Demande de conseil pour trouver un établissement de soin
3 participants
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Bonjour
Merci Lebedoin pour tes voeux et encouragements et merci Fractal pour cette photographie magnifique!
Le retour dans mon petit monde n'est pas aussi simple... J'ai pris conscience de certains aspects de moi-même que j'ai 'reniés' à l'adolescence, pour ne plus être exclue, pour ne plus subir les attaques de certains, pour ne plus souffrir de me sentir différente. Et j'ai revêtu d'autres habits, pour me conformer à l'idée que je me faisais de la liberté, du bonheur...
A 20 ans, le masque est tombé, je me suis sentie "vide" car ne pouvant plus fonctionner comme avant, je n'avais pas pour autant d'autres perspectives pour me construire. ça a duré longtemps, j'ai remis ma vie aux mains de la médecine... qui m'a à la fois calmée et éteinte.
A 25 ans j'ai compris que je me raccrochais encore à des illusions (l'amour salvateur) et j'ai eu la sensation que j'aurai toujours le sentiment d'être seule, j'ai trouvé dans la bipolarité une explication de ce que je vivais, j'ai changé de psychiatre. Cela m'a rassurée, mais je me suis sentie quelque peu 'condamnée'. J'ai choisi une autre voie professionnelle où je pouvais donner, sans attendre.
A 32 ans, je me rend compte qu'il est difficile de collaborer avec les autres lorsque l'on est hypersensible. Peut on fermer les yeux sur ce que l'on voit, perçoit? Peut on essayer de rentrer dans un moule qui ne nous convient pas? Doit on essayer de faire prendre conscience des attitudes, pratiques qui nous heurtent? Faut-il devenir sélectif et éviter tout ce, tous ceux qui blessent notre 'âme'?
Hier, parce que je tentais calmement d'expliquer à mon ancien compagnon que certaines de ses attitudes, que certains de ses choix de vie ne correspondent pas à ce que j'attends d'un compagnon, j'ai eu droit à un règlement de compte assez violent, une condamnation à la solitude éternelle, moi qui suis faible et qui recherche des choses qui n'existent pas, qui ne sais pas profiter de la vie, , etc, etc... Puis des "je t'aime mais tu es trop pour moi"
ça fait mal et ça fait rien... , on ne peut pas renvoyer impunément aux autres ce que l'on ressent.
Faut-il pour autant s'enfermer dans l'idée que l'on est 'fou', je ne le pense pas.
Le retour dans mon petit monde n'est pas aussi simple... J'ai pris conscience de certains aspects de moi-même que j'ai 'reniés' à l'adolescence, pour ne plus être exclue, pour ne plus subir les attaques de certains, pour ne plus souffrir de me sentir différente. Et j'ai revêtu d'autres habits, pour me conformer à l'idée que je me faisais de la liberté, du bonheur...
A 20 ans, le masque est tombé, je me suis sentie "vide" car ne pouvant plus fonctionner comme avant, je n'avais pas pour autant d'autres perspectives pour me construire. ça a duré longtemps, j'ai remis ma vie aux mains de la médecine... qui m'a à la fois calmée et éteinte.
A 25 ans j'ai compris que je me raccrochais encore à des illusions (l'amour salvateur) et j'ai eu la sensation que j'aurai toujours le sentiment d'être seule, j'ai trouvé dans la bipolarité une explication de ce que je vivais, j'ai changé de psychiatre. Cela m'a rassurée, mais je me suis sentie quelque peu 'condamnée'. J'ai choisi une autre voie professionnelle où je pouvais donner, sans attendre.
A 32 ans, je me rend compte qu'il est difficile de collaborer avec les autres lorsque l'on est hypersensible. Peut on fermer les yeux sur ce que l'on voit, perçoit? Peut on essayer de rentrer dans un moule qui ne nous convient pas? Doit on essayer de faire prendre conscience des attitudes, pratiques qui nous heurtent? Faut-il devenir sélectif et éviter tout ce, tous ceux qui blessent notre 'âme'?
Hier, parce que je tentais calmement d'expliquer à mon ancien compagnon que certaines de ses attitudes, que certains de ses choix de vie ne correspondent pas à ce que j'attends d'un compagnon, j'ai eu droit à un règlement de compte assez violent, une condamnation à la solitude éternelle, moi qui suis faible et qui recherche des choses qui n'existent pas, qui ne sais pas profiter de la vie, , etc, etc... Puis des "je t'aime mais tu es trop pour moi"
ça fait mal et ça fait rien... , on ne peut pas renvoyer impunément aux autres ce que l'on ressent.
Faut-il pour autant s'enfermer dans l'idée que l'on est 'fou', je ne le pense pas.
Maïa- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 30/06/2010
Ne pas s'enfermer
Je comprends ton hypersensibilité, et les conséquences dans la vie quotidienne. J'aurais aimé te répondre en nuançant ma pensée, mais je manque de temps dans l'immédiat. Donc, pardonne-moi le côté abrupt de mes remarques.
Reste ouverte aux rencontres avec les autres, en faisant ton tri. Il n'y a pas de tri absolu, mais toujours par rapport à nous, à notre personnalité. Et il est des gens dont nous sentons immédiatement qu'ils vont nous plomber, nous entraîner vers le bas (sans jugement de valeur). Fuis-les immédiatement, ce sont ceux que j'appelle "personnalités négatives", et ni toi ni moi ne sommes assez forts pour contrebalancer leur "rayonnement" noir.
Ensuite, dans la rencontre amoureuse, personne n'appartient à personne, personne n'est propriétaire de personne. Nous choisissons ou non de nous donner, nous pouvons nous tromper, et dans ce cas il vaut mieux en prendre acte rapidement.
Enfin, sourire, au gardien en quittant l'immeuble, à l'agent qui règle la circulation, à la caissière de la grande surface. Le sourire est contagieux, et détend les relations.
Nous avons 5 sens qui fonctionnent bien, des neurones alertes (les miens sentent la fatigue), que demander de plus à la vie? Le bonheur? Oui, moi aussi, je continue de chercher. Mais j'ai appris, au moins, qu'il n'est pas de bonheur sans les autres. Pas "toujours avec les autres", mais il faut les retrouver, régulièrement.
Excuse ce pêle-mêle, ton message méritait mieux. J'essayerai d'avoir l'esprit plus libre la prochaine fois.
C'est beau, la vie, malgré tout.
Reste ouverte aux rencontres avec les autres, en faisant ton tri. Il n'y a pas de tri absolu, mais toujours par rapport à nous, à notre personnalité. Et il est des gens dont nous sentons immédiatement qu'ils vont nous plomber, nous entraîner vers le bas (sans jugement de valeur). Fuis-les immédiatement, ce sont ceux que j'appelle "personnalités négatives", et ni toi ni moi ne sommes assez forts pour contrebalancer leur "rayonnement" noir.
Ensuite, dans la rencontre amoureuse, personne n'appartient à personne, personne n'est propriétaire de personne. Nous choisissons ou non de nous donner, nous pouvons nous tromper, et dans ce cas il vaut mieux en prendre acte rapidement.
Enfin, sourire, au gardien en quittant l'immeuble, à l'agent qui règle la circulation, à la caissière de la grande surface. Le sourire est contagieux, et détend les relations.
Nous avons 5 sens qui fonctionnent bien, des neurones alertes (les miens sentent la fatigue), que demander de plus à la vie? Le bonheur? Oui, moi aussi, je continue de chercher. Mais j'ai appris, au moins, qu'il n'est pas de bonheur sans les autres. Pas "toujours avec les autres", mais il faut les retrouver, régulièrement.
Excuse ce pêle-mêle, ton message méritait mieux. J'essayerai d'avoir l'esprit plus libre la prochaine fois.
C'est beau, la vie, malgré tout.
lebedouin- Nombre de messages : 6
Age : 85
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : retraité
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Demande de conseil pour trouver un établissement de soin
« C'est à trop voir les êtres sous leur vraie lumière qu'un jour ou l'autre nous prend l'envie de les larguer. La lucidité est un exil construit, une porte de secours, le vestiaire de l'intelligence. C'en est aussi une maladie qui nous mène à la solitude. »
Léo Ferré
J'aimerais pouvoir dire "Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse"...
Il reste que c'est beau la vie, malgré tout...
Léo Ferré
J'aimerais pouvoir dire "Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse"...
Il reste que c'est beau la vie, malgré tout...
Maïa- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 30/06/2010
Les artistes? Hmm!
Les artistes sont, généralement, mal dans leur peau. Nous apprécions et aimons leurs créations, mais vivre avec un artiste, ça peut être bcp plus délicat que vivre avec un/une bipolaire.
Que Léo Ferré ait pu exprimer la réflexion que tu reproduis n'a rien pour m'étonner. J'aime la plupart de ses chansons, mais regarde une photo de son visage, et ces deux plis amers de chaque côté de la bouche; ça veut dire beaucoup de choses. A l'inverse, un artiste, Bernard Giraudeau, vient de nous quitter, qui reste pour moi la générosité incarnée, un modèle d'humanité. Un saint? Sûrement pas. Mais un homme comme j'aimerais l'être (je ne parle que de la personnalité, pas du physique!).
Tu vois, j'ai déjà subi des accès dépressifs. Le critère de la guérison a toujours été le désir d'aller vers les autres. A l'inverse, quand je m'enfonçais, j'aurais voulu hiberner. Maintenant, je lutte même contre l'hibernation (hiberner = vivre au minimum).
Je ne suis pas du tout du genre à penser: "Tout le monde, il est beau, etc". Mais il me suffit d'avoir une ou deux personnes avec qui m'entretenir "à cœur ouvert". Je suis plus l'homme des conversations confidentielles que des grandes assemblées.
Garde courage, la vie se révèle toujours beaucoup plus riche que ce que nous imaginons.
Que Léo Ferré ait pu exprimer la réflexion que tu reproduis n'a rien pour m'étonner. J'aime la plupart de ses chansons, mais regarde une photo de son visage, et ces deux plis amers de chaque côté de la bouche; ça veut dire beaucoup de choses. A l'inverse, un artiste, Bernard Giraudeau, vient de nous quitter, qui reste pour moi la générosité incarnée, un modèle d'humanité. Un saint? Sûrement pas. Mais un homme comme j'aimerais l'être (je ne parle que de la personnalité, pas du physique!).
Tu vois, j'ai déjà subi des accès dépressifs. Le critère de la guérison a toujours été le désir d'aller vers les autres. A l'inverse, quand je m'enfonçais, j'aurais voulu hiberner. Maintenant, je lutte même contre l'hibernation (hiberner = vivre au minimum).
Je ne suis pas du tout du genre à penser: "Tout le monde, il est beau, etc". Mais il me suffit d'avoir une ou deux personnes avec qui m'entretenir "à cœur ouvert". Je suis plus l'homme des conversations confidentielles que des grandes assemblées.
Garde courage, la vie se révèle toujours beaucoup plus riche que ce que nous imaginons.
lebedouin- Nombre de messages : 6
Age : 85
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : retraité
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Demande de conseil pour trouver un établissement de soin
Comment faire avec ma "bipolarité"?
une maladie qui mène à la solitude?
un don qui conduit à la sainteté?
Qui suis-je? artiste? muse? malade? infirmière? pécheresse? sainte?
Dans un milieu que je connais, quand je donne mon sourire, on ne voit que mon corps. Ma recherche spirituelle fait de moi une illuminée inadaptée aux plaisirs de la vie.
Dans un autre milieu, je suis pécheresse et parce que je souffre, je suis dans le cœur de Dieu. Parce que je connais la souffrance, je peux aimer les Hommes, mais il me semble que je ne peux en aimer aucun, que je ne peux me laisser aimer d'aucun.
Quand je me sens 'terne' je cherche à briller à travers l'autre, l'artiste, le fou, celui qui vit sans aucune contrainte. Quand je redeviens visible, je deviens menaçante et menacée. Il faut faire face à la jalousie, à la convoitise, à la haine, à l'orgueil. Je peux donner beaucoup, comme me sentir menacée par le désir de l'autre et mes propres désir et me fermer.
Dois-je me voiler ou demeurer dans le monde?
une maladie qui mène à la solitude?
un don qui conduit à la sainteté?
Qui suis-je? artiste? muse? malade? infirmière? pécheresse? sainte?
Dans un milieu que je connais, quand je donne mon sourire, on ne voit que mon corps. Ma recherche spirituelle fait de moi une illuminée inadaptée aux plaisirs de la vie.
Dans un autre milieu, je suis pécheresse et parce que je souffre, je suis dans le cœur de Dieu. Parce que je connais la souffrance, je peux aimer les Hommes, mais il me semble que je ne peux en aimer aucun, que je ne peux me laisser aimer d'aucun.
Quand je me sens 'terne' je cherche à briller à travers l'autre, l'artiste, le fou, celui qui vit sans aucune contrainte. Quand je redeviens visible, je deviens menaçante et menacée. Il faut faire face à la jalousie, à la convoitise, à la haine, à l'orgueil. Je peux donner beaucoup, comme me sentir menacée par le désir de l'autre et mes propres désir et me fermer.
Dois-je me voiler ou demeurer dans le monde?
Maïa- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 30/06/2010
Voilée?
Ce serait regrettable de devenir voilée, d'autant plus que ce choix sera bientôt prohibé par la loi!
Plus sérieusement, nos choix de comportements sont rarement aussi manichéens.
Nous ne sommes pas dans la recherche de l'absolu, mais dans la recherche de l'adaptation: comment vivre mieux, ou moins mal?
Je suis, comme toi, un être humain en quête (Tu connais La Quête, de Jacques Brel?); j'ai le sentiment (l'illusion?) de progresser. Je continue.
Un pas; et puis encore un pas. Et c'est ainsi que Guillaumet s'est sauvé.
En avant!
Plus sérieusement, nos choix de comportements sont rarement aussi manichéens.
Nous ne sommes pas dans la recherche de l'absolu, mais dans la recherche de l'adaptation: comment vivre mieux, ou moins mal?
Je suis, comme toi, un être humain en quête (Tu connais La Quête, de Jacques Brel?); j'ai le sentiment (l'illusion?) de progresser. Je continue.
Un pas; et puis encore un pas. Et c'est ainsi que Guillaumet s'est sauvé.
En avant!
lebedouin- Nombre de messages : 6
Age : 85
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : retraité
Date d'inscription : 14/07/2010
En avant!
Oui, comme toi, je suis un être humain en quête
Je me suis arrêtée... un temps pour essayer de comprendre. Et je ne parviens pas à faire le pas décisif, celui qui me replacera sur le chemin et ses infinies possibilités. Je reste au bord, j'avoue par peur.
Je me suis arrêtée... un temps pour essayer de comprendre. Et je ne parviens pas à faire le pas décisif, celui qui me replacera sur le chemin et ses infinies possibilités. Je reste au bord, j'avoue par peur.
Maïa- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 30/06/2010
En avant!
Il est tout-à-fait normal d'appréhender.
Mais, si tu considères tes 32 ans d'existence, tu constateras que tu as affronté des situations bien plus difficiles.Tu verras, tu finiras par oser reprendre le chemin.
C'est tout le bonheur que je te souhaite.
Mais, si tu considères tes 32 ans d'existence, tu constateras que tu as affronté des situations bien plus difficiles.Tu verras, tu finiras par oser reprendre le chemin.
C'est tout le bonheur que je te souhaite.
lebedouin- Nombre de messages : 6
Age : 85
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : retraité
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Demande de conseil pour trouver un établissement de soin
Bonsoir Maïa et Lebedouin
Maïa je te rejoins tout à fait.. je me savais hypersensible, trop réactive et émotionnelle, et non souffrant de trouble bipolaire, jusqu'à mes 47 ans. Donc, j'ai travaillé sur moi même, depuis l'âge de 22 ans à peu près, formations, lectures, spiritualité, soutien psychologique (non psychiatrique jusque ces 47 ans) et ça m'a évité l'exclusion et l'ostracisme. Pas tout bien sûr, il y a eu les multiples échecs de couples, les quelques échecs professionnels.. mais c'est comme le verre à moitié vide ou à moitié plein. Tout ce travail n'a pas été totalement inutile... même si tout ça ne m'a pas éviter de trainer à la fin du peloton, au moins j'y suis toujours.. et peut être, peut être l'aide médicamenteuse que je cherche maintenant me permettra de ne pas tant compter rien que sur mes ressources.. parce que je commençais à fatiguer.. je raconte cela, parce que tu as certainement encore des ressources en toi et chez les autres ou tu peux chercher ll'aide pour mieux collaborer avec les autres, malgré cette hypersensibilité.A 32 ans, je me rend compte qu'il est difficile de collaborer avec les autres lorsque l'on est hypersensible.
Re: Demande de conseil pour trouver un établissement de soin
Encore bizarre...je reprends ton fil et je m'aperçois que je suis en questionnement,en partie comme tu l'es(ou l'étais):
est-ce le milieu des soignants,cette promiscuité avec des personnes dans leur intimité(et leur nudité totale pour ma part lors de certains soins)qui nous fait nous interroger?
Comment faire pour prendre soin en se préservant soi-mème,mais en faisant du bien à l'autre?
Comment ètre LE soignant que l'on rève d'ètre?
Hypersensible,je le suis,et je sais devoir le cacher au monde...je ne veux plus de moqueries,plus jamais...alors je me suis endurcie!
Mais face à la détresse humaine,face à un patient qui a besoin d'une oreille attentive,je suis là.
C'est ce qui donne du sens à mon métier,et je suis fière de ça...
est-ce le milieu des soignants,cette promiscuité avec des personnes dans leur intimité(et leur nudité totale pour ma part lors de certains soins)qui nous fait nous interroger?
Comment faire pour prendre soin en se préservant soi-mème,mais en faisant du bien à l'autre?
Comment ètre LE soignant que l'on rève d'ètre?
Hypersensible,je le suis,et je sais devoir le cacher au monde...je ne veux plus de moqueries,plus jamais...alors je me suis endurcie!
Mais face à la détresse humaine,face à un patient qui a besoin d'une oreille attentive,je suis là.
C'est ce qui donne du sens à mon métier,et je suis fière de ça...
Invité- Invité
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