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Les 8 recommandations de l’Unafam pour un parcours de vie sans rupture

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Message  Andrée Lun 4 Aoû 2014 - 14:38

Les 8 recommandations de l’Unafam pour un parcours de vie sans rupture


le 29 juillet 2014
« Le devoir collectif de permettre un parcours de vie sans rupture pour les personnes en situation de handicap »
Réactions sur le rapport de Denis Piveteau* « Zéro sans solution »

L’Unafam se félicite que la notion de « parcours de vie accompagné » soit reconnue comme essentielle pour la vie des personnes en situation de handicap et leurs proches.

Mais l’association n’oublie pas de souligner que certaines dispositions des lois sur le handicap psychique, comme l’obligation de soin ou la mise en place des urgences, restent encore partiellement appliquées.

L’Unafam souligne également qu’un nombre très important de personnes handicapées psychiques est encore sans solution de logement accompagné ou d’hébergement dans une structure médico-sociale.

Accompagnants de proximité au quotidien, les familles ont apporté le témoignage de leur vécu et de leurs attentes au groupe de travail consultatif.

Au nom des familles, l’Unafam émet les huit recommandations suivantes pour les personnes en difficulté psychique sévère :

  -1 Prendre en compte toutes les composantes indissociables du « parcours de vie » : santé, vie sociale, vie citoyenne et aidants de proximité.
  -2 Considérer « le parcours de soin » comme partie intégrante « du parcours de vie », dans ses composantes psychiques et somatiques en privilégiant « l’aller vers », en relation étroite avec le médecin référent ; ceci dans le cadre de « l’obligation de soin » dont le CMP de proximité est responsable.
  -3 Passer au sein des MDPH de la gestion de dossier à un accompagnement des personnes, sans occulter les profonds changements que cela implique en termes de méthode, de moyens et de responsabilité.
  -4 Permettre l’accès à la démarche de « parcours de vie » pour les personnes en difficultés psychiques graves, non encore reconnues handicapées du fait de la stigmatisation sociale qui les isole dans le déni.
  -5 Raisonner en termes de ressources sur un territoire et mettre en place des Conseil Locaux de Santé Mentale (CLSM) permettant d’identifier ensemble et sous la présidence d’un élu, les ressources disponibles, les besoins, les priorités et traiter les difficultés locales.
  -6 Mettre en place un système d’information qualitatif, quantitatif et financier et promouvoir les structures d’accueil, le logement accompagné et les services d’accompagnement financés sur le principe de la fongibilité asymétrique afin de réduire les hospitalisations et maitriser les dépenses de santé.
  -7 Informer et former pour que la maladie psychique ne soit plus un tabou source de peur collective ou événementielle et que les personnes en souffrance psychique puissent réellement accéder à une vie sociale et si possible professionnelle.
  -8 Favoriser l’accès et le maintien dans l’emploi par un accompagnement individualisé dans la durée de la personne en souffrance psychique et de l’employeur. Créer des conditions durables d’un retour à l’emploi en mettant en place des collaborations fortes entre le milieu ordinaire et milieu protégé, en rendant possible une fluidité des parcours et une continuité des ressources.

L’Unafam restera attentive à la prise en compte réelle des apports du rapport de Denis Piveteau et des recommandations ci dessus.

« Le support des familles vieillissantes, épuisées, voire disparues, ne peut plus être la seule solution pour les « sans solutions » qui se retrouvent souvent alors à la rue, en rupture de soin et en rupture avec la société ». Philippe Charrier, président de l’Unafam.

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http://www.unafam.org/Les-8-recommandations-de-l-Unafam.html

Andrée

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Message  Andrée Sam 30 Aoû 2014 - 7:24

Projet de loi et psychiatrie : les réactions et propositions de l’Unafam


le 28 août 2014

Une loi qui va dans le bon sens, mais qui doit encore être améliorée

L’Unafam se félicite de la place donnée à la psychiatrie dans le projet de loi déposé au Conseil d’Etat en juillet dernier. Toutefois, l’Unafam souhaite relever plusieurs imprécisions dans la rédaction de la loi, formuler quelques regrets et attirer l’attention sur des problématiques qui restent entières.

« Même si ce projet de loi va dans le bon sens, pour les personnes atteintes de troubles psychiques et pour leurs proches, il reste néanmoins des questions en suspens que le gouvernement, devra traiter rapidement, comme la mise en place d’urgences psychiatriques sur tout le territoire ou comme la réorganisation des Commissions Départementales des Soins Psychiatriques afin qu’elles puissent fonctionner correctement. » - Philippe Charrier, président de l’Unafam.

L’Unafam accueille favorablement

- La confirmation de la mission dite de psychiatrie de secteur intégrant les soins en ambulatoire, y compris sous forme d’intervention à domicile,
- La référence non seulement au parcours de soins mais aussi au parcours de vie pour les personnes souffrant de troubles psychiques
- Les expérimentations de projets-pilotes de coordination autour des maladies chroniques.

Mais l’Unafam note des imprécisions dans la rédaction de la loi …

- Si la prévention et la promotion de la santé a toute sa place dans les domaines tels que la contraception, l’obésité, le VIH…, il n’y a aucune référence sur la psychiatrie quand il y a nécessité d’actions d’informations en direction des jeunes et des éducateurs sur les maladies psychiques et sur les éléments déclencheurs de celles-ci.
- L’organisation des parcours de santé ne cite pas explicitement les médecins généralistes, dont le rôle doit pourtant être renforcé (détection des troubles et orientation vers la psychiatrie, suivi somatique et parfois psychiatrique de ces patients). L’obligation prévue de liaison écrite et réciproque entre les médecins traitants et services hospitaliers en montre pourtant toute l’importance.
- La prise en charge psychiatrique doit viser non seulement les patients déjà suivis mais aussi ceux ayant besoin de soins (rupture de soins – malades dans le déni) en développant « l’aller vers »

…et regrette que :

- L’amélioration des pratiques ne s’appuie pas sur le partage de bonnes pratiques professionnelles (dont le bon usage des médicaments), et sur la formation initiale en psychiatrie.
- Seul le développement professionnel continu serait sollicité, ce qui rend les améliorations lentes et aléatoires.
- Ne soient pas créés de nouveaux métiers dont celui d’infirmier clinicien pour répondre en particulier aux déserts médicaux (absence de psychiatres). Pour pallier cette absence, la nature des missions en pratiques avancées devrait inclure la psychiatrie.
- Les Conseil Locaux en Santé Mentale liés ou non à des conseils locaux de santé ne soient pas cités, alors que ceux-ci ont été encouragés à se développer sur l’ensemble du territoire et qu’ils participent aux projets territoriaux et par là même, à la démocratie sanitaire.

Enfin, l’Unafam formule des propositions afin que les dispositifs existants soient efficients :

- Le dispositif d’accès aux soins de premier recours par une régulation téléphonique devrait prévoir une ligne avec des compétences psychiatriques,
- Les ARS pourraient organiser aussi les réponses aux besoins de soins non programmés (pour rendre autant que possible les hospitalisations évitables) – ceci en complément de l’organisation des urgences psychiatriques déjà prévues par la loi du 5 juillet 2011 et dont la mise en œuvre n’est que très partielle à ce jour.
- Une modification de l’organisation de la Commission Départementale des Soins Psychiatriques est souhaitable car aujourd’hui, faute de personnalités à nommer, certaines CDSP ne fonctionnent pas.

Arrow
http://www.unafam.org/Projet-de-loi-et-psychiatrie-les.html

Andrée

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