La psychiatrie ne cesse de se remettre en cause
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La psychiatrie ne cesse de se remettre en cause
La psychiatrie ne cesse de se remettre en cause
Publié le 25/11/2012 à 06h00
Par Raphaël Burgos
La 5e édition des Journées psychiatriques a réuni 275 professionnels de la santé pour des débats et des échanges sur l'anxiété, la gestion du stress ou encore l'hyperactivité.
Autant de psychiatres et de médecins réunis dans la même pièce, cela ressemble à l'énoncé d'une mauvaise histoire drôle. Les sujets abordés hier, toute la journée, furent pourtant très sérieux. Troubles de la motivation, bipolarité, schizophrénie, ont rassemblé environ 275 praticiens à Saujon, à la Salicorne, pour la 5e édition des Journées psychiatriques. « On progresse toujours dans le champ médical, la psychiatrie aussi avance et doit sans cesse se remettre en cause », explique Olivier Dubois, psychiatre de la clinique Villa du Parc et Hippocrate à Saujon et organisateur de l'événement.
Selon les études, 15 % environ de la population souffre d'anxiété, l'environnement stressant du quotidien entretient des pathologies que la psychiatrie aborde sous différentes méthodes. La solution médicamenteuse, avec antidépresseurs, demeure la principale réponse aux troubles mentaux mais les médecins travaillent aussi sur des traitements alternatifs comme les thérapies cognitives-comportementales (TCC), l'électroconvulsivothérapie (ECT) ou encore l'éducation thérapeutique en médecine thermale.
Les approches alternatives
Parmi les contextes les plus incriminés dans les causes du stress, le travail arrive en tête, suivi de la famille, de la vie affective et de la santé. Pour aider des patients aux troubles chroniques ou passagers sans intervenir directement sur leur environnement, les TCC appliquent des méthodes comme la cohérence cardiaque, la visualisation mentale ou la méditation en pleine conscience (« mindfulness ») qui requiert un état d'esprit vigilant sur ses propres pensées et ses motivations pour mieux les maîtriser. Les approches alternatives cherchent aussi un recours à la prescription d'antidépresseurs et des anxiolytiques, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) souhaitant renforcer leur « bon usage », limiter la surconsommation et les risques sanitaires liés.
Cartographie du cerveau
Ainsi depuis 2009, la clinique et les thermes de Saujon ont accueilli une étude et un protocole pour une prise en charges des malades souhaitant arrêter leurs médicaments. Après une période de sevrage, 42 % des 70 patients ont pu se passer de leur ancien traitement au bout de trois à six mois.
Il faut aussi souligner les progrès en matière de l'anatomie du cerveau et de sa biochimie. « Aujourd'hui, on connaît les zones du cerveau et l'on comprend de mieux en mieux la géographie des pathologies mais l'exploration demeure longue », précise le Dr Olivier Dubois.
Les spécialistes pensent ainsi que la maladie d'Alzheimer, qui peut se déclarer dès 45 ans, débute son cycle infernal des dizaines d'années avant un stade visible de la maladie. Les recherches actuelles visent donc à ralentir, voire bloquer, ce processus le plus tôt possible.
Des pathologies comme la bipolarité ou l'hyperactivité demeurent des champs de recherches et d'interrogations. Ainsi certains psychiatres travaillent à une reconnaissance française de l'hyperactivité chez l'adulte, admise seulement outre-Atlantique. Difficile parfois de mettre d'accord la grande famille de la psychiatrie.
Généraliste au premier plan
Pour mieux s'y atteler, les psychiatres et les médecins doivent s'informer et remettre à jour leurs connaissances des symptômes. En effet, pour certains patients, le médecin généraliste est « le premier recours, le point d'entrée dans les soins ». Pour l'universitaire José Gomes de la faculté de Poitiers, 10 % de la pratique en médecine générale est en lien avec des problèmes psychologiques et psychiatriques. Et ces praticiens sont compétents et peuvent aider leurs patients par une approche personnalisée et adaptée.
http://www.sudouest.fr/2012/11/25/la-psychiatrie-ne-cesse-de-se-remettre-en-cause-889278-1391.php
http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire
Publié le 25/11/2012 à 06h00
Par Raphaël Burgos
La 5e édition des Journées psychiatriques a réuni 275 professionnels de la santé pour des débats et des échanges sur l'anxiété, la gestion du stress ou encore l'hyperactivité.
Autant de psychiatres et de médecins réunis dans la même pièce, cela ressemble à l'énoncé d'une mauvaise histoire drôle. Les sujets abordés hier, toute la journée, furent pourtant très sérieux. Troubles de la motivation, bipolarité, schizophrénie, ont rassemblé environ 275 praticiens à Saujon, à la Salicorne, pour la 5e édition des Journées psychiatriques. « On progresse toujours dans le champ médical, la psychiatrie aussi avance et doit sans cesse se remettre en cause », explique Olivier Dubois, psychiatre de la clinique Villa du Parc et Hippocrate à Saujon et organisateur de l'événement.
Selon les études, 15 % environ de la population souffre d'anxiété, l'environnement stressant du quotidien entretient des pathologies que la psychiatrie aborde sous différentes méthodes. La solution médicamenteuse, avec antidépresseurs, demeure la principale réponse aux troubles mentaux mais les médecins travaillent aussi sur des traitements alternatifs comme les thérapies cognitives-comportementales (TCC), l'électroconvulsivothérapie (ECT) ou encore l'éducation thérapeutique en médecine thermale.
Les approches alternatives
Parmi les contextes les plus incriminés dans les causes du stress, le travail arrive en tête, suivi de la famille, de la vie affective et de la santé. Pour aider des patients aux troubles chroniques ou passagers sans intervenir directement sur leur environnement, les TCC appliquent des méthodes comme la cohérence cardiaque, la visualisation mentale ou la méditation en pleine conscience (« mindfulness ») qui requiert un état d'esprit vigilant sur ses propres pensées et ses motivations pour mieux les maîtriser. Les approches alternatives cherchent aussi un recours à la prescription d'antidépresseurs et des anxiolytiques, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) souhaitant renforcer leur « bon usage », limiter la surconsommation et les risques sanitaires liés.
Cartographie du cerveau
Ainsi depuis 2009, la clinique et les thermes de Saujon ont accueilli une étude et un protocole pour une prise en charges des malades souhaitant arrêter leurs médicaments. Après une période de sevrage, 42 % des 70 patients ont pu se passer de leur ancien traitement au bout de trois à six mois.
Il faut aussi souligner les progrès en matière de l'anatomie du cerveau et de sa biochimie. « Aujourd'hui, on connaît les zones du cerveau et l'on comprend de mieux en mieux la géographie des pathologies mais l'exploration demeure longue », précise le Dr Olivier Dubois.
Les spécialistes pensent ainsi que la maladie d'Alzheimer, qui peut se déclarer dès 45 ans, débute son cycle infernal des dizaines d'années avant un stade visible de la maladie. Les recherches actuelles visent donc à ralentir, voire bloquer, ce processus le plus tôt possible.
Des pathologies comme la bipolarité ou l'hyperactivité demeurent des champs de recherches et d'interrogations. Ainsi certains psychiatres travaillent à une reconnaissance française de l'hyperactivité chez l'adulte, admise seulement outre-Atlantique. Difficile parfois de mettre d'accord la grande famille de la psychiatrie.
Généraliste au premier plan
Pour mieux s'y atteler, les psychiatres et les médecins doivent s'informer et remettre à jour leurs connaissances des symptômes. En effet, pour certains patients, le médecin généraliste est « le premier recours, le point d'entrée dans les soins ». Pour l'universitaire José Gomes de la faculté de Poitiers, 10 % de la pratique en médecine générale est en lien avec des problèmes psychologiques et psychiatriques. Et ces praticiens sont compétents et peuvent aider leurs patients par une approche personnalisée et adaptée.
http://www.sudouest.fr/2012/11/25/la-psychiatrie-ne-cesse-de-se-remettre-en-cause-889278-1391.php
http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire
Invité- Invité
Re: La psychiatrie ne cesse de se remettre en cause
Bonjour, Fanchonette !
Merci pour cet article récent ! Merci aussi de nous rappeler le lien http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire à consulter régulièrement !
Bonne journée. Bises . Jacques
Merci pour cet article récent ! Merci aussi de nous rappeler le lien http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire à consulter régulièrement !
Bonne journée. Bises . Jacques
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