Trouble bipolaire : application informatique et application mobile
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Trouble bipolaire : application informatique et application mobile
Une Des chercheurs de l’université du Michigan ont mis au point une application mobile pour aider les personnes souffrant de trouble bipolaire à suivre et contrôler leurs fluctuations d’humeur. Leur objectif est de fournir un outil permettant, à terme, d’anticiper les récidives, pour mieux les traiter.
Le trouble bipolaire : une maladie aux effets dévastateurs
Le trouble bipolaire est un trouble mental affectant la régulation de l’humeur.
Selon l’HAS, il toucherait environ 1 % de la population.
Sous sa forme la plus typique, il se caractérise par une alternance de périodes d’excitation (phase maniaque) et de périodes de dépression (phase dépressive), entrecoupées de périodes de stabilité. La durée et la fréquence de chaque phase sont très variables d’un patient à un autre.
Ces troubles peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie professionnelle, familiale et sociale des personnes qui en souffrent.
Les effets peuvent être dévastateurs et le risque suicidaire est particulièrement élevé : entre 15 et 20 % des bipolaires décéderaient par suicide.
Des signes précurseurs d’une rechute perceptibles dans la voix ?
Melvin McInnis, psychiatre à l’université du Michigan, est parti d’un constat : les proches des personnes souffrant de trouble bipolaire sont parfois capables de détecter précocement une récidive.
Ils connaissent en effet très bien le patient et arrivent à détecter d’infimes changements survenant avant une rechute, notamment dans sa voix et sa façon de s’exprimer. Le patient lui-même en est rarement conscient.
La voix pourrait donc être, selon le psychiatre, l’une des clés pour détecter les signes précurseurs d’une rechute.
Alors pourquoi ne pas essayer d’automatiser cette détection en utilisant la puissance d’algorithmes basés sur l’analyse de la voix et le machine learning (apprentissage automatique) ? Avec deux autres chercheurs de l’université du Michigan, le Dr McInnis a donc développé une application qui permet de surveiller la voix du patient lors de ses conversations téléphoniques quotidiennes, à la recherche de ces signes précurseurs.
L’enjeu est de taille : une détection précoce des rechutes permettrait au patient, à son entourage et à l’équipe soignante de mieux anticiper la prise en charge et d’améliorer l’efficacité du traitement. Et, dans certains cas, d’éviter l’irréparable.
Une application pour enregistrer et analyser les conversations téléphoniques
La technologie utilisée en est encore à une phase expérimentale.
L’application développée pour l’instant enregistre la voix des patients à chaque appel. Les enregistrements sont envoyés à un laboratoire de recherche de l’université du Michigan et soumis à un programme qui décortique les caractéristiques physiques de la voix.
Des entretiens hebdomadaires sont également prévus avec un clinicien et sont utilisés pour établir une corrélation entre les propriétés acoustiques de la voix du patient et son humeur, afin de fournir une base de référence.
L’objectif est que l’application puisse à terme identifier automatiquement les signes précurseurs et, en cas de détection de ces signes, envoyer une alerte au patient et / ou à une personne préalablement identifiée pour anticiper au mieux une éventuelle rechute.
Des premiers résultats prometteurs, mais insuffisants
L’application doit encore faire l’objet de nombreux tests, mais les premiers résultats réalisés sur un petit groupe de patients seraient encourageants.
Les chercheurs concèdent cependant qu’il est beaucoup plus facile de détecter les signes précurseurs de la phase maniaque, la phase dépressive restant beaucoup plus difficile à appréhender à ce stade de leurs recherches.
L’étude va se poursuivre avec 60 patients bipolaires suivis au Depression Center de l’université de Michigan, pour améliorer l’application et affiner les algorithmes.
Reste à savoir si les patients ne seront pas perturbés à l’idée que chacune de leur conversation est enregistrée, même si les chercheurs assurent que ces conversations sont cryptées et que personne n’y a accès (seul le résultat de l’analyse des enregistrements est transmis, les enregistrements eux-mêmes étant stockés sur des serveurs sécurisés).
Une application pour d’autres pathologies ?
Le Dr McInnis espère que cette technologie pourra ensuite être utilisée pour d’autres maladies impliquant des modifications dans la voix des patients : de la schizophrénie au trouble de stress post-traumatique, en passant par la maladie de Parkinson.
L’université du Michigan n’est d’ailleurs pas la seule à travailler sur l’analyse de la voix : Max Little, un mathématicien britannique, est par exemple à l’origine de plusieurs projets dont l’objectif est de trouver un moyen de détecter les signes précoces de la maladie de Parkinson via un simple appel téléphonique.
Sources: University of Michigan, FastCoexist.com
Sur le même thème : HAS – Guide maladie chronique – Troubles bipolaires
http://blog.doccto.fr/une-application-mobile-pour-aider-les-personnes-atteintes-de-trouble-bipolaire/
Le trouble bipolaire : une maladie aux effets dévastateurs
Le trouble bipolaire est un trouble mental affectant la régulation de l’humeur.
Selon l’HAS, il toucherait environ 1 % de la population.
Sous sa forme la plus typique, il se caractérise par une alternance de périodes d’excitation (phase maniaque) et de périodes de dépression (phase dépressive), entrecoupées de périodes de stabilité. La durée et la fréquence de chaque phase sont très variables d’un patient à un autre.
Ces troubles peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie professionnelle, familiale et sociale des personnes qui en souffrent.
Les effets peuvent être dévastateurs et le risque suicidaire est particulièrement élevé : entre 15 et 20 % des bipolaires décéderaient par suicide.
Des signes précurseurs d’une rechute perceptibles dans la voix ?
Melvin McInnis, psychiatre à l’université du Michigan, est parti d’un constat : les proches des personnes souffrant de trouble bipolaire sont parfois capables de détecter précocement une récidive.
Ils connaissent en effet très bien le patient et arrivent à détecter d’infimes changements survenant avant une rechute, notamment dans sa voix et sa façon de s’exprimer. Le patient lui-même en est rarement conscient.
La voix pourrait donc être, selon le psychiatre, l’une des clés pour détecter les signes précurseurs d’une rechute.
Alors pourquoi ne pas essayer d’automatiser cette détection en utilisant la puissance d’algorithmes basés sur l’analyse de la voix et le machine learning (apprentissage automatique) ? Avec deux autres chercheurs de l’université du Michigan, le Dr McInnis a donc développé une application qui permet de surveiller la voix du patient lors de ses conversations téléphoniques quotidiennes, à la recherche de ces signes précurseurs.
L’enjeu est de taille : une détection précoce des rechutes permettrait au patient, à son entourage et à l’équipe soignante de mieux anticiper la prise en charge et d’améliorer l’efficacité du traitement. Et, dans certains cas, d’éviter l’irréparable.
Une application pour enregistrer et analyser les conversations téléphoniques
La technologie utilisée en est encore à une phase expérimentale.
L’application développée pour l’instant enregistre la voix des patients à chaque appel. Les enregistrements sont envoyés à un laboratoire de recherche de l’université du Michigan et soumis à un programme qui décortique les caractéristiques physiques de la voix.
Des entretiens hebdomadaires sont également prévus avec un clinicien et sont utilisés pour établir une corrélation entre les propriétés acoustiques de la voix du patient et son humeur, afin de fournir une base de référence.
L’objectif est que l’application puisse à terme identifier automatiquement les signes précurseurs et, en cas de détection de ces signes, envoyer une alerte au patient et / ou à une personne préalablement identifiée pour anticiper au mieux une éventuelle rechute.
Des premiers résultats prometteurs, mais insuffisants
L’application doit encore faire l’objet de nombreux tests, mais les premiers résultats réalisés sur un petit groupe de patients seraient encourageants.
Les chercheurs concèdent cependant qu’il est beaucoup plus facile de détecter les signes précurseurs de la phase maniaque, la phase dépressive restant beaucoup plus difficile à appréhender à ce stade de leurs recherches.
L’étude va se poursuivre avec 60 patients bipolaires suivis au Depression Center de l’université de Michigan, pour améliorer l’application et affiner les algorithmes.
Reste à savoir si les patients ne seront pas perturbés à l’idée que chacune de leur conversation est enregistrée, même si les chercheurs assurent que ces conversations sont cryptées et que personne n’y a accès (seul le résultat de l’analyse des enregistrements est transmis, les enregistrements eux-mêmes étant stockés sur des serveurs sécurisés).
Une application pour d’autres pathologies ?
Le Dr McInnis espère que cette technologie pourra ensuite être utilisée pour d’autres maladies impliquant des modifications dans la voix des patients : de la schizophrénie au trouble de stress post-traumatique, en passant par la maladie de Parkinson.
L’université du Michigan n’est d’ailleurs pas la seule à travailler sur l’analyse de la voix : Max Little, un mathématicien britannique, est par exemple à l’origine de plusieurs projets dont l’objectif est de trouver un moyen de détecter les signes précoces de la maladie de Parkinson via un simple appel téléphonique.
Sources: University of Michigan, FastCoexist.com
Sur le même thème : HAS – Guide maladie chronique – Troubles bipolaires
http://blog.doccto.fr/une-application-mobile-pour-aider-les-personnes-atteintes-de-trouble-bipolaire/
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Conférence : professeur Pierre Michel LLORCA: Apports de l'application informatique Bipolife, et des applications pour smartphones dans la prise en charge du trouble bipolaire.
Conférence organisée par ARGOS 2001 avec le professeur Pierre Michel LLORCA.
Apports de l'application informatique Bipolife, et des applications pour smartphones dans la prise en charge du trouble bipolaire.
Paris, FIAP, 23 avril 2015
ARGOS 2001, Pierre Michel LLORCA
Voir liens Angie
Bipolife, jeu interactif sur la bipolarité
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6573-bipolife-jeu-interactif-sur-la-bipolarite
Petite application smartphone pour la gestion de l'humeur
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t8105-petite-application-smartphone-pour-la-gestion-de-l-humeur
Internet et santé mentale
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t3824-internet-et-sante-mentale
Apports de l'application informatique Bipolife, et des applications pour smartphones dans la prise en charge du trouble bipolaire.
Paris, FIAP, 23 avril 2015
ARGOS 2001, Pierre Michel LLORCA
Voir liens Angie
Bipolife, jeu interactif sur la bipolarité
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6573-bipolife-jeu-interactif-sur-la-bipolarite
Petite application smartphone pour la gestion de l'humeur
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t8105-petite-application-smartphone-pour-la-gestion-de-l-humeur
Internet et santé mentale
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
De plus en plus d'applications de réalité virtuelle en santé et en psychothérapie
Bonjour,
lu sur
Soumis par Gestion le 30 avril 2015
Les casques de réalité virtuelle sont de plus en plus utilisés en psychothérapie et en santé, ont rapporté des chercheurs au Laval Virtual, le salon des Technologies et Usages du Virtuel, organisé en Mayenne (France) au début avril. Ils pourraient aider à traiter l’agoraphobie, l’arachnophobie et d'autres phobies simples, l’obésité, le vertige et les problèmes d'équilibre….
L'anxiété peut être réduite chez des personnes atteintes de phobies en les exposant à des situations liées à ces dernières dans ""des environnements virtuels thérapeutiques dérivés des jeux informatiques"", a expliqué le psychologue Stéphane Bouchard, titulaire de la chaire de recherche du Canada en cyberpsychologie.
Ses études menées depuis une dizaine d'années ont montré qu'associer l'utilisation d'un casque de réalité virtuelle à une thérapie cognitive classique donnait de meilleurs résultats en moins de temps.
Les phobies spécifiques, caractérisées par une peur excessive d'une situation, d'un objet ou d'une circonstance particulière, toucheraient 11,3% de la population au cours de la vie dans un pays tel que les Etats-Unis.
De son côté, Marine Teffou de l'Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) a travaillé avec le Trinity College de Dublin à la conception d'un simulateur de foule destiné aux agoraphobes. Des études sont actuellement en préparation afin de tester l'utilisation de ce système avec des personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui souffrent souvent de cette phobie.
Andreas Mühlberger, de la faculté de psychologie de Regensburg (Allemagne), réussit, en une semaine, à faire toucher des mygales vivantes à des personnes terrifiées par les araignées qui ont été traitées par le biais de la réalité virtuelle.
Georgina Cardenas-Lopez, chercheuse en psychologie à l'université de Mexico, a
réalisé 14 environnements virtuels destinés aux personnes obèses. Elle a testé ces environnements avec des personnes ayant échoué lors d'un programme de remise en forme.
"Nous les mettons en situation dans des lieux où elles doivent exercer un contrôle sur elles-mêmes comme un magasin de friandises mais aussi une galerie commerciale où elles sont confrontées au regard des autres"", a-t-elle expliqué. En plus de l'amélioration du bien-être psychologique, une perte supplémentaire de kilos a été observée comparativement au traitement normal.
Franck Assaban, directeur général de Virtualis et kinésithérapeuthe, a pour sa part intégré la réalité virtuelle dans un programme de rééducation vestibulaire, pour le traitement des vertiges et des troubles de l'équilibre. Les utilisateurs doivent rester sur leurs deux jambes alors que la dernière version de l'Oculus Rift, actuellement en version bêta, fait tourner la pièce de bas en haut ou de gauche à droite.
Voyez également:
Les 10 phobies les plus fréquentes
Critères diagnostiques de la phobie spécifique
Psychomédia avec source: AFP et Relax News (via Doctissimo).
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2015-04-30/sante-realite-virtuelle
lu sur
Soumis par Gestion le 30 avril 2015
Les casques de réalité virtuelle sont de plus en plus utilisés en psychothérapie et en santé, ont rapporté des chercheurs au Laval Virtual, le salon des Technologies et Usages du Virtuel, organisé en Mayenne (France) au début avril. Ils pourraient aider à traiter l’agoraphobie, l’arachnophobie et d'autres phobies simples, l’obésité, le vertige et les problèmes d'équilibre….
L'anxiété peut être réduite chez des personnes atteintes de phobies en les exposant à des situations liées à ces dernières dans ""des environnements virtuels thérapeutiques dérivés des jeux informatiques"", a expliqué le psychologue Stéphane Bouchard, titulaire de la chaire de recherche du Canada en cyberpsychologie.
Ses études menées depuis une dizaine d'années ont montré qu'associer l'utilisation d'un casque de réalité virtuelle à une thérapie cognitive classique donnait de meilleurs résultats en moins de temps.
Les phobies spécifiques, caractérisées par une peur excessive d'une situation, d'un objet ou d'une circonstance particulière, toucheraient 11,3% de la population au cours de la vie dans un pays tel que les Etats-Unis.
De son côté, Marine Teffou de l'Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) a travaillé avec le Trinity College de Dublin à la conception d'un simulateur de foule destiné aux agoraphobes. Des études sont actuellement en préparation afin de tester l'utilisation de ce système avec des personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui souffrent souvent de cette phobie.
Andreas Mühlberger, de la faculté de psychologie de Regensburg (Allemagne), réussit, en une semaine, à faire toucher des mygales vivantes à des personnes terrifiées par les araignées qui ont été traitées par le biais de la réalité virtuelle.
Georgina Cardenas-Lopez, chercheuse en psychologie à l'université de Mexico, a
réalisé 14 environnements virtuels destinés aux personnes obèses. Elle a testé ces environnements avec des personnes ayant échoué lors d'un programme de remise en forme.
"Nous les mettons en situation dans des lieux où elles doivent exercer un contrôle sur elles-mêmes comme un magasin de friandises mais aussi une galerie commerciale où elles sont confrontées au regard des autres"", a-t-elle expliqué. En plus de l'amélioration du bien-être psychologique, une perte supplémentaire de kilos a été observée comparativement au traitement normal.
Franck Assaban, directeur général de Virtualis et kinésithérapeuthe, a pour sa part intégré la réalité virtuelle dans un programme de rééducation vestibulaire, pour le traitement des vertiges et des troubles de l'équilibre. Les utilisateurs doivent rester sur leurs deux jambes alors que la dernière version de l'Oculus Rift, actuellement en version bêta, fait tourner la pièce de bas en haut ou de gauche à droite.
Voyez également:
Les 10 phobies les plus fréquentes
Critères diagnostiques de la phobie spécifique
Psychomédia avec source: AFP et Relax News (via Doctissimo).
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2015-04-30/sante-realite-virtuelle
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
ansm — Logiciels et applications mobiles en santé : information des utilisateurs - Point d'information
Logiciels et applications mobiles en santé : information des utilisateurs - Point d'information
05/05/2015Les logiciels et les applications mobiles dans le domaine de la santé connaissent actuellement un essor important.
Leurs utilisations se multiplient et ces produits peuvent être très variés.
Seuls certains de ces logiciels sont des dispositifs médicaux (DM) ou des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV) car ils ont une finalité médicale.
De ce fait, ils doivent être comme tous les DM et DMDIV marqués CE.
Ce marquage atteste de leur conformité à la réglementation. Ils entrent dans le champ de surveillance de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
L’Agence souhaite à ce titre informer leurs utilisateurs en leur fournissant des éléments de repère.
Elle tient également à préciser au grand public l’importance de prendre conseil auprès des professionnels de santé en cas d’utilisation de ces supports et ceci en vue d’une utilisation sécurisée.
L’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication a permis l’émergence d’un nombre important d’innovations dans le domaine des logiciels et applications en santé.
Ces produits permettent à la fois au grand public mais aussi aux professionnels de santé d’obtenir des informations sur les maladies, les médicaments ou encore d’avoir accès à des paramètres médicaux tels que le calcul de la glycémie (taux de glucose dans le sang) ou du rythme cardiaque.
Certains logiciels ou applications ont une finalité médicale (diagnostic, prévention, contrôle, traitement ou atténuation d’une maladie, d’une blessure ou d’un handicap) et sont donc des DM ou des DMDIV.
C’est le fabricant (ou l’éditeur) du logiciel qui, en définissant la destination d’usage de son produit, va déterminer si le logiciel est ou non un DM ou un DMDIV.
De ce fait seuls les logiciels qui ont le statut de DM ou DMDIV bénéficient du marquage CE et, à ce titre, font l’objet d’une surveillance par l’ANSM.
En revanche, d’autres logiciels destinés, par exemple, à l’entretien sportif ou au bien-être, bien que pouvant être liés au domaine de la santé, ne sont pas considérés comme des DM et n’entrent pas dans le champ de surveillance de l’Agence. C’est le cas également de logiciels permettant la gestion administrative de données de santé.
La distinction entre ces différents produits, destinés ou non à un usage médical, peut donc s’avérer difficile pour les utilisateurs d’autant qu’ils ont la possibilité via les magasins d’applications en ligne, de télécharger aisément un large choix d’applications.
Face à cette offre variée et hétérogène de logiciels et applications en santé, l’ANSM souhaite apporter certaines informations au grand public et aux patients :
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- Rencontre innovation du 28 novembre 2014 : les logiciels dispositifs médicaux
- Rubrique mise sur le marché des DM et DMDIV : Logiciels et applications mobiles en santé
http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Logiciels-et-applications-mobiles-en-sante-information-des-utilisateurs-Point-d-information
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
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