Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
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Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: L'environnement
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Un sondage Ipsos pour FondaMental et Klesia
Un sondage Ipsos pour FondaMental et Klesia
A l’occasion du colloque "Prévention en psychiatrie, les clés de l'efficacité", organisé le jeudi 12 juin 2014 au Conseil économique social et environnemental, la Fondation FondaMental et le groupe de protection sociale Klesia ont souhaité interroger les Français sur leurs perceptions des maladies mentales. Une enquête Ipsos-FondaMental-Klesia apporte des éléments de réponse sur le rapport des Français à la santé mentale , miroir d’une 1ère enquête menée en 2009 . Principaux enseignements :
Ces résultats font écho à l’un des trois leviers d’action préconisés par la Fondation FondaMental pour relever le défi de la prévention en psychiatrie :
• Déstigmatiser et informer le grand public et sur les troubles psychiatriques
• Promouvoir une spécialisation accrue de la prise en charge des maladies mentales, sur le modèle des Centres Experts qu’elle a mis en place
• Soutenir l’effort de recherche en psychiatrie pour améliorer nos connaissances et nos stratégies d’action.
Décourvir le rapport Ipsos complet
http://www.fondation-fondamental.org/actualite.php?news_id=0000000145
Communiqué de presse :
https://www.klesia.fr/documents/10693/62417/2014-06-11-cp-fondamental.pdf/0f35eaa6-cc8e-44cf-a37a-ce17d0d00e92
A l’occasion du colloque "Prévention en psychiatrie, les clés de l'efficacité", organisé le jeudi 12 juin 2014 au Conseil économique social et environnemental, la Fondation FondaMental et le groupe de protection sociale Klesia ont souhaité interroger les Français sur leurs perceptions des maladies mentales. Une enquête Ipsos-FondaMental-Klesia apporte des éléments de réponse sur le rapport des Français à la santé mentale , miroir d’une 1ère enquête menée en 2009 . Principaux enseignements :
- Les Français se sentent majoritairement touchés par les maladies mentales mais leurs connaissances sur le sujet restent faibles. Les peurs et les idées reçues persistent, malgré une évolution légère des perceptions.
- Les Français expriment un besoin très fort d’information perçue comme une priorité pour améliorer la prise en charge et la prévention !
Ces résultats font écho à l’un des trois leviers d’action préconisés par la Fondation FondaMental pour relever le défi de la prévention en psychiatrie :
• Déstigmatiser et informer le grand public et sur les troubles psychiatriques
• Promouvoir une spécialisation accrue de la prise en charge des maladies mentales, sur le modèle des Centres Experts qu’elle a mis en place
• Soutenir l’effort de recherche en psychiatrie pour améliorer nos connaissances et nos stratégies d’action.
Décourvir le rapport Ipsos complet
http://www.fondation-fondamental.org/actualite.php?news_id=0000000145
Communiqué de presse :
https://www.klesia.fr/documents/10693/62417/2014-06-11-cp-fondamental.pdf/0f35eaa6-cc8e-44cf-a37a-ce17d0d00e92
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Maladies mentales : informer pour une meilleure prise en charge
Bonjour.
Lu dans ma revue de presse matinale :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/06/13/22450-maladies-mentales-informer-pour-meilleure-prise-charge
(Par contre je ne suis pas sûr d'avoir trouvé le bon forum, rubrique Information certes, mais ensuite peu clair pour moi j'hésite entre Témoignages, Documents Internes ou Évènements car aucun intitulé ne fait référence à la presse écrite).
"Mal connues, les maladies mentales font peur. D'où les difficultés à les prendre en charge tôt.
«En psychiatrie, la prévention est possible. C'est efficace et rentable», explique le Pr Marion Leboyer, directrice de la fondation Fondamental, à l'occasion du colloque sur ce thème qui se déroulait au Conseil économique et social à Paris jeudi dernier. Mais avant toute chose, il est urgent de déstigmatiser les maladies mentales.
Car aujourd'hui encore, elles font peur. Deux Français sur cinq l'associent à la folie et les mots «cinglé» ou «taré» n'ont pas disparu du vocabulaire, selon une enquête Ipsos réalisée pour la fondation Fondamental et le groupe Klesia. L'image sociale des personnes atteintes de maladies mentales reste malheureusement attachée à la dangerosité, à la dépendance et aux difficultés de socialisation: pour 42 % des Français, les malades mentaux ne peuvent pas assumer la responsabilité d'une famille et la moitié d'entre eux se sentiraient gênés de vivre sous le même toit.
Délais de diagnostic
Des idées reçues et des craintes qui trouvent leur source dans un manque de connaissances sur le sujet. Ainsi, près de la moitié des Français associent spontanément des affections neurologiques, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, aux maladies mentales. Par ailleurs, 70 % des personnes interrogées estiment la prévalence de ces maladies entre 3 et 10 %, alors qu'en réalité un quart de la population française est touchée.
«Tout reste à faire pour informer le public sur les facteurs de risques, les signaux d'alertes et les prises en charges disponibles», reconnaît le Pr Leboyer. Résultat: un trouble bipolaire va être diagnostiqué 10 ans après son apparition et les patients atteints de psychoses vont attendre deux ans pour avoir accès aux soins. Pourtant, prendre en charge le plus tôt possible une maladie mentale, c'est en améliorer le pronostic et diminuer le handicap de pathologies qui touchent principalement des gens jeunes.
«Après un premier épisode psychotique, tout se joue dans les 3 à 5 ans qui suivent», affirme Marion Leboyer. Mais bien souvent, après ce premier épisode, les patients sortent du système de soins. C'est pourquoi l'Australie et la Suisse ont mis sur pieds des équipes spécialisées mobiles qui suivent les personnes à domicile… Un exemple, que la fondation Fondamentale préconise pour la France: «Nous avons calculé qu'il faudrait une équipe pour 300.000 habitants. Ce qui permettrait de prendre en charge 60 premiers épisodes psychotiques», explique le Pr Leboyer.
Rester en contact avec les malades
Autre exemple: celui de la prévention des suicides. «Sur 100 tentatives de suicides, 40 vont récidiver dont la moitié dans les 6 mois qui suivent», affirme le Pr Guillaume Vaiva, psychiatre au CHRU de Lille. D'où l'idée de garder le contact par l'intermédiaire de cartes postale ou d'appels téléphoniques pendant 6 mois avec les personnes arrivées aux urgences pour tentative de suicide. Ce suivi diminue le nombre de décès ultérieurs par suicides, selon une expérimentation menée par l'équipe Lilloise".
Efficaces et peu coûteuses, ces mesures de prévention nécessitent cependant des moyens adaptés et des équipes spécialisées. Pour Marion Leboyer cela signifie que l'hospitalisation à domicile doit se développer en psychiatrie, comme cela a été fait pour des maladies comme le cancer".
Lu dans ma revue de presse matinale :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/06/13/22450-maladies-mentales-informer-pour-meilleure-prise-charge
(Par contre je ne suis pas sûr d'avoir trouvé le bon forum, rubrique Information certes, mais ensuite peu clair pour moi j'hésite entre Témoignages, Documents Internes ou Évènements car aucun intitulé ne fait référence à la presse écrite).
"Mal connues, les maladies mentales font peur. D'où les difficultés à les prendre en charge tôt.
«En psychiatrie, la prévention est possible. C'est efficace et rentable», explique le Pr Marion Leboyer, directrice de la fondation Fondamental, à l'occasion du colloque sur ce thème qui se déroulait au Conseil économique et social à Paris jeudi dernier. Mais avant toute chose, il est urgent de déstigmatiser les maladies mentales.
Car aujourd'hui encore, elles font peur. Deux Français sur cinq l'associent à la folie et les mots «cinglé» ou «taré» n'ont pas disparu du vocabulaire, selon une enquête Ipsos réalisée pour la fondation Fondamental et le groupe Klesia. L'image sociale des personnes atteintes de maladies mentales reste malheureusement attachée à la dangerosité, à la dépendance et aux difficultés de socialisation: pour 42 % des Français, les malades mentaux ne peuvent pas assumer la responsabilité d'une famille et la moitié d'entre eux se sentiraient gênés de vivre sous le même toit.
Délais de diagnostic
Des idées reçues et des craintes qui trouvent leur source dans un manque de connaissances sur le sujet. Ainsi, près de la moitié des Français associent spontanément des affections neurologiques, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, aux maladies mentales. Par ailleurs, 70 % des personnes interrogées estiment la prévalence de ces maladies entre 3 et 10 %, alors qu'en réalité un quart de la population française est touchée.
«Tout reste à faire pour informer le public sur les facteurs de risques, les signaux d'alertes et les prises en charges disponibles», reconnaît le Pr Leboyer. Résultat: un trouble bipolaire va être diagnostiqué 10 ans après son apparition et les patients atteints de psychoses vont attendre deux ans pour avoir accès aux soins. Pourtant, prendre en charge le plus tôt possible une maladie mentale, c'est en améliorer le pronostic et diminuer le handicap de pathologies qui touchent principalement des gens jeunes.
«Après un premier épisode psychotique, tout se joue dans les 3 à 5 ans qui suivent», affirme Marion Leboyer. Mais bien souvent, après ce premier épisode, les patients sortent du système de soins. C'est pourquoi l'Australie et la Suisse ont mis sur pieds des équipes spécialisées mobiles qui suivent les personnes à domicile… Un exemple, que la fondation Fondamentale préconise pour la France: «Nous avons calculé qu'il faudrait une équipe pour 300.000 habitants. Ce qui permettrait de prendre en charge 60 premiers épisodes psychotiques», explique le Pr Leboyer.
Rester en contact avec les malades
Autre exemple: celui de la prévention des suicides. «Sur 100 tentatives de suicides, 40 vont récidiver dont la moitié dans les 6 mois qui suivent», affirme le Pr Guillaume Vaiva, psychiatre au CHRU de Lille. D'où l'idée de garder le contact par l'intermédiaire de cartes postale ou d'appels téléphoniques pendant 6 mois avec les personnes arrivées aux urgences pour tentative de suicide. Ce suivi diminue le nombre de décès ultérieurs par suicides, selon une expérimentation menée par l'équipe Lilloise".
Efficaces et peu coûteuses, ces mesures de prévention nécessitent cependant des moyens adaptés et des équipes spécialisées. Pour Marion Leboyer cela signifie que l'hospitalisation à domicile doit se développer en psychiatrie, comme cela a été fait pour des maladies comme le cancer".
Orphée- Nombre de messages : 243
Date d'inscription : 21/01/2013
La prévention, stratégie gagnante pour les maladies mentales aussi
La prévention, stratégie gagnante pour les maladies mentales aussi
Plus d’un Français sur deux déclare être concerné par les maladies mentales selon une enquête Ipsos-Fondamental-Klesia conduite pour la circonstance.
« Le fardeau des maladies neuropsychiatriques, dépression, addictions, schizophrénie, bipolarité et troubles obsessionnels compulsifs, est en train de dépasser celui des cancers et des maladies cardiovasculaires », signale le Pr Marion Leboyer, directrice de la Fondation Fondamental.
Et pourtant, les leviers de la prévention peuvent être mobilisés à tous les stades de l’évolution de ces maladies.
-La prévention primaire d’abord, en empêchant l’entrée dans la maladie (entre l’âge de 15 et 25 ans habituellement) par la connaissance et le dépistage des sujets à risque (sur complications obstétricales, infections néonatales et périnatales, addiction cannabique, histoire familiale de maladies mentales, migration récente, etc.) :
les maladies mentales naissant elles aussi de la rencontre de gènes de susceptibilité et de facteurs environnementaux.
L’intérêt des Centres Experts
-Deuxième axe, la prévention secondaire.
L’enjeu est de diagnostiquer et de soigner précocement.
Mettre en place des stratégies thérapeutiques personnalisées est un facteur pronostique extrêmement favorable qui, en évitant les rechutes, ralentit l’évolution, limite le handicap et la stigmatisation.
« Or, le retard au diagnostic de troubles bipolaires est de 10 ans…, regrette le Pr Leboyer, alors qu’il existe un stabilisateur de l’humeur efficace ».
La psychiatrie est aujourd’hui encore peu organisée et les Centres experts mis en place par la Fondation, plateformes de diagnostic et de recherche, constituent un modèle à généraliser dès que ceux-ci seront évalués et labellisés.
Ces Centres experts, intégrés dans les parcours de soins spécialisés, aujourd’hui à disposition pour les troubles bipolaires, la dépression résistante, le syndrome d’Asperger ou la schizophrénie, permettent, après deux jours d’un bilan complet par une équipe multidisciplinaire, d’explorer toutes les facettes de la prévention. Ils sont aussi une excellente occasion de promouvoir et conduire des travaux de recherche.
-Enfin, la prévention tertiaire est, elle aussi indispensable : elle consiste à choisir la psychothérapie la plus adaptée, à proposer une psychoéducation pour, retarder, voire éviter, la rechute. « Dix séances de 2 heures, en groupe, diminuent de moitié le taux de rechutes », rapporte-t-elle.
Dr Brigitte Blond
En partenariat avec le groupe de protection sociale Klesia et le Conseil économique social et environnemental ; www.fondation-fondamental.org
http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/psychiatrie/la-prevention-strategie-gagnante-pour-les-maladies-mentales-aussi
Plus d’un Français sur deux déclare être concerné par les maladies mentales selon une enquête Ipsos-Fondamental-Klesia conduite pour la circonstance.
« Le fardeau des maladies neuropsychiatriques, dépression, addictions, schizophrénie, bipolarité et troubles obsessionnels compulsifs, est en train de dépasser celui des cancers et des maladies cardiovasculaires », signale le Pr Marion Leboyer, directrice de la Fondation Fondamental.
Et pourtant, les leviers de la prévention peuvent être mobilisés à tous les stades de l’évolution de ces maladies.
-La prévention primaire d’abord, en empêchant l’entrée dans la maladie (entre l’âge de 15 et 25 ans habituellement) par la connaissance et le dépistage des sujets à risque (sur complications obstétricales, infections néonatales et périnatales, addiction cannabique, histoire familiale de maladies mentales, migration récente, etc.) :
les maladies mentales naissant elles aussi de la rencontre de gènes de susceptibilité et de facteurs environnementaux.
L’intérêt des Centres Experts
-Deuxième axe, la prévention secondaire.
L’enjeu est de diagnostiquer et de soigner précocement.
Mettre en place des stratégies thérapeutiques personnalisées est un facteur pronostique extrêmement favorable qui, en évitant les rechutes, ralentit l’évolution, limite le handicap et la stigmatisation.
« Or, le retard au diagnostic de troubles bipolaires est de 10 ans…, regrette le Pr Leboyer, alors qu’il existe un stabilisateur de l’humeur efficace ».
La psychiatrie est aujourd’hui encore peu organisée et les Centres experts mis en place par la Fondation, plateformes de diagnostic et de recherche, constituent un modèle à généraliser dès que ceux-ci seront évalués et labellisés.
Ces Centres experts, intégrés dans les parcours de soins spécialisés, aujourd’hui à disposition pour les troubles bipolaires, la dépression résistante, le syndrome d’Asperger ou la schizophrénie, permettent, après deux jours d’un bilan complet par une équipe multidisciplinaire, d’explorer toutes les facettes de la prévention. Ils sont aussi une excellente occasion de promouvoir et conduire des travaux de recherche.
-Enfin, la prévention tertiaire est, elle aussi indispensable : elle consiste à choisir la psychothérapie la plus adaptée, à proposer une psychoéducation pour, retarder, voire éviter, la rechute. « Dix séances de 2 heures, en groupe, diminuent de moitié le taux de rechutes », rapporte-t-elle.
Dr Brigitte Blond
En partenariat avec le groupe de protection sociale Klesia et le Conseil économique social et environnemental ; www.fondation-fondamental.org
http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/psychiatrie/la-prevention-strategie-gagnante-pour-les-maladies-mentales-aussi
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
prévention du suicide
Le fait de recontacter les personnes ayant fait une tentative de suicide est aussi pratiqué à Montpellier par l'équipe du Pr Philippe Courtet depuis plusieurs années. Il paraît que les infirmières se battent pour passer des coups de fil
paumée- Nombre de messages : 969
Type troubles : BP II - Troubles circulaires (sans euthymie)
Date d'inscription : 04/05/2008
Colloque "Prévention en psychiatrie : les clés de l'efficacité" - 12.06.2014
Colloque "Prévention en psychiatrie : les clés de l'efficacité" - 12.06.2014
http://www.psycom.org/Actualites/Pour-en-savoir-plus/Colloque-Prevention-en-psychiatrie-les-cles-de-l-efficacite-12.06.2014
http://www.psycom.org/Actualites/Pour-en-savoir-plus/Colloque-Prevention-en-psychiatrie-les-cles-de-l-efficacite-12.06.2014
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
- Actes du colloque
http://www.fondation-fondamental.org/upload/pdf/actes_colloque_prevention_def.pdf
- Allocutions introductives de M. Jean-Paul Delevoye, Président du CESE, M. David de Rothschild, Président de la Fondation FondaMental, et M. Bernard Devy, Président de Klesia
- Résultats du sondage Ipsos pour FondaMental-Klesia, par Laïla Idtaleb, Directrice du Département Santé Ipsos Public Affairs
- Maladies psychiatriques, un enjeu du XXIème siècle
Pour en finir avec les idées reçues, par le Pr Frédéric Rouillon (CMME, Hôpital Sainte-Anne, Inserm) et le Dr Andrei Szoke (Hôpitaux universitairesHenri Mondor, Inserm U955)
Quelles conséquences économiques et sociales? par le Pr Isabelle Durand-Zaleski (Laboratoire URC-Eco Ile de France)
L'offre de soins en psychiatrie en France, par Annie Podeur (Secrétaire Générale du Conseil économique social et environnemental)
- Maladies psychiatriques: le défi de la prévention
La place de la prévention dans les politiques de santé, par le Pr Didier Jourdan (Haut Conseil de la Santé Publique, Université Blaise Pascal)
Quel regard sur la prévention en psychiatrie aujourd'hui? par le Pr Antoine Pelissolo (Hôpitaux universitaires Henri Mondor)
La prévention en psychiatrie: une préoccupation des associations de patients, par Philippe Charrier (Unafam) et Annie Labbé (Argos 2001)
- Conclusion du Pr Jean-Claude Etienne (conseiller au Conseil économique social et environnemental)
- L'espoir de la prévention
La prévention en psychiatrie: vers quel modèle évoluer? par le Pr Pierre-Michel Llorca (CHRU de Clermont-Ferrand, Université d'Auvergne)
Face à des patients chroniques: promouvoir une psychiatrie spécialisée, par le Dr Bruno Etain (Hôpitaux universitairesHenri Mondor, Inserm U955)
Conduites suicidaires: une prévention possible, par Didier Bernus et le Pr Guillaume Vaiva (CHRU de Lille, Université de Lille I)
Interventions précoces dans les troubles psychotiques, par le Pr Philippe Conus (CHUV de Lausanne)
- Table ronde: quels défis la prévention doit-elle relever?
Avec Martin Hirsch, Félicité Herzog, le Dr Alain Gérard et le Pr Pierre-Michel Llorca
- Discours conclusif par le Pr Marion Leboyer
http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?page_id=MDAwMDAwMDM0NA==&lang=FR&TB_iframe=true&height=550&width=1000
- Colloque Prévention en psychiatrie, les interviews :
Les différents intervenants du colloque Prévention en psychiatrie du 12 juin 2014 ont été interviewés
http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?page_id=MDAwMDAwMDM1Nw==&lang=FR&TB_iframe=true&height=550&width=1000
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Recherche INSERM
Neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie
Enjeux
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/enjeux
Dossiers d'information
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information
Rêves de recherche, rêve de chercheurs
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/reves-de-recherche-reve-de-chercheurs
Faits marquants
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/faits-marquants
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
Octobre 2014 | Etude
Prévention des maladies psychiatriques: pour en finir avec le retard français
http://www.institutmontaigne.org/res/files/publications/etude_sante_mentale_institut_montaigne.pdf
L’Institut Montaigne et la Fondation FondaMental se sont associés pour réaliser cette étude qui alerte sur les maladies mentales, des pathologies méconnues et incomprises qui constituent pourtant un enjeu majeur de santé publique.
http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/prevention-des-maladies-psychiatriques-pour-en-finir-avec-le-retard-francais
Prévention des maladies psychiatriques: pour en finir avec le retard français
http://www.institutmontaigne.org/res/files/publications/etude_sante_mentale_institut_montaigne.pdf
L’Institut Montaigne et la Fondation FondaMental se sont associés pour réaliser cette étude qui alerte sur les maladies mentales, des pathologies méconnues et incomprises qui constituent pourtant un enjeu majeur de santé publique.
http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/prevention-des-maladies-psychiatriques-pour-en-finir-avec-le-retard-francais
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
Conférence Santé en questions : Santé mentale, les nouvelles approches (25/09/2014)
Ajoutée le 4 nov. 2014
Troubles bipolaires, schizophrénie, syndrome d’Asperger : les maladies mentales sont nombreuses et diverses.
Un Français sur cinq est atteint d’une maladie psychiatrique et pourtant ce sujet reste tabou.
De nombreux projets de recherche ont pour but d’améliorer la compréhension de ces maladies et d’en faciliter la prévention et le traitement.
Qui est concerné ?
Quels sont les facteurs de risque ?
Quelles avancées en matière de prises en charge médicale et personnelle ?
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales
http://www.fondation-fondamental.org/page_dyn.php?mytabsmenu=4&lang=FR&page_id=MDAwMDAwMDE5Ng==
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
Focus sur : Les Centres Experts Dépression Résistante
Le réseau des Centres Experts FondaMental Dépression Résistante a été inauguré en 2012.
Trois ans après, le Pr Aouizerate qui le coordonne, nous en explique l'importance.
Professeur des Universités à l’Université de Bordeaux 2 Segalen, il est également praticien hospitalier au Centre hospitalier Charles Perrens et chercheur au sein de Neurocentre Magendie, INSERM U862 - Physiopathologie de la plasticité neuronale.
Pourquoi avoir créé un réseau des Centres Experts FondaMental dépression résistante ?
La dépression résistante est une forme particulière de dépression.
Il est important de rappeler que la dépression touchera, au cours de leur vie, 19% des Français entre 15 et 75 ans, soit 8 millions de personnes.
La sévérité des manifestations cliniques de cette maladie fait qu’elle pèse lourdement sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes.
La comorbidité (les troubles associés à la maladie, comme par exemple les pathologies cardiovasculaires) est également importante.
Un dixième de ces personnes décèdent par suicide. La dépression est donc une maladie fréquente et sévère.
Il faut savoir que, parmi les personnes souffrant de dépression, 50 à 80% des malades connaîtront plus d’un épisode dépressif sévère au cours de leur vie.
Si une grande partie d’entre eux peut être soignée efficacement, 20 à 30% présentent une forme chronique et résistante aux traitements antidépresseurs habituels, c’est la dépression résistante.
En 2012, il n’existait que très peu de données sur les spécificités des formes résistantes de dépression, si bien qu’il était impossible d’en identifier les facteurs de risque, d’en connaître les évolutions ou encore de juger de l’efficacité des stratégies thérapeutiques disponibles.
C’est pour approfondir notre compréhension de cette pathologie et en améliorer la prise en charge que nous avons créé le réseau des Centres Experts FondaMental Dépression Résistante.
Il s’appuie sur des équipes pluridisciplinaires, composées de médecins, psychologues, neuropsychologues et chercheurs, spécialisées sur cette pathologie.
Que proposent concrètement ces Centres Experts FondaMental dépression résistante ?
Aujourd’hui, les 11 Centres Experts dépression résistante présents sur le territoire national offrent un service de pointe aux psychiatres et médecins généralistes leur adressant des patients.
Ils sont spécialisés dans l’évaluation, le diagnostic et l’aide à la prise en charge de la maladie. Ils proposent l’accès à un bilan exhaustif et systématisé réalisé en hospitalisation de jour ou complète.
A l’issue de cette évaluation, ils adressent ensuite un compte-rendu détaillé au médecin référent, accompagnés de recommandations thérapeutiques.
Les patients sont ensuite suivis lors de consultations annuelles.
Ce dispositif bénéficie ainsi aux patients, mais il permet également aux chercheurs de recueillir des données essentielles à la compréhension de la dépression résistante, et de constituer une base de données anonymisées destinée exclusivement à la recherche.
Les Centres Experts FondaMental constituent ainsi de véritables plateformes à l’interface entre le soin et la recherche.
Quel bilan tirer de ces trois premières années d’activité ?
Nous avons mis en place une cohorte de patients dont les premières inclusions ont eu lieu en septembre 2013 et qui compte aujourd’hui presque 150 patients, ce qui est un beau succès.
Autour des activités principales des Centre Experts, nous organisons des réunions d’information à destinations des patients et de leurs proches, ou encore des associations de patients.
Nous remplissons également une mission de formation des professionnels : en 2015, 2 jours de formations seront proposés aux psychiatres et étudiants en psychiatrie dans chaque région où un Centre Expert dépression résistante est implanté, en partenariat avec le CHEM (Collège des hautes études en médecine).
Quelles sont les perspectives ?
Nous travaillons à la définition de recommandations construites à partir des travaux de recherche menés au sein des Centres Experts.
Nous projetons également de participer à des congrès scientifiques.
Mais notre principal projet est la mise en place d’une biobanque :
il s’agit de rassembler les échantillons biologiques prélevés sur les patients inclus.
En effet, l’analyse de ces données biologiques pourra venir compléter celle des données cliniques, toujours dans le but de connaître le plus finement possible les mécanismes en jeux et les facteurs de risques de la dépression résistante.
Avoir un maximum de données à notre disposition nous donne les outils pour comprendre, prévenir et mieux soigner cette maladie.
http://www.fondation-fondamental.org/actualite.php?news_id=0000000175
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
Troubles bipolaires : l'actigraphie pour prévenir les rechutes ?
Une littérature scientifique internationale grandissante démontre l’existence d’anomalies du sommeil et des rythmes veille/sommeil (ou circadiens) dans le trouble bipolaire1.
Ces anomalies existent lors des phases aigues de la maladie, avec la présentation classique d’une insomnie ou d’une hypersomnie au cours des épisodes dépressifs et une diminution du besoin de sommeil sans sensation de fatigue lors des épisodes maniaques.
Mais ces perturbations peuvent apparaître ou persister également au cours des phases de stabilité de l’humeur 2.
Ainsi plus de huit patients sur dix avec trouble bipolaire en rémission ont une mauvaise qualité du sommeil et plus de la moitié souffrent d’insomnie.
Or il est maintenant bien démontré que ces perturbations peuvent précipiter un nouvel épisode dépressif ou maniaque.
C’est ainsi que des chercheurs français, membres du réseau FondaMental, ont mené une série de travaux visant à mieux caractériser et à mieux comprendre ces anomalies du sommeil et des rythmes circadiens au cours des phases de stabilité de l’humeur 3–8.
Les chercheurs ont utilisé un outil de mesure embarqué original qui se nomme l’actigraphie.
L’actigraphie permet une mesure objective non invasive et écologique, qui se présente sous la forme d’un accéléromètre, porté au poignet, qui va mesurer l’activité des sujets sur une période de temps prolongée.
Sa facilité d’utilisation a rendu l’actigraphie de plus en plus utilisée en santé du sommeil et en neurosciences, mais aussi en utilisation grand-public avec des outils maintenant disponibles en grande surface qui se synchronisent avec de simples smartphones.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d’un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d’endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d’éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Ces travaux démontrent également que l’actigraphie est une mesure simple et utile pour dépister les anomalies du sommeil.
Nous disposons déjà de chronothérapies chimiques et psychothérapeutiques, aussi cet outil pourrait possiblement être utilisé à terme pour prévenir les rechutes chez ces patients souffrant de trouble bipolaire.
http://www.fondation-fondamental.org/actualite.php?news_id=0000000186
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
On en parle dans les média
Ces dernières semaines, la Fondation FondaMental a été citée dans les médias. Revue de presse...
-France 5 : L’émission Allô Docteurs a invité le Pr Chantal Henry (le 23 mars) pour une émission consacrée aux troubles bipolaires, et le Dr Guillaume Fond (le 26 février) sur le sujet « Schizophrénie : Quelle prise en charge ? ». A noter, un reportage sur le Centre Expert schizophrénie de Bordeaux
-Le Huffington Post : « Maladies mentales: agir aujourd'hui pour les plus jeunes », les experts de la Fondation FondaMental s'expriment à l’occasion des Semaines d’Information sur le santé Mentale.
-Europe 1 : les Pr Henry et Pelissolo étaient les invités de l'émission Pourquoi Docteur du 15 mars sur les troubles bipolaires. Réécouter l’émission
-RTL : le Pr Pelissolo était l’invité de Flavie Flament le 17 mars dernier pour une émission « on est fait pour s’entendre » consacrée à la dépression. A réécouter
-RFI : le 30 mars, à l’occasion de la Journée mondiale des troubles bipolaires, le Pr Franck Bellivier était l’invité de l’émission « Priorité santé ».
-Le Figaro : «Dépression, suicide, antidépresseurs... les idées reçues tuent !» : La tribune (datée du 2 avril) d'experts de la Fondation FondaMental et de l’Association Française de Psychiatrie Biologique et de Neuropsychopharmacologie (AFPBN), en réaction aux commentaires qui ont suivi le drame du crash de l’A320 de la GermanWings
http://www.fondation-fondamental.org/actualite.php?news_id=0000000187
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Privation de sommeil
Bonjour, Franzie !
Dans ton premier post de ce matin sur ce fil, il est écrit, en parlant du sommeil : « Or il est maintenant bien démontré que ces perturbations peuvent précipiter un nouvel épisode dépressif ou maniaque. »
Cela me rappelle le cas de Zaz, une ex membre du forum, à qui, pour sortir de ses phases de down, étaient prescrites des périodes de privation de sommeil.
Bonne journée. Bises . Jacques
Dans ton premier post de ce matin sur ce fil, il est écrit, en parlant du sommeil : « Or il est maintenant bien démontré que ces perturbations peuvent précipiter un nouvel épisode dépressif ou maniaque. »
Cela me rappelle le cas de Zaz, une ex membre du forum, à qui, pour sortir de ses phases de down, étaient prescrites des périodes de privation de sommeil.
Bonne journée. Bises . Jacques
Re: Recherche INSERM — Coordination Pr Marion Leboyer — FondaMental : Centres experts
bonjour
tout cela est bien! , mais j'ai était confronté a plusieurs médecin une ignorance complète de la maladie , c'est effarent , dur dur , même les conjoints bof le suicide il en on pas peur pour le conjoint .
une fois le suicide raté ou sauvé ils (lr s conjoints ou amies) s"en moque éperdument jamais pris au sérieux malgre mes explications
par contre une fois !! j'étais bien la pêche !le lendemain ,je pouvais pas me lever ,je suis en dépression et je reprend mon antidepresseur ,j'ai eu des agressions bruyantes des voisins et une agression verbale dououreuse plouf déprime pulsion sucidaire, la mon ex je suis en bon terme
enfin presque il est venu
quelle galère que cette maladie les neurones détruits ne fonctionne plus et vois plus de stabilité
haut et bas
josée
tout cela est bien! , mais j'ai était confronté a plusieurs médecin une ignorance complète de la maladie , c'est effarent , dur dur , même les conjoints bof le suicide il en on pas peur pour le conjoint .
une fois le suicide raté ou sauvé ils (lr s conjoints ou amies) s"en moque éperdument jamais pris au sérieux malgre mes explications
par contre une fois !! j'étais bien la pêche !le lendemain ,je pouvais pas me lever ,je suis en dépression et je reprend mon antidepresseur ,j'ai eu des agressions bruyantes des voisins et une agression verbale dououreuse plouf déprime pulsion sucidaire, la mon ex je suis en bon terme
enfin presque il est venu
quelle galère que cette maladie les neurones détruits ne fonctionne plus et vois plus de stabilité
haut et bas
josée
melody- Nombre de messages : 933
Type troubles : bipolaire mixte...
Emploi / Statut : fille de bipo o soeur de bipo et bipo moi même
Date d'inscription : 01/06/2011
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