Trouble bipolaire — Maniaco-dépression
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bipolaire ou BPIII "à peu près" stabilisé et/mais comorbidité

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Message  Ch'ti 37 Sam 2 Jan 2010 - 20:16

Bonjours à tou(te)s.

J'ai commencé par parcourir ce forum que je viens de découvrir, en diagonale et un peu dans le désordre, puis à poser trois compléments sur ce qui me parlait le plus. Lorsque le diagnostic "bipolaire" m'a été posé pour la 1ère fois à l'automne 2006, je l'ai mis de côté 6 mois, avant de replonger en dépression et d'aller chercher des éléments de réponses sur Internet. C'est le site Argos 2001 et les fiches du docteur Nuss et du pf. Senon qui m'ont donné les premières pistes de réflexion. Shocked

Car c'est une longue histoire, comme pour beaucoup :
-1° je suis fils de bipolaire, ma mère ayant fait une 1ère "dépression nerveuse" en août 1968. Parents instituteurs, nous étions en vacances et elle a été hospitalisée en H.P., à Toulon, pour ce que je sais être depuis une 1ère crise maniaque. Car :
-2° Il a fallu une Nième crise maniaque en 1988, diagnostiquée par une amie ortophoniste pour que, naïvement, je téléphonne à la psychiatre qui la suivait pour dépression. Cette amie avait dit : "tu sais, ta mère est en crise maniaco-dépressive, et ton père ne voit rien, il faut que tu fasses quelquechose" Passés les hauts cris, elle m'a entendu, et le plus difficile a été de convaincre ma mère de reconsulter.
-3° Ma mère a non seulement accepté, mais en concertation avec sa psy, accepté également d'être "mise sous lithium"....Elle m'en a remercié, ensuite, craignant de m'avoir "refilé sa fragilité", comme elle disait. I love you

C'est à partir de là que ma vie devient un enfer. Oh ! La...les dépressions m'accompagnaient depuis longtemps, mais je pensais avoir trouvé un équilibre affectif avec un ami, Yves, depuis 1983, un travail en CDI, en 1986...juste avant d'apprendre notre séropositivité, à Yves et à moi en 1987-Parlons de comorbidité, tiens... Embarassed

-4° J'ai vécu une crise de phobie, après cet épisode de 1988, mais je ne saurai dire si c'était suite à la fragilité de ma mère, enfin diagnostiquée, ou des résultats biologiques d'Yves et moi qui baissaient : A l'époque, c'était une condamnation à mort assurée à court ou moyen terme. Le psy que je voyais depuis 1987 a utilisé le prozac

-5, 6,7 et 8° En juillet 1992, à peine installé en CDI, mon ami décède des suites du SIDA après six mois d'agonie (je passe la douleur) A la Toussaint 1993, je fais ma 1ère alerte biologique : à 38 de fièvres, délire, sudations ; Hospitalisation 10 jours...et perte de 10 kg. Dépression...
Le 27 novembre 93, mes parents décèdent accidentellement, étouffés par l'oxyde de carbonne dans un appart qu'ils venaient d'acheter en ville...Dépression...et tensions au travail (je passe la douleur) Harcèlement qui commence en mai 94...mise en mi-temps thérapeutique en septembre...Baisse de résistance, harcèlement et licenciement consommé en juillet 95...Dépression ? phases maniaques ? je crois que durant ces années maudites, je suis passé par tous les états : me battre à tout prix, jusqu'au bout...contre tous.


[color=darkred]en juillet 95, je me retrouve donc au chômage, veuf, "orphelin"...et malade : J'AI fait le nécessaire pour me faire hospitaliser à la clinique où je consultais en externe depuis 1987. Heureusement : A l'hiver 95/96, j'étais considéré comme perdu par la médecine et la clinique me cherchait un centre de soins palliatifs...je ne sais plus ce que j'ai pris pendant deux ans, à part le largactil qui m'assommait-j'ai failli passer de l'autre côté, un nuit, accidentellement ; "on" n'a pas voulu ; et "on" m'a sauvé (je passe la douleur : elle n'existait plus, car je n'existait plus : j'attendais la mort...)[/color]
Sleep

10° Par un concours de circonstances extraordinaires, dont je vous passe les détails, ce n'est pas le sujet, j'ai été "miraculeusement" mis sous trithérapie au printemps 1996. Il m'a fallu 3 ans pour me remonter et pas mal de péripéties pour que je puisse quitter le 2nd appartement associatif où je m'étais réfugié envisager reprendre un travail...loin, quelque part en France. Ce fut un échec...

11° Je suis donc retourné m'installer en Indre et Loire, apparemment en pleine forme (hum !) Ravi de retrouver des ami(e)s de longue date, et de m'en faire de nouveaux(velles). Mais en 2001 ou 2, à la suite d'un noveau deuil, ma nouvelle psy m'avait mis sous dépamide...après que je sois allé en discuter avec celui qui m'avait sauvé, dans le département d'à côté...mais avec les inquiétudes de mon médecin traitant, inquiet de la compatibilité de cette molécule et de la tritérapie...

12° En 2004, au début d'un tout nouveau travail en CDD, il a fallu arrêter d'urgence la dépamide et changer la trithérapie, après des attaques cérébrales manifestes...En 2005, j'ai déménagé la maison de mon grand-père, reparti vivre dans son Nord natal en maison de retraite...Dépression carabinnée à l'automne/hiver 2005/06 et mise sous Laroxyl...

13° Au printemps, marre des antidépresseurs et arrêt d'un seul coup (aucun diagnostic n'avait encore été énoncé clairement par AUCUN(e) des psys vus depuis 1987 : "avec tout ce que vous avez vécu, c'est normal, non ?" Le résultat a été un phase hypomaniaque particulièrement méchante qui ne m'a jamais mis en danger financièrement, mais m'a coupé de tout un cercle d'amis.

14 et der....pour l'instant. A l'automne 2006, mon psy du jour a -enfin ?- posé le diagnostic de bipolarité. Sauf qu'après expertise du CHR local, aucun régulateur n'est possible avec la trithérapie. Depuis cette date, je suis astreint au Laroxyl en phase de dépression, c'est à dire à chaque automne/hiver, comme en ce moment...pour repasser prgressivement au Rivotril le reste de l'année, qui me permet de garder mes 7h de sommeil impératifs et minimum.

CONCLUSION PROVISOIRE :
-A part ça, je suis en Pension d'Invalidité depuis mes combats contre le licenciement, "rétroactive" à compter d'oct 96, signifiée en février 97 et active depuis juin 97. Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent
-j'ai été actif dans certaines associations avant d'en partir
-Reconnu travailleur handicapé, reconduit deux fois, déjà ; Enchaînant formations, contrats aidés et périodes de chômages depuis 1999...
-j'ai la chance d'avoir décroché un Contrat d'Accès à l'Emploi signé d'emblée pour deux ans...J'aurai 50 ans quand je me ré-inscrirai à Pôle Emploi...
-...quelques aventures sentimentales sans lendemain plus loin et un célibat assumé (hum ?) depuis 2006 :
-TOUT VA BIEN ! Mais jusqu'à quand ?!?
: chevalier chevalier chevalier
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Message  elodie Sam 2 Jan 2010 - 22:13

Bonjour ch'ti et bienvenue

Tu as vecu des moments difficiles,la perte de tes parents, la mort de ton ami, la maladie biologique et psy, et tout ca sans thymoregulateur!
Quel dommage ce probleme d'incompatibilité de traitement , en tout cas tu es tres courageux.
J'espere que tu as des amis et surtout que tu n'es pas seul..Ne te poses pas de question et profites du moment présent.
Je ne sais pas si tu es suivi par un psy regulierement , c'est tres important dans cette maladie.

n'hesites pas à venir discuter avec nous
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Message  etienne Sam 2 Jan 2010 - 22:52

Bonjour Chti,

Tu a un passé particulièrement lourd.

Le fait de découvrir un forum bipolaire, des associations telles que Argos 2001 sont très bénéfiques pour se sentir un peu plus comme les autres, moins marginalisé, pour tenter d'oublier un peu le passé une fois qu'il a été retranscrit sous forme de témoignage.

Bienvenue sur ce forum.

N'hésite pas a te renseigner sur les associations bipolaires qui peuvent aider.... ou que tu peux aider.

ici, à Lille, rien n'existait! Alors, on a créé notre association. Le fait de pouvoir cotoyer d'autres bipolaires, leurs conjoints, assister à des conférences, lire des livres aide à accepter son sort.

Amicalement

Etienne
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Message  Invité Dim 3 Jan 2010 - 8:02

Bienvenue Ch'ti , tu n'es pas gâté toi non plus ! La vie ne t'a pas fait de cadeaux ....
Comme il est dur le chemin de la continuation mais on y arrive crois moi .
Courage et à bientôt .

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bipolaire ou BPIII "à peu près" stabilisé et/mais comorbidité Empty Merci de ces 3 premières réponses...et suites

Message  Ch'ti 37 Dim 3 Jan 2010 - 9:23

Merci : je répondrai personnellement à chacun d'entre vous ! On s'adresse toujours à "quelqu'un(e)" d'unique, et donc, on utilise des mots différents et un discours adapté à chacun(e)

J'ai délibéremment omis plusieurs pans de cette petite histoire de vie ; Conscient de l'intérêt thérapeutique de l'écriture, j'ai noirci des pages et des pages de cette "petite histoire d'une vie" dénommée : "A mort, la Vie !" Il n'y a que mon frère unique, médecin, qui réside à Tahiti qui les a toutes reçues...et quelques ami(e)s proche, un abstract d'une quinzaine de pages : "Dieu merci", je crois à la parole qui sauve/soigne, et à la Parole qui sauve/donne du sens à ce qui n'en a pas.
3 choses importantes, donc, que je tiens à préciser :

Pendant 11 ans, j'ai travaillé dans une structure parapublique, où j'ai fini chargé de mission principal - J'y ai fait du conseil auprès des collectivités locales, dans lequel rôle ma fibre universitaire (Bac+4, Maîtrise des sciences et tehniques de l'aménagement) et ma fibre "sensible" ont pu s'exprimer : je travaillais sur des projets d'Urbanisme, d'environnement, de paysage et de Parcs et Jardins, d'aménagement et d'Architecture. Il y eut un avant ; Il y eut un après-Ou : "il y eut un soir ; Il y eut une matin..."

Cette même fibre sensible et esthétique m'a fait rencontré les "laudes" des Fraternités Monastiques de Jérusalem", office du matin, chanté à quatre voix...A l'incompréhension d'abord totale de mon ami, et de mes ami(e)s. Cela, vers 1988, peu de temps avant le décès de ma grand-mère. En 1992, alors que je veillais mon ami en Auvergne où il avait souhaité retourné, j'ai demandé à recevoir le baptême, par écrit, à la Pentecôte 92. Malgrès toute l'horreur de ces années, j'ai tenu bon et ai reçu le baptême à la Pentecôte 1995. Bien sûr, ais-je été sauvé par la médecine...Mais dans un tel concours de circonstances, par deux fois in extremis, que, vraiment, ce fut par "miracle", mot qui éthymologiquement signifie en latin : "fait extra ordinaire qui n'a pas d'explication connue, et auquel notre culture chrétienne ajouta l'intervention Divine. En Auvergne, Yves, que la toxoplasmose et le SIDA détruisaient, perdait la parole après avoir perdu l'usage de ses jambes, d'abord, de ses bras, ensuite, m'a dit quelques semaines avant de (re)venir mourir à Blois-le gîte loué de fin mai au 14 juillet était loué ensuite- ; "Si je reviens à Blois, j'irai à Saint Nicolas (l'église des Fraternité de Jérusalem), pour voir"-"Oh, et je t'y accompagnerai" avais-je ajouté-"Non, m'avait-il répondu, j'irai... seul" - Il n'a pas pu s'y rendre, terrassé en une semaine par la canicule que nous avions retrouvée. Je n'ai pu y porter que son urne, et la laisser, seule, quelques instants devant l'autel. Requiem in Pace.

Oh : je sais combien certains psy ont horreur de la "Foi", et que ses manifestations qualifiées de "délires mystiques" ont été, et restent catalogués dans la paranoïa ; Comme le disent avec humour certains médecins : aujourd'hui, Thérèse d'Avila n'aurait jamais pu vivre ses épisodes mystiques, et aurait été mise sous camisole chimique, comme beaucoup d'autres. Pourtant, sans aller jusqu'au délire mystique, la Foi et ces incarnations/manifestations esthétiques humaines (musique, écriture(s), poésie, philosophie...architecture... lithurgie(s)) permettent à l'esprit de donner du sens à ce qui apparaît insensé : elles ont aussi sûrement que la trithérapie contibué, et pas qu'un peu, à ce que je sois encore en vie - Mais allez expliquer ça rationnellement à un psy ou à un médecin généraliste, c'est risqué... tout autant que s'ouvrir aux hommes d'Eglise, se méfiant comme de la peste de ces fragilités...autant que des célibataires au parcours sulfureux. Un professeur qui travaillait au CHR de Tours dans la recherche sur le SIDA, que je n'ai jamais rencontré, m'a écrit une dernière fois, en 1998 que "ma manière de me battre m'avait sauvé" Or, on ne se sauve jamais seul : j'ai mis une clinique à contibution pendant deux ans, et je l'en remercie ! Je remercie tout autant les 2 extra-ordinaires concours de circonstances qui m'ont retenu in extremis de la mort : sans doute n'y a-t-il pas de hasard, juste des coîncidences, pour les esprits rationnels...Pour moi, "On" m'a sauvé, et par deux fois...

Bizaremment, et sans doute heureusement, je ne rencontre souvent depuis que des personnes en grande fragilité, sociale, affective ou psychique, ou je "révèle" des fragilités, et suis comme un catalyseur qui leurs permettent de s'exprimer...la dernière en date étant une Françoise, avec qui je suis en correspondance, et que je suis allé voir deux fois, depuis SA rencontre (c'est elle qui est venue me parler, alors que je déjeunais en terrasse d'un restaurant, à Poitiers)-Mariée, séparée de son mari -et par son mari- de ses...7 garçons, avant que ceux-ci ne soient eux-mêmes retirés à leur père, après que celui-çi ait également "basculé" dans...la folie. Sa Foi est, Ô ! combien, aussi viva,ye que torturée..et ses enfants aussi équilibrés et brillants que possibles. Je ne peux m'empêcher de penser que ces "groupes de paroles" informels me sont utiles et me soutiennent dans la vie quotidienne, aussi bien, et mieux, que des groupes de paroles virtuels - Car il n'y a de groupe de parole en Indre et Loire que pour les patients suivis ou sortis de LA clinique traitant de bipolarité...ce qui n'est pas mon cas
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Message  Invité Dim 3 Jan 2010 - 10:13

bonjour et soit le bien venu parmi nous ton histoire m'a beaucoup touchais plein de preuve de courage et un combat permanant je t' admire pour cela et je me dis que mon histoire et rien a cote de la tienne

en tous cas continu a te battre et sache que on est la pour te soutenir et t'aider dans chaque moment difficile
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bipolaire ou BPIII "à peu près" stabilisé et/mais comorbidité Empty NB : Fiche N°8 Argos 2001 "Conseils aux malades"

Message  Ch'ti 37 Dim 3 Jan 2010 - 14:30

[b]"Évidement ces conseils ressemblent fort à une règle monastique et évoquent la morale stoïcienne qui n'est pas dans l'air du temps hédoniste."[/b]

Cette phrase extraite des fiches diffusées par ARGOS 2001 m'avait beaucoup frappé, lors de sa lecture, éclairant d'un coup des aspirations spirituelles présentes et anciennes ; Cette seule phrase justifiait "à posterioris" tout ce que j'avais espéré pouvoir trouver dans une vie spirituelle consacrée -sic !- Hélas, les alléas de la vie, certains involontaires et circonstanciels, comme le départ des fraternités de Jérusalem de Blois durant mes deux années de descente aux enfers (1995-1997) d'autres voulues, comme les déménagements et volonté de reprise d'activités professionnelles ensuite ne m'ont pas fait suivre cette voie - M'y aurait-on accepté, et aurais-je "tenu" l'expérience et la distance ? Proche de la cinquantaine, je regrette ce qui aurait, peut-être, pu me canaliser sur la durée ; Je crois encore que la voie monastique me semble plus viable que la voie stoïcienne, qui doit se tracer dans le monde...
j'ai envie de terminer par cette autre citation d'une conférence du Dct Nuss sur les groupes de paroles, qui m'a, elle aussi, beaucoup touchée, car elle résumait toute l'histoire de ma vie, et celle de ma mère :


"On était fragile pour telle et telle chose. Et habituellement d’ailleurs, si l’on est fragile pour telle chose, on est excellent, grâce à cette fragilité, pour autre chose.
C’est la dimension du cristal, le cristal est fragile, mais en même temps il est très beau."

Très bonne année "fragile" à vous tou(te)s
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Message  chispa Dim 3 Jan 2010 - 22:25

Bienvenu parmi nous ch'ti37 Smile

Je n'ai pas vraiment "tenu" en vie communautaire. Mais c'est certain que la spiritualité m'a "tenu" pendant des années, même mon psy, l'a reconnu. Quand aux expériences spirituelles, il est pourtant certain qu'il y a certains trucs que j'aurais difficile à raconter à mon psy lol! Mais sans aucun problèmes avec des personnes partageant ma foi. flower
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