Une explication de la vulnérabilité à l’alcoolisme

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Une explication de la vulnérabilité à l’alcoolisme
Soumis par Gestion le 18 août 2013


Les personnes vulnérables à l’alcoolisme (dépendance à l'alcool) pourraient présenter une réponse cérébrale caractéristique lorsqu’elles consomment de l’alcool, selon une étude québécoise publiée dans la revue Alcoholism: Clinical & Experimental Research.
Elles présentent une réponse dopaminergique plus marquée au niveau de la voie de récompense du cerveau.
Les études montrent "qu’il existe de multiples voies intervenant dans l’alcoolisme, chacune étant associée à certains traits de personnalité et à certaines caractéristiques neurobiologiques", explique le Pr Marco Leyton, du Département de psychiatrie de l’Université McGill.

La présente étude "suggère que la présence d’une réponse exagérée à la dopamine lors de la consommation d’alcool pourrait contribuer à une ou à plusieurs de ces voies".

Le Pr Layton et ses collègues ont mené cette étude avec 26 buveurs mondains en bonne santé (18 hommes et 8 femmes), âgés de 18 à 30 ans. Les participants les plus exposés ont été identifiés en fonction de divers traits de personnalité et par leur réponse moins marquée à l’intoxication par l’alcool (ils ne ressentaient pas aussi intensément les effets de l’alcool que les autres après en avoir consommé la même quantité). Et, tous les participants ont été soumis à deux scintigraphies cérébrales par émission de positons après avoir bu du jus ou de l’alcool (environ 3 consommations en 15 minutes).

Les personnes vulnérables à l’alcoolisme présentaient une réponse dopaminergique exagérée et inhabituelle au niveau cérébral lorsqu’elles consommaient de l’alcool. Cette réponse pourrait stimuler les comportements de recherche de récompense et contrecarrer les effets sédatifs de l’alcool. Inversement, les personnes chez lesquelles la libération de dopamine est moins marquée pourraient trouver les effets sédatifs de l’alcool particulièrement prononcés.

Tant chez les animaux de laboratoire que chez les humains, l’augmentation de la transmission dopaminergique semble accroître l’attrait des stimuli associés à la récompense. Cet effet pourrait expliquer pourquoi le simple fait de prendre un verre augmente la probabilité d'en prendre un deuxième.
Les résultats de cette étude pourraient constituer une étape vers la mise au point de traitements contre cette maladie, estiment les chercheurs.

Les résultats de cette étude pourraient constituer une étape vers la mise au point de traitements contre cette maladie, estiment les chercheurs.

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►www.psychomedia.qc.ca

[Invité]

Bonjour,

Merci yoyo ( ) pour avoir posté cet article.

Je préciserais tout d'abord que par choix d'hygiène de vie, j'ai été totalement et joyeusement sobre de mes 20 ans à mes 40 ans passés.

Pour être régulièrement au contact avec des consommateurs d'alcool, qu'ils soient occasionnels, sociaux, festifs, modérés quotidien ou gros buveurs, j'ai bien remarqué que tous ne réagissent pas de la même façon à l'alcool... et que cela ne semble pas "juste" du tout ce manque d'égalité de la réaction des corps et des têtes à l'alcool !

Certains en sont devenus dépendants, qu'ils l'admettent ou non ; d'autres, fins gourmets, considèrent que consommer de l'alcool fait partie d'un bel art de vivre ; d'autres encore utilisent l'alcool comme béquille pour endurer un quotidien pas glop sous quelques angles que ce soit ou bien pour célébrer chaque bonne chose qui leur arrive... c'est dire que ces derniers boivent souvent de l'alcool !  

Dans mon entourage et parmi mes proches, il y en a sont totalement antipsychiatrie pour diverses raisons ; ô grand jamais, ils n'auront recours à des AD ou des anxiolytiques. Bien que ce ne soit pas remboursé par l'assurance maladie, ils soignent leur mal-être en consommant de l'alcool en diverses quantité selon l'intensité de leurs souffrances. D'aucuns rajoutent à cette consommation, celle du "tabac varois",  

Je suspecte pour ma part,
sans avoir pris le temps de me documenter sur la Toile car ce problème ne me concerne pas de vécu
__si je tente de boire trop pour me prendre pour Marguerite Duras, c'est simple, mon organisme ne supporte pas et je vomis !

que beaucoup de personnes alcoolo-dépendantes sont des pré-diabétiques ou des diabétiques qui s'ignorent, l'alcool étant stocké en glycogène dans l'organisme...

[Invité]

...
Pour être régulièrement au contact avec des consommateurs d'alcool,...
et que cela ne semble pas "juste" du tout ce manque d'égalité de la réaction des corps et des têtes à l'alcool !...

Bonsoir,
Il en est de même face à toutes les pathologies.
Il n'y a aucune égalité face aux maladies.
Des personnes décèdent d'un cancer du poumon sans avoir jamais fumé, alors que des fumeurs n'en meurent pas...
Ceci n'est qu'un constat.

Pour l'alcool, on sait par exemple que les amérindiens ne le supportent absolument pas, c'est dû à leur patrimoine génétique.

Bises et amitiés à vous.    

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