Folles de joie (la Pazza Gioia) de Paolo Virzi avec Valeria Bruni-Tedeschi et Micaela Ramazzotti - sortie le mercredi 8 juin 2016
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Folles de joie (la Pazza Gioia) de Paolo Virzi avec Valeria Bruni-Tedeschi et Micaela Ramazzotti - sortie le mercredi 8 juin 2016
Sortie sur nos écrans aujourd'hui mercredi du film de Paolo Virzi Folles de joie, un Thelma et Louise italien chez les zinzins avec Valeria Bruni-Tedeschi et Micaela Ramazzotti.
Un film pétulant et chaleureux qui nous emporte allègrement au royaume de la folie. Du pur concentré de bonne humeur.
L’argument : Béatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes, de la villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes aux troubles mentaux, se lient d’amitié. Un jour, elles décident de s’enfuir, bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu’est le monde des gens prétendument « sains ».
Notre avis : Un film plantant son histoire dans un asile de fous, voilà qui peut paraître rébarbatif.... Paolo Virzi, après avoir installé son décor au sein de la grande bourgeoisie avec Les Opportunistes (couvert de David di Donatello, l’équivalent de nos Césars) en 2014, n’hésite pas à s’attaquer à un sujet en apparence moins glamour. S’appuyant sur des images aux couleurs chaudes et ocrées de la Toscane et mettant en scène deux femmes que tout oppose (ce qui reste la meilleure recette pour faire une comédie réussie,) il nous propose pourtant un film généreux aux dialogues vifs et acérés, sans oublier de poser un regard ironique sur ce sujet dit sérieux de la démence . Car ces femmes certes excessives, méritent-elles d’être taxées de folie ? Sans doute ne sont-elles que malades d’amour ? L’une bavarde, bipolaire et extravagante, a mené sa richissime famille à la ruine en s’amourachant d’un homme pas vraiment bien sous tous rapports. Quant à l’autre, en apparence sauvage et rebelle, elle est surtout folle de douleur depuis que suite à un événement malheureux, la garde de son tout jeune fils lui a été retirée. La société les a donc condamnées à se tenir à l’écart du monde.
Quand enfin elles parviennent à prendre la poudre d’escampette, un énorme sentiment d’empathie nous envahit. La caméra virevolte au rythme de leurs aventures et on se délecte des situations cocasses et impertinentes dans lesquelles les deux belles nous entraînent. On se réchauffe de leur douce humanité et on aime à la folie leur balade à travers une campagne lumineuse au volant d’une voiture rouge, modèle années 60 dans le plus pur style de Thelma et Louise.
Mais tout cela ne serait rien sans la présence de Valeria Bruni-Tesdechi, plus que parfaite dans la peau de cette grande bourgeoise déchue, mythomane et nymphomane, exaltée et sans aucun tabou, qui continue à vouloir mener grand train, se persuadant et surtout cherchant à persuader les autres avec une mauvaise foi réjouissante que pour elle rien n’a changé. Passant de la dinguerie la plus totale à la douceur calculée pour s’égarer à nouveau dans des accès de violence dont elle tentera de s’amender avec tendresse, elle nous fait fondre et on se réjouit de sa présence constante dans chacune des scènes. Pourtant, c’est bien le duo mal assorti (et qui lui servira de thérapie) qu’elle forme avec l’introvertie Donatella (Micaela Ramazzotti), malingre, tatouée, se méfiant de tout et tous, déjà bien malmenée par la vie qui rend le récit si vivant et si attachant. Un film doux et solaire qui risque juste de vous rendre fous de légèreté et de gaieté.
Source : http://www.avoir-alire.com/folles-de-joie-la-critique-du-film
Un film pétulant et chaleureux qui nous emporte allègrement au royaume de la folie. Du pur concentré de bonne humeur.
L’argument : Béatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes, de la villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes aux troubles mentaux, se lient d’amitié. Un jour, elles décident de s’enfuir, bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu’est le monde des gens prétendument « sains ».
Notre avis : Un film plantant son histoire dans un asile de fous, voilà qui peut paraître rébarbatif.... Paolo Virzi, après avoir installé son décor au sein de la grande bourgeoisie avec Les Opportunistes (couvert de David di Donatello, l’équivalent de nos Césars) en 2014, n’hésite pas à s’attaquer à un sujet en apparence moins glamour. S’appuyant sur des images aux couleurs chaudes et ocrées de la Toscane et mettant en scène deux femmes que tout oppose (ce qui reste la meilleure recette pour faire une comédie réussie,) il nous propose pourtant un film généreux aux dialogues vifs et acérés, sans oublier de poser un regard ironique sur ce sujet dit sérieux de la démence . Car ces femmes certes excessives, méritent-elles d’être taxées de folie ? Sans doute ne sont-elles que malades d’amour ? L’une bavarde, bipolaire et extravagante, a mené sa richissime famille à la ruine en s’amourachant d’un homme pas vraiment bien sous tous rapports. Quant à l’autre, en apparence sauvage et rebelle, elle est surtout folle de douleur depuis que suite à un événement malheureux, la garde de son tout jeune fils lui a été retirée. La société les a donc condamnées à se tenir à l’écart du monde.
Quand enfin elles parviennent à prendre la poudre d’escampette, un énorme sentiment d’empathie nous envahit. La caméra virevolte au rythme de leurs aventures et on se délecte des situations cocasses et impertinentes dans lesquelles les deux belles nous entraînent. On se réchauffe de leur douce humanité et on aime à la folie leur balade à travers une campagne lumineuse au volant d’une voiture rouge, modèle années 60 dans le plus pur style de Thelma et Louise.
Mais tout cela ne serait rien sans la présence de Valeria Bruni-Tesdechi, plus que parfaite dans la peau de cette grande bourgeoise déchue, mythomane et nymphomane, exaltée et sans aucun tabou, qui continue à vouloir mener grand train, se persuadant et surtout cherchant à persuader les autres avec une mauvaise foi réjouissante que pour elle rien n’a changé. Passant de la dinguerie la plus totale à la douceur calculée pour s’égarer à nouveau dans des accès de violence dont elle tentera de s’amender avec tendresse, elle nous fait fondre et on se réjouit de sa présence constante dans chacune des scènes. Pourtant, c’est bien le duo mal assorti (et qui lui servira de thérapie) qu’elle forme avec l’introvertie Donatella (Micaela Ramazzotti), malingre, tatouée, se méfiant de tout et tous, déjà bien malmenée par la vie qui rend le récit si vivant et si attachant. Un film doux et solaire qui risque juste de vous rendre fous de légèreté et de gaieté.
Source : http://www.avoir-alire.com/folles-de-joie-la-critique-du-film
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