Information sur la santé mentale et l'avenir de la psychatrie
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Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: L'environnement
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« Troubles mentaux : "les technologies mobiles représentent l'avenir des traitements" »
Bonjour !
Lu sur santé
««« Troubles mentaux : "les technologies mobiles représentent l'avenir des traitements" — Par Lise Loumé
En quoi les smartphones et les tablettes sont-ils utiles aux patients atteints de maladies mentales ? Joël Swendsen, spécialiste de ce sujet, répond aux questions de Sciences et Avenir.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141202.OBS6712/troubles-mentaux-les-technologies-mobiles-representent-l-avenir-des-traitements.html
»»»
Bonne journée. Bisous . Jacques
Lu sur santé
««« Troubles mentaux : "les technologies mobiles représentent l'avenir des traitements" — Par Lise Loumé
En quoi les smartphones et les tablettes sont-ils utiles aux patients atteints de maladies mentales ? Joël Swendsen, spécialiste de ce sujet, répond aux questions de Sciences et Avenir.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141202.OBS6712/troubles-mentaux-les-technologies-mobiles-representent-l-avenir-des-traitements.html
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Bonne journée. Bisous . Jacques
Révolution dans la psychiatrie
Bonjour,
lu sur
Médias-Presse-Info
L'information sans concession
Révolution dans la psychiatrie
Le prix Marcel Dassault qui encourage et subventionne les découvertes à venir, a été attribué hier 2 novembre au Dr Philippe Courtet, professeur de psychiatrie à l’université de Montpellier (Hérault) et chercheur à l’Institut de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Il récompense ses travaux sur la vulnérabilité aux conduites suicidaires menée sur 150 patients. De quoi s’agit-il ?
Ce médecin a observé à l’IRM une réaction inflammatoire au niveau du cerveau de personnes hospitalisées pour comportement suicidaire. Bien sûr il a recherché cette inflammation dans le sang des patients par les « marqueurs » de celle-ci. Il a même constaté qu’une telle réaction précédait les conduites suicidaires. Puis il a établi qu’il y avait des interférences de ces états inflammatoires avec des substances biologiques comme la sérotonine jouant un rôle chez des personnes déprimées. Mais il en était de même dans d’autres maladies psychiatriques comme la dépression nerveuse, la schizophrénie, les troubles bipolaires (syndrome maniaco-dépressif).
Cependant cette piste avait déjà été présentée par deux études américaines qui allaient plus loin encore. Le Dr Turhan Canli, du département de psychologie à l’université de Stony Brook (New York), s’est avancé plus loin dans un article de Biology of Mood and Anxiety Disorders ; il estime que la dépression pourrait être une maladie infectieuse ; ceci parce que l’on retrouvait dans un certain nombre de maladie psychiatriques les mêmes symptômes que dans les états inflammatoires : fatigue, difficultés à se mouvoir, perte d’énergie et d’intérêt pour ce qui les entoure.
Mais il est difficile de dire à ce jour si l’inflammation est la cause ou la conséquence de la maladie. De plus si une infection donne un état inflammatoire, l’inverse n’est pas vrai. Par exemple dans le rhumatisme il y a inflammation sans que l’on trouve de microbes responsables d’infection.
À court terme les traitements anti-inflammatoires peuvent être utilisés en même temps que les psychotropes. Ils peuvent être utilisés en prévention chez les suicidaires. Ce pourrait être simplement de l’aspirine. Il y est pratiquement admis qu’il y a une potentialisation des médicaments psychotropes (agissant sur le cerveau). À moyen terme l’usage d’anti-inflammatoires ferait partie du traitement curatif de ces maladies.
C’est une véritable révolution dans la psychiatrie. Elle s’oppose aux prétentions des psychanalyses qui ne croient guère à une raison organique des troubles du cerveau.
Allant dans ce sens, des chercheurs canadiens ont mis au jour une petite molécule exclusivement présente dans l’organisme des humains et des primates, qui permettrait de détecter les personnes dépressives. Cette découverte pourrait permettre d’adapter les traitements et de mieux prendre en charge les patients. C’est ce que suggère une étude publiée dans la dernière édition de la revue Nature Medicine. (Inf. Hosp. 10.06/2014)
De quoi déstabiliser la psychanalyse qui a toujours nié une origine organique de la dépression.
Dr Jean-Pierre Dickès
http://www.medias-presse.info/revolution-dans-la-psychiatrie/19624
lu sur
Médias-Presse-Info
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Révolution dans la psychiatrie
Le prix Marcel Dassault qui encourage et subventionne les découvertes à venir, a été attribué hier 2 novembre au Dr Philippe Courtet, professeur de psychiatrie à l’université de Montpellier (Hérault) et chercheur à l’Institut de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Il récompense ses travaux sur la vulnérabilité aux conduites suicidaires menée sur 150 patients. De quoi s’agit-il ?
Ce médecin a observé à l’IRM une réaction inflammatoire au niveau du cerveau de personnes hospitalisées pour comportement suicidaire. Bien sûr il a recherché cette inflammation dans le sang des patients par les « marqueurs » de celle-ci. Il a même constaté qu’une telle réaction précédait les conduites suicidaires. Puis il a établi qu’il y avait des interférences de ces états inflammatoires avec des substances biologiques comme la sérotonine jouant un rôle chez des personnes déprimées. Mais il en était de même dans d’autres maladies psychiatriques comme la dépression nerveuse, la schizophrénie, les troubles bipolaires (syndrome maniaco-dépressif).
Cependant cette piste avait déjà été présentée par deux études américaines qui allaient plus loin encore. Le Dr Turhan Canli, du département de psychologie à l’université de Stony Brook (New York), s’est avancé plus loin dans un article de Biology of Mood and Anxiety Disorders ; il estime que la dépression pourrait être une maladie infectieuse ; ceci parce que l’on retrouvait dans un certain nombre de maladie psychiatriques les mêmes symptômes que dans les états inflammatoires : fatigue, difficultés à se mouvoir, perte d’énergie et d’intérêt pour ce qui les entoure.
Mais il est difficile de dire à ce jour si l’inflammation est la cause ou la conséquence de la maladie. De plus si une infection donne un état inflammatoire, l’inverse n’est pas vrai. Par exemple dans le rhumatisme il y a inflammation sans que l’on trouve de microbes responsables d’infection.
À court terme les traitements anti-inflammatoires peuvent être utilisés en même temps que les psychotropes. Ils peuvent être utilisés en prévention chez les suicidaires. Ce pourrait être simplement de l’aspirine. Il y est pratiquement admis qu’il y a une potentialisation des médicaments psychotropes (agissant sur le cerveau). À moyen terme l’usage d’anti-inflammatoires ferait partie du traitement curatif de ces maladies.
C’est une véritable révolution dans la psychiatrie. Elle s’oppose aux prétentions des psychanalyses qui ne croient guère à une raison organique des troubles du cerveau.
Allant dans ce sens, des chercheurs canadiens ont mis au jour une petite molécule exclusivement présente dans l’organisme des humains et des primates, qui permettrait de détecter les personnes dépressives. Cette découverte pourrait permettre d’adapter les traitements et de mieux prendre en charge les patients. C’est ce que suggère une étude publiée dans la dernière édition de la revue Nature Medicine. (Inf. Hosp. 10.06/2014)
De quoi déstabiliser la psychanalyse qui a toujours nié une origine organique de la dépression.
Dr Jean-Pierre Dickès
http://www.medias-presse.info/revolution-dans-la-psychiatrie/19624
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Le bilan médical 2014 en... Psychiatrie
Bonjour,
lu sur
Le Généraliste f.r
Le bilan médical 2014 en... Psychiatrie
Dépression, addictions, une nouvelle dimension
2014 a permis de mieux comprendre les mécanismes de la dépression – cognitifs notamment – et a précisé les indications de la stimulation neurologique profonde.
Cette année a aussi consacré les stratégies de réduction de consommation d’alcool.
« L’avancée majeure de l’année est l’intérêt porté à la dimension cognitive des troubles mentaux qui revisite la clinique de la dépression», souligne le Pr Frédéric Rouillon (hôpital Sainte-Anne, Paris).
L’apport de la connaissance des réseaux neurocognitifs cérébraux permet en effet de mieux comprendre comment s’organise la pathologie dépressive, notamment les ruminations dépressives, le fonctionnement en boucle, le « réseau par défaut » (quand le sujet n’arrive plus à se concentrer sur une action ou l’écoute de quelqu’un).
Couplés à l’imagerie cérébrale fonctionnelle, ces progrès dans la connaissance des mécanismes neurophysiologiques de la dépression permettent de nouvelles investigations de la maladie.
- Un nouvel antidépresseur de seconde intention en 2015
Nouveau venu, la vortioxétine, un antidépresseur a été annoncé pour 2015.
Elle aura comme particularité, et c’est une première, de ne s’adresser qu’à la deuxième intention de traitement, en cas d’échec des médicaments existants.
Dans le champ non médicamenteux, on évolue vers des nouvelles psychothérapies plus ciblées sur des populations ayant des troubles bien précis comme le deuil pathologique, le stress post-traumatique.
De plus, un autre traitement de la dépression résistante, la stimulation neurologique magnétique transcrânienne s’affine, passant d’une stimulation jusque là « globale », à un signal plutôt orientée vers des zones cibles du cerveau.
- Vers des « pacemakers de l’humeur »
Enfin, les stratégies de stimulation profonde, par implantation de sonde intracérébrale, montent en puissance.
Les indications en sont les dépressions extrêmement résistantes.
Moins d’une centaine de malades bénéficient dans le monde de ce « pacemaker de l’humeur », qui donnerait également des résultats dans certains TOCS et anorexies résistants et sévères.
- Schizophrénie : identification plus précise des facteurs de risques
Dans le domaine de la schizophrénie, l’épigénétique, a le vent en poupe, expliquant la maladie comme résultant de la rencontre d’un gène et de certains facteurs de risque, par exemple celle du gène du transporteur de la dopamine avec la consommation de cannabis.
La neuropsychologie et l’imagerie fonctionnelle cérébrale permettent, elles, d’identifier des réseaux neuronaux, qui en cas de dysfonctionnement, sont à risque de survenue de troubles schizophréniques.
« Beaucoup de travaux se centrent actuellement sur les voies glutamatergiques », commente le Pr Rouillon.
« Dans la panoplie thérapeutique, il manquait des formes retard, très utiles pour les schizophrènes non observants de leur traitement.
En janvier, sort la forme retard de l’Abilify (aripiprazole), qui va combler ce manque », explique le psychiatre parisien.
- Thymorégulateurs : la montée des associations
Les troubles bipolaires bénéficient désormais d’un diagnostic affiné et plus précoce grâce au développement, par la fondation FondaMental, d’un réseau d’une centaine d’ experts en France.
Et les avancées du traitement reposent sur des associations d’antiépileptiques et de thymorégulateurs, avec des algorithmes décisionnels validés en Angleterre aux Etats-Unis et au Canada.
Elles permettent de remédier aux nombreuses situations de non-réponse à une monothérapie.
- Addictologie : changement de paradigme
La nouvelle classification du DSM V est, d’après le Pr Michel Reynaud (hôpital Paul-Brousse, Villejuif), la grande avancée de l’année dans le domaine de l’addiction.
Le DSM IV parlait d’« abus et dépendance ».
Le DSM V, d’une addiction, graduée de « modérée » à « sévère ».
La nouvelle classification comprend 11 items qui reprennent les 4 items de l’abus et les 7 items de la dépendance du DSM 4, enlève le critère légal, susceptible d’interprétations différent selon les pays, et rajoute le « craving » ou besoin compulsif de consommer. En cas de présence de 2 à 3 critères, il s’agit d’une addiction légère, entre 4 et 6, d’une addiction modérée, au delà de 7, d’une addiction sévère.
« Cette nouvelle classification valide la possibilité de programmes gradués de réduction de consommation, alors que l’abstinence était l’ancien paradigme », souligne l’addictologue.
La Fédération Française d’Addictologie a adopté un nouvel objectif : la réduction des risques et des dommages, notamment de ceux qui sont important pour l’acceptabilité sociale.
Pour les drogues, il existait déjà des stratégies de ce type.
Pour le tabac, elle est appliquée avec l’ e-cigarette.
Pour l’alcool, deux grands pas ont été accomplis dans ce sens avec la mise sur le marché du nalméfène, dans l’indication d’une réduction de consommation avec une prise du médicament à la demande.
Et avec le baclofène qui a obtenu la RTU dans l’indication d’abstinence et dans celle de la réduction de consommation.
- Les nouvelles pistes cérébrales de l’addiction
Plusieurs publications ont apporté des éclairages nouveaux sur le mécanisme addictif, montrant l’existence à coté d’un circuit long de décision passant par le cortex préfrontal qui arbitre sur les besoins du corps (voies dopaminergiques), d’un circuit court glutamatergique, passant en sous-cortical du coté du striatum dorsal, régulant une automatisation des réponses aux stimuli externes et internes.
D’autres travaux ont été publiés en 2014 sur les atteintes cognitives liées à l’alcool.
La consommation énolique entraine des altérations cérébrales et cognitives déjà présentes chez des sujets dépendants débutants.
Elles sont de mieux en mieux connues et expliquent en partie les difficultés de prise en charge des patients, leurs difficultés à « tenir la motivation ».
L’alcoolisation, même débutante, provoque aussi un certain nombre de troubles fins, pas forcément perçus, mais apparaissant dans les études neuropsychologiques et de neuro-imagerie.
Des recommandations du Collège de l’addictologie hospitalière pour repérer ces troubles et les prendre en charge par des thérapies cognitives de réhabilitation vont sortir fin 2014-début 2015.
http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/12/30/depression-addictions-une-nouvelle-dimension_257466#sthash.QMjk4kL8.dpuf
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Le Généraliste f.r
Le bilan médical 2014 en... Psychiatrie
Dépression, addictions, une nouvelle dimension
2014 a permis de mieux comprendre les mécanismes de la dépression – cognitifs notamment – et a précisé les indications de la stimulation neurologique profonde.
Cette année a aussi consacré les stratégies de réduction de consommation d’alcool.
« L’avancée majeure de l’année est l’intérêt porté à la dimension cognitive des troubles mentaux qui revisite la clinique de la dépression», souligne le Pr Frédéric Rouillon (hôpital Sainte-Anne, Paris).
L’apport de la connaissance des réseaux neurocognitifs cérébraux permet en effet de mieux comprendre comment s’organise la pathologie dépressive, notamment les ruminations dépressives, le fonctionnement en boucle, le « réseau par défaut » (quand le sujet n’arrive plus à se concentrer sur une action ou l’écoute de quelqu’un).
Couplés à l’imagerie cérébrale fonctionnelle, ces progrès dans la connaissance des mécanismes neurophysiologiques de la dépression permettent de nouvelles investigations de la maladie.
- Un nouvel antidépresseur de seconde intention en 2015
Nouveau venu, la vortioxétine, un antidépresseur a été annoncé pour 2015.
Elle aura comme particularité, et c’est une première, de ne s’adresser qu’à la deuxième intention de traitement, en cas d’échec des médicaments existants.
Dans le champ non médicamenteux, on évolue vers des nouvelles psychothérapies plus ciblées sur des populations ayant des troubles bien précis comme le deuil pathologique, le stress post-traumatique.
De plus, un autre traitement de la dépression résistante, la stimulation neurologique magnétique transcrânienne s’affine, passant d’une stimulation jusque là « globale », à un signal plutôt orientée vers des zones cibles du cerveau.
- Vers des « pacemakers de l’humeur »
Enfin, les stratégies de stimulation profonde, par implantation de sonde intracérébrale, montent en puissance.
Les indications en sont les dépressions extrêmement résistantes.
Moins d’une centaine de malades bénéficient dans le monde de ce « pacemaker de l’humeur », qui donnerait également des résultats dans certains TOCS et anorexies résistants et sévères.
- Schizophrénie : identification plus précise des facteurs de risques
Dans le domaine de la schizophrénie, l’épigénétique, a le vent en poupe, expliquant la maladie comme résultant de la rencontre d’un gène et de certains facteurs de risque, par exemple celle du gène du transporteur de la dopamine avec la consommation de cannabis.
La neuropsychologie et l’imagerie fonctionnelle cérébrale permettent, elles, d’identifier des réseaux neuronaux, qui en cas de dysfonctionnement, sont à risque de survenue de troubles schizophréniques.
« Beaucoup de travaux se centrent actuellement sur les voies glutamatergiques », commente le Pr Rouillon.
« Dans la panoplie thérapeutique, il manquait des formes retard, très utiles pour les schizophrènes non observants de leur traitement.
En janvier, sort la forme retard de l’Abilify (aripiprazole), qui va combler ce manque », explique le psychiatre parisien.
- Thymorégulateurs : la montée des associations
Les troubles bipolaires bénéficient désormais d’un diagnostic affiné et plus précoce grâce au développement, par la fondation FondaMental, d’un réseau d’une centaine d’ experts en France.
Et les avancées du traitement reposent sur des associations d’antiépileptiques et de thymorégulateurs, avec des algorithmes décisionnels validés en Angleterre aux Etats-Unis et au Canada.
Elles permettent de remédier aux nombreuses situations de non-réponse à une monothérapie.
- Addictologie : changement de paradigme
La nouvelle classification du DSM V est, d’après le Pr Michel Reynaud (hôpital Paul-Brousse, Villejuif), la grande avancée de l’année dans le domaine de l’addiction.
Le DSM IV parlait d’« abus et dépendance ».
Le DSM V, d’une addiction, graduée de « modérée » à « sévère ».
La nouvelle classification comprend 11 items qui reprennent les 4 items de l’abus et les 7 items de la dépendance du DSM 4, enlève le critère légal, susceptible d’interprétations différent selon les pays, et rajoute le « craving » ou besoin compulsif de consommer. En cas de présence de 2 à 3 critères, il s’agit d’une addiction légère, entre 4 et 6, d’une addiction modérée, au delà de 7, d’une addiction sévère.
« Cette nouvelle classification valide la possibilité de programmes gradués de réduction de consommation, alors que l’abstinence était l’ancien paradigme », souligne l’addictologue.
La Fédération Française d’Addictologie a adopté un nouvel objectif : la réduction des risques et des dommages, notamment de ceux qui sont important pour l’acceptabilité sociale.
Pour les drogues, il existait déjà des stratégies de ce type.
Pour le tabac, elle est appliquée avec l’ e-cigarette.
Pour l’alcool, deux grands pas ont été accomplis dans ce sens avec la mise sur le marché du nalméfène, dans l’indication d’une réduction de consommation avec une prise du médicament à la demande.
Et avec le baclofène qui a obtenu la RTU dans l’indication d’abstinence et dans celle de la réduction de consommation.
- Les nouvelles pistes cérébrales de l’addiction
Plusieurs publications ont apporté des éclairages nouveaux sur le mécanisme addictif, montrant l’existence à coté d’un circuit long de décision passant par le cortex préfrontal qui arbitre sur les besoins du corps (voies dopaminergiques), d’un circuit court glutamatergique, passant en sous-cortical du coté du striatum dorsal, régulant une automatisation des réponses aux stimuli externes et internes.
D’autres travaux ont été publiés en 2014 sur les atteintes cognitives liées à l’alcool.
La consommation énolique entraine des altérations cérébrales et cognitives déjà présentes chez des sujets dépendants débutants.
Elles sont de mieux en mieux connues et expliquent en partie les difficultés de prise en charge des patients, leurs difficultés à « tenir la motivation ».
L’alcoolisation, même débutante, provoque aussi un certain nombre de troubles fins, pas forcément perçus, mais apparaissant dans les études neuropsychologiques et de neuro-imagerie.
Des recommandations du Collège de l’addictologie hospitalière pour repérer ces troubles et les prendre en charge par des thérapies cognitives de réhabilitation vont sortir fin 2014-début 2015.
http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/12/30/depression-addictions-une-nouvelle-dimension_257466#sthash.QMjk4kL8.dpuf
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Information sur la santé mentale et l'avenir de la psychatrie
Bonjour,
lu sur
Actualités
Nul n'est censé ignorer : loi, décrets, rapports officiels, jurisprudence sur la psychiatrie.
Union-apsy : Nouvelle association d'usagers en psychiatrie
le 24 juin 2015
[Vivre FM] Invité : Lamia Jemaâ, présidente de l'association France-Dépression contre la dépression et les troubles bipolaires, qui fait partie d'Union-apsy, l'Union nationale des associations de personnes en difficultés psychiques.
http://www.psycom.org/Actualites/Nul-n-est-cense-ignorer/Union-apsy-Nouvelle-association-d-usagers-en-psychiatrie
Pour les derniers/es membres inscrits/es chez Angie, voir en page 1 des articles et vidéos intéressants.
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Actualités
Nul n'est censé ignorer : loi, décrets, rapports officiels, jurisprudence sur la psychiatrie.
Union-apsy : Nouvelle association d'usagers en psychiatrie
le 24 juin 2015
[Vivre FM] Invité : Lamia Jemaâ, présidente de l'association France-Dépression contre la dépression et les troubles bipolaires, qui fait partie d'Union-apsy, l'Union nationale des associations de personnes en difficultés psychiques.
http://www.psycom.org/Actualites/Nul-n-est-cense-ignorer/Union-apsy-Nouvelle-association-d-usagers-en-psychiatrie
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Prédire le risque de psychose chez des sujets à risque
Prédire le risque de psychose chez des sujets à risque
22 biomarqueurs plasmatiques pour prédire le risque de psychose chez des sujets à risque
Ce qu’il faut savoir : Les troubles psychotiques, qui surgissent à l’adolescence et au début de l’âge adulte, constituent la 3e cause de handicap chez l’adulte.
Ce qu’on savait : Certains critères cliniques identifient des sujets à « ultra haut risque » psychose (environ 1/3 feront un épisode psychotique dans les 2 ans), chez qui des interventions précoces peuvent être proposées pour prévenir l’apparition d’une psychose ou limiter ses complications.
Ce qu’on apprend : Pour la première fois, des biomarqueurs dosés sur un simple prélèvement périphérique réalisé en début de suivi, avant que la clinique ne soit tranchée, permettent d’identifier correctement la quasi totalité des individus qui développeront une schizophrénie chez des sujets à ultra haut-risque, dans une étude menée au Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris.
En outre, les molécules identifiées sont pour la plupart impliquées dans des processus de neuroplasticité, renforçant l’idée que certaines interventions à visée neuroprotectrice pourraient constituer une stratégie thérapeutique spécifique de ce stade évolutif.
Ce que ça change : Ce premier article identifiant un panel de biomarqueurs dont la valeur prédictive dépasse les 90% est une avancée majeure en termes de prévention de la psychose. Améliorer la prédiction du risque d’émergence de troubles psychotiques à l’adolescence ou au début de l’âge adulte est indispensable pour mieux cibler les personnes qui doivent bénéficier de programmes de prévention et ouvre sur des perspectives de traitements spécifiques.
En savoir plus : CH Sainte-Anne, www.ch-sainte-anne.fr
Lire l'article complet en anglais : Development of a blood-based molecular biomarker test for identification of schizophrenia before disease onset, Translational Psychiatry (2015) 5, 14 juillet 2015.
http://www.ch-sainte-anne.fr/Actualites/Predire-le-risque-de-psychose-chez-des-sujets-a-risque
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
D’où proviennent nos croyances et émotions ?
Bonjour,
lu sur
Psychiatrie et Santé Publique
site d'informations d'intérêt national, de témoignages, de réflexions et de propositions
D’où proviennent nos croyances et émotions ?
Publié le 10 août 2015
- Comment évaluer l’impact des événements émotionnels sur le quotidien d’une personne ?
- Quels mécanismes conduisent un individu à avoir des idées suicidaires ?
- La dégénérescence maculaire liée à l’âge génère-t-elles des modifications comportementales ?
- Quelle est l’origine des hallucinations ?
- Quels mécanismes sous-tendent le trouble de l’image corporelle dans l’anorexie mentale ?
viaNews Press – D’où proviennent nos croyances et émotions ? une recherche commune aux sciences humaines et sociales et aux neurosciences – CHU Réseau.
https://planpsy2011.wordpress.com/2015/08/10/dou-proviennent-nos-croyances-et-emotions/
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Psychiatrie et Santé Publique
site d'informations d'intérêt national, de témoignages, de réflexions et de propositions
D’où proviennent nos croyances et émotions ?
Publié le 10 août 2015
- Comment évaluer l’impact des événements émotionnels sur le quotidien d’une personne ?
- Quels mécanismes conduisent un individu à avoir des idées suicidaires ?
- La dégénérescence maculaire liée à l’âge génère-t-elles des modifications comportementales ?
- Quelle est l’origine des hallucinations ?
- Quels mécanismes sous-tendent le trouble de l’image corporelle dans l’anorexie mentale ?
viaNews Press – D’où proviennent nos croyances et émotions ? une recherche commune aux sciences humaines et sociales et aux neurosciences – CHU Réseau.
https://planpsy2011.wordpress.com/2015/08/10/dou-proviennent-nos-croyances-et-emotions/
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
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