ma journée d'évaluation d'addictologie à sainte Anne
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ma journée d'évaluation d'addictologie à sainte Anne
J’ai 52 ans
Mon premier sevrage date de 2001, à Sainte Antoine.
Sans préparation, sans explications sur le déroulement d’un sevrage, sans voir de médecin pendant 3 jours, week end prolongé en cause.
Je suis partie et j’ai pris beaucoup de retard pour envisager une vie sans alcool. L’alcool devenait une sorte de maladie choisie, de fin choisie. Elle me convenait car elle respectait encore mon apparence sociale, elle ne sonnait pas à la porte sur une plage ou en forêt. L’alcool était un refuge poli en ce temps là.
Un sevrage est une aventure qui se murit, qui se prépare, une sorte de course du monde à la voile en solitaire, même si l’équipe médicale est la, le sevrage est une voyage en solitaire, avec ses tourments mais aussi des petites victoires.
D’où mon texte sur ma journée à sainte Anne à Paris.
2017, je deviens un vieux matelot, mais toujours surpris par des coups de Trafalgar.
Oui, en ce moment je suis en difficulté, malgré mes soins en cours, mes mesures de précautions.
Tout alcoolique apprend à se confectionner une liste de chose à faire quand le démon montre son nez.
Pourtant, pourtant, le Léviathan est une grosse bête tricoté de milles nerfs, décoré de milles appâts, qui d’une transfiguration à l’autre contient plus d’un tour dans son sac.
Hasard ? Au fond, je suis passionnée de fantastique, de monstres de profondeurs.
Là, j’ai poussé la porte de sainte Anne.
Journée d’évaluation en addictologie.
Cette journée commence par un rendez vous à 8 h 30 a jeun, car il commence par une prise de sang.
L’infirmière a utilisé la plus petite aiguille en circulation.
Le parcours est totalement accompagné.
J’ai eu de longs questionnaires sur informatique.
Des tests en neurologie.
Un repas.
Une aide permanente, la proposition de seresta, d’un interne si nécessaire.
L’ensemble a fini par un rendez vous d’une heure chez une psychiatre spécialisé dans les addictions.
Reprendre le cours des choses, raconter les éléments déclenchant de sa maladie est toujours une épreuve à revivre.
Il a été très à l’écoute.
Je vais le voir une fois tout les 15 jours, nous essayons de trouvez des petits trucs qui pourrait m’aider quand je suis en difficulté.
Petit truc, grandes idées, en addiction on fait feu de tout bois je crois.
J’ignore si un jour je viendrai à bout de mon addiction, bien sur, je l’espère, sinon je n’entreprendrai pas de telles démarches, mais je sais aussi le nombre de mes rechutes.
J’ai parlé un à autre psychiatre qui me suis aussi : notre vie est faite de réussites et d’échecs.
Parfois même de réussite totale, une addiction colle exactement au corps de son parasite et c’est cette « envahissement « n » de la psyché qu’il faut combattre. Pour ma part, j’ai souvent l’impression que la mort est un danseur de tango argentin, sinon ce ne serait pas si beau ni si sombre.
J’en profite pour rendre hommage à l’homme qui a lancé l’idée du Baclofene pour limiter, voir supprimer l’addiction. J’ai un problème de dosage, mais cela m’aide beaucoup.
D’autres que moi on réussit à guérir et c’est bien. Leurs témoignages est important, mais la guérison est un chemin éminemment personnel, chacun doit trouver son ciel.
Bonne soirée
Mon premier sevrage date de 2001, à Sainte Antoine.
Sans préparation, sans explications sur le déroulement d’un sevrage, sans voir de médecin pendant 3 jours, week end prolongé en cause.
Je suis partie et j’ai pris beaucoup de retard pour envisager une vie sans alcool. L’alcool devenait une sorte de maladie choisie, de fin choisie. Elle me convenait car elle respectait encore mon apparence sociale, elle ne sonnait pas à la porte sur une plage ou en forêt. L’alcool était un refuge poli en ce temps là.
Un sevrage est une aventure qui se murit, qui se prépare, une sorte de course du monde à la voile en solitaire, même si l’équipe médicale est la, le sevrage est une voyage en solitaire, avec ses tourments mais aussi des petites victoires.
D’où mon texte sur ma journée à sainte Anne à Paris.
2017, je deviens un vieux matelot, mais toujours surpris par des coups de Trafalgar.
Oui, en ce moment je suis en difficulté, malgré mes soins en cours, mes mesures de précautions.
Tout alcoolique apprend à se confectionner une liste de chose à faire quand le démon montre son nez.
Pourtant, pourtant, le Léviathan est une grosse bête tricoté de milles nerfs, décoré de milles appâts, qui d’une transfiguration à l’autre contient plus d’un tour dans son sac.
Hasard ? Au fond, je suis passionnée de fantastique, de monstres de profondeurs.
Là, j’ai poussé la porte de sainte Anne.
Journée d’évaluation en addictologie.
Cette journée commence par un rendez vous à 8 h 30 a jeun, car il commence par une prise de sang.
L’infirmière a utilisé la plus petite aiguille en circulation.
Le parcours est totalement accompagné.
J’ai eu de longs questionnaires sur informatique.
Des tests en neurologie.
Un repas.
Une aide permanente, la proposition de seresta, d’un interne si nécessaire.
L’ensemble a fini par un rendez vous d’une heure chez une psychiatre spécialisé dans les addictions.
Reprendre le cours des choses, raconter les éléments déclenchant de sa maladie est toujours une épreuve à revivre.
Il a été très à l’écoute.
Je vais le voir une fois tout les 15 jours, nous essayons de trouvez des petits trucs qui pourrait m’aider quand je suis en difficulté.
Petit truc, grandes idées, en addiction on fait feu de tout bois je crois.
J’ignore si un jour je viendrai à bout de mon addiction, bien sur, je l’espère, sinon je n’entreprendrai pas de telles démarches, mais je sais aussi le nombre de mes rechutes.
J’ai parlé un à autre psychiatre qui me suis aussi : notre vie est faite de réussites et d’échecs.
Parfois même de réussite totale, une addiction colle exactement au corps de son parasite et c’est cette « envahissement « n » de la psyché qu’il faut combattre. Pour ma part, j’ai souvent l’impression que la mort est un danseur de tango argentin, sinon ce ne serait pas si beau ni si sombre.
J’en profite pour rendre hommage à l’homme qui a lancé l’idée du Baclofene pour limiter, voir supprimer l’addiction. J’ai un problème de dosage, mais cela m’aide beaucoup.
D’autres que moi on réussit à guérir et c’est bien. Leurs témoignages est important, mais la guérison est un chemin éminemment personnel, chacun doit trouver son ciel.
Bonne soirée
ffontaine- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/12/2016
le bon soin
que l'on accepte pour soi,
modifiera une espérance de vie, juste sa durée.
les maladies, précisément, sont plus imprévisibles.
l'addictologie a fait beaucoup de progrès en 20 ans, et conçois dorénavant les rechutes.
cela ne reste qu'une médecine (comme la psychothérapie, la radiothérapie etc...)
mais elle tient à préserver l’intégrité de celui qui voudrais se dissoudre, plus que n'aurait l'effet de dissolution sur l'organisme de la substance seule.
l'addiction est bien pour moi, un symptôme de maladie mentale.
cette appellation de maladie n'a rien honteuse, des médecins eux mêmes n'en sont t-ils pas atteints ?
"tout est une question d'équilibre" dans "n" dimensions. N'y a t il pas sans cesse des victoires ?
pour votre témoignage : continuez longtemps de bons soins, avec bonheur, en définitive !
vous avez lu, je ne peux pas évoquer une guérison, la vie est incurable.
pourriez vous me préciser si vous avez écrit sur votre parcours avec le baclofène (qui m'a aussi aidé une fois)
merci
modifiera une espérance de vie, juste sa durée.
les maladies, précisément, sont plus imprévisibles.
l'addictologie a fait beaucoup de progrès en 20 ans, et conçois dorénavant les rechutes.
cela ne reste qu'une médecine (comme la psychothérapie, la radiothérapie etc...)
mais elle tient à préserver l’intégrité de celui qui voudrais se dissoudre, plus que n'aurait l'effet de dissolution sur l'organisme de la substance seule.
l'addiction est bien pour moi, un symptôme de maladie mentale.
cette appellation de maladie n'a rien honteuse, des médecins eux mêmes n'en sont t-ils pas atteints ?
"tout est une question d'équilibre" dans "n" dimensions. N'y a t il pas sans cesse des victoires ?
pour votre témoignage : continuez longtemps de bons soins, avec bonheur, en définitive !
vous avez lu, je ne peux pas évoquer une guérison, la vie est incurable.
pourriez vous me préciser si vous avez écrit sur votre parcours avec le baclofène (qui m'a aussi aidé une fois)
merci
eMm- Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 23/08/2015
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