suicide et bipolarité
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suicide et bipolarité
Suicide
Le suicide est une des causes principales de mortalité accrue chez les patients souffrant de troubles de l'humeur et les patients atteints de trouble bipolaire courent un risque plus élevé de se suicider que ceux qui souffrent d'un autre trouble psychiatrique. La prévalence à vie du suicide chez les patients atteints de trouble bipolaire est de 15 %, par rapport à 6 % chez les patients souffrant d'un trouble de l'humeur quelconque. Toutefois, la plupart des études sur le risque de suicide chez les patients atteints de trouble bipolaire ont été menées sur une population de patients hospitalisés et gravement malades, entraînant une partialité de l'échantillonnage qui signifie que le taux réel de suicide chez les patients bipolaires pourrait être moins élevé. L'étude ECA montre que 25 à 50 % des patients atteints de trouble bipolaire ont fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie, faisant souvent preuve d'organisation et de fermeté de l'intention de mourir. Le risque de suicide accru est associé aux tentatives de suicide antérieures, à l'abus d'alcool et à la durée écoulée depuis la sortie de l'hôpital. Les femmes commettent 2 à 3 fois plus de tentatives de suicide que les hommes, tout en utilisant des méthodes moins susceptibles d'entraîner la mort (Jamison, 2000).
extrait de l'article Trouble bipolaire
http://fr.brainexplorer.org/bipolar_disorder/Bipolar_Disorder_course.shtml
(mise en exergue perso par la couleur et les italiques)
Près de 95 % des sujets suicidés souffraient de troubles mentaux, dont, de façon très majoritaire, des troubles de l'humeur et de troubles anxieux (type attaque de panique). Les bipolaires I ont un taux de suicide inférieur aux bipolaires II.
extrait de l'article Les trouble bipolaires : du concept à la pharmacothérapie
http://www.senon-online.com/Documentation/telechargement/2cycle/csct/TR.pdf
Symptômes
En phase dépressive
• humeur dépressive présente presque toute la journée, presque tous les jours, et ce, pendant au moins 2 semaines;
• troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie);
• troubles de l’appétit avec perte ou gain de poids;
• perte d’énergie et fatigue;
• perte de l’intérêt et du plaisir;
• ralentissement ou agitation psychomoteur;
• baisse de concentration, de l’aptitude à penser ou indécision;
• sentiments de culpabilité;
• pensées de mort récurrentes (dans 60 % des cas) et idées suicidaires récurrentes (dans 15 % des cas).
extrait de l'article Le trouble bipolaire
http://www.revivre.org/tinymce/jscripts/tiny_mce/plugins/filemanager/files/files/20e/Le%20trouble%20bipolaire%20(Revivre).pdf
Le suicide est une des causes principales de mortalité accrue chez les patients souffrant de troubles de l'humeur et les patients atteints de trouble bipolaire courent un risque plus élevé de se suicider que ceux qui souffrent d'un autre trouble psychiatrique. La prévalence à vie du suicide chez les patients atteints de trouble bipolaire est de 15 %, par rapport à 6 % chez les patients souffrant d'un trouble de l'humeur quelconque. Toutefois, la plupart des études sur le risque de suicide chez les patients atteints de trouble bipolaire ont été menées sur une population de patients hospitalisés et gravement malades, entraînant une partialité de l'échantillonnage qui signifie que le taux réel de suicide chez les patients bipolaires pourrait être moins élevé. L'étude ECA montre que 25 à 50 % des patients atteints de trouble bipolaire ont fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie, faisant souvent preuve d'organisation et de fermeté de l'intention de mourir. Le risque de suicide accru est associé aux tentatives de suicide antérieures, à l'abus d'alcool et à la durée écoulée depuis la sortie de l'hôpital. Les femmes commettent 2 à 3 fois plus de tentatives de suicide que les hommes, tout en utilisant des méthodes moins susceptibles d'entraîner la mort (Jamison, 2000).
extrait de l'article Trouble bipolaire
http://fr.brainexplorer.org/bipolar_disorder/Bipolar_Disorder_course.shtml
(mise en exergue perso par la couleur et les italiques)
Près de 95 % des sujets suicidés souffraient de troubles mentaux, dont, de façon très majoritaire, des troubles de l'humeur et de troubles anxieux (type attaque de panique). Les bipolaires I ont un taux de suicide inférieur aux bipolaires II.
extrait de l'article Les trouble bipolaires : du concept à la pharmacothérapie
http://www.senon-online.com/Documentation/telechargement/2cycle/csct/TR.pdf
Symptômes
En phase dépressive
• humeur dépressive présente presque toute la journée, presque tous les jours, et ce, pendant au moins 2 semaines;
• troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie);
• troubles de l’appétit avec perte ou gain de poids;
• perte d’énergie et fatigue;
• perte de l’intérêt et du plaisir;
• ralentissement ou agitation psychomoteur;
• baisse de concentration, de l’aptitude à penser ou indécision;
• sentiments de culpabilité;
• pensées de mort récurrentes (dans 60 % des cas) et idées suicidaires récurrentes (dans 15 % des cas).
extrait de l'article Le trouble bipolaire
http://www.revivre.org/tinymce/jscripts/tiny_mce/plugins/filemanager/files/files/20e/Le%20trouble%20bipolaire%20(Revivre).pdf
Invité- Invité
Re: suicide et bipolarité
bonjour fractal,
waow fractal, qu'est ce que tu peux me remonter le moral ce matin hhhhhh
ceci dis , en ce qui me concerne parfois en période down, je ne te cache pas ,que je pense a cette acte impardonnable ,au moment de désespoir extrême qui peux toucher n'importe qui et pas seulement un malade mental ,c'est vrai aussi qu'il y a une grande fragilité et sensibilité chez nous bipolaire, mais cela n’empêche que beaucoup parmi nous ,arrive a vivre normalement avec un bon traitement ,donc je pense que tout repose sur le choix du médecin et le traitement sans oublier l’environnement .
la question la plus intéressante a poser a mon avis: c'est comment faite vous pour chasser ces idées noir et ne pas passer à l'acte?
Près de 95 % des sujets suicidés souffraient de troubles mentaux
waow fractal, qu'est ce que tu peux me remonter le moral ce matin hhhhhh
ceci dis , en ce qui me concerne parfois en période down, je ne te cache pas ,que je pense a cette acte impardonnable ,au moment de désespoir extrême qui peux toucher n'importe qui et pas seulement un malade mental ,c'est vrai aussi qu'il y a une grande fragilité et sensibilité chez nous bipolaire, mais cela n’empêche que beaucoup parmi nous ,arrive a vivre normalement avec un bon traitement ,donc je pense que tout repose sur le choix du médecin et le traitement sans oublier l’environnement .
la question la plus intéressante a poser a mon avis: c'est comment faite vous pour chasser ces idées noir et ne pas passer à l'acte?
Invité- Invité
Re: suicide et bipolarité
Bonjour,
J'ai posté cet article car la question du suicide est peu adressée hors temps de crise ou TS. La société ou les proches peuvent tendre à minimiser la gravité de la pathologie bipolaire et attribuer les passages à vide comme un manque de volonté ou de force morale. Et puis, il y a aussi des médias grand public qui projettent 'ça peut être cool d'être bipolaire' comme dans des articles postés par d'autres membres.
Quand le malade n'est pas, ou mal, diagnostiqué, ou encore qu'il n'est pas traité adéquatement (travail psychologique, médicaments, environnement, proches), le suicide peut sembler "une solution opportuniste" à défaut de réponse opportune au vécu du malade.
Aussi, quand le tâtonnement pour trouver la panoplie qui nous outille face à cette pathologie chronique est long et qu'il épuise patient et proches, quand la rechute survient après une période de stabilisation et nous désespère, la personne est davantage fragilisée : elle peut perdre espoir de trouver une qualité de vie suffisante pour justifier de rester en vie.
Je pense qu'il est préférable de ne pas se voiler la face, patient et proches, afin de rester en alerte et si possible, de connaître des mesures préventives en cas de crise.
J'ai posté cet article car la question du suicide est peu adressée hors temps de crise ou TS. La société ou les proches peuvent tendre à minimiser la gravité de la pathologie bipolaire et attribuer les passages à vide comme un manque de volonté ou de force morale. Et puis, il y a aussi des médias grand public qui projettent 'ça peut être cool d'être bipolaire' comme dans des articles postés par d'autres membres.
Quand le malade n'est pas, ou mal, diagnostiqué, ou encore qu'il n'est pas traité adéquatement (travail psychologique, médicaments, environnement, proches), le suicide peut sembler "une solution opportuniste" à défaut de réponse opportune au vécu du malade.
Aussi, quand le tâtonnement pour trouver la panoplie qui nous outille face à cette pathologie chronique est long et qu'il épuise patient et proches, quand la rechute survient après une période de stabilisation et nous désespère, la personne est davantage fragilisée : elle peut perdre espoir de trouver une qualité de vie suffisante pour justifier de rester en vie.
Je pense qu'il est préférable de ne pas se voiler la face, patient et proches, afin de rester en alerte et si possible, de connaître des mesures préventives en cas de crise.
Invité- Invité
Re: suicide et bipolarité
fractal a écrit:Bonjour,
.../...
Je pense qu'il est préférable de ne pas se voiler la face, patient et proches, afin de rester en alerte et si possible, de connaître des mesures préventives en cas de crise.
Tout à fait d'accord vec toi Fractal mais justement que faire quand quelqu'un appelle à l'aide? Exemple helloKitty, j'avoue avoir été démunie et ne pas avoir su vraiment quoi dire à part des généralités.
Marie-Claire- Nombre de messages : 1833
Age : 70
Type troubles : BP type 1
Emploi / Statut : en invalidité SS 1ère catégorie bientôt à la retraite
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: suicide et bipolarité
Bonjour,
Je ne crois pas que le forum d'Angie ait vocation de se substituer aux professionnels compétents (thérapeutes et travailleurs sociaux) en matière de suicide. Son intervention est forcément limitée mais pour moi, cela ne signifie pas qu'elle soit insignifiante.
Peut-être, déjà pour les membres qui le veulent/peuvent, bien connaître les infos postées dans la rubrique https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/f11-si-tu-te-sens-suicidaire afin de s'orienter ou d'orienter le plus rapidement possible la personne en détresse vers les personnes compétentes dans la relation d'aide.
Et d'étoffer cette rubrique de toutes les informations pertinentes qu'on peut réunir.
Ou se proposer de dialoguer en MP ici. Chaque cas est unique mais mais je pense qu'une personne écoutée et entendue a moins de risque de passer à l'acte.
Je ne crois pas que le forum d'Angie ait vocation de se substituer aux professionnels compétents (thérapeutes et travailleurs sociaux) en matière de suicide. Son intervention est forcément limitée mais pour moi, cela ne signifie pas qu'elle soit insignifiante.
Peut-être, déjà pour les membres qui le veulent/peuvent, bien connaître les infos postées dans la rubrique https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/f11-si-tu-te-sens-suicidaire afin de s'orienter ou d'orienter le plus rapidement possible la personne en détresse vers les personnes compétentes dans la relation d'aide.
Et d'étoffer cette rubrique de toutes les informations pertinentes qu'on peut réunir.
Ou se proposer de dialoguer en MP ici. Chaque cas est unique mais mais je pense qu'une personne écoutée et entendue a moins de risque de passer à l'acte.
Invité- Invité
Re: suicide et bipolarité
bonjour , fractal
je suis réceptive a ce sujet ,car j'ai tout les jours des idées de suicide
ce qui me retient mes animaux ou iront t'ils? mais parfois le désépoir est si intense que je dois téléphone a jacques parfois ou prier , ça me fait du bien
Je m'efforce d'éloigner ses pensées de mon esprit c'est dur ,
il faut savoir comme tu l'a fait aborder ce sujet qui est pour nous un problème majeur affronter ses difficultés c'est mieux que de faire l'autruche
j'ai apprécié ton article
je suis réceptive a ce sujet ,car j'ai tout les jours des idées de suicide
ce qui me retient mes animaux ou iront t'ils? mais parfois le désépoir est si intense que je dois téléphone a jacques parfois ou prier , ça me fait du bien
Je m'efforce d'éloigner ses pensées de mon esprit c'est dur ,
il faut savoir comme tu l'a fait aborder ce sujet qui est pour nous un problème majeur affronter ses difficultés c'est mieux que de faire l'autruche
j'ai apprécié ton article
melody- Nombre de messages : 933
Type troubles : bipolaire mixte...
Emploi / Statut : fille de bipo o soeur de bipo et bipo moi même
Date d'inscription : 01/06/2011
Re: suicide et bipolarité
Depuis que j'ai le traitement adapté, je n'ai plus du tout d'idées noires voire suicidaires.
Courage à ceux et celles qui en ont.
Courage à ceux et celles qui en ont.
Marie-Claire- Nombre de messages : 1833
Age : 70
Type troubles : BP type 1
Emploi / Statut : en invalidité SS 1ère catégorie bientôt à la retraite
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: suicide et bipolarité
Pour moi merci Dépamide ; depuis sa première prise (en 2001) je n'ai plus jamais eu d'idées suicidaires.( 5 TS à mon actif tout de même )
Par contre ma vie est "plate " , je ne ressens plus les émotions "fortes " comme avant .
M'enfin je ne me plains pas ça pourrait être pire .
Bonne journée à tous , ici il commence à pleuvoir et l'atmosphère est lourde , lourde .
ça ne va pas tarder je le sens .
Par contre ma vie est "plate " , je ne ressens plus les émotions "fortes " comme avant .
M'enfin je ne me plains pas ça pourrait être pire .
Bonne journée à tous , ici il commence à pleuvoir et l'atmosphère est lourde , lourde .
ça ne va pas tarder je le sens .
Invité- Invité
Re: suicide et bipolarité
quel dosage as-tu JB?
Moi, j'ai 4 dépamide et 3 effexor 37.5. J'ai toujours des cycles certes beaucoup moins importants. J'ai du mal selon les moments à "émerger" mais ayant consulté mon psychiatre qui voulait bien passer à 3.5 sous contrôle de la dépakinémie mais avec risque de toucher aussi avec la phase dépressive.....j'ai préféré rester comme ça.
Je peux "créer" quand je suis à +2 donc ça va. Mais en dessous et bien sûr quand je suis en <0.....j'oublie les projets.
Moi, j'ai 4 dépamide et 3 effexor 37.5. J'ai toujours des cycles certes beaucoup moins importants. J'ai du mal selon les moments à "émerger" mais ayant consulté mon psychiatre qui voulait bien passer à 3.5 sous contrôle de la dépakinémie mais avec risque de toucher aussi avec la phase dépressive.....j'ai préféré rester comme ça.
Je peux "créer" quand je suis à +2 donc ça va. Mais en dessous et bien sûr quand je suis en <0.....j'oublie les projets.
Marie-Claire- Nombre de messages : 1833
Age : 70
Type troubles : BP type 1
Emploi / Statut : en invalidité SS 1ère catégorie bientôt à la retraite
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: suicide et bipolarité
J'ai 3 Dépamide 300 et lorsque je me sens un peu mieux seulement 2 .
J'ai abandonné l'effexor car trop peur d'être assommée avec toutes ces merdes .
En plus , je garde ma petite fille de 11 mois ça n'est pas facile tous les jours .
Mais je m'accroche .
Bisous à toi Marie Claire .
J'ai abandonné l'effexor car trop peur d'être assommée avec toutes ces merdes .
En plus , je garde ma petite fille de 11 mois ça n'est pas facile tous les jours .
Mais je m'accroche .
Bisous à toi Marie Claire .
Invité- Invité
Re: suicide et bipolarité
Oops, JB, ça je comprends que ça te fatigue.
Ma fille est sur Reims donc je n'ai pas mes petits enfants tous les jours mais je ne serai pas capable de les garder. Nous avons eu la dernière de 11 mois une semaine, mon mari a pris une semaine de congés et à deux on n'était pas de trop.
J'ai mis une semaine pour m'en remettre
Ma fille est sur Reims donc je n'ai pas mes petits enfants tous les jours mais je ne serai pas capable de les garder. Nous avons eu la dernière de 11 mois une semaine, mon mari a pris une semaine de congés et à deux on n'était pas de trop.
J'ai mis une semaine pour m'en remettre
Marie-Claire- Nombre de messages : 1833
Age : 70
Type troubles : BP type 1
Emploi / Statut : en invalidité SS 1ère catégorie bientôt à la retraite
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: suicide et bipolarité
Bonjour,
C'est sûr que d'être "émoussé/e" des ressentis est morne face à l'intensité du vécu "en roue libre" quand la bipolarité n'est pas soignée. Et je pense que c'est la raison pour laquelle, nombre de bipolaires, dès qu'ils sont sortis d'un EDM ou d'une manie, sont tentés d'abandonner les thymorégulateurs.
Par contre, je voudrais dire, qu'il est parfois possible comme dans mon cas, de réduire le traitement médicamenteux au minimum, donc de retrouver des perceptions non émoussées, en s'attelant à un suivi psychologique hebdomadaire avec un psychiatre calé en pharmacopée et avec qui s'est nouée une alliance thérapeutique.
Cela permet de une veille de notre état de santé. Par exemple, la dose quotidienne de valproate coutumière est de 1500mg à 2000mg et je n'en prends plus que 250mg couplé à un anxiolytique sans accoutumance (buspironne). Nous ajustons le traitement selon mes phases. Ce processus a pris 6 ans de mise au point, avec un traitement fort au départ qui ne me sortait pas des cycles de longs EDM/brèves hypomanies récurrents --avec passage de 58 kg à 75 le premier mois, merci zyprexa ! Puis à l'été 2010, vaine tentative d'un autre protocole (https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t2966-doubles-thymoregulateurs-antidepresseurs-combo?highlight=combo) pour enfin, depuis ce printemps, parvenir à une combinaison de suivi psychologique hebdomadaire/médicaments qui me redonne une vie active de qualité. M'enfin, je croise les doigts en les posant sur du bois, !
Je pense, j'espère, que chaque malade peut trouver son ensemble de mesures de soins. Et c'est d'autant plus nécessaire, nous nous souffrons de tendances suicidaires.
Bonne prise en charge de Vous !
C'est sûr que d'être "émoussé/e" des ressentis est morne face à l'intensité du vécu "en roue libre" quand la bipolarité n'est pas soignée. Et je pense que c'est la raison pour laquelle, nombre de bipolaires, dès qu'ils sont sortis d'un EDM ou d'une manie, sont tentés d'abandonner les thymorégulateurs.
Par contre, je voudrais dire, qu'il est parfois possible comme dans mon cas, de réduire le traitement médicamenteux au minimum, donc de retrouver des perceptions non émoussées, en s'attelant à un suivi psychologique hebdomadaire avec un psychiatre calé en pharmacopée et avec qui s'est nouée une alliance thérapeutique.
Cela permet de une veille de notre état de santé. Par exemple, la dose quotidienne de valproate coutumière est de 1500mg à 2000mg et je n'en prends plus que 250mg couplé à un anxiolytique sans accoutumance (buspironne). Nous ajustons le traitement selon mes phases. Ce processus a pris 6 ans de mise au point, avec un traitement fort au départ qui ne me sortait pas des cycles de longs EDM/brèves hypomanies récurrents --avec passage de 58 kg à 75 le premier mois, merci zyprexa ! Puis à l'été 2010, vaine tentative d'un autre protocole (https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t2966-doubles-thymoregulateurs-antidepresseurs-combo?highlight=combo) pour enfin, depuis ce printemps, parvenir à une combinaison de suivi psychologique hebdomadaire/médicaments qui me redonne une vie active de qualité. M'enfin, je croise les doigts en les posant sur du bois, !
Je pense, j'espère, que chaque malade peut trouver son ensemble de mesures de soins. Et c'est d'autant plus nécessaire, nous nous souffrons de tendances suicidaires.
Bonne prise en charge de Vous !
Invité- Invité
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