Les troubles obsessionnels compulsifs (6/02)

[Invité]

Vendredi, "Allo Docteurs" proposera une émission sur le thème des TOC.

Stéphanie

[angelique]

salut peut tu me dire sur quel chaine merci et a quel heure amicalement

[Invité]

Désolée Angélique, l'émission est passée le vendredi 6 février. Voici le résumé que tu peux trouver sur le site de France 5 :

Les troubles obsessionnels compulsifs toucheraient 2 à 4 % des Français et apparaîtraient, dans la moitié des cas, avant l'âge de 18 ans. Ce nombre est sans doute en dessous de la réalité car toutes les victimes de ces troubles ne consultent pas, ou seulement à un stade avancé.

L'affection rentre dans le cadre des troubles anxieux, une grande angoisse accompagne les obsessions et les compulsions. Un trouble obsessionnel compulsif peut prendre des formes variables selon le type de symptômes. Les obsessions sont des idées ou des images qui font irruption dans la pensée du malade, s'y imposent et ne laissent pas la personne en paix. Ces pensées angoissantes dirigent toute la vie, au point que la personne en oublie ses priorités.

Le plus souvent, les obsessions concernent la saleté, la contamination par des germes ou l'ordre et le besoin que tout soit symétrique. La peur d'agir de manière violente ou le sentiment d'être responsable de la sécurité des autres sont aussi des signes typiques. Par exemple, le patient craindra sans raison réelle d'avoir écrasé quelqu'un avec sa voiture.

Pour lutter contre ses obsessions et soulager l'angoisse, il va développer des rituels, comme se laver dix fois par jour, vérifier cinq fois que le gaz est bien éteint... C'est ce que l'on appelle les compulsions.

Les personnes touchées savent que leur comportement ou leurs pensées sont absurdes mais n'arrivent pas à s'en débarrasser malgré leurs efforts. Il s'agit en effet d'un besoin irrépressible et incontrôlable qui peut avoir de graves retentissements sur la vie personnelle et professionnelle.

Les causes restent floues. Les scientifiques suspectent le mauvais fonctionnement de certains neurotransmetteurs, les messagers chimiques du cerveau, comme la dopamine ou la sérotonine. Une origine familiale et génétique est aussi étudiée. Toujours est-il que l'on retrouve souvent chez les patients un épisode de troubles obsessionnels compulsifs dans l'enfance. Des parents anxieux ayant souffert de cette pathologie peut également influer. Enfin, les événements stressants peuvent jouer un rôle déclenchant.

Sans traitement adapté, l'affection a tendance à s'aggraver, les symptômes évoluent progressivement ou au contraire, très rapidement, après un traumatisme ou un stress. Les personnes qui en souffrent consultent souvent trop tard, au stade de dépression ou de troubles graves.

Pour tenter de trouver une solution, il faut accepter de se faire aider par un psychiatre ou un psychothérapeute. Outre une thérapie, certains traitements médicamenteux peuvent être prescrits. Les anti-dépresseurs ou les anxiolytiques, des médicaments contre l'angoisse, diminuent la fréquence des obsessions et des compulsions.

Enfin, la psychochirurgie offre de nouvelles perspectives, avec la stimulation électrique. De petites électrodes sont introduites dans le cerveau et un faible courant électrique va interrompre la connexion entre certains groupes de neurones. Cette technique a prouvé son efficacité dans la maladie de Parkinson et vraisemblablement sur les troubles obsessionnels compulsifs.

Stéphanie

[angelique]

merci et escuse j ai lue se que tu a ecrit ces bien sa devait etre interresent pour ma part j ai souvent des petits toc je croit je traque la saleter et je me lave souvent les mains ses la maniaco je croi merci encore t est gentille

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