Bipolarité et travail
+6
osiris042
médicis
chispa
Johan
etienne
Jacques
10 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Bipolarité et travail
Bonjour !
Les statistiques sont claires : 40 % des personnes bipolaires travaillent, et, sur "ces 40", "16" à plein temps…
Aujourd'hui, à l'Argos 2001 antenne des 2 Savoies, information sur l'emploi et le travail avec les interventions de :
• M. Martin du Comité des réussites de Haute Savoie ((clique ici) Adapt) ;
• M. Colombier, directeur de (clique ici) Messidor (Haute Savoie, Rhône-Alpes).
Le premier est un délégué bénévole ayant une formation adéquate et chargé d'insérer des malades psychiques dans des entreprises dites normales, tandis que le deuxième fait partie d'une association de salariés chargés d'évaluer des malades psychiques pour les insérer dans des milieux avertis et donc quelque peu protégés (liaison avec la MDPH).
Sur l'ensemble, rien de bien nouveau. Dans le premier cas, il est toujours difficile de parler de son handicap mental à un employeur, dans le deuxième, il faut du temps pour arriver à une situation «satisfaisante pour l'ego», selon les termes du représentant de l'association sur place.
Il n'a pas été question de bilan de compétences, ni fait état des éventuelles formations initiales, ni fait mention de l'âge moyen des personnes ayant suivi ces groupes.
Tout cela m'a semblé quelque peu éloigné du contexte de la bipolarité, car cela s'adresse à des personnes stabilisées — qui bien entendu courent le risque de rechute. Néanmoins, il s'agit de réelles initiatives pour faire sortir le handicap psychique en général de son isolement.
Il me paraît rester encore du chemin à parcourir avant que l'Entreprise accepte à certains postes des personnes qui demeurent dans la durée moins fiables que la moyenne. Je crois surtout que la balle est dans le camp (quand ?) de chacun(e), dans sa lucidité sur ses limites (à repousser à son rythme/recroissance). Du passage de l'ego à la révision…
J'aimerais beaucoup que ce topic serve de sujet/base à des témoignages de diverses confrontations plus ou moins réussies avec le monde du travail !
Ce matin, 4 octobre, neige sur le Semnoz et montagnes alentours à partir de 800 mètres ! brrrrrrrrr…
Et puis, tiens ! un peu de Christian Bobin, dans Louise Amour :
«Les livres sont de vieux serviteurs sur le dos desquels nous disposons, afin qu'ils les portent à notre place, nos craintes et nos espérances.»
«La pensée est un soleil d'hiver. Elle a besoin du froid et du sec pour s'élever. L'ivresse, même quand elle n'est que mentale, l'humidifie, l'alourdit et finalement l'empêche de s'envoler.»
Bonne fin de journée. Bises aux filles . <(°-°)> Jacques
Les statistiques sont claires : 40 % des personnes bipolaires travaillent, et, sur "ces 40", "16" à plein temps…
Aujourd'hui, à l'Argos 2001 antenne des 2 Savoies, information sur l'emploi et le travail avec les interventions de :
• M. Martin du Comité des réussites de Haute Savoie ((clique ici) Adapt) ;
• M. Colombier, directeur de (clique ici) Messidor (Haute Savoie, Rhône-Alpes).
Le premier est un délégué bénévole ayant une formation adéquate et chargé d'insérer des malades psychiques dans des entreprises dites normales, tandis que le deuxième fait partie d'une association de salariés chargés d'évaluer des malades psychiques pour les insérer dans des milieux avertis et donc quelque peu protégés (liaison avec la MDPH).
Sur l'ensemble, rien de bien nouveau. Dans le premier cas, il est toujours difficile de parler de son handicap mental à un employeur, dans le deuxième, il faut du temps pour arriver à une situation «satisfaisante pour l'ego», selon les termes du représentant de l'association sur place.
Il n'a pas été question de bilan de compétences, ni fait état des éventuelles formations initiales, ni fait mention de l'âge moyen des personnes ayant suivi ces groupes.
Tout cela m'a semblé quelque peu éloigné du contexte de la bipolarité, car cela s'adresse à des personnes stabilisées — qui bien entendu courent le risque de rechute. Néanmoins, il s'agit de réelles initiatives pour faire sortir le handicap psychique en général de son isolement.
Il me paraît rester encore du chemin à parcourir avant que l'Entreprise accepte à certains postes des personnes qui demeurent dans la durée moins fiables que la moyenne. Je crois surtout que la balle est dans le camp (quand ?) de chacun(e), dans sa lucidité sur ses limites (à repousser à son rythme/recroissance). Du passage de l'ego à la révision…
J'aimerais beaucoup que ce topic serve de sujet/base à des témoignages de diverses confrontations plus ou moins réussies avec le monde du travail !
Ce matin, 4 octobre, neige sur le Semnoz et montagnes alentours à partir de 800 mètres ! brrrrrrrrr…
Et puis, tiens ! un peu de Christian Bobin, dans Louise Amour :
«Les livres sont de vieux serviteurs sur le dos desquels nous disposons, afin qu'ils les portent à notre place, nos craintes et nos espérances.»
«La pensée est un soleil d'hiver. Elle a besoin du froid et du sec pour s'élever. L'ivresse, même quand elle n'est que mentale, l'humidifie, l'alourdit et finalement l'empêche de s'envoler.»
Bonne fin de journée. Bises aux filles . <(°-°)> Jacques
Re: Bipolarité et travail
Bonjour Jacques,
Je fais parti des 16% qui travaillent à temps plein.
Comme je suis bien stabilisé, cela peut aller.
Les petites périodes d'excitation sont bénéfiques : travail intense sans fatigue, plaisir d'avancer
Les périodes de début de déprime, comme maintenant, sont plus lourdes, avec du mal à me lever, pas envie de voir les collègues, baisse de plaisir à travailler.
Mais dans l'ensemble, c'est gèrable.
J'en profite pour faire part d'une discussion avec le chef de mon chef.
Il m'a confié l'achat de matériel pour permettre aux travailleurs handicapés de rester au travail, aidés par le service social.
sa réaction :
- ils nous coutent chers ses handicapés (prothèses auditives, ordinateur 24 pouces...)
- ils sont embauchés et ensuite, ils demandent à aménager leur poste de travail, ce qui est onéreux
- c'est pas tant contre les handicapés mais il faut penser à leurs collègues qui les voient travailler lentement!
Voila de la ségrégation ordinaire que j'ai contesté.
Amicalement
Etienne
Je fais parti des 16% qui travaillent à temps plein.
Comme je suis bien stabilisé, cela peut aller.
Les petites périodes d'excitation sont bénéfiques : travail intense sans fatigue, plaisir d'avancer
Les périodes de début de déprime, comme maintenant, sont plus lourdes, avec du mal à me lever, pas envie de voir les collègues, baisse de plaisir à travailler.
Mais dans l'ensemble, c'est gèrable.
J'en profite pour faire part d'une discussion avec le chef de mon chef.
Il m'a confié l'achat de matériel pour permettre aux travailleurs handicapés de rester au travail, aidés par le service social.
sa réaction :
- ils nous coutent chers ses handicapés (prothèses auditives, ordinateur 24 pouces...)
- ils sont embauchés et ensuite, ils demandent à aménager leur poste de travail, ce qui est onéreux
- c'est pas tant contre les handicapés mais il faut penser à leurs collègues qui les voient travailler lentement!
Voila de la ségrégation ordinaire que j'ai contesté.
Amicalement
Etienne
> Re: Bipolarité et travail
.
Bonjour à tous,
Bipolarité non stabilisée et travail, quasi mission impossible sans supérieurs conciliants...
J'en ai assez parlé dans mon témpoignages et surtout dans mon dernier post.
J'ai raté de belles places en or à cause que je n'étais pas stabilisé, que je ne voyais pas de psychiatre à l'époque.
Ma dernière expérience professionnelle, j'ai caché ma bipolarité pour être engagé. Seulement, l'entreprise a fait faillite.
Point positif, je gérais bien le stress de cette fonction de commercial sur la route et m'en accommodais bien tous les jours si je respectais mes heures de sommeil.
Après, c'est vrai j'ai déprimé d'avoir perdu enfin une perspective de carrière ouverte mais m'en suis remis. Actuellement en invalidité, ma psychiatre préfère encore attendre -tout comme le staff des HP- à me lâcher dans le monde du travail...
Pour l'instant, je fais du bénévolat bébête, de quoi occuper klk journées par semaines...
;0P
.
Bonjour à tous,
Bipolarité non stabilisée et travail, quasi mission impossible sans supérieurs conciliants...
J'en ai assez parlé dans mon témpoignages et surtout dans mon dernier post.
J'ai raté de belles places en or à cause que je n'étais pas stabilisé, que je ne voyais pas de psychiatre à l'époque.
Ma dernière expérience professionnelle, j'ai caché ma bipolarité pour être engagé. Seulement, l'entreprise a fait faillite.
Point positif, je gérais bien le stress de cette fonction de commercial sur la route et m'en accommodais bien tous les jours si je respectais mes heures de sommeil.
Après, c'est vrai j'ai déprimé d'avoir perdu enfin une perspective de carrière ouverte mais m'en suis remis. Actuellement en invalidité, ma psychiatre préfère encore attendre -tout comme le staff des HP- à me lâcher dans le monde du travail...
Pour l'instant, je fais du bénévolat bébête, de quoi occuper klk journées par semaines...
;0P
.
Bénévolat: tremplin
C'est quoi le bénévolat "bêbête" que tu fais? Y surement moyen d'en trouver de l'utile et passionant qui te serve aussi d'expérience professionelle?
Quand je me suis trouvée seule avec un bébé sur les bras.. J'avais envie de rendre en échange quelque chose à la société qui me fournissait le RIS (revenu insertion social= RMI français). C'est comme ça que j'ai chercher sur Internet ce qui existait en hippothérapie, et que je me suis proposée comme bénévole auprès d'une petite ASBL (association sans but lucratif) d'aider aux activités d'aide aux jeunes par l'équitation.. Maintenant je gagne une partie de mon pain, grâce à la formation que j'ai faite en parrallèle, l'expérience et les contacts qui ont commencé par le bénévolat.
Quand je me suis trouvée seule avec un bébé sur les bras.. J'avais envie de rendre en échange quelque chose à la société qui me fournissait le RIS (revenu insertion social= RMI français). C'est comme ça que j'ai chercher sur Internet ce qui existait en hippothérapie, et que je me suis proposée comme bénévole auprès d'une petite ASBL (association sans but lucratif) d'aider aux activités d'aide aux jeunes par l'équitation.. Maintenant je gagne une partie de mon pain, grâce à la formation que j'ai faite en parrallèle, l'expérience et les contacts qui ont commencé par le bénévolat.
Re: Bipolarité et travail
Bonjour Johan,
Je partage l'avis de Chispa,
Il n'y a pas de bénévolat bébête. Il y a le système basé sur le salaire (il faut bien vivre) et il y a le monde des gens généreux qui s'activent dans des associations sans rémunération.
On y trouve des contacts, une cause à défendre, un engagement, une occupation;
Ton travail bénévole est un vrai travail, avec des responsabilités, des contacts, de l'enthousiasme qui sont ceux qui sont requis dans le monde du travail.
Cet engagement te sera utile autant que tu seras utile à l'association que tu sers.
Etienne, au bureau de deux associations et bénévole dans une troisième.
Je partage l'avis de Chispa,
Il n'y a pas de bénévolat bébête. Il y a le système basé sur le salaire (il faut bien vivre) et il y a le monde des gens généreux qui s'activent dans des associations sans rémunération.
On y trouve des contacts, une cause à défendre, un engagement, une occupation;
Ton travail bénévole est un vrai travail, avec des responsabilités, des contacts, de l'enthousiasme qui sont ceux qui sont requis dans le monde du travail.
Cet engagement te sera utile autant que tu seras utile à l'association que tu sers.
Etienne, au bureau de deux associations et bénévole dans une troisième.
> Re: Bipolarité et travail
.
Dézo pour avoir semblé dénigrer le travail bénévole...
Je travaille dans une ressourcerie juste à côté de chez moi (1km500)
Cela consiste à décharger et charger un camion avec les dons des gens et les livraisons qu'on fait chez d'autres qui ont acheté des meubles à prix démocratiques.
Je disais 'bébête' car cela me demande plus de ressources physiques qu'autres choses.
C'est loin de mes aspirations de 'délégué commercial' bien que j'envisage un sérieux tournant de carrière : la plomberie-chauffagerie, puis le carrelage et le plafonnage avec comme objectif final dans quelques années (le temps d'avoir acquéri de l'expérience chez des patrons et de la tune) d'acheter, retaper et revendre des maisons, voir, travailler avec des sociétés immobilières et devenir ce que j'ai toujours rêvé : chef de chantier...
Depuis le début de ma maladie (22 ans) jusqu'à maintenant (35) j'aurais pu embrasser de belles carrières mais mes périodes de dépressions m'ont toujours rattrapé handicapant de par là mon développement personnel et carriétal (si ça se dit)
Maintenant stabilisé depuis quelques mois, si je gère la pression et maintient la meilleure hygienne de vie possible, toutes les portes me sont ouvertes... avec retard certes et je dois me dépêcher avant mes quarante ans sinon je vais vraiment galérer... mais je pourrai 'maturément' faire carrière de commercial dans ce qui touche au bâtiment dans le pire des cas...
;0P
.
Dézo pour avoir semblé dénigrer le travail bénévole...
Je travaille dans une ressourcerie juste à côté de chez moi (1km500)
Cela consiste à décharger et charger un camion avec les dons des gens et les livraisons qu'on fait chez d'autres qui ont acheté des meubles à prix démocratiques.
Je disais 'bébête' car cela me demande plus de ressources physiques qu'autres choses.
C'est loin de mes aspirations de 'délégué commercial' bien que j'envisage un sérieux tournant de carrière : la plomberie-chauffagerie, puis le carrelage et le plafonnage avec comme objectif final dans quelques années (le temps d'avoir acquéri de l'expérience chez des patrons et de la tune) d'acheter, retaper et revendre des maisons, voir, travailler avec des sociétés immobilières et devenir ce que j'ai toujours rêvé : chef de chantier...
Depuis le début de ma maladie (22 ans) jusqu'à maintenant (35) j'aurais pu embrasser de belles carrières mais mes périodes de dépressions m'ont toujours rattrapé handicapant de par là mon développement personnel et carriétal (si ça se dit)
Maintenant stabilisé depuis quelques mois, si je gère la pression et maintient la meilleure hygienne de vie possible, toutes les portes me sont ouvertes... avec retard certes et je dois me dépêcher avant mes quarante ans sinon je vais vraiment galérer... mais je pourrai 'maturément' faire carrière de commercial dans ce qui touche au bâtiment dans le pire des cas...
;0P
.
pour étienne: à répondre au chef du chef
p-ê que les collègues qui travaillent plus vite, préféreraient-ils payer, de leur poche, les plus lents à ne rien faire ( allocation sociale!!!!!), plutôt que de les voir travailler moins vite qu'eux?????????
quand on demande de mettre la main au propre portefeuille, les avis changent très rapidement!!!!
voilà un problème qui pourrait être vite résolu!!
bisous
quand on demande de mettre la main au propre portefeuille, les avis changent très rapidement!!!!
voilà un problème qui pourrait être vite résolu!!
bisous
médicis- Nombre de messages : 86
Age : 69
Type troubles : BP 2 + accompagnante
Emploi / Statut : MLD
Date d'inscription : 13/07/2008
pour johan
si tu as vraiment envie de te lancer dans un métier de la construction, c'est un très bon moment car on cherche de bon techniciens partout! tu es belge et je sais que les formation du forem permettent des stage en entreprise qui soouvent récrutent ensuite!
et un autre bel exemple: c'est un plombier "femme" qui est venue pour monter notre nouvelle chaudière au gaz! eh ben, elle avait une licence en informatique et après 2 expériences malheureuses, elle a changé de route!!! formation en plomberie/chauffage au forem et engagement dans la boîte où elle a fait son stage!!!
voilà!!!
bises
et un autre bel exemple: c'est un plombier "femme" qui est venue pour monter notre nouvelle chaudière au gaz! eh ben, elle avait une licence en informatique et après 2 expériences malheureuses, elle a changé de route!!! formation en plomberie/chauffage au forem et engagement dans la boîte où elle a fait son stage!!!
voilà!!!
bises
médicis- Nombre de messages : 86
Age : 69
Type troubles : BP 2 + accompagnante
Emploi / Statut : MLD
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Bipolarité et travail
Chiffres belges du poid économique du volontariat (2001) :
1 166 000 volontaires
équivalent à 76 000 emplois temps plein
ou..... 2 400 millions d'euros de valeur injectée dans l'économie. (source, fondation Roi baudouin)
Le travail bénévole à une valeur économique importante
1 166 000 volontaires
équivalent à 76 000 emplois temps plein
ou..... 2 400 millions d'euros de valeur injectée dans l'économie. (source, fondation Roi baudouin)
Le travail bénévole à une valeur économique importante
Travailler mais comment?
Je me creuse la tête pour trouver comment garder un style de vie compatible avec ce que ma recherche de stabilité émotionnelle demande, sans décrocher complètement des mes activités professionnelles.
En Belgique ils augmentent la pression sur les chômeurs en terme de recherche d'emploi. J'envoie des candidatures pour ne pas être suspendue du chômage.
Mais je savais déjà avant les infos sur la bipolarité, que le milieu salarié peut être vraiment "trop" pour moi. Mais développer une activité indépendante et en vivre 100% demande aussi beaucoup de "mordant" et je ne suis plus sûre non plus que j'en suis capable..
Vivre de ma plume, ce ne sera pas demain la veille...
J'ai l'impression de me trouver entre le marteau et l'enclume. Sans aucune période de maladie reconnue, (pas d'arrêt pour dépression, et pas d'arrêt pour manie) probablement impossible de demander une allocation de remplacement pour personne handicapée. C'est pas que je ne veuille pas travailler, mais je ne veux plus vivre l'échec et la douleur d'un licenciement.
J'ai téléphoné à l'association "Similes" à Bruxelles, et l'assistante sociale va voir si elle peut m'aider à faire les démarches pour une allocation dites "d'intégration", c'est un petit plus financier pour aider les personnes handicapées dans leur intégration professionnelle. Celà diminuerait la quantité d'argent que je devrais gagner en tant qu'indépendante pour quitter le chômage.
J'aurais pu faire les démarches moi même, mais... il faut aller demander les documents à la commune (Mairie) et dire pourquoi! Ici c'est une petite commune, tout le monde sais tout sur tout le monde.. Normalement les fonctionnaires sont tenus au devoir de confidentialité mais j'y crois pas trop. Et comme j'aiguillonne la commune au sujet du délaissement de mon quartier, y a plus d'un politicien qui profiterai de l'info que je suis "folle" pour invalider ma parole. L'assistante sociale a compris, et elle va essayer de contourner cette étape de la procédure. C'est chouette de rencontrer des gens qui écoutent, qui comprennent et qui essaient d'aider
En Belgique ils augmentent la pression sur les chômeurs en terme de recherche d'emploi. J'envoie des candidatures pour ne pas être suspendue du chômage.
Mais je savais déjà avant les infos sur la bipolarité, que le milieu salarié peut être vraiment "trop" pour moi. Mais développer une activité indépendante et en vivre 100% demande aussi beaucoup de "mordant" et je ne suis plus sûre non plus que j'en suis capable..
Vivre de ma plume, ce ne sera pas demain la veille...
J'ai l'impression de me trouver entre le marteau et l'enclume. Sans aucune période de maladie reconnue, (pas d'arrêt pour dépression, et pas d'arrêt pour manie) probablement impossible de demander une allocation de remplacement pour personne handicapée. C'est pas que je ne veuille pas travailler, mais je ne veux plus vivre l'échec et la douleur d'un licenciement.
J'ai téléphoné à l'association "Similes" à Bruxelles, et l'assistante sociale va voir si elle peut m'aider à faire les démarches pour une allocation dites "d'intégration", c'est un petit plus financier pour aider les personnes handicapées dans leur intégration professionnelle. Celà diminuerait la quantité d'argent que je devrais gagner en tant qu'indépendante pour quitter le chômage.
J'aurais pu faire les démarches moi même, mais... il faut aller demander les documents à la commune (Mairie) et dire pourquoi! Ici c'est une petite commune, tout le monde sais tout sur tout le monde.. Normalement les fonctionnaires sont tenus au devoir de confidentialité mais j'y crois pas trop. Et comme j'aiguillonne la commune au sujet du délaissement de mon quartier, y a plus d'un politicien qui profiterai de l'info que je suis "folle" pour invalider ma parole. L'assistante sociale a compris, et elle va essayer de contourner cette étape de la procédure. C'est chouette de rencontrer des gens qui écoutent, qui comprennent et qui essaient d'aider
Bipol Entreprises - bipolarité/trouble bipolaires et travail - vidéo
Bonjour,
Je découvre ce site avec sur leur page d'Accueil, ce reportage video Un ami bipolaire (5 minutes 44).
http://www.bipol.org/index.php
Il s'agit d'un extrait d'un des 2 vidéos commercialisés par la boutique de cette organisation, http://www.bipol.org/page0001005d.php
Remarque 1 : Cette association s'est créée dans la mouvance du Dr Hélie Hantouche, cf. Histoire.
Remarque 2 : Ce site ne semble plus mis à jour depuis 2010.
Je découvre ce site avec sur leur page d'Accueil, ce reportage video Un ami bipolaire (5 minutes 44).
http://www.bipol.org/index.php
Il s'agit d'un extrait d'un des 2 vidéos commercialisés par la boutique de cette organisation, http://www.bipol.org/page0001005d.php
Remarque 1 : Cette association s'est créée dans la mouvance du Dr Hélie Hantouche, cf. Histoire.
Remarque 2 : Ce site ne semble plus mis à jour depuis 2010.
Invité- Invité
Re: Bipolarité et travail
je suis en invalidite 2 eme categorie reconnue inapte par la medecine du travail (j'etais serpillo therarapeute lingere lol) dans un etablissement d'enfants caracteriels
je ne travaille plus depuis 2006
suite a un evenement qui c'est passé au centre ou je travaillais /
le bac de la machina a laver c"est deformer surchafauffe ? flamme? on m'a accuser d'avoir mis du liquide inflamable dans celle ci
en me traitant de zombie dangeureuse pour l'etablissement
deja a l'epoque j'etais en invalidité 1 ere categorie
je ne travaille plus depuis 2006
suite a un evenement qui c'est passé au centre ou je travaillais /
le bac de la machina a laver c"est deformer surchafauffe ? flamme? on m'a accuser d'avoir mis du liquide inflamable dans celle ci
en me traitant de zombie dangeureuse pour l'etablissement
deja a l'epoque j'etais en invalidité 1 ere categorie
gis- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Bipolarité et travail
Quels étaient tes rapports avec tes collègues et entreprise pour que l'on t'accuse directement?
Suspicion? conflictuels?
Qu'en as t i l résulté? Comment l'as tu accepté?
Bises
ETienne
Suspicion? conflictuels?
Qu'en as t i l résulté? Comment l'as tu accepté?
Bises
ETienne
Re: Bipolarité et travail
il y avait beaucoup de jalousie et j'occupais un poste qu'une ancienne "collegue" voulait
je n'etais pas du coin faisaisait 3quart d'heure de trajet
avec l'ancienne direction aucun probleme
des que le directeur est parti je suis partie avec lol
je l'ai tres mal vecu
surtout d'etre accusé a tort !!!!
je n'etais pas du coin faisaisait 3quart d'heure de trajet
avec l'ancienne direction aucun probleme
des que le directeur est parti je suis partie avec lol
je l'ai tres mal vecu
surtout d'etre accusé a tort !!!!
gis- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 25/04/2012
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Bipolarité et travail
» Question travail
» Travail et dépression
» «Troubles mentaux : quelles conséquences sur l'emploi ?»
» Travail à domicile
» Question travail
» Travail et dépression
» «Troubles mentaux : quelles conséquences sur l'emploi ?»
» Travail à domicile
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum