jours, les maladies mentales sont très souvent associées à des phénomènes sociaux tels que le stress, les deuils et plus souvent qu’autrement, la maladie mentale esr une histoire «d’adultes».
Le trouble bipolaire, communément appelé «maniaco-dépression», est une maladie mentale classée dans la catégorie des troubles de l’humeur. C’est donc essentiellement au niveau de ses humeurs que le sujet est affecté par cette maladie. Selon le DSM-IV, l’humeur peut varier d’un état de manie à un état dépressif. L’état de manie peut se manifester par de l’euphorie, des idées de grandeur et/ou une surestime de soi. L’état dépressif est caractérisé par une grande tristesse, une vive irritabilité, une culpabilité chronique et un manque d’intérêt et de motivation. Ces pôles inverses de l’humeur peuvent se manifester de différentes façons. Ils peuvent se vivre indépendamment un de l’autre, ce qui veut dire que la manie peut durer quelques semaines pour ensuite laisser place à la dépression. Celle-ci peut ensuite se poursuivre durant quelques jours, voire plusieurs semaines. Entre les deux pôles inverses, on peut aussi voir apparaître un état d’accalmie, que l’on nomme l’euthymie, pendant lequel l’humeur est «normale». Par contre, il est aussi possible que les deux pôles soient présents en même temps. Nous appellerons cela un «état mixte». «Le trouble bipolaire, tel que décrit, appartient davantage à l’âge adulte. Mais qu’en est-il des enfants? Peuvent-ils être atteints d’un trouble bipolaire?
Pour le moment, les causes de cette maladie sont encore hypothétiques. Toutefois, certaines recherches ont révélé que l’historique génétique aurait un rôle important à jouer. Les résultats ont démontré que si un parent est atteint du trouble bipolaire, 15% de la descendance pourrait s’en voir atteinte. Si les deux parents sont atteints, les statistiques augmentent la probabilité avec un résultat variant entre 50 et 75%. De plus, le stress vécu par l’individu pourrait faire en sorte de précipiter les épisodes. Il n’existe pas encore de recherche empirique démontrant la façon bio chimique de diagnostiquer le trouble bipolaire. Le jugement critique d’un psychiatre est toujours la meilleure avenue pour obtenir un diagnostic.
Mais qu’en est-il pour les enfants? Peuvent-ils eux aussi en être atteints?
La réponse est «oui». Les enfants peuvent eux aussi être affectés par le trouble bipolaire. Dans le DSM IV, on ne retrouve pas de critères spécifiques reliés aux enfants. Par contre, les critères «adultes» s’appliquent à l’enfance et l’adolescence. Pour les jeunes pré-pubères, il est plutôt difficile de poser le diagnostic en raison de la difficulté à faire la distinction entre la manie et les comportements développementaux normaux. Le manque de jugement ainsi que l’implication excessive dans des activités plaisantes peuvent être considérés comme des comportements normaux à cet âge. Les symptômes peuvent se manifester différemment. Chez l’enfant, la manie se manifeste davantage par des crises de colère explosives, une irritabilité sévère et persistante ainsi que des comportements violents envers sa famille, ses enseignants ainsi que ses amis. Il présentera aussi des signes d’euphorie et/ou des idées grandioses et il démontrera une labilité (1) affective . Pour sa part, la dépression se manifestera avec davantage d’irritabilité que de tristesse.
N’ayant pas le tableau clinique habituel, l’enfant a des cycles moins bien circonscrits et il présente plus d’épisodes mixtes, donc des manifestations d’épisodes de manie et dépressifs à la fois. S’il y a apparition hâtive du trouble et que l’enfant présente des symptômes bipolaires , il peut arriver malheureusement que son état soit confondu avec une autre problématique telle qu’un trouble des conduites, un trouble oppositionnel ou un TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité).
À l’adolescence, les critères diagnostiques s’apparentent davantage à ceux des adultes. À l’âge de la puberté, le diagnostic est «plus facile» à poser. L’adolescent étant plus à risque de développer une dépression, il faut donc être attentif aux symptômes excessifs, persistants et pouvant causer de la détérioration dans plusieurs sphères de sa vie. Selon les statistiques, 44% des adolescents atteints du trouble bipolaire sont à risque de suicide. Un suivi étroit sera donc nécessaire à cet effet. Les adolescents atteints du trouble bipolaire sont aussi plus susceptibles aux abus de substances qu’ils utilisent fréquemment à titre d’automédication.
Et les traitements ?
Les traitements du trouble bipolaire se divisent essentiellement en deux catégories : la pharmacologie et la psychothérapie. Afin d’obtenir le meilleur rétablissement possible, la combinaison de ces deux types de traitement est nécessaire. On pourrait donc dire que «l’un ne va pas sans l’autre».
Le traitement pharmacologique habituellement utilisé pour le trouble bipolaire est l’utilisation de stabilisateurs de l’humeur tels que le «lithium» ou l’«épival». Par contre, lorsqu’il s’agit de patients enfants ou adolescents, ceux-ci sont à proscrire. L’utilisation d’ «antipsychotiques atypiques» et d’antidépresseurs sera un meilleur choix.
La médication qui traite le trouble bipolaire agit sur les neurotransmetteurs qui sont des substances chimiques par lesquelles les neurones communiquent et assurent le fonctionnement cérébral. Lorsqu’il y a dysfonctionnement au niveau de cette communication, c’est à ce moment qu’une personne peut se retrouver avec un épisode maniaque ou dépressif. La médication servira donc à ajuster la communication afin de l’équilibrer le mieux possible.
Le deuxième type de traitement essentiel est la psychothérapie. Elle a pour but d’aider la personne atteinte à accepter sa maladie, à s’adapter aux situations stressantes de la vie, à améliorer ses relations interpersonnelles ainsi qu’à éviter les rechutes.
Lorsqu’il y a une rupture du fonctionnement chez l’enfant ou l’adolescent, plusieurs personnes sont susceptibles d’être témoins du changement qui peut se manifester dans ses comportements. Il peut s’agir de ses parents, mais aussi d’intervenants scolaires, de professeurs et d’amis. Toutes ces personnes sont importantes dans le processus d’évaluation pour le diagnostic, mais elles sont aussi essentielles pour accompagner et supporter le jeune dans ce qu’il vit. Si l’enfant ou l’adolescent présente certains symptômes s’apparentant au trouble bipolaire, Il est important de consulter un psychiatre afin de réduire les effets nuisibles causés par la rupture de son fonctionnement.
Références
Collaboration
DR Martin Gignac
institut Philippe PinelProfesseur-adjoint de clinique, Directeur-adjoint département de psychiatrie, Section pédopsychiatrie Faculté de médecine Université de Montréal
DR Andrée, Daigneault
MD, FRCPC, DFAPA Intervention précoce en bipolarité (IPEB) Hôpital du Sacré Coeur de Montréal Institut universitaire en santé mentale Douglas
Recherche :
A Swann 2007
Bowring et Kovacs 1992
(1) Originaire de la science chimique, ce terme est utilisé pour caractériser l'instabilité de certaines composantes de la personnalité, en particulier l'attention et l'affectivité. Aussi appelée "variabilité de l'humeur", la labilité affective est marquée par la succession rapide ou l'existence simultanée de sentiments contradictoires ou sans rapports. Des facteurs externes comme internes peuvent être à l'origine de cette labilité affective. Cette instabilité affective se retrouve surtout chez les enfants et chez des adultes touchés par une excitation maniaque. Dans cet état, l'affectivité et l'idéation sont très superficielles.
http://alpabem.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=399&catid=4&Itemid=75
regardez vous http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire
Invité- Invité
Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
Merci Fanchonette pour cet article très intéressant.
Pour ma part, je pense avoir été bipolaire depuis mon enfance...
Bises et bonne nuit.
Pour ma part, je pense avoir été bipolaire depuis mon enfance...
Bises et bonne nuit.
Invité- Invité
Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
Bonjour,
Il est aussi difficile d'établir si un adolescent possède des troubles bipolaires puisque les symptomes de la maladie peuvent
se confondre avec les changements émotifs normaux survenant à cet age,
Il est aussi difficile d'établir si un adolescent possède des troubles bipolaires puisque les symptomes de la maladie peuvent
se confondre avec les changements émotifs normaux survenant à cet age,
désiré- Nombre de messages : 918
Age : 66
Type troubles : troubles dysthymiques
Emploi / Statut : en pré-orientation professionnelle
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
Problèmes de sommeil chez les enfants ayant un trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
Soumis par Gestion le 13 février 2014
Les enfants qui ont un trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ont un sommeil de moins bonne qualité que les autres jeunes de leur âge, selon une étude québécoise publiée dans la revue Behavioral Sleep Medicine. Ces problèmes pourraient provenir non seulement du TDAH, mais de certains troubles coexistants.
Vincent Moreau, Nancie Rouleau et Charles Morin de l'Université Laval (Québec) ont mené cette étude avec 41 enfants de 6 à 13 ans ayant un TDAH et 25 enfants du même âge n'ayant pas ce trouble.
Ils ont demandé aux parents de consigner dans un journal différentes informations sur le sommeil de leur enfant et ont recueilli des mesures objectives du sommeil à l'aide d'un actimètre porté au poignet qui enregistre les mouvements du corps.
Les observations des parents suggèrent que les enfants ayant un TDAH mettent plus de temps à s'endormir, sont plus anxieux, ont un sommeil plus agité et sont davantage somnolents pendant la journée. Les données actimétriques vont dans le même sens: le sommeil arrive plus tardivement, le nombre total d'heures de sommeil est moindre et l'efficacité du sommeil est plus faible.
Contrairement à ce que suggéraient des études antérieures, soulignent les chercheurs, les enfants qui prenaient des médicaments psychostimulants pour traiter leur TDAH ne dormaient pas moins bien que ceux qui n'étaient pas sous médication.
La présence de troubles psychologiques coexistants – l'anxiété, les troubles d'apprentissage, le trouble oppositionnel avec confrontation augmentait la probabilité de problèmes de sommeil.
Les symptômes du TDAH – inattention, hyperactivité, impulsivité – recoupent ceux de certains troubles du sommeil, note Vincent Moreau. ""Certains problèmes comme l'apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos ou tout simplement l'insomnie peuvent entraîner une hyperactivité chez l'enfant pendant la journée. Les médecins et les psychologues qui traitent les enfants hyperactifs doivent garder à l'esprit que les liens entre les troubles du sommeil et l'hyperactivité peuvent être bidirectionnels.""
Voyez également:
- L'hyperactivité (TDHA) serait liée à l'ensoleillement et à la lumière bleue des écrans
- TDAH : dernières actualités
Psychomédia avec source: Université Laval.
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/hyperactivite/2014-02-13/sommeil
Voir liens Angie
Enfants et ados
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=enfants+et+ados&show_results=topics
Soumis par Gestion le 13 février 2014
Les enfants qui ont un trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ont un sommeil de moins bonne qualité que les autres jeunes de leur âge, selon une étude québécoise publiée dans la revue Behavioral Sleep Medicine. Ces problèmes pourraient provenir non seulement du TDAH, mais de certains troubles coexistants.
Vincent Moreau, Nancie Rouleau et Charles Morin de l'Université Laval (Québec) ont mené cette étude avec 41 enfants de 6 à 13 ans ayant un TDAH et 25 enfants du même âge n'ayant pas ce trouble.
Ils ont demandé aux parents de consigner dans un journal différentes informations sur le sommeil de leur enfant et ont recueilli des mesures objectives du sommeil à l'aide d'un actimètre porté au poignet qui enregistre les mouvements du corps.
Les observations des parents suggèrent que les enfants ayant un TDAH mettent plus de temps à s'endormir, sont plus anxieux, ont un sommeil plus agité et sont davantage somnolents pendant la journée. Les données actimétriques vont dans le même sens: le sommeil arrive plus tardivement, le nombre total d'heures de sommeil est moindre et l'efficacité du sommeil est plus faible.
Contrairement à ce que suggéraient des études antérieures, soulignent les chercheurs, les enfants qui prenaient des médicaments psychostimulants pour traiter leur TDAH ne dormaient pas moins bien que ceux qui n'étaient pas sous médication.
La présence de troubles psychologiques coexistants – l'anxiété, les troubles d'apprentissage, le trouble oppositionnel avec confrontation augmentait la probabilité de problèmes de sommeil.
Les symptômes du TDAH – inattention, hyperactivité, impulsivité – recoupent ceux de certains troubles du sommeil, note Vincent Moreau. ""Certains problèmes comme l'apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos ou tout simplement l'insomnie peuvent entraîner une hyperactivité chez l'enfant pendant la journée. Les médecins et les psychologues qui traitent les enfants hyperactifs doivent garder à l'esprit que les liens entre les troubles du sommeil et l'hyperactivité peuvent être bidirectionnels.""
Voyez également:
- L'hyperactivité (TDHA) serait liée à l'ensoleillement et à la lumière bleue des écrans
- TDAH : dernières actualités
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Andrée- Nombre de messages : 2268
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Fédération des Espaces santé jeunes — Carto santé jeunes
La Fédération des Espaces santé jeunes propose une cartographie interactive des lieux d’accueil, d’écoute et de consultations
pour les jeunes. Un site utile !
Liens utiles
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Un lien, un clic
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Andrée- Nombre de messages : 2268
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Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
LA DÉPRESSION, PRINCIPALE CAUSE DE MORBIDITÉ ET D'INVALIDITÉ CHEZ LES ADOS
On pense souvent que les adolescents, c’est-à-dire les jeunes entre 10 et 19 ans, forment un groupe de la population en bonne santé.
Néanmoins, nombre d’entre eux meurent prématurément des suites d’accidents, de suicides, d’actes de violence, de complications liées à la grossesse et d’autres maladies que l’on pourrait éviter ou traiter.
Beaucoup plus encore souffrent de maladies chroniques et d’incapacités.
En outre, de nombreuses maladies graves à l’âge adulte trouvent leur origine à l’adolescence.
Le tabagisme, les infections sexuellement transmissibles, dont le VIH, les mauvaises habitudes alimentaires ou la sédentarité par exemple entraînent à un stade ultérieur de la vie une morbidité et des décès prématurés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) regroupe dans un document interactif en ligne l'ensemble de ses recommandations sur le large éventail des problèmes de santé des jeunes.
L'institution présente une vision globale de la santé des adolescents et des comportements liés à la santé, y compris les dernières données et tendances, et examine les déterminants qui influent sur leur santé et les comportements.
Le document comporte également les perspectives des adolescents sur leurs besoins de santé.
Le rapport révèle que la dépression constitue la première cause de morbidité et d'invalidité entre 10 et 19 ans, et que les accidents de la route, le VIH/Sida et le suicide sont les trois grandes causes de mortalité.
Lors de la 64e session du Comité régional de l'OMS pour l'Europe, qui aura lieu en septembre 2014, les 53 Etats membres de la région européenne de l'OMS examineront une stratégie pour la santé des enfants et adolescnets ainsi qu'un plan d'actions pour lutter contre la maltraitance.
Ce rapport met en évidence la nécessité de faire participer les jeunes aux prises de décision et à la prévention les concernant.
Health for the World's Adolescents (doc en anglais ). OMS, Mai 2014.
A consulter sur www.who.int/maternal_child_adolescent/topics/adolescence/second-decade/en/, document également disponible en vidéo.
http://www.santementale.fr/actualites/la-depression-principale-cause-de-morbidite-et-d-invalidite-chez-les-ados.html
On pense souvent que les adolescents, c’est-à-dire les jeunes entre 10 et 19 ans, forment un groupe de la population en bonne santé.
Néanmoins, nombre d’entre eux meurent prématurément des suites d’accidents, de suicides, d’actes de violence, de complications liées à la grossesse et d’autres maladies que l’on pourrait éviter ou traiter.
Beaucoup plus encore souffrent de maladies chroniques et d’incapacités.
En outre, de nombreuses maladies graves à l’âge adulte trouvent leur origine à l’adolescence.
Le tabagisme, les infections sexuellement transmissibles, dont le VIH, les mauvaises habitudes alimentaires ou la sédentarité par exemple entraînent à un stade ultérieur de la vie une morbidité et des décès prématurés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) regroupe dans un document interactif en ligne l'ensemble de ses recommandations sur le large éventail des problèmes de santé des jeunes.
L'institution présente une vision globale de la santé des adolescents et des comportements liés à la santé, y compris les dernières données et tendances, et examine les déterminants qui influent sur leur santé et les comportements.
Le document comporte également les perspectives des adolescents sur leurs besoins de santé.
Le rapport révèle que la dépression constitue la première cause de morbidité et d'invalidité entre 10 et 19 ans, et que les accidents de la route, le VIH/Sida et le suicide sont les trois grandes causes de mortalité.
Lors de la 64e session du Comité régional de l'OMS pour l'Europe, qui aura lieu en septembre 2014, les 53 Etats membres de la région européenne de l'OMS examineront une stratégie pour la santé des enfants et adolescnets ainsi qu'un plan d'actions pour lutter contre la maltraitance.
Ce rapport met en évidence la nécessité de faire participer les jeunes aux prises de décision et à la prévention les concernant.
Health for the World's Adolescents (doc en anglais ). OMS, Mai 2014.
A consulter sur www.who.int/maternal_child_adolescent/topics/adolescence/second-decade/en/, document également disponible en vidéo.
http://www.santementale.fr/actualites/la-depression-principale-cause-de-morbidite-et-d-invalidite-chez-les-ados.html
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Adolescents
Bonjour, Franzie !
Je réagis sur les adolescents classés de à partir de 10 ans. Les Anglais parlent de teenagers, teen allant de thirteen (13 ans) à nineteen (19 ans) ; maintenant, peut-être les Grands Bretons sont-ils en retard… Perso, dix ans me semble un peu jeune, si l'on considère les débuts au collège…
Bonne journée. Bisous . Jacques
Je réagis sur les adolescents classés de à partir de 10 ans. Les Anglais parlent de teenagers, teen allant de thirteen (13 ans) à nineteen (19 ans) ; maintenant, peut-être les Grands Bretons sont-ils en retard… Perso, dix ans me semble un peu jeune, si l'on considère les débuts au collège…
Bonne journée. Bisous . Jacques
Re: Psychologie et santé mentale... ados... jeunes adultes.
Bonjour Jacques,
pour te répondre, voici la définition et l'âge de l'adolescence selon l'OMS :
L’OMS considère que l’adolescence est la période de croissance et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10 et 19 ans.
- Elle représente une période de transition critique dans la vie et se caractérise par un rythme important de croissance et de changements.
- On a assisté à de nombreux bouleversements pendant cette période au cours du siècle dernier, avec notamment l’apparition plus précoce de la puberté, l’âge plus tardif du mariage, l’urbanisation, la communication au niveau mondial, et l’évolution des attitudes et des comportements sexuels.
http://www.who.int/maternal_child_adolescent/topics/adolescence/fr/
Bises de bonne journée.
Franzie
pour te répondre, voici la définition et l'âge de l'adolescence selon l'OMS :
L’OMS considère que l’adolescence est la période de croissance et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10 et 19 ans.
- Elle représente une période de transition critique dans la vie et se caractérise par un rythme important de croissance et de changements.
- On a assisté à de nombreux bouleversements pendant cette période au cours du siècle dernier, avec notamment l’apparition plus précoce de la puberté, l’âge plus tardif du mariage, l’urbanisation, la communication au niveau mondial, et l’évolution des attitudes et des comportements sexuels.
http://www.who.int/maternal_child_adolescent/topics/adolescence/fr/
Bises de bonne journée.
Franzie
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Les ados parlent aux ados
Les ados parlent aux ados
Trois scénarios originaux ont été primés dans le cadre de l'opération « Prévention Ados, tout un scénario », organisée par la Fondation Pfizer.
Ces scénarios ont été réalisés par des adolescents, afin de sensibiliser leurs pairs aux conséquences des comportements excessifs.
« Les scénarios primés, que l'on sent le plus souvent inspiré par du vécu, sont percutants, efficaces et témoignent d'une grande maturité », a commenté le Pr P. Jeammet, Président de la Fondation Pfizer.
L'idée de donner la parole aux adolescents dans le cadre de la prévention les concernant est une pratique établie pour la Fondation Pfizer qui organise, depuis 2005, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation nationale et l'INSERM, les Forums Adolescences.
Véritables espaces de dialogue, ils ont permis à des milliers d'adolescents et à une centaine d'experts d’échanger leurs idées et de confronter leurs points de vue sur différents thèmes au cœur des préoccupations des lycéens et de leur entourage (parents, proches, équipes éducatives...).
Jusqu’en 2013, un Forum national à Paris, préparé les mois précédents via des travaux et des débats dans les lycées participants, constituait le point d'orgue annuel de la démarche.
En 2014, dans cet esprit, la Fondation a souhaité continuer, avec son partenaire historique la Direction Générale de l'Enseignement Scolaire (DGESCO) du Ministère de l’Éducation nationale, à donner la parole aux adolescents sur les comportements à risques et leur prévention chez les jeunes. L'initiative « Prévention Ados, tout un scénario » lancée en octobre 2013, a ainsi mobilisé huit académies participantes au 9e Forum Adolescences - Amiens, Caen, Lille, Lyon, Orléans-Tours, Nantes, Strasbourg et Toulouse.
Plus de 150 lycéens, accompagnés de leurs équipes éducatives et d'un script doctor, ont eu plusieurs mois pour concevoir et créer un message de prévention, sous la forme d'un scénario, à destination de leurs pairs sur un sujet sensible lié à l'adolescence, sur le thème « Adolescence et risques : comment se protéger et protéger les autres ».
En savoir plus, voir les scénarios primés sur www.fondation-pfizer.org
http://www.santementale.fr/actualites/donner-la-parole-aux-ados-sur-la-prevention-des-comportements-a-risques.html
Prévention Ados : tout un scénario
http://www.santementale.fr/actualites/donner-la-parole-aux-ados-sur-la-prevention-des-comportements-a-risques.html
Trois scénarios originaux ont été primés dans le cadre de l'opération « Prévention Ados, tout un scénario », organisée par la Fondation Pfizer.
Ces scénarios ont été réalisés par des adolescents, afin de sensibiliser leurs pairs aux conséquences des comportements excessifs.
« Les scénarios primés, que l'on sent le plus souvent inspiré par du vécu, sont percutants, efficaces et témoignent d'une grande maturité », a commenté le Pr P. Jeammet, Président de la Fondation Pfizer.
L'idée de donner la parole aux adolescents dans le cadre de la prévention les concernant est une pratique établie pour la Fondation Pfizer qui organise, depuis 2005, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation nationale et l'INSERM, les Forums Adolescences.
Véritables espaces de dialogue, ils ont permis à des milliers d'adolescents et à une centaine d'experts d’échanger leurs idées et de confronter leurs points de vue sur différents thèmes au cœur des préoccupations des lycéens et de leur entourage (parents, proches, équipes éducatives...).
Jusqu’en 2013, un Forum national à Paris, préparé les mois précédents via des travaux et des débats dans les lycées participants, constituait le point d'orgue annuel de la démarche.
En 2014, dans cet esprit, la Fondation a souhaité continuer, avec son partenaire historique la Direction Générale de l'Enseignement Scolaire (DGESCO) du Ministère de l’Éducation nationale, à donner la parole aux adolescents sur les comportements à risques et leur prévention chez les jeunes. L'initiative « Prévention Ados, tout un scénario » lancée en octobre 2013, a ainsi mobilisé huit académies participantes au 9e Forum Adolescences - Amiens, Caen, Lille, Lyon, Orléans-Tours, Nantes, Strasbourg et Toulouse.
Plus de 150 lycéens, accompagnés de leurs équipes éducatives et d'un script doctor, ont eu plusieurs mois pour concevoir et créer un message de prévention, sous la forme d'un scénario, à destination de leurs pairs sur un sujet sensible lié à l'adolescence, sur le thème « Adolescence et risques : comment se protéger et protéger les autres ».
En savoir plus, voir les scénarios primés sur www.fondation-pfizer.org
http://www.santementale.fr/actualites/donner-la-parole-aux-ados-sur-la-prevention-des-comportements-a-risques.html
Prévention Ados : tout un scénario
http://www.santementale.fr/actualites/donner-la-parole-aux-ados-sur-la-prevention-des-comportements-a-risques.html
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Addictions : faire connaître les consultations jeunes consommateurs
30 juin 2014
Addictions : faire connaître les consultations jeunes consommateurs
[Hopital.fr] – Une campagne nationale d'information sera lancée en novembre pour promouvoir les consultations jeunes consommateurs (CJC), encore méconnues des parents et des professionnels de santé après dix ans d'existence.
Mise en œuvre par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), cette campagne s'inscrit dans le cadre du
Plan d'actions 2013-15 de lutte contre les addictions et s'adressera à la fois aux jeunes, à leurs parents ainsi qu'à tous les professionnels travaillant à leur contact.
Des spots seront diffusés sur les stations de radio et chaînes de télévision, ainsi que sur les forums internet et les réseaux sociaux.
A quoi servent ces consultations ?
Initiées en 2005 et aujourd'hui au nombre de 400, les CJC "ont fait la preuve scientifique de leur efficacité".
"L'objectif est de créer un réflexe CJC parmi les professionnels de la jeunesse", de "lever les a priori et les craintes qui peuvent entraver la démarche vers la consultation d'un professionnel de santé", selon Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca).
Les “Consultations jeunes consommateurs” (CJC) sont gratuites et anonymes.
Ces lieux d’accueil et de prise en charge sont dédiés aux jeunes consommateurs de substances psychoactives :
cannabis, alcool, drogues de synthèse, cocaïne, polyconsommation.
Elles permettent :
- d’effectuer un bilan des consommations,
- d’apporter une information et un conseil personnalisé aux consommateurs et à leur famille,
- d’aider, si possible, en quelques consultations à arrêter la consommation,
- de proposer lorsque la situation le justifie, une prise en charge à long terme,
- d’orienter vers d’autres services spécialisés si nécessaire.
Elles peuvent également accueillir les familles, sans leur enfant, afin de les conseiller et de les aider à trouver une démarche pouvant inciter leur enfant à dialoguer ou à consulter.
L’annuaire des CJC est consultable sur le site de la MILDT.
Lire aussi :
Lutte contre les addictions : un premier volet d'actions 2013-2015
Les jeunes, les femmes et les populations précaires premières cibles du Plan de lutte contre les addictions
Addictions chez l’ado : une précocité dangereuse
L’alcool tue plus que le sida, la tuberculose et la violence réunis
Consultez notre dossier Addictions
http://www.hopital.fr/Hopitaux/Actualites/Actualites-medicales/Addictions-faire-connaitre-les-consultations-jeunes-consommateurs
Andrée- Nombre de messages : 2268
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