Une nouvelle façon de lutter contre le stress
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Une nouvelle façon de lutter contre le stress
Une nouvelle façon de lutter contre le stress
Pensez-y à deux fois si vous avez l'habitude de masquer vos émotions pour éviter de vivre un sentiment de rejet lorsque vous subissez une rebuffade lors d'une soirée. Des scientifiques ont démontré que la recherche de soutien social en situation stressante améliore efficacement notre humeur. Selon des chercheurs de l'Université Concordia, l'oxytocine, une hormone, peut justement vous aider à cet égard.
Mark Ellenbogen et Christopher Cardoso, chercheurs à la Faculté de psychologie de l'Université Concordia, ont étudié de près l'oxytocine, une hormone reconnue pour son rôle lors de l'accouchement et de l'allaitement et, récemment, pour son effet sur les comportements sociaux. Leur toute dernière étude, publiée dans Psychoneuroendocrinology, une revue scientifique à comité de lecture, montre que l'oxytocine peut accroître la confiance ressentie par une personne à la suite d'un rejet social.
Mark Ellenbogen explique: "Plutôt que de favoriser le comportement attaque-fuite que les gens adoptent traditionnellement en cas de conflit social, c'est-à-dire se préparer à réagir à l'attaque ou à l'éviter, l'oxytocine peut encourager l'empathie et l'entraide et, par conséquent, à se tourner vers autrui en cas d'événement stressant. Cette réponse, à son tour, renforce les liens sociaux et constitue une façon saine de faire face à la situation."
Dans le cadre d'une expérience à double insu, 100 étudiants ont reçu soit de l'oxytocine, soit un placebo, sous forme de vaporisateur nasal, avant d'être soumis à un épisode de rejet social. Lors d'une simulation de discussion réelle, des chercheurs, jouant le rôle d'étudiants, ont ignoré ou interrompu les participants, qui ne se doutaient de rien, ou se sont montrés en désaccord avec eux. Les données tirées de questionnaires sur l'humeur et la personnalité ont montré que les participants qui se sentaient particulièrement ébranlés après avoir subi une rebuffade avaient davantage confiance en autrui s'ils avaient inhalé de l'oxytocine avant l'événement, ce qui n'était pas le cas des participants ayant reçu un placebo. En revanche, l'oxytocine n'a eu aucun effet sur la confiance éprouvée par les participants qui n'étaient pas touchés sur le plan affectif à la suite de l'épisode de rejet social.
Christopher Cardoso, un étudiant au doctorat du Centre de recherche en développement humain, affirme que des études sur l'oxytocine permettraient d'offrir davantage de solutions aux patients atteints de problèmes de santé mentale caractérisés par un degré élevé de stress et une défaillance en matière de soutien social, comme la dépression. "L'oxytocine pourrait favoriser la quête de soutien social chez les patients en détresse; elle peut donc leur être particulièrement utile", affirme t il, notant que les personnes déprimées tendent naturellement à s'isoler même si le recours à des systèmes de soutien social peut atténuer la dépression et favoriser le rétablissement.
Mark Ellenbogen, titulaire d'une chaire de recherche canadienne en psychopathologie développementale, étudie depuis longtemps le rôle du stress dans l'apparition des troubles de l'humeur comme la dépression et la psychose maniacodépressive. "Je m'intéresse aux causes biologiques sous-jacentes du stress, particulièrement le stress interpersonnel, qui semble être un indicateur important de ces troubles mentaux. L'oxytocine suscite donc tout naturellement mon intérêt", déclare Ellenbogen. "La prochaine phase de mes recherches portera sur les effets de l'oxytocine chez les personnes qui présentent un risque élevé de dépression clinique."
Christopher Cardoso affirme que les facteurs personnels et contextuels influent davantage sur la réaction à l'oxytocine comparativement à d'autres produits pharmaceutiques, ce qui explique qu'en apprendre davantage sur le fonctionnement de cette hormone peut aider les scientifiques à comprendre comment l'intégrer aux traitements.
"Des études précédentes ont montré que les gens en détresse montrent des taux supérieurs d'oxytocine naturelle, mais avant cette recherche, personne ne pouvait dire avec certitude que c'était bien le cas", explique Cardoso. "L'oxytocine peut accroître le désir de se tourner vers les autres pour obtenir de l'aide. Cette découverte est enthousiasmante autant pour la communauté scientifique que pour les personnes souffrant de troubles de l'humeur."
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11857
Pensez-y à deux fois si vous avez l'habitude de masquer vos émotions pour éviter de vivre un sentiment de rejet lorsque vous subissez une rebuffade lors d'une soirée. Des scientifiques ont démontré que la recherche de soutien social en situation stressante améliore efficacement notre humeur. Selon des chercheurs de l'Université Concordia, l'oxytocine, une hormone, peut justement vous aider à cet égard.
Mark Ellenbogen et Christopher Cardoso, chercheurs à la Faculté de psychologie de l'Université Concordia, ont étudié de près l'oxytocine, une hormone reconnue pour son rôle lors de l'accouchement et de l'allaitement et, récemment, pour son effet sur les comportements sociaux. Leur toute dernière étude, publiée dans Psychoneuroendocrinology, une revue scientifique à comité de lecture, montre que l'oxytocine peut accroître la confiance ressentie par une personne à la suite d'un rejet social.
Mark Ellenbogen explique: "Plutôt que de favoriser le comportement attaque-fuite que les gens adoptent traditionnellement en cas de conflit social, c'est-à-dire se préparer à réagir à l'attaque ou à l'éviter, l'oxytocine peut encourager l'empathie et l'entraide et, par conséquent, à se tourner vers autrui en cas d'événement stressant. Cette réponse, à son tour, renforce les liens sociaux et constitue une façon saine de faire face à la situation."
Dans le cadre d'une expérience à double insu, 100 étudiants ont reçu soit de l'oxytocine, soit un placebo, sous forme de vaporisateur nasal, avant d'être soumis à un épisode de rejet social. Lors d'une simulation de discussion réelle, des chercheurs, jouant le rôle d'étudiants, ont ignoré ou interrompu les participants, qui ne se doutaient de rien, ou se sont montrés en désaccord avec eux. Les données tirées de questionnaires sur l'humeur et la personnalité ont montré que les participants qui se sentaient particulièrement ébranlés après avoir subi une rebuffade avaient davantage confiance en autrui s'ils avaient inhalé de l'oxytocine avant l'événement, ce qui n'était pas le cas des participants ayant reçu un placebo. En revanche, l'oxytocine n'a eu aucun effet sur la confiance éprouvée par les participants qui n'étaient pas touchés sur le plan affectif à la suite de l'épisode de rejet social.
Christopher Cardoso, un étudiant au doctorat du Centre de recherche en développement humain, affirme que des études sur l'oxytocine permettraient d'offrir davantage de solutions aux patients atteints de problèmes de santé mentale caractérisés par un degré élevé de stress et une défaillance en matière de soutien social, comme la dépression. "L'oxytocine pourrait favoriser la quête de soutien social chez les patients en détresse; elle peut donc leur être particulièrement utile", affirme t il, notant que les personnes déprimées tendent naturellement à s'isoler même si le recours à des systèmes de soutien social peut atténuer la dépression et favoriser le rétablissement.
Mark Ellenbogen, titulaire d'une chaire de recherche canadienne en psychopathologie développementale, étudie depuis longtemps le rôle du stress dans l'apparition des troubles de l'humeur comme la dépression et la psychose maniacodépressive. "Je m'intéresse aux causes biologiques sous-jacentes du stress, particulièrement le stress interpersonnel, qui semble être un indicateur important de ces troubles mentaux. L'oxytocine suscite donc tout naturellement mon intérêt", déclare Ellenbogen. "La prochaine phase de mes recherches portera sur les effets de l'oxytocine chez les personnes qui présentent un risque élevé de dépression clinique."
Christopher Cardoso affirme que les facteurs personnels et contextuels influent davantage sur la réaction à l'oxytocine comparativement à d'autres produits pharmaceutiques, ce qui explique qu'en apprendre davantage sur le fonctionnement de cette hormone peut aider les scientifiques à comprendre comment l'intégrer aux traitements.
"Des études précédentes ont montré que les gens en détresse montrent des taux supérieurs d'oxytocine naturelle, mais avant cette recherche, personne ne pouvait dire avec certitude que c'était bien le cas", explique Cardoso. "L'oxytocine peut accroître le désir de se tourner vers les autres pour obtenir de l'aide. Cette découverte est enthousiasmante autant pour la communauté scientifique que pour les personnes souffrant de troubles de l'humeur."
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11857
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Une nouvelle façon de lutter contre le stress
Merci Fanfan pour cet article très intéressant, d'autant que le stress est notre pire ennemi à nous autres bipos.
Invité- Invité
Allumette- Nombre de messages : 71
Age : 49
Type troubles : Bipolaire et troubles anxieux
Emploi / Statut : Ingénieur de la fonction publique d'Etat
Date d'inscription : 26/09/2013
Re: Une nouvelle façon de lutter contre le stress
Ah si je ne souffrais pas de stress ...beaucoup de problèmes seraient évités je pense .
Invité- Invité
Migraine: la détente après un stress est un déclencheur
Migraine: la détente après un stress est un déclencheur
Soumis par Gestion le 29 mars 2014
Le stress est depuis longtemps considéré comme un déclencheur de migraine.
Mais la relaxation après un stress intense est un déclencheur encore plus important, selon une étude américaine publiée dans la revue Neurology.
Richard B. Lipton et ses collègues du Montefiore Headache Center ont mené cette étude pendant 3 mois avec 17 personnes souffrant de migraines.
Elles répondaient plusieurs fois par jour, sur un appareil électronique, à des questions concernant leurs crises de migraines et plusieurs facteurs pouvant affecter ces dernières.
Elles répondaient aussi aux questions de l'Échelle du stress perçu qui évaluait leur stress de la journée.
Les niveaux de stress n'étaient généralement pas associés à la survenue de migraine. Mais le retour à la normale après un niveau de stress relativement élevé était lié à l'apparition d'une migraine dans les heures suivantes. Le risque dans les 6 heures qui suivaient était 5 fois plus élevé. Il demeurait plus élevé jusqu'à 18 heures après la diminution du stress.
La variation des niveaux du cortisol, une hormone de stress, pourrait contribuer au déclenchement de maux de tête lors de la détente. Les niveaux de cortisol augmentent pendant les périodes de stress et réduisent la douleur.
""Cette étude souligne l'importance de la gestion du stress et des saines habitudes de vie pour les personnes qui vivent avec la migraine"", notent les chercheurs.
""Il est important d'être conscient de ses niveaux de stress et de tenter de se détendre pendant les périodes de stress plutôt que de permettre qu'une accumulation importante se produise"", disent-ils
Voyez également:
- FAITES LE TEST: Quel est votre niveau de stress?
- Quelles sont les techniques de relaxation ?
- Migraine : dernières actualités
Psychomédia avec sources: Montefiore, Neurology.
Tous droits réservés
http://www.psychomedia.qc.ca/migraine/2014-03-29/detente-stress-declencheur
Voir liens Angie
Le stress
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=stress&show_results=topics
Soumis par Gestion le 29 mars 2014
Le stress est depuis longtemps considéré comme un déclencheur de migraine.
Mais la relaxation après un stress intense est un déclencheur encore plus important, selon une étude américaine publiée dans la revue Neurology.
Richard B. Lipton et ses collègues du Montefiore Headache Center ont mené cette étude pendant 3 mois avec 17 personnes souffrant de migraines.
Elles répondaient plusieurs fois par jour, sur un appareil électronique, à des questions concernant leurs crises de migraines et plusieurs facteurs pouvant affecter ces dernières.
Elles répondaient aussi aux questions de l'Échelle du stress perçu qui évaluait leur stress de la journée.
Les niveaux de stress n'étaient généralement pas associés à la survenue de migraine. Mais le retour à la normale après un niveau de stress relativement élevé était lié à l'apparition d'une migraine dans les heures suivantes. Le risque dans les 6 heures qui suivaient était 5 fois plus élevé. Il demeurait plus élevé jusqu'à 18 heures après la diminution du stress.
La variation des niveaux du cortisol, une hormone de stress, pourrait contribuer au déclenchement de maux de tête lors de la détente. Les niveaux de cortisol augmentent pendant les périodes de stress et réduisent la douleur.
""Cette étude souligne l'importance de la gestion du stress et des saines habitudes de vie pour les personnes qui vivent avec la migraine"", notent les chercheurs.
""Il est important d'être conscient de ses niveaux de stress et de tenter de se détendre pendant les périodes de stress plutôt que de permettre qu'une accumulation importante se produise"", disent-ils
Voyez également:
- FAITES LE TEST: Quel est votre niveau de stress?
- Quelles sont les techniques de relaxation ?
- Migraine : dernières actualités
Psychomédia avec sources: Montefiore, Neurology.
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Le stress
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Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Une nouvelle façon de lutter contre le stress
Stress
Voir
- Stress personnel
- Stress professionnel
- Stress structurel
- Mécanisme du stress
- Conséquences du stress
- Prévention du stress
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/stress
Fiches
http://sante.lefigaro.fr/search/site/stress
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
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