Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : vrais et faux dangers
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Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: Les médicaments
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Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : vrais et faux dangers
Lire l'intégralité du dossier "Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : vrais et faux dangers", et les extraits du livre "Psychotropes, l'enquête", dans "le Nouvel Observateur" du 25 octobre.

http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20121023.OBS6707/prozac-lexomil-xanax-le-guide-des-effets-indesirables.html


Invité- Invité
Re: Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : vrais et faux dangers
Merci pour l'info Yoyo. L'as tu lu ? N'est ce qu'une longue liste des effets indésirables et dangers des médicaments ou l'article apporte t-il plus ?
Bonne journée,
Marie
MarieNet-
Nombre de messages : 110
Age : 54
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : En arrêt maladie depuis Juin 2011
Date d'inscription : 16/10/2012
Re: Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : vrais et faux dangers
j'ai lu le dossier du nouvel obs : il n'apporte rien de nouveau que nous ne sachons pas déjà !!
mais bon, je suis abonnée alors je l'ai lu !
blue V
mais bon, je suis abonnée alors je l'ai lu !
blue V
bluevelvet-
Nombre de messages : 2577
Age : 64
Type troubles : bipo type 1
Emploi / Statut : avocate - en arrêt
Date d'inscription : 04/07/2012
Re: Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : vrais et faux dangers
Je l'ai lu aussi, pour les schizophrènes ou bipolaires, cela ne sert à rien, mais pour les autres je trouve le sujet intéressant.
Il nous montre aussi à quel point les Laboratoires font leur show pour séduire les psy ou médecins qui se trouvent dépasser par toutes la panoplie de médicaments.
J'ai aimé cette phrase :
"C'est le lithium, médicament de référence depuis 1973 pour la maniaco-depression, les laboratoires cherchent à mettre en avant des traitements comme le Lamictal ou le Topiramate, selon le guide Even-Debré, les antiépileptiques ne devraient jamais être prescrits en cas de dépression".
Un livre sort :

Psychotropes : l'enquête
La face cachée des antidépresseurs, tranquilisants, somnifères, neuroleptiques
Les Français détiennent le record mondial de leur consommation. Dans certains cas, ces traitements sont utiles et peuvent sauver des vies. Hélas, ces gélules sont prescrites bien souvent en dehors d'une réelle pathologie. Or, ces molécules - comme les drogues - modifient la chimie de nos neurones.
Guy Hugnet a mené l'enquête et exploré le lien entre ces médicaments et les modifications du comportement (confusion mentale, désinhibition...), altérations du cerveau (troubles de mémoire, lésions...), accidents de toutes sortes (chutes des personnes âgées notamment) jusqu'aux actes de violence (homicides, suicides - y compris sur le lieu du travail-, infanticides...) qui font souvent la Une des médias. Un travail minutieux complété et étayé par des interviews d'avocats, médecins, témoins, familles, procureurs, toxicologues...
Au terme de deux années d'enquête, il dresse un panorama des dégâts que peuvent causer les médicaments psychotropes consommés par des millions de Français, des plus jeunes jusqu'aux vieillards. Au-delà, l'auteur passe en revue les méthodes qui marchent - scientifiquement validées - pour s'en passer, proposant ainsi une nouvelle écologie du cerveau.
18,95 €
ISBN : 9782809808735
http://www.editionsarchipel.com/livres/psychotropes--lenquete-la-face-cachee-des-antidepresseurs-tranquilisants-somniferes-neuroleptiques
Il nous montre aussi à quel point les Laboratoires font leur show pour séduire les psy ou médecins qui se trouvent dépasser par toutes la panoplie de médicaments.
J'ai aimé cette phrase :
"C'est le lithium, médicament de référence depuis 1973 pour la maniaco-depression, les laboratoires cherchent à mettre en avant des traitements comme le Lamictal ou le Topiramate, selon le guide Even-Debré, les antiépileptiques ne devraient jamais être prescrits en cas de dépression".
Un livre sort :

Psychotropes : l'enquête
La face cachée des antidépresseurs, tranquilisants, somnifères, neuroleptiques
Les Français détiennent le record mondial de leur consommation. Dans certains cas, ces traitements sont utiles et peuvent sauver des vies. Hélas, ces gélules sont prescrites bien souvent en dehors d'une réelle pathologie. Or, ces molécules - comme les drogues - modifient la chimie de nos neurones.
Guy Hugnet a mené l'enquête et exploré le lien entre ces médicaments et les modifications du comportement (confusion mentale, désinhibition...), altérations du cerveau (troubles de mémoire, lésions...), accidents de toutes sortes (chutes des personnes âgées notamment) jusqu'aux actes de violence (homicides, suicides - y compris sur le lieu du travail-, infanticides...) qui font souvent la Une des médias. Un travail minutieux complété et étayé par des interviews d'avocats, médecins, témoins, familles, procureurs, toxicologues...
Au terme de deux années d'enquête, il dresse un panorama des dégâts que peuvent causer les médicaments psychotropes consommés par des millions de Français, des plus jeunes jusqu'aux vieillards. Au-delà, l'auteur passe en revue les méthodes qui marchent - scientifiquement validées - pour s'en passer, proposant ainsi une nouvelle écologie du cerveau.
18,95 €
ISBN : 9782809808735
http://www.editionsarchipel.com/livres/psychotropes--lenquete-la-face-cachee-des-antidepresseurs-tranquilisants-somniferes-neuroleptiques
Invité- Invité
« Les somnifères ont "un intérêt thérapeutique limité" »
Bonjour !
Lu sur
« Les somnifères ont "un intérêt thérapeutique limité" — Par Stéphane Desmichelle
La Commission de la transparence de la Haute autorité de santé a positionné au plus bas l'efficacité les benzodiazépines hypnotiques et produits apparentés.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140724.OBS4677/le-taux-remboursement-des-somniferes-divise-par-4.html
»»»
Humour ON
Théralène : la dernière goutte pour le sleep…
Humour OFF
Bonne journée.
Bisous
. Jacques 

Lu sur

« Les somnifères ont "un intérêt thérapeutique limité" — Par Stéphane Desmichelle
La Commission de la transparence de la Haute autorité de santé a positionné au plus bas l'efficacité les benzodiazépines hypnotiques et produits apparentés.

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Théralène : la dernière goutte pour le sleep…

Humour OFF




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(Ramoneur haut savoyard porte-bonheur.)
Clique ici -> «Hello !… Ticket to the mood.…»


Benzodiazépines : le collège de la médecine générale et MG France mécontents de l’avis de la HAS
« Les solutions de déremboursement creusent les inégalités, et j’espère ce que cette mesure ne sera pas prise, » a réagi le Dr Claude Leicher suite à l’annonce de l’avis de la commission de la transparence (CT) de la haute autorité de santé (HAS), qui abaisse le service médial rendu des benzodiazépines hypnotiques, et préconise un remboursement de 15 % contre 65 % actuellement.
Pour le président du syndicat de médecine libérale MG France, « les catégories socioprofessionnelles les plus vulnérables sont les plus touchées par les troubles anxieux, ce n’est pas juste de leur faire payer plus cher leurs médicaments ».
- Un vrai problème de santé publique
Claude Leicher est cependant d’accord sur le constat de forte consommation des benzodiazépines en France : « On a un vrai problème, en termes de santé en France, sur l’ensemble des troubles anxieux, de l’insomnie et de la dépression, avec des prévalences supérieures à celles des autres pays européens.
L’insomnie est une des manifestations parmi tant d’autres de ces troubles, quand on interroge le patient, on retrouve l’insomnie comme étant le symptôme d’un état sous jacent qui n’est pas forcément connu du patient. »
Pour le Dr Marie Hélène Certain, secrétaire générale du Collège de la médecine générale, il y a également effectivement surconsommation et mésusage des psychotropes en général, dont les benzodiazépines, « mais il y a aussi de très bonnes indications totalement justifiées.
Cette mesure de déremboursement est une fausse bonne mesure, qui tient plus de l’affichage que d’une quelconque efficacité.
Elle reporte sur les régimes complémentaires la prise en charge de ces traitements, parfois nécessaires du fait d’une situation pathologique et/ou sociale. »
Elle estime également que cette mesure risue d’être contournée par les patients en situation de dépendance.
La généraliste exerçant aux Mureaux insiste aussi sur le fait que « les causes de ces surconsommations sont multiples : dépendances à ces produits, parcours de soins chaotique et non organisé, initiation de traitement lors d’hospitalisation ou de situations aiguës, réalité des souffrances psychiques ou sociales ».
- Le casse-tête des alternatives aux benzodiazépines hypnotiques
Le plan d’action concerté de la HAS, de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et de la direction générale de la santé (DGS) soulève également une autre question : celle des alternatives aux benzodiazépines hypnotiques et molécules apparentées, surtout en médecine de ville.
L’avis publié jeudi met les thérapies cognitivo comportementales (TCC) et le respect des règles hygiéno diététique en première ligne.
Anne D’Anton, chef du service Évaluation des médicaments à la HAS, précise que « les patients sous benzodiazépine ne nécessitent pas tous une thérapie cognitivocomportementale qui n’est pas du ressort du médecin généraliste, mais ils peuvent amener les patients à se rendre compte que leurs plaintes ne sont pas forcément liées à l’insomnie et que la réponse à cette plainte n’est pas forcément le médicament. »
- Une offre de TCC insuffisante
« L’offre des TCC est peu développée en France, relève Catherine Rumeau-Pichon, directrice adjointe de la direction de l’évaluation médicale, économique et de Santé Publique de la HAS. On doit s’inscrire dans une logique de prise de conscience de l’existence de ces thérapies par les médecins et leurs patients. »
Depuis 2007, la HAS a pris plusieurs mesures dans ce sens, comme la mise à disposition d’outils sur la bonne prescription de benzodiazépines, notamment chez le patient âgé.
- Pas de temps de consultation suffisant
Pour le Dr Leicher, les alternatives non pharmacologiques aux benzodiazépines sont difficiles à mettre en œuvre en l’état :
« Nous n’avons pas de temps de consultation adapté aux troubles du sommeil. On pourrait passer un peu plus de temps avec nos patients pour étudier de façon plus détaillée ce que l’on peut faire, mais cela nécessite une consultation longue que l’on demande depuis longtemps mais qui nous est refusée par les pouvoirs publics », estime-t-il.
Le plan de réduction de la consommation des benzodiazépines doit encore connaître quelques étapes.
L’ANSM va maintenant déployer des mesures visant à restreindre la prescription : on évoque la limitation à 14 jours de la prescription, un conditionnement des benzodiazépines et apparentés en boîte de 7.
La HAS a également prévu d’engager une réévaluation des benzodiazépines anxiolytiques au début de l’année 2015.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/benzodiazepines-le-college-de-la-medecine-generale-et-mg-france-mecontents-
Pour le président du syndicat de médecine libérale MG France, « les catégories socioprofessionnelles les plus vulnérables sont les plus touchées par les troubles anxieux, ce n’est pas juste de leur faire payer plus cher leurs médicaments ».
- Un vrai problème de santé publique
Claude Leicher est cependant d’accord sur le constat de forte consommation des benzodiazépines en France : « On a un vrai problème, en termes de santé en France, sur l’ensemble des troubles anxieux, de l’insomnie et de la dépression, avec des prévalences supérieures à celles des autres pays européens.
L’insomnie est une des manifestations parmi tant d’autres de ces troubles, quand on interroge le patient, on retrouve l’insomnie comme étant le symptôme d’un état sous jacent qui n’est pas forcément connu du patient. »
Pour le Dr Marie Hélène Certain, secrétaire générale du Collège de la médecine générale, il y a également effectivement surconsommation et mésusage des psychotropes en général, dont les benzodiazépines, « mais il y a aussi de très bonnes indications totalement justifiées.
Cette mesure de déremboursement est une fausse bonne mesure, qui tient plus de l’affichage que d’une quelconque efficacité.
Elle reporte sur les régimes complémentaires la prise en charge de ces traitements, parfois nécessaires du fait d’une situation pathologique et/ou sociale. »
Elle estime également que cette mesure risue d’être contournée par les patients en situation de dépendance.
La généraliste exerçant aux Mureaux insiste aussi sur le fait que « les causes de ces surconsommations sont multiples : dépendances à ces produits, parcours de soins chaotique et non organisé, initiation de traitement lors d’hospitalisation ou de situations aiguës, réalité des souffrances psychiques ou sociales ».
- Le casse-tête des alternatives aux benzodiazépines hypnotiques
Le plan d’action concerté de la HAS, de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et de la direction générale de la santé (DGS) soulève également une autre question : celle des alternatives aux benzodiazépines hypnotiques et molécules apparentées, surtout en médecine de ville.
L’avis publié jeudi met les thérapies cognitivo comportementales (TCC) et le respect des règles hygiéno diététique en première ligne.
Anne D’Anton, chef du service Évaluation des médicaments à la HAS, précise que « les patients sous benzodiazépine ne nécessitent pas tous une thérapie cognitivocomportementale qui n’est pas du ressort du médecin généraliste, mais ils peuvent amener les patients à se rendre compte que leurs plaintes ne sont pas forcément liées à l’insomnie et que la réponse à cette plainte n’est pas forcément le médicament. »
- Une offre de TCC insuffisante
« L’offre des TCC est peu développée en France, relève Catherine Rumeau-Pichon, directrice adjointe de la direction de l’évaluation médicale, économique et de Santé Publique de la HAS. On doit s’inscrire dans une logique de prise de conscience de l’existence de ces thérapies par les médecins et leurs patients. »
Depuis 2007, la HAS a pris plusieurs mesures dans ce sens, comme la mise à disposition d’outils sur la bonne prescription de benzodiazépines, notamment chez le patient âgé.
- Pas de temps de consultation suffisant
Pour le Dr Leicher, les alternatives non pharmacologiques aux benzodiazépines sont difficiles à mettre en œuvre en l’état :
« Nous n’avons pas de temps de consultation adapté aux troubles du sommeil. On pourrait passer un peu plus de temps avec nos patients pour étudier de façon plus détaillée ce que l’on peut faire, mais cela nécessite une consultation longue que l’on demande depuis longtemps mais qui nous est refusée par les pouvoirs publics », estime-t-il.
Le plan de réduction de la consommation des benzodiazépines doit encore connaître quelques étapes.
L’ANSM va maintenant déployer des mesures visant à restreindre la prescription : on évoque la limitation à 14 jours de la prescription, un conditionnement des benzodiazépines et apparentés en boîte de 7.
La HAS a également prévu d’engager une réévaluation des benzodiazépines anxiolytiques au début de l’année 2015.

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/benzodiazepines-le-college-de-la-medecine-generale-et-mg-france-mecontents-
Andrée-
Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
memoire et concentration
Bonjour,
J'ai évoqué avec un psychiatre que je consultais pour avis des difficulté annexes de
- mémoire
- concentration (sur un livre, film, conversation)
Il m'a simplement répondu :
"c'est normal. Les somnifères (immovane...), les anxiolytiques (immovane..) produisent ces effets.
Je suis content de comprendre pourquoi je prends beaucoup de notes et que j'ai du mal a lire
Bonne journée
Etienne
J'ai évoqué avec un psychiatre que je consultais pour avis des difficulté annexes de
- mémoire
- concentration (sur un livre, film, conversation)
Il m'a simplement répondu :
"c'est normal. Les somnifères (immovane...), les anxiolytiques (immovane..) produisent ces effets.
Je suis content de comprendre pourquoi je prends beaucoup de notes et que j'ai du mal a lire
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Etienne

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