J'ai peut-être trop parle...
3 participants
Page 1 sur 1
J'ai peut-être trop parle...
Bonjour,
J'ai eu en octobre-novembre un nouvel épisode dépressif jusqu'à hospitalisation et j'avoue que je me sentais en même temps très mal vis-à-vis de mon travail d'être ainsi en arrêt.
Je me sens responsable dans le sens où je ne me soigne pas vraiment. Enfin, je prends mon traitement mais j'ai dérapé sur d'autres trucs et puis, je commence à bien comprendre que je suis fragile...
Bon, c'est pas la première fois que j'ai un épisode dépressif avec pulsions suicidaires... j'ai été hospitalisé 20 jours et j'ai repris, à ma demande, à mi-temps thérapeutique vers la mi-décembre car j'avoue que j'avais une grande angoisse de reprendre à temps complet.
Il faut dire que ça faisait déjà pas mal de mois que ça n'allait pas, que j'arrivais en retard au travail et que j'avais des petits arrêts fréquents. Mais ces mois précédents, je me disais "allez ! lève-toi et vas bosser !" au lieu de traiter vraiment mes problèmes de face car j'avais bien peur d'être arrêtée longtemps.
Pour moi, deux mois d'arrêt de travail est énorme mais je sais aujourd'hui que je ne me suis pas laissée assez de temps... Juste le temps de me relever et puis, à refaire mes conneries... à aller de nouveau mal.
Sauf que j'ai un sérieux problème de sommeil dû à la prise d'effexor. Je n'arrive pas à dormir la nuit, du tout, je cumule 2 à 3 nuits d'insomnie dans la semaine et lorsque je prends du tercian pour dormir, comme me l'a indiqué ma psychiatre, mon corps récupère et du coup, je n'arrive absolument pas à me réveiller.
Je prends de la depakote, ça a l'air de bien agir.
Bref, la semaine dernière, j'ai repris à temps complet dès le jeudi et j'ai eu un entretien avec la chef de service qui voulait comprendre un peu ce qu'il se passait alors j'ai décidé de mettre les cartes sur table.
J'avais une nuit d'insomnie, d'ailleurs je le lui avais dit, et en fait j'avais pas voulu prendre le tercian car j'avais tellement peur de ne pas me réveiller pour aller au travail que j'ai choisi l'option ne pas dormir du tout.
Bon, je lui parle de mon trouble bipolaire, que je prends un traitement avec plusieurs médicaments et que j'ai actuellement des problèmes de sommeil et que je revois cela avec ma psy.
Ok... je vais vendredi au travail. Puis, lundi rendez-vous chez ma psy et j'avais prévenu au travail que j'allais arriver plus tard. Donc, je fais le point avec ma psy et on décide que je prenne le tercian plus tôt.
Je voulais un autre médicament mais ma psy m'a expliqué qu'elle préfère, dans mon cas, que je prenne du tercian car il n'engendre pas de dépendance et est en plus anxyolitique. Comme je suis très angoissée et très anxieuse, j'accepte de continuer le tercian.
Comme convenu, j'en prends un le lundi soir et j'étais bien angoissée. Mais mardi, panne de réveil ! Je me suis réveillée à 12h30, donc j'ai appelé le travail et j'y suis allée dès que possible.
Nouvel entretien avec la chef et là, elle m'a mis la pression. Après les "je comprends que tu passes une période difficile", j'ai eu droit à "il faut de l'amélioration. Tu m'as dit que tu allais faire des choses etc..." En gros, il faut que ça aille mieux de suite et ce, dès ce jour...
Elle a quand même noté que j'aurai pu m'absenter, ce que je n'ai pas fait, et que je suis quand même venue travailler.
Je comprends très bien sa position dans le sens où ils ont patienté longtemps et là, pour eux, la coupe commence à être pleine.
Cependant, j'ai réalisé hier que j'ai fait une sacré erreur d'avoir nié mes problèmes pendant si longtemps et que je n'ai pas soigné comme il le fallait mon trouble bipolaire et que j'ai déconné avec ma santé. Je vais pas entrer dans les détails de ces erreurs car je n'ai pas envie de partager cela.
Ce qui est positif, c'est que j'en prenne conscience mais j'ai mal en même temps. Je comprends maintenant que je dois avoir une hygiène de vie et que je ne peux pas me permettre de boire de l'alcool par exemple lors d'une soirée, ou encore de faire de longues veillées très tard car chez moi, l'absence de sommeil suffit à me basculer dans un état dépressif.
Ce sont des exemples et j'ai dû renoncer ces dernières semaines aux soirées après le travail parce que j'y arrive pas !
Quoi qu'il en soit, je viens encore de faire une nuit complète d'insomnie tellement j'avais peur de ne pas me réveiller. J'ai pas voulu prendre de tercian, je suis restée la nuit à pleurer ou à écrire de longues pensées. Bref, des changements d'humeurs dans la même nuit et l'incapacité totale à m'endormir.
Je me suis dite que je n'allais pas encore aller une énième fois au travail sans avoir dormi de la nuit et j'ai réussi à dormir de 8h à 12h.
Tout ce que j'ai envie, c'est réussir à dormir la nuit et être éveillée le jour. Prendre mon traitement et éviter tout ce qui détériore mon système nerveux, que ce soit la prise de n'importe quelle autre substance, passer des soirées où on se couche très tard (y compris le week end) etc...
C'est d'abord un besoin personnel, si j'ai envie de monter ma propre boîte par exemple, je ne le pourrai pas dans ces conditions !
Mais j'ai l'impression que je n'aurai pas dû parler de mon trouble bipo à ma chef, ou peut-être en dire moins, je ne sais pas.
Je suis encore perdue dans mes nombreuses réflexions du genre et si inconsciemment, je voulais qu'ils me virent ?
Faut que j'arrête un peu ça également, j'ai déjà passé la nuit entière bombardée de pensées.
J'attends pas de réponse particulière, si vous répondez, ce sera gentil. J'aimerais juste savoir si vous avez dû informer vos supérieurs de votre trouble bipolaire.
J'ai eu en octobre-novembre un nouvel épisode dépressif jusqu'à hospitalisation et j'avoue que je me sentais en même temps très mal vis-à-vis de mon travail d'être ainsi en arrêt.
Je me sens responsable dans le sens où je ne me soigne pas vraiment. Enfin, je prends mon traitement mais j'ai dérapé sur d'autres trucs et puis, je commence à bien comprendre que je suis fragile...
Bon, c'est pas la première fois que j'ai un épisode dépressif avec pulsions suicidaires... j'ai été hospitalisé 20 jours et j'ai repris, à ma demande, à mi-temps thérapeutique vers la mi-décembre car j'avoue que j'avais une grande angoisse de reprendre à temps complet.
Il faut dire que ça faisait déjà pas mal de mois que ça n'allait pas, que j'arrivais en retard au travail et que j'avais des petits arrêts fréquents. Mais ces mois précédents, je me disais "allez ! lève-toi et vas bosser !" au lieu de traiter vraiment mes problèmes de face car j'avais bien peur d'être arrêtée longtemps.
Pour moi, deux mois d'arrêt de travail est énorme mais je sais aujourd'hui que je ne me suis pas laissée assez de temps... Juste le temps de me relever et puis, à refaire mes conneries... à aller de nouveau mal.
Sauf que j'ai un sérieux problème de sommeil dû à la prise d'effexor. Je n'arrive pas à dormir la nuit, du tout, je cumule 2 à 3 nuits d'insomnie dans la semaine et lorsque je prends du tercian pour dormir, comme me l'a indiqué ma psychiatre, mon corps récupère et du coup, je n'arrive absolument pas à me réveiller.
Je prends de la depakote, ça a l'air de bien agir.
Bref, la semaine dernière, j'ai repris à temps complet dès le jeudi et j'ai eu un entretien avec la chef de service qui voulait comprendre un peu ce qu'il se passait alors j'ai décidé de mettre les cartes sur table.
J'avais une nuit d'insomnie, d'ailleurs je le lui avais dit, et en fait j'avais pas voulu prendre le tercian car j'avais tellement peur de ne pas me réveiller pour aller au travail que j'ai choisi l'option ne pas dormir du tout.
Bon, je lui parle de mon trouble bipolaire, que je prends un traitement avec plusieurs médicaments et que j'ai actuellement des problèmes de sommeil et que je revois cela avec ma psy.
Ok... je vais vendredi au travail. Puis, lundi rendez-vous chez ma psy et j'avais prévenu au travail que j'allais arriver plus tard. Donc, je fais le point avec ma psy et on décide que je prenne le tercian plus tôt.
Je voulais un autre médicament mais ma psy m'a expliqué qu'elle préfère, dans mon cas, que je prenne du tercian car il n'engendre pas de dépendance et est en plus anxyolitique. Comme je suis très angoissée et très anxieuse, j'accepte de continuer le tercian.
Comme convenu, j'en prends un le lundi soir et j'étais bien angoissée. Mais mardi, panne de réveil ! Je me suis réveillée à 12h30, donc j'ai appelé le travail et j'y suis allée dès que possible.
Nouvel entretien avec la chef et là, elle m'a mis la pression. Après les "je comprends que tu passes une période difficile", j'ai eu droit à "il faut de l'amélioration. Tu m'as dit que tu allais faire des choses etc..." En gros, il faut que ça aille mieux de suite et ce, dès ce jour...
Elle a quand même noté que j'aurai pu m'absenter, ce que je n'ai pas fait, et que je suis quand même venue travailler.
Je comprends très bien sa position dans le sens où ils ont patienté longtemps et là, pour eux, la coupe commence à être pleine.
Cependant, j'ai réalisé hier que j'ai fait une sacré erreur d'avoir nié mes problèmes pendant si longtemps et que je n'ai pas soigné comme il le fallait mon trouble bipolaire et que j'ai déconné avec ma santé. Je vais pas entrer dans les détails de ces erreurs car je n'ai pas envie de partager cela.
Ce qui est positif, c'est que j'en prenne conscience mais j'ai mal en même temps. Je comprends maintenant que je dois avoir une hygiène de vie et que je ne peux pas me permettre de boire de l'alcool par exemple lors d'une soirée, ou encore de faire de longues veillées très tard car chez moi, l'absence de sommeil suffit à me basculer dans un état dépressif.
Ce sont des exemples et j'ai dû renoncer ces dernières semaines aux soirées après le travail parce que j'y arrive pas !
Quoi qu'il en soit, je viens encore de faire une nuit complète d'insomnie tellement j'avais peur de ne pas me réveiller. J'ai pas voulu prendre de tercian, je suis restée la nuit à pleurer ou à écrire de longues pensées. Bref, des changements d'humeurs dans la même nuit et l'incapacité totale à m'endormir.
Je me suis dite que je n'allais pas encore aller une énième fois au travail sans avoir dormi de la nuit et j'ai réussi à dormir de 8h à 12h.
Tout ce que j'ai envie, c'est réussir à dormir la nuit et être éveillée le jour. Prendre mon traitement et éviter tout ce qui détériore mon système nerveux, que ce soit la prise de n'importe quelle autre substance, passer des soirées où on se couche très tard (y compris le week end) etc...
C'est d'abord un besoin personnel, si j'ai envie de monter ma propre boîte par exemple, je ne le pourrai pas dans ces conditions !
Mais j'ai l'impression que je n'aurai pas dû parler de mon trouble bipo à ma chef, ou peut-être en dire moins, je ne sais pas.
Je suis encore perdue dans mes nombreuses réflexions du genre et si inconsciemment, je voulais qu'ils me virent ?
Faut que j'arrête un peu ça également, j'ai déjà passé la nuit entière bombardée de pensées.
J'attends pas de réponse particulière, si vous répondez, ce sera gentil. J'aimerais juste savoir si vous avez dû informer vos supérieurs de votre trouble bipolaire.
petitenajia- Nombre de messages : 135
Age : 44
Type troubles : trouble bipolaire de type II
Emploi / Statut : travaille sur mes projets persos et profs... En ALD et invalidité
Date d'inscription : 07/07/2008
Re: J'ai peut-être trop parle...
Bonsoir petitenajia
Dire ou non la vérité à ta chef de service n'aurait probablement rien changé. Il est certain que tu n'étais pas obligée de lui dire de quoi tu souffrais mais c'est difficile de le cacher longtemps.
Et malheureusement il y a tellement d'apriori dès qu'il s'agit de problèmes psy.
En ce qui me concerne j'ai pêté un câble sur le lieu même de mon travail alors je n'ai pas vraiment eu le temps de les en informer.....même si le diagnostic de BP ne leur a jamais été communiqué . J'avais aussi trop tiré sur la corde jusqu'au jour où ce fut la cata, je m'étais accrochée beaucoup trop longtemps, je voulais tenir le coup à tout prix mais un jour tout a craqué et j'ai touché le fond. Je me demande même comment j'arrivais à aller travailler j'étais dans un tel état mais je ne voulais pas lâcher prise jusqu'au jour ou mon mental et mon physique m'ont rappelée à l'ordre et alors je n'ai plus eu le choix, j'ai beaucoup culpabilisé mais j'ai dû me faire soigner, je n'avais pas d'autre alternative.
Ne reviens pas sur ton passé, cela ne sert à rien, les regrets non plus
Le plus important est que tu aies pris maintenant conscience que ta santé passait avant tout, que tu devais te soigner, avoir une hygiène de vie et, malheureusement, renoncer à certaines choses.
Lorsque tu seras mieux tu pourras alors envisager ton avenir différemment et réaliser tes projets.
Bien sûr qu'il faut trouver une solution à tes problèmes d'insomnies, peut-être dues à l'Effexor, je ne sais car je dormais lorsque je prenais ce médoc mais chaque personne réagit différemment.
Je suis surprise que ta psy t'aie prescrit du Tercian qui t'empêche de te réveiller le matin car elle sait bien que tu travailles et que tu ne peux te permettre de te réveiller à midi. Si en le prenant plus trop ça marche tant mieux, et je l'espère pour toi, sinon elle devrait peut-être modifier ton traitement. Elle doit savoir ce qu'elle fait mais elle doit aussi comprendre les problèmes que cela engendre pour toi dans ton travail.
Je crois aussi que tu dois dire à ta psy tout ce qui se passe dans ta tête en ce moment car je ne te sens pas bien du tout.
Tiens nous au courant
Bises
Garrigue
Dire ou non la vérité à ta chef de service n'aurait probablement rien changé. Il est certain que tu n'étais pas obligée de lui dire de quoi tu souffrais mais c'est difficile de le cacher longtemps.
Et malheureusement il y a tellement d'apriori dès qu'il s'agit de problèmes psy.
En ce qui me concerne j'ai pêté un câble sur le lieu même de mon travail alors je n'ai pas vraiment eu le temps de les en informer.....même si le diagnostic de BP ne leur a jamais été communiqué . J'avais aussi trop tiré sur la corde jusqu'au jour où ce fut la cata, je m'étais accrochée beaucoup trop longtemps, je voulais tenir le coup à tout prix mais un jour tout a craqué et j'ai touché le fond. Je me demande même comment j'arrivais à aller travailler j'étais dans un tel état mais je ne voulais pas lâcher prise jusqu'au jour ou mon mental et mon physique m'ont rappelée à l'ordre et alors je n'ai plus eu le choix, j'ai beaucoup culpabilisé mais j'ai dû me faire soigner, je n'avais pas d'autre alternative.
Ne reviens pas sur ton passé, cela ne sert à rien, les regrets non plus
Le plus important est que tu aies pris maintenant conscience que ta santé passait avant tout, que tu devais te soigner, avoir une hygiène de vie et, malheureusement, renoncer à certaines choses.
Lorsque tu seras mieux tu pourras alors envisager ton avenir différemment et réaliser tes projets.
Bien sûr qu'il faut trouver une solution à tes problèmes d'insomnies, peut-être dues à l'Effexor, je ne sais car je dormais lorsque je prenais ce médoc mais chaque personne réagit différemment.
Je suis surprise que ta psy t'aie prescrit du Tercian qui t'empêche de te réveiller le matin car elle sait bien que tu travailles et que tu ne peux te permettre de te réveiller à midi. Si en le prenant plus trop ça marche tant mieux, et je l'espère pour toi, sinon elle devrait peut-être modifier ton traitement. Elle doit savoir ce qu'elle fait mais elle doit aussi comprendre les problèmes que cela engendre pour toi dans ton travail.
Je crois aussi que tu dois dire à ta psy tout ce qui se passe dans ta tête en ce moment car je ne te sens pas bien du tout.
Tiens nous au courant
Bises
Garrigue
garrigue- Nombre de messages : 2282
Age : 77
Type troubles : Bipolaire II - Borderline
Date d'inscription : 14/09/2008
Re: J'ai peut-être trop parle...
Bonsoir
Pour le tercian, ce n'est pas une question de dose? En en prenant moins ne te réveillerais tu pas plus facilement. En tout cas les symptômes sont ceux d'une hypomanie, les pensées rapides, le manque de sommeil ect. Il faudrait que tu arrives à dormir, quitte à aller à 20h00 au lit pour faire dix heures de sommeil et encore pouvoir te réveiller à l'heure.
J'avais le même problème de ne pas savoir me lever avec le Seroquel, résolu en diminuant la dose de moitié et en le prenant tôt assez le soir, de manière que l'effet disparaisse tôt assez le matin. Mais parle en avec ta psy..
Car j'ai l'impression que si tu veux garder ton boulot assez urgent que tu te stabilises; Tu peux pas continuer à le faire en ne dormant pas. C'est en dormant que tu devrais y arriver.
Le monde du travail est en général plutôt impitoyable.
Prend soin de toi
Pour le tercian, ce n'est pas une question de dose? En en prenant moins ne te réveillerais tu pas plus facilement. En tout cas les symptômes sont ceux d'une hypomanie, les pensées rapides, le manque de sommeil ect. Il faudrait que tu arrives à dormir, quitte à aller à 20h00 au lit pour faire dix heures de sommeil et encore pouvoir te réveiller à l'heure.
J'avais le même problème de ne pas savoir me lever avec le Seroquel, résolu en diminuant la dose de moitié et en le prenant tôt assez le soir, de manière que l'effet disparaisse tôt assez le matin. Mais parle en avec ta psy..
Car j'ai l'impression que si tu veux garder ton boulot assez urgent que tu te stabilises; Tu peux pas continuer à le faire en ne dormant pas. C'est en dormant que tu devrais y arriver.
Le monde du travail est en général plutôt impitoyable.
Prend soin de toi
Re: J'ai peut-être trop parle...
Bonjour,
Je vous remercie profondément pour vos réponses qui me font très plaisir et me remontent le moral.
Oui, c'est vrai, je ne vais pas très bien non plus en ce moment. Je me concentre à mon premier objectif cette semaine: me rétablir et retrouver un rythme de sommeil normal.
J'ai été voir mon médecin général car ma psychiatre ne travaillait pas hier. J'en ai parlé avec lui et je lui ai demandé un arrêt pour cette semaine, je reprendrai si tout va bien lundi prochain.
Tout comme moi, il était d'accord qu'il valait mieux que j'arrive en retard, même si c'est très en retard, au lieu que je sois en arrêt maladie.
Mais je bosse dans une boîte americaine, donc on est à leurs yeux des stats. Ma chef doit notifier à ses supérieurs les retards et absences sous forme de stat.
On va dire que c'est plus simple pour elle que je ne sois pas là du tout parce qu'un retard aura un impact négatif sur les stats. Alors qu'un arrêt de travail, c'est carré, ça entre dans un cadre, un moule...
Oui, le monde du travail est impitoyable. A tel point que pendant de nombreuses années, je démissionnais ou je ne faisais que des CDD.
Je me sentais trop instable pour rester quelque part, ça me faisait peur. Entre mes hauts et mes bas, je préférais être au chômage quand ça n'allait pas et travailler quand je me sentais stable.
Sauf que pour l'estime de soi, c'était pas top.
Là, c'est la première fois que je suis restée aussi longtemps quelque part et première fois de ma vie que je suis en CDI.
Chipsa, pour le tercian, c'est en effet un problème de dosage. J'ai réduit la dose de moitié et j'arrive à émerger, donc déjà à sortir de l'état de sommeil pour celui du réveil.
Tes conseils sont avisés, ce sont les mêmes que ceux de ma psy.
Garrigue, je te remercie pour tes conseils que je noterai afin de ne pas les oublier.
Oui, je dois renoncer à certaines choses qui aggravent ma cyclothymie. Ma psy me l'a dit également. Je n'y arrivais pas sauf depuis cette semaine car je me concentre à me soigner et du coup, mon mental est orienté vers autre chose.
Sinon, ma psy comprend les problèmes que cela génère et elle m'a donné un conseil auquel je n'aurai jamais pensé qui est de programmer un réveil téléphonique avec le téléphone fixe. Comme il est au salon et que la sonnerie est assez forte, ça devra me réveiller
Prenez soin de vous, merci encore pour vos réponss !
Je vous remercie profondément pour vos réponses qui me font très plaisir et me remontent le moral.
Oui, c'est vrai, je ne vais pas très bien non plus en ce moment. Je me concentre à mon premier objectif cette semaine: me rétablir et retrouver un rythme de sommeil normal.
J'ai été voir mon médecin général car ma psychiatre ne travaillait pas hier. J'en ai parlé avec lui et je lui ai demandé un arrêt pour cette semaine, je reprendrai si tout va bien lundi prochain.
Tout comme moi, il était d'accord qu'il valait mieux que j'arrive en retard, même si c'est très en retard, au lieu que je sois en arrêt maladie.
Mais je bosse dans une boîte americaine, donc on est à leurs yeux des stats. Ma chef doit notifier à ses supérieurs les retards et absences sous forme de stat.
On va dire que c'est plus simple pour elle que je ne sois pas là du tout parce qu'un retard aura un impact négatif sur les stats. Alors qu'un arrêt de travail, c'est carré, ça entre dans un cadre, un moule...
Oui, le monde du travail est impitoyable. A tel point que pendant de nombreuses années, je démissionnais ou je ne faisais que des CDD.
Je me sentais trop instable pour rester quelque part, ça me faisait peur. Entre mes hauts et mes bas, je préférais être au chômage quand ça n'allait pas et travailler quand je me sentais stable.
Sauf que pour l'estime de soi, c'était pas top.
Là, c'est la première fois que je suis restée aussi longtemps quelque part et première fois de ma vie que je suis en CDI.
Chipsa, pour le tercian, c'est en effet un problème de dosage. J'ai réduit la dose de moitié et j'arrive à émerger, donc déjà à sortir de l'état de sommeil pour celui du réveil.
Tes conseils sont avisés, ce sont les mêmes que ceux de ma psy.
Garrigue, je te remercie pour tes conseils que je noterai afin de ne pas les oublier.
Oui, je dois renoncer à certaines choses qui aggravent ma cyclothymie. Ma psy me l'a dit également. Je n'y arrivais pas sauf depuis cette semaine car je me concentre à me soigner et du coup, mon mental est orienté vers autre chose.
Sinon, ma psy comprend les problèmes que cela génère et elle m'a donné un conseil auquel je n'aurai jamais pensé qui est de programmer un réveil téléphonique avec le téléphone fixe. Comme il est au salon et que la sonnerie est assez forte, ça devra me réveiller
Prenez soin de vous, merci encore pour vos réponss !
petitenajia- Nombre de messages : 135
Age : 44
Type troubles : trouble bipolaire de type II
Emploi / Statut : travaille sur mes projets persos et profs... En ALD et invalidité
Date d'inscription : 07/07/2008
Sujets similaires
» Ce matin: "C'est au programme" de "Sophie Davant" témoignage d'un schrizofrène ayant écrit un livre, parle de dépression, de traitements, peut-être à regarder pour vous autre.
» «Arnaque au mieux-être»
» A un de ces 4 peut-être!
» « On peut être manipulé par sa propre voix »
» Résilience
» «Arnaque au mieux-être»
» A un de ces 4 peut-être!
» « On peut être manipulé par sa propre voix »
» Résilience
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum