Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
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Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Bonjour,
J'avais ouvert un fil témoignage, mais c'était en fait pour répondre à plusieurs questions de Kairos,
et Je l'ai viré plus tard
Je vais faire un copier coller du premier témoignage que j'avais fait chez "Bipotes" début mars.
.....parce que c'est toujours aussi dur aujourd'hui....et que j'ai pas la force de le modifier.
ça n'appelle pas de commentaire....
La tentative de suicide de ma compagne a réussi, mais je suis sur que c'était comme dans le
livre d' "Ann HEBERLEIN" "Je ne veux pas mourir, mais en finir avec la vie" ...quand la vie est trop souvent
synonyme de souffrance!
A tout ceux qui ont ou ont eu du mal à se stabiliser, Merci pour le courage,
et plein plein de bisous!
__"Bonjour,
je vous écris pour la première fois et peut-être la dernière sauf bien sur s'il devait y avoir des réponses et des remerciements à faire.
ça ne va pas être très joyeux.
Ma compagne, malheureusement, est décédée il y a un mois.
Je vous écris parce que je ne sais pas très bien quoi faire de mon temps, à part rester au lit ou picoler, pour essayer de me soulager un peu, mais aussi pour apporter ma sympathie à tous les bipolaires
Le matin où elle a avalé les médicaments elle disait qu'elle allait en finir mais je ne pense pas qu'elle le voulait totalement.
Les circonstances en ont voulu autrement. Je suis quand même parti au boulot, mais inquiet, j'étais de retour au bout d'une heure.
Elle était somnolente, a eu le temps de me dire qu'elle avait pris 50 gouttes de loxapac. Je suis allé voir dans la cuisine, il y avait 2 plaquettes de mépronizine dans la poubelle. J'ai tout de suite appelé le samu qui ont fait venir les pompiers. Elle avait l'air de bien respirer. Il lui ont fait descendre les 3 étages le tête en bas toute entortillée dans un sorte de toile. Moi je n'étais pas inquiet plus que ça, en tout cas pas du tout pour sa vie. Ce n'était malheureusement pas la première fois qu'elle partait au urgence. Je pensais qu'elle allait dormir, être perfusée, et au tabac que j'allais lui amener le lendemain.
Quelques instants plus tard , j'appelle l'hôpital, ils me disent qu'elle a fait un arrêt cardiaque avec les pompiers, mais tellement bref qu'ils ne semblaient pas vraiment inquiets. Puis elle a commencé à faire des crises d'épilepsie (elle n'était pas épileptique) Ils l'ont mis sous coma artificiel. Ils ont eu beaucoup de mal à calmer les crises avec des doses très importantes d'anesthésiant et d'antiépileptique.
Elle était en réalité en état de "mal épileptique". Ils avaient retrouvé dans sa gorge plusieurs cachets entiers qui avaient certainement empêché le cerveau d'être suffisamment oxygéné pendant trop longtemps. Pendant 3 semaines et demie, ils ont essayé de modifier les produits, les augmenter, les baisser, et à chaque fois qu'ils les baissaient un peu trop elle recommençait à convulser. J'étais là tous les jours et, malgré les réserves des médecins, je continuais à penser et à espérer que si séquelles il devait y avoir, elles seraient minimes.
Il ont fini par pouvoir faire une IRM et là le monde s'est écroulé.
Je suis resté une dizaine d'heure, avec sa belle soeur (la seule, je pense, qui arrivait à peu près à la comprendre), à la regarder partir , doucement. A la fin on voyait le taux d'oxygénation dans le sang baisser de plus en plus , on cherchait à essayer d'entendre sa respiration, c'était terrible!
je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut avoir autant de malchance avec son cerveau et je n'arrive pas encore à comprendre et à accepter qu'elle soit vraiment partie.
Avec tout ce qu'elle a pu se battre avec cette ****** de maladie pendant tant d'années.
On devait fêter nos 10 ans quelques jours plus tard. On s'était connu en clinique. Moi je me qualifierais de dépressif latent (je ne pense pas que ça se dise comme ça, mais bon). Je n'ai fait qu'une seule grande dépression pendant laquelle je suis resté 4 mois en clinique.
J'ai lu des bouquins pour comprendre et accepter sa maladie.....
Elle, malgré des découragements passagers légitimes, a énormément lutté pendant toutes ces années. Elle avait fini par accepter la maladie et espérait arriver un jour à une certaine stabilisation. Elle a toujours suivi son traitement, à suivi une thérapie cognitive et comportementale pendant longtemps, a fait un stage d'une semaine de psychoéducation, a changer de psy pour en prendre un qui s'était spécialisé dans la bipolarité (même si au fil du temps je me demandais à quoi il servait. 5 minutes de consultation et on savait à l'avance ce qu'il allait nous dire sur le traitement). Toutes les luttes au quotidien dans les down, faire le dos rond, mais faire quand même le minimum, aller quand même prendre la douche qui lui demandait un effort énorme...........et dans les up, accepter de me confier sa carte de crédit et de rentrer en clinique au moment
ou elle avait le plus d'énergie pour être shootée aux neuroleptiques.
Il y a 3 ans en plus de son traitement de base quand elle allait à peu près bien, téralithe et sertraline, son psy lui avait ajouté de l'abilify. Elle a eu alors sa plus longue période de stabilité, 9 mois, qui lui ont finalement certainement trop fait espérer. Après il me semble qu'après c'était encore plus dur. Continuer malgré tout de prendre son traitement à heures fixes, c'était usant vu les résultats, mais elle l'a toujours fait.
Après, je lisais sur le forum quelqu'un qui disait qu'on mettait peut-être trop l'accent sur le médical, en oubliant la vie en quelque sorte.
Il y en a parmi vous qui arrivent à peu près à se stabiliser. Pas mal aussi qui peuvent travailler. Mais pour les autres?
Le quotidien et les phases qui se répètent, le sentiment d'exclusion, la perte de confiance en soi, l'incompréhension de l'environnement, le repli sur soi, la peur de n'avoir rien à dire de sa vie quand on doit aller voir quelqu'un, la difficulté ou l'impossibilité de faire des projets..................
Ma compagne avait travaillé plus jeune, avait même eu des postes à responsabilité. Quand je l'ai connu elle venait d'être mise en invalidité.
Le travail c'était devenu trop de stress. Elle a bien essayé de faire quelque fois du bénévolat (au secours pop par ex), mais c'était malheureusement le plus souvent en hypomanie, qui était suivi par une dépression, et donc ça ne durait pas. Elle avait aussi essayé de suivre des cours à l'université du temps libre.
L'image que je revois le plus souvent d'elle, et qui me fait pleurer à chaque fois, c'est elle, revenant de
son cours, courant vers moi (c'est la seule fois ou je l'ai vu courir) les bras écartées pour pouvoir m'enlacer.
Elle avait l'impression de revivre.
Mais ça n'a pas duré....
Elle était brillante à l'école mais a fini par saborder ses études en 3eme année de droit en réaction contre sa mère. Sa mère, d'après ce que j'en sais était hyper possessive, tyrannique et manipulatrice. Son beau père reportait ce qu'il subissait en humiliant constamment sa belle fille et encore je ne dis pas tout. Ses frères et soeurs, beaucoup plus agés, se sont tous tirés de la maison le plus vite possible.
Son père biologique, je sais pas comment, à fait 3 filles, les 3 bipolaires. Elle ne l'a pas connu.
Je reprends le fil. Ma compagne avait fini, je pense, par baisser les bras. quand elle allait à peu près bien, elle compensait en faisant les magasins, et quand ça n'allait plus elle attendait de pouvoir à nouveau compenser.
Comment faire pour rester dans la vie sociale quand on n'arrive pas a se stabiliser un minimum?
Comment par exemple trouver des structures, je pense à de l'associatif principalement, qui accepteraient des "intermittents" sur du long terme?
Ce qui supposerait s'annoncer bipolaire? et après, comment faire la démarche individuellement? ça me parait extrêmement difficile.
y a t il des choses de faite pour aider.............(je ne parle pas de l'hôpital de jour ou l'on se retrouve entre malade)?
Bon, j'écris rarement, j'espère ne pas avoir été trop long, moi pour l'instant, je vais tenir le coup pour mes parents qui se font vieux, pour qu'ils ne s'inquiètent plus trop pour moi, et j'ai la chance de pouvoir continuer à avoir le gamin de ma compagne pendant les vacances et un week-end sur deux. Pour l'instant, j'ai besoin de picoler mais j'ai revu la psy qui m'avait suivi il y a 10 ans. Je reprends un antidépresseur et du tranxène.........
Je voulais pour finir vous saluer pour le courage dont vous devez faire preuve face à cette maladie. Malheureusement la très grande majorité des gens ne se rendent pas du tout compte des combats quotidiens que vous devez souvent mener.
Je voulais aussi dire au gens seuls et aussi aux autres, que même si certaines phases sont difficilement supportables pour l'environnement, vous pouvez aussi nous apporter beaucoup, j'en sais quelque chose!
Merci à ma pupuce pour ces 10 années.
Christian"__
Je voulais juste ajouter que j'ai rencontré quelqu'un chez "Bipotes", après m'être fait virer, de manière
tout à fait improbable!
Elle est adorable et je l'adore. Elle m'apporte beaucoup.... je suis
malheureusement loin de pouvoir lui en donner autant!
Encore des bisous
Christian
J'avais ouvert un fil témoignage, mais c'était en fait pour répondre à plusieurs questions de Kairos,
et Je l'ai viré plus tard
Je vais faire un copier coller du premier témoignage que j'avais fait chez "Bipotes" début mars.
.....parce que c'est toujours aussi dur aujourd'hui....et que j'ai pas la force de le modifier.
ça n'appelle pas de commentaire....
La tentative de suicide de ma compagne a réussi, mais je suis sur que c'était comme dans le
livre d' "Ann HEBERLEIN" "Je ne veux pas mourir, mais en finir avec la vie" ...quand la vie est trop souvent
synonyme de souffrance!
A tout ceux qui ont ou ont eu du mal à se stabiliser, Merci pour le courage,
et plein plein de bisous!
__"Bonjour,
je vous écris pour la première fois et peut-être la dernière sauf bien sur s'il devait y avoir des réponses et des remerciements à faire.
ça ne va pas être très joyeux.
Ma compagne, malheureusement, est décédée il y a un mois.
Je vous écris parce que je ne sais pas très bien quoi faire de mon temps, à part rester au lit ou picoler, pour essayer de me soulager un peu, mais aussi pour apporter ma sympathie à tous les bipolaires
Le matin où elle a avalé les médicaments elle disait qu'elle allait en finir mais je ne pense pas qu'elle le voulait totalement.
Les circonstances en ont voulu autrement. Je suis quand même parti au boulot, mais inquiet, j'étais de retour au bout d'une heure.
Elle était somnolente, a eu le temps de me dire qu'elle avait pris 50 gouttes de loxapac. Je suis allé voir dans la cuisine, il y avait 2 plaquettes de mépronizine dans la poubelle. J'ai tout de suite appelé le samu qui ont fait venir les pompiers. Elle avait l'air de bien respirer. Il lui ont fait descendre les 3 étages le tête en bas toute entortillée dans un sorte de toile. Moi je n'étais pas inquiet plus que ça, en tout cas pas du tout pour sa vie. Ce n'était malheureusement pas la première fois qu'elle partait au urgence. Je pensais qu'elle allait dormir, être perfusée, et au tabac que j'allais lui amener le lendemain.
Quelques instants plus tard , j'appelle l'hôpital, ils me disent qu'elle a fait un arrêt cardiaque avec les pompiers, mais tellement bref qu'ils ne semblaient pas vraiment inquiets. Puis elle a commencé à faire des crises d'épilepsie (elle n'était pas épileptique) Ils l'ont mis sous coma artificiel. Ils ont eu beaucoup de mal à calmer les crises avec des doses très importantes d'anesthésiant et d'antiépileptique.
Elle était en réalité en état de "mal épileptique". Ils avaient retrouvé dans sa gorge plusieurs cachets entiers qui avaient certainement empêché le cerveau d'être suffisamment oxygéné pendant trop longtemps. Pendant 3 semaines et demie, ils ont essayé de modifier les produits, les augmenter, les baisser, et à chaque fois qu'ils les baissaient un peu trop elle recommençait à convulser. J'étais là tous les jours et, malgré les réserves des médecins, je continuais à penser et à espérer que si séquelles il devait y avoir, elles seraient minimes.
Il ont fini par pouvoir faire une IRM et là le monde s'est écroulé.
Je suis resté une dizaine d'heure, avec sa belle soeur (la seule, je pense, qui arrivait à peu près à la comprendre), à la regarder partir , doucement. A la fin on voyait le taux d'oxygénation dans le sang baisser de plus en plus , on cherchait à essayer d'entendre sa respiration, c'était terrible!
je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut avoir autant de malchance avec son cerveau et je n'arrive pas encore à comprendre et à accepter qu'elle soit vraiment partie.
Avec tout ce qu'elle a pu se battre avec cette ****** de maladie pendant tant d'années.
On devait fêter nos 10 ans quelques jours plus tard. On s'était connu en clinique. Moi je me qualifierais de dépressif latent (je ne pense pas que ça se dise comme ça, mais bon). Je n'ai fait qu'une seule grande dépression pendant laquelle je suis resté 4 mois en clinique.
J'ai lu des bouquins pour comprendre et accepter sa maladie.....
Elle, malgré des découragements passagers légitimes, a énormément lutté pendant toutes ces années. Elle avait fini par accepter la maladie et espérait arriver un jour à une certaine stabilisation. Elle a toujours suivi son traitement, à suivi une thérapie cognitive et comportementale pendant longtemps, a fait un stage d'une semaine de psychoéducation, a changer de psy pour en prendre un qui s'était spécialisé dans la bipolarité (même si au fil du temps je me demandais à quoi il servait. 5 minutes de consultation et on savait à l'avance ce qu'il allait nous dire sur le traitement). Toutes les luttes au quotidien dans les down, faire le dos rond, mais faire quand même le minimum, aller quand même prendre la douche qui lui demandait un effort énorme...........et dans les up, accepter de me confier sa carte de crédit et de rentrer en clinique au moment
ou elle avait le plus d'énergie pour être shootée aux neuroleptiques.
Il y a 3 ans en plus de son traitement de base quand elle allait à peu près bien, téralithe et sertraline, son psy lui avait ajouté de l'abilify. Elle a eu alors sa plus longue période de stabilité, 9 mois, qui lui ont finalement certainement trop fait espérer. Après il me semble qu'après c'était encore plus dur. Continuer malgré tout de prendre son traitement à heures fixes, c'était usant vu les résultats, mais elle l'a toujours fait.
Après, je lisais sur le forum quelqu'un qui disait qu'on mettait peut-être trop l'accent sur le médical, en oubliant la vie en quelque sorte.
Il y en a parmi vous qui arrivent à peu près à se stabiliser. Pas mal aussi qui peuvent travailler. Mais pour les autres?
Le quotidien et les phases qui se répètent, le sentiment d'exclusion, la perte de confiance en soi, l'incompréhension de l'environnement, le repli sur soi, la peur de n'avoir rien à dire de sa vie quand on doit aller voir quelqu'un, la difficulté ou l'impossibilité de faire des projets..................
Ma compagne avait travaillé plus jeune, avait même eu des postes à responsabilité. Quand je l'ai connu elle venait d'être mise en invalidité.
Le travail c'était devenu trop de stress. Elle a bien essayé de faire quelque fois du bénévolat (au secours pop par ex), mais c'était malheureusement le plus souvent en hypomanie, qui était suivi par une dépression, et donc ça ne durait pas. Elle avait aussi essayé de suivre des cours à l'université du temps libre.
L'image que je revois le plus souvent d'elle, et qui me fait pleurer à chaque fois, c'est elle, revenant de
son cours, courant vers moi (c'est la seule fois ou je l'ai vu courir) les bras écartées pour pouvoir m'enlacer.
Elle avait l'impression de revivre.
Mais ça n'a pas duré....
Elle était brillante à l'école mais a fini par saborder ses études en 3eme année de droit en réaction contre sa mère. Sa mère, d'après ce que j'en sais était hyper possessive, tyrannique et manipulatrice. Son beau père reportait ce qu'il subissait en humiliant constamment sa belle fille et encore je ne dis pas tout. Ses frères et soeurs, beaucoup plus agés, se sont tous tirés de la maison le plus vite possible.
Son père biologique, je sais pas comment, à fait 3 filles, les 3 bipolaires. Elle ne l'a pas connu.
Je reprends le fil. Ma compagne avait fini, je pense, par baisser les bras. quand elle allait à peu près bien, elle compensait en faisant les magasins, et quand ça n'allait plus elle attendait de pouvoir à nouveau compenser.
Comment faire pour rester dans la vie sociale quand on n'arrive pas a se stabiliser un minimum?
Comment par exemple trouver des structures, je pense à de l'associatif principalement, qui accepteraient des "intermittents" sur du long terme?
Ce qui supposerait s'annoncer bipolaire? et après, comment faire la démarche individuellement? ça me parait extrêmement difficile.
y a t il des choses de faite pour aider.............(je ne parle pas de l'hôpital de jour ou l'on se retrouve entre malade)?
Bon, j'écris rarement, j'espère ne pas avoir été trop long, moi pour l'instant, je vais tenir le coup pour mes parents qui se font vieux, pour qu'ils ne s'inquiètent plus trop pour moi, et j'ai la chance de pouvoir continuer à avoir le gamin de ma compagne pendant les vacances et un week-end sur deux. Pour l'instant, j'ai besoin de picoler mais j'ai revu la psy qui m'avait suivi il y a 10 ans. Je reprends un antidépresseur et du tranxène.........
Je voulais pour finir vous saluer pour le courage dont vous devez faire preuve face à cette maladie. Malheureusement la très grande majorité des gens ne se rendent pas du tout compte des combats quotidiens que vous devez souvent mener.
Je voulais aussi dire au gens seuls et aussi aux autres, que même si certaines phases sont difficilement supportables pour l'environnement, vous pouvez aussi nous apporter beaucoup, j'en sais quelque chose!
Merci à ma pupuce pour ces 10 années.
Christian"__
Je voulais juste ajouter que j'ai rencontré quelqu'un chez "Bipotes", après m'être fait virer, de manière
tout à fait improbable!
Elle est adorable et je l'adore. Elle m'apporte beaucoup.... je suis
malheureusement loin de pouvoir lui en donner autant!
Encore des bisous
Christian
Dernière édition par piloup le Dim 18 Nov 2012 - 10:37, édité 1 fois (Raison : orthographe titre)
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
coucou piloup,
Toujours aussi émouvant quand tu écris.Je me rappelle de ce que tu nous avais apporté chez bipote.Je te remercie d'être là et de nous suivre.Merci pour moi.ta phrase est vrai "on ne veut pas mourrir.Mais arreter ce mal être."
Bisous bisous amande
Toujours aussi émouvant quand tu écris.Je me rappelle de ce que tu nous avais apporté chez bipote.Je te remercie d'être là et de nous suivre.Merci pour moi.ta phrase est vrai "on ne veut pas mourrir.Mais arreter ce mal être."
Bisous bisous amande
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Bouleversée par ton témoignage Piloup...j'ai failli y rester aussi quand j'ai fais une overdose de mepronizine il y a quelques années...à quoi ça tient la vie, la mort...j'ai été presque toute ma vie suicidaire, et aujourd'hui, enfin, depuis quelques mois, je suis heureuse de vivre...je ne pensais pas que ça m'arriverait un jour, et pourtant...saleté de maladie qui laisse sur le carreau bien trop d'entre nous !
Je voudrais dire à tous ceux qui n'en peuvent plus, sont au bout du rouleau, et sur le point de commettre l'irréparable : accrochez vous, tenez bon, il existe une lumière au bout de cet interminable tunnel si sombre, je vous assure que vous allez finir par sortir de ce foutu trou noir !
De tout coeur avec toi Piloup...
Lor
P.S. Pensées pour toi aussi Jacques, et pour celle que tu as perdue...
Je voudrais dire à tous ceux qui n'en peuvent plus, sont au bout du rouleau, et sur le point de commettre l'irréparable : accrochez vous, tenez bon, il existe une lumière au bout de cet interminable tunnel si sombre, je vous assure que vous allez finir par sortir de ce foutu trou noir !
De tout coeur avec toi Piloup...
Lor
P.S. Pensées pour toi aussi Jacques, et pour celle que tu as perdue...
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Bonjour Piloup,
Je n'ai pas le droit, mais j'y pense, je suis dans ma bulle en ce moment, depuis 4 ans je prends un traitement, je supporte les effets secondaires, j'écoute avec attention les conseils du psy, car j'aime aller de l'avant et j'aimerai sortir de cette carapace pesante.
Cette maladie m'a bouffé ma vie professionnelle... une fatigue présente puis cette folle envie de faire un sprint.
Pilou, j'ai perdu une personne chère... de tout coeur avec toi.
Bises.
Fanchonette.
Je n'ai pas le droit, mais j'y pense, je suis dans ma bulle en ce moment, depuis 4 ans je prends un traitement, je supporte les effets secondaires, j'écoute avec attention les conseils du psy, car j'aime aller de l'avant et j'aimerai sortir de cette carapace pesante.
Cette maladie m'a bouffé ma vie professionnelle... une fatigue présente puis cette folle envie de faire un sprint.
Pilou, j'ai perdu une personne chère... de tout coeur avec toi.
Bises.
Fanchonette.
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Amande, Jacques, Sylor, Fanchonette, Gros
Christian
Christian
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Bonjour Piloup,
Son courage aura été de tout faire pour s'en sortir. Elle méritait bien sûr d'accéder à une forme de paix et surtout à davantage de joies.
Elle s'est épuisée. Beaucoup à sa place aurait rendu les armes plus tôt face à autant de souffrances récurrentes.
Tu parles très peu de toi et de ton propre courage. Tu as développé une compréhension sensible et honnête.
Je te souhaite de transformer la douleur en de belles choses pour tes relations présentes et futures.
Construire après un drame (l'inommable) est difficile et pourtant pas impossible.
La sincérité de ton approche est un gage, à mon sens.
Le déroulement de l'existence n'est pas juste, toutefois ce constat ne nous empêche pas d'avancer avec amour.
Clémentine
Son courage aura été de tout faire pour s'en sortir. Elle méritait bien sûr d'accéder à une forme de paix et surtout à davantage de joies.
Elle s'est épuisée. Beaucoup à sa place aurait rendu les armes plus tôt face à autant de souffrances récurrentes.
Tu parles très peu de toi et de ton propre courage. Tu as développé une compréhension sensible et honnête.
Je te souhaite de transformer la douleur en de belles choses pour tes relations présentes et futures.
Construire après un drame (l'inommable) est difficile et pourtant pas impossible.
La sincérité de ton approche est un gage, à mon sens.
Le déroulement de l'existence n'est pas juste, toutefois ce constat ne nous empêche pas d'avancer avec amour.
Clémentine
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
j'ai toujours peur quand j'ouvre ce fil de ce que je vais y lire ....
je crois que jusqu'à ma mort je combattrai a vos cotes ....car je comprends vos souffrances pour les avoir vecu a travers ma fille ....
je me sens tellement impuissante !!!
moi qui aime tellement la vie comment vous transmettre cette energie que je deploie pour profiter au maximum.de tous les plaisirs que m'offrent la vie ......
je trouve tellement injuste que nous ne soyons pas tous egaux sur ce plan la ....pourquoi la maladie prend elle si souvent le dessus ???
je vous embrasse tous affectueusement
mireille
je crois que jusqu'à ma mort je combattrai a vos cotes ....car je comprends vos souffrances pour les avoir vecu a travers ma fille ....
je me sens tellement impuissante !!!
moi qui aime tellement la vie comment vous transmettre cette energie que je deploie pour profiter au maximum.de tous les plaisirs que m'offrent la vie ......
je trouve tellement injuste que nous ne soyons pas tous egaux sur ce plan la ....pourquoi la maladie prend elle si souvent le dessus ???
je vous embrasse tous affectueusement
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
re si tu te sens suicidaire......
Bonsoir Piloup
De retour apres une absence ton témoignage me bouleverse je ne sais trop que dire les mots semblent vide de sens face a tant de drame tout comme pour toi Jacques
Je ne peux que vous offrir tout mon soutien et mon amitié
A tout ceux qui en ce moment vont mal aussi,je pense a vous nous avons tous traversé des periodes ou plus rien ne semblent pouvoir nous raccrocher a la vie
Battez vous compagnons de souffrance ,ensemble, ne laissons pas cette p.... de maladie gagner la partie...
Merci a toi ma merveilleuse Mimi.
De retour apres une absence ton témoignage me bouleverse je ne sais trop que dire les mots semblent vide de sens face a tant de drame tout comme pour toi Jacques
Je ne peux que vous offrir tout mon soutien et mon amitié
A tout ceux qui en ce moment vont mal aussi,je pense a vous nous avons tous traversé des periodes ou plus rien ne semblent pouvoir nous raccrocher a la vie
Battez vous compagnons de souffrance ,ensemble, ne laissons pas cette p.... de maladie gagner la partie...
Merci a toi ma merveilleuse Mimi.
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
tu vois Eraze ...que tu soies revenue est pour moi un merveilleux cadeau ...
et chaque fois que l'un de vous se sent mieux et vient nous faire partager son bonheur ..je sens en moi une bouffée de joie ..
vous ne pouvez pas aller mal tous en même temps !!!!!
je ne reponds pas toujours a tout le monde et je m'en excuse mais je vous lis et je suis de tout coeur avec vous tous ..
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Bonsoir Piloup,
Ceux qui partent parce qu'ils pensent que vivre est plus dur que vivre emportent avec eux l'amour qu'ils ont reçu et donné, c'est une pathologie tellement dure que dans l'instant de partir on oublie tout, sauf ne plus souffrir.
Il te faudra du temps Piloup et tu survies comme tu peux, mais surtout pas de culpabilité.
Avec beaucoup de tendresse
Yoyo
PS : mimi je
Ceux qui partent parce qu'ils pensent que vivre est plus dur que vivre emportent avec eux l'amour qu'ils ont reçu et donné, c'est une pathologie tellement dure que dans l'instant de partir on oublie tout, sauf ne plus souffrir.
Il te faudra du temps Piloup et tu survies comme tu peux, mais surtout pas de culpabilité.
Avec beaucoup de tendresse
Yoyo
PS : mimi je
Dernière édition par yoyo le Ven 16 Nov 2012 - 22:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
ça me fait vraiment plaisir si ce fil sert à remercier mimi pour son action.
Je me joins itou pour lui faire des gros bisous, encore et encore!
Merci Clémentine et Eraze!!
Bon courage à tous ceux qui galèrent en ce moment.
Christian
Je me joins itou pour lui faire des gros bisous, encore et encore!
Merci Clémentine et Eraze!!
Bon courage à tous ceux qui galèrent en ce moment.
Christian
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Merci aussi yoyo,
toi aussi tu donnes beaucoup sur le forum!
Plein de gros bisous
Christian
toi aussi tu donnes beaucoup sur le forum!
Plein de gros bisous
Christian
Invité- Invité
Re: Si tu te sens suicidaire..., fais pas le con!!
Bonsoir PILOU ,
amitiés Désiré
amitiés Désiré
désiré- Nombre de messages : 918
Age : 66
Type troubles : troubles dysthymiques
Emploi / Statut : en pré-orientation professionnelle
Date d'inscription : 06/04/2012
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