«Jouer c’est conquérir»
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«Jouer c’est conquérir»
Bonjour !
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Jouer c’est conquérir.
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En jouant aux jeux vidéo les hommes assouvissent leur besoin de conquête et de domination. C’est la conclusion d’une nouvelle étude menée par le centre de recherche sur le cerveau de l'université de Stanford.
Le professeur Allan Reiss l’affirme, les hommes ont beaucoup plus de risques de devenir accroc aux jeux vidéo que les femmes. Non pas que celles-ci ne s’y intéressent pas mais elles n’ont pas la même « lecture » neurologique de cette activité. Chez les mâles, jouer permet d’assouvir un irrépressible besoin de victoire et de conquête, héritage d’un passé largement jalonné de guerres territoriales et de lutte pour le pouvoir. C’est d’ailleurs pour cela que les jeux les plus populaires sont généralement « des jeux violents, impliquant conquêtes, défense du territoire et agression de l'ennemi » affirme le scientifique.
Dans une étude, publiée dans le Journal of Psychiatric Research, Reiss utilise des clichés IRM de volontaires hommes et femmes enregistrés alors qu’ils étaient en train de jouer à un jeu où il faut conquérir de nouveaux territoires. Sur les clichés, la région mésocorticolimbique, impliquée dans le développement des addictions mais aussi dans le sentiment de satisfaction et de récompense, apparait en activité lors de la partie. Chez les hommes, cette activité était bien supérieure à celle constatée chez les femmes et elle augmentait en fonction du nombre de territoires conquis. Trois structures composant le circuit de récompense (le noyau accumbens, l'amygdale et le cortex orbitofrontal) semblent également plus stimulées dans le cerveau des joueurs masculins.
Pour le professeur Reiss, cela explique le besoin quasi obsessionnel de jouer que ressentent certains représentants de la gente masculine, bien plus nombreux que ceux de l’autre sexe. Les hommes qui « sont les conquérants et les tyrans de notre Histoire » obéissent à leur instinct en jouant.
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
30/12/2008
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Cet article m'inspire plusieurs questions…
D'abord je vois plus et comme toujours le problème en termes de Yin et de Yang, plus qu'en féminin masculin. La loi des 20/80 nous fait penser que 20% des femmes sont plutôt Yang et 20% des hommes sont plutôt Yin.
Ensuite, n'existe-t-il pas un phénomène d'habituation à ces formes de violence ? Assouvir, certes, mais quelle habitude est prise là ? Il faut d'autres valeurs dans la tête pour considérer la vie comme un bien et la respecter lorsque le réel se présente. Hors sur les jeux vidéo, la vie ne vaut pas cher : yaka, un coup de manette et l'ennemi de son propre ego est éliminé, et ce dans le mythe de la vitesse (soit disant égale à l'intelligence)… De là à répliquer la conduite dans le réel… Certaines personnes ne sont plus à même de faire la différence.
Enfin, et c'est une question d'éducation, il convient de mesurer sa propre distance entre sa conception du virtuel et le réel : combien de personnes supportent des images d'horreur à la télévision et sont incapables de réactions positives lorsqu'elles se trouvent dans le réel de telles situations ?…
Bref… je résume et je conclus : conquérir, c'est jouer .
À part tout ça, comment va le moral ?… parce que la morale !…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
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En jouant aux jeux vidéo les hommes assouvissent leur besoin de conquête et de domination. C’est la conclusion d’une nouvelle étude menée par le centre de recherche sur le cerveau de l'université de Stanford.
Le professeur Allan Reiss l’affirme, les hommes ont beaucoup plus de risques de devenir accroc aux jeux vidéo que les femmes. Non pas que celles-ci ne s’y intéressent pas mais elles n’ont pas la même « lecture » neurologique de cette activité. Chez les mâles, jouer permet d’assouvir un irrépressible besoin de victoire et de conquête, héritage d’un passé largement jalonné de guerres territoriales et de lutte pour le pouvoir. C’est d’ailleurs pour cela que les jeux les plus populaires sont généralement « des jeux violents, impliquant conquêtes, défense du territoire et agression de l'ennemi » affirme le scientifique.
Dans une étude, publiée dans le Journal of Psychiatric Research, Reiss utilise des clichés IRM de volontaires hommes et femmes enregistrés alors qu’ils étaient en train de jouer à un jeu où il faut conquérir de nouveaux territoires. Sur les clichés, la région mésocorticolimbique, impliquée dans le développement des addictions mais aussi dans le sentiment de satisfaction et de récompense, apparait en activité lors de la partie. Chez les hommes, cette activité était bien supérieure à celle constatée chez les femmes et elle augmentait en fonction du nombre de territoires conquis. Trois structures composant le circuit de récompense (le noyau accumbens, l'amygdale et le cortex orbitofrontal) semblent également plus stimulées dans le cerveau des joueurs masculins.
Pour le professeur Reiss, cela explique le besoin quasi obsessionnel de jouer que ressentent certains représentants de la gente masculine, bien plus nombreux que ceux de l’autre sexe. Les hommes qui « sont les conquérants et les tyrans de notre Histoire » obéissent à leur instinct en jouant.
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
30/12/2008
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Cet article m'inspire plusieurs questions…
D'abord je vois plus et comme toujours le problème en termes de Yin et de Yang, plus qu'en féminin masculin. La loi des 20/80 nous fait penser que 20% des femmes sont plutôt Yang et 20% des hommes sont plutôt Yin.
Ensuite, n'existe-t-il pas un phénomène d'habituation à ces formes de violence ? Assouvir, certes, mais quelle habitude est prise là ? Il faut d'autres valeurs dans la tête pour considérer la vie comme un bien et la respecter lorsque le réel se présente. Hors sur les jeux vidéo, la vie ne vaut pas cher : yaka, un coup de manette et l'ennemi de son propre ego est éliminé, et ce dans le mythe de la vitesse (soit disant égale à l'intelligence)… De là à répliquer la conduite dans le réel… Certaines personnes ne sont plus à même de faire la différence.
Enfin, et c'est une question d'éducation, il convient de mesurer sa propre distance entre sa conception du virtuel et le réel : combien de personnes supportent des images d'horreur à la télévision et sont incapables de réactions positives lorsqu'elles se trouvent dans le réel de telles situations ?…
Bref… je résume et je conclus : conquérir, c'est jouer .
À part tout ça, comment va le moral ?… parce que la morale !…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
jouer c'est jouer
Il est vrai que le jeu est avant tout un divertissement. C'est même l'un des rares moments où on peut s'oublier car totalement concentré sur le jeu. A partir du moment où on fait la différence entre le bien et le mal, il n'ya pas de raison d'être violent dans la réalité. Et puis les bons jeux ne sont pas forcément violents.
Le jeu permet surtout de passer de bons moments d'autant plus forts qu'ils sont partagés. Et puis il y en a vraiment pour tous les goûts entre réflexion, aventure, stratégie, sport... Le seul impératif: être un bon perdant! Et ce n'est pas gagné pour tout le monde!
Le jeu permet surtout de passer de bons moments d'autant plus forts qu'ils sont partagés. Et puis il y en a vraiment pour tous les goûts entre réflexion, aventure, stratégie, sport... Le seul impératif: être un bon perdant! Et ce n'est pas gagné pour tout le monde!
Sandrine- Nombre de messages : 226
Age : 56
Type troubles : Trouble bipolaire de l'humeur mais rigole souvent. C'est grave docteur?
Emploi / Statut : associatif =accompagne des mal ou non voyants dans des loisirs afin qu'ils puissent avoir une vie normale.ça passe par les sorties se cultiver se retrouver. Je ne considère pas cela comme un travail car ils m'enrichissent énormément.
Date d'inscription : 13/10/2008
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