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Antidépresseurs et conduite automobile

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Antidépresseurs et conduite automobile Empty Antidépresseurs et conduite automobile

Message  Invité Jeu 30 Aoû 2012 - 19:26

30/08/2012
© http://www.jim.fr

Antidépresseurs et conduite automobile Carac_photo_1 Antidépresseurs et conduite automobile : comment ne pas faire fausse route ?

Paris, le jeudi 30 août 2012 – En 2005, la France se dotait d’une nouvelle signalétique relative à la dangerosité potentielle de certains médicaments en cas de conduite automobile. Alors que cette « contre-indication » était jusqu’alors précisée à l’aide d’une simple petite voiture noire sur fond blanc entourée d’un liseré rouge, trois niveaux de risque avaient été instaurés afin d’affiner l’information délivrée aux patients. Ainsi, le niveau 1 enjoint « Soyez prudent : ne pas conduire sans avoir lu la notice », tandis que le second se montre plus pressant : « Soyez très prudent : ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé » et que le troisième alerte : « Attention danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l’avis d’un médecin ».

3 % des accidents de la route provoqués par des médicaments dangereux

Depuis la mise en place de cette nouvelle « classification », généralisée à partir d’août 2006, plusieurs évaluations « ont mis en évidence la pertinence du système d’information des usagers », assure l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) dans un communiqué paru hier. Une étude conduite par l’équipe Inserm « Prévention et prise en charge des traumatismes » publié en 2010 dans la revue Plos Medicine avait notamment démontré « que la prise de médicaments comportant un pictogramme de niveau 2 ou de niveau 3 augmente le risque d’accident et que celui-ci est accru avec le nombre de médicaments potentiellement dangereux consommés » rappelle l’ANSM. Plus précisément ces travaux avaient permis d’évaluer à 3 % la proportion d’accidents attribuables à une consommation de médicaments.

Initiation et modification du traitement : carrefour à risque

Pour compléter ces premiers éléments, un nouveau volet de cette étude baptisée CESIR-A vient d’être dévoilé dans le Journal of Clinical Psychiatry. Ces travaux ont consisté à recouper « les données de remboursement des médicaments de l’Assurance maladie et les données relatives aux accidents recueillies par les forces de l’Ordre », ce qui correspond à 70 000 conducteurs impliqués dans un accident survenu entre 2005 et 2008. Les auteurs se sont plus concentrés sur les antidépresseurs (qui portent tous un pictogramme de niveau 2). Il est apparu que le risque d’accident paraissait augmenté de 34 % chez les 2 936 automobilistes ayant pris un antidépresseur la veille. L’étude signale également que les périodes les plus à risque concernent l’initiation du traitement et son éventuelle modification. « Les patients doivent donc être informés du risque que présente cette classe de médicaments sur leurs capacités de conduite, notamment lorsque le traitement est initié ou modifié » conclue l’ANSM.

Une route semée d’embûches

Cependant, au-delà de ces résultats, Emmanuel Lagarde, directeur de l’équipe INSERM de Bordeaux qui a conduit ces travaux, souhaite nuancer l’impact de la prise d’antidépresseurs sur la conduite automobile. « A mon avis, il n’y a pas d’effet médicament sur le long terme, les gens qui sont sous antidépresseurs ont plus d’accidents effectivement, mais pas à cause du médicament » observe-t-il. De même, il invite à éviter de déconseiller aux patients de prendre leur antidépresseur lorsqu’ils doivent prendre la route, « ce serait la catastrophe » avertit-il. Autant de remarques qui rappellent combien la question de la conduite automobile chez les patients prenant des médicaments relève d’enjeux complexes que les pictogrammes seuls, bien que très utiles, ne peuvent, loin de là, complètement résoudre. _ Aurélie Haroche

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Message  jean110 Ven 31 Aoû 2012 - 10:06

Bonjour à tous,

Joli communiqué de presse de l'ANSM, mais qui n'apporte pas grand chose.
Quid des constats amiables ?
Accidents responsables ou non ? Antidépresseur seul ou avec d'autres médicaments ? Traitements concomitants pour une autre pathologie ?
Quels types d'antidépresseurs ?
Quid du Tercian ou du Nozinan et des benzodiazépine type Tranxène ?

Et cette phrase du chercheur : "A mon avis, il n’y a pas d’effet médicament sur le long terme, les gens qui sont sous antidépresseurs ont plus d’accidents effectivement, mais pas à cause du médicament "

Je ne vois pas l'intérêt d'une telle publication. Il valait mieux publié l'étude entière qu'un communiqué.

Jean-François
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Message  Invité Ven 31 Aoû 2012 - 10:28

Bonjour,

Au départ, j'ai eu la même réaction que toi, jean110. L'intérêt est là :
L’étude signale également que les périodes les plus à risque concernent l’initiation du traitement et son éventuelle modification.
C'est un rappel à la vigilance quand on commence un nouvel AD ou qu'on change, soit la molécule, soit le dosage.
En général, quand on est déprimé, on a pas la tête à se rappeler ceci et je trouve que c'est bien que les médias (presse et radio) relaient cette info qui pointe ces périodes très vulnérables pour les nombreuses personnes prenant des AD en France.

Bonne journée !

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Message  jean110 Ven 31 Aoû 2012 - 11:42

Bonjour Kairos,

Je suis d'accord avec toi.
Ce qui me gène c'est de s'intéresser particulièrement au Antidépresseurs sans précision. Car comme tu le précises peut-on conduire correctement quand on est dans cet état même sans AD. Si on peut encore bouger bien sur.
Je serais beaucoup plus inquiet sur du Rohypnol quand on doit prendre sa voiture le lendemain matin.
Ou du nozinan pris le soir dans les mêmes conditions. Ou encore du tégrétol lors de l'initialisation du traitement.

Mais bien sur il est bon de rappeler que tous ces médicaments sont sédatifs et jouent sur l'attention. Et que tout changement doit inciter à faire attention.
J'irais même plus loin ils n'ont pas toujours le même effet d'un jour sur l'autre. Et donc il est certain qu'il faut le rappeler. Et surtout les effets sont différents sur chacun d'entre nous.

Donc comme tu le dis soyons vigilents et ne l'oublions pas.

Bonne journée.

Jean-François
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Message  Invité Ven 31 Aoû 2012 - 15:15

Je n'ai jamais eu de difficultés à conduire avec mon traitement. Maintenant, comme la notice l'explique chez nous, c'est à l'automibiliste de savoir s'il est en état de conduire ou pas, étant clair que le fait de se sentir mal est bien plus dangereux que de prendre des médicaments bien dosés.

Salutations

Ada

PS: L'analyse toxicologique du corps du chauffeur conduisant le bus qui a fait tant de morts d'enfants en Valais ne permet pas de retenir la prise de paroxétine contre lui, car il a été établi que ce produit se trouvait dans son sang à doses "thérapeutiques", autrement dit qu'il n'était pas shooté.

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Message  désiré Sam 1 Sep 2012 - 11:12

Bonjour ,moi je me pose la question quand à la conduite sur grande distance 500 ,ou plus ,s'il n'y a pas risque de danger ,la personne à mon avis fatigue plus vite sans doute ,ALORS LE DUOS THYMOS ET AD?
Moi en ce qui me concerne je ne prends pas de AD ,mais le thymo induit quand meme un état second chez moi je sais que faire 400 ou 500bornes
je vais m'arreter 4 ou 5 fois; Et de toute facons si je fais cette distance celà reste ocasionnel juste pour les grandes vacances
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Message  Invité Sam 1 Sep 2012 - 12:06

Bonjour,

Je suis sensibilisée au sujet de la conduite automobile et les médicaments car :

- je conduis depuis mes 18 ans (j'ai dépassé les 50 ans sans accident à mon tort). J'ai toujours eu une auto sauf quand je résidais dans une métroplole bien desservie par les transports en commun 7 jours/7 et quasi 24 heures/24 ; je louais une auto quand j'avais des trucs à transporter ou que nous partions à distance ;

- je réside en campagne où les transports en communs sont inexistants sauf horaires scolaires ;

- la prise de médicaments et ma condition physique a modifié mes habitudes automobilistes.

Depuis 2005, alors que mon activité professionnelle requérait des déplacements de plus de 200 km bi-hebdomadaires, j'ai souvent repoussé le retour du vendredi soir au samedi matin pour ne pas conduire fatiguée de ma semaine et dans un traffic chargé.

Depuis que je ne travaille plus, comme je réside dans le couloir rhôdanien, je choisis en priorité le dimanche pour circuler car il n'y a pas de camions et j'évite les lundis matins et les vendredis après-midi, de forte affluence. Je suis consciente que je fatigue plus vite et que j'ai plus de mal à négocier les mauvais conducteurs impatients.

Il n'est arrivé plusieurs fois de faire une étape pour dormir pour un simple trajet de 200 km !!!
"Avant", je conduisais facilement 6 heures quasi sans interruption sauf pause pipi et café express car j'adore ce type de pause quand je me déplace, peu importe la destination, ça me donne vraiment l'impression d'être en partance, en vacances.

J'ai ralenti mon allure, et je me tasse sur le côté pour que les voitures me dépassent sur les routes départementales quand celles-ci sont sinueuses ou en mauvais état.

Je m'abstiens de conduire quand je me sens fatiguée, déclinant toute invitation même à 25 km.

Je regroupe mes courses alimentaires quand je reçois mon allocation par mesure d'économie matérielle (essence-écologie) et financière mais aussi parce qu'ainsi je suis "parée" face à toute éventuelle baisse d'énergie physique et psychique.

Embarassed et Embarassed
Récemment, comme je l'ai décrit dans https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4950-duo-thymoregulateurs-antidepresseur-anxiolytique-combo-2?highlight=combo+2, j'ai changé de traitement.
Une journée, sous dépakote et abilify, alors que j'étais sortie faire des courses, j'ai Embarassed 1- grillé une priorité à un des ronds-points qui pullulent dans mon département et, pale 2-mal anticipé la manoeuvre d'un automobiliste qui se garait à l'avant de moi ; sans la dextérité des autres conducteurs, je me les serais encastrés !!!
J'ai conduit quasi avec les warnings pour regagner mes pénates, rouge de honte.

J'aurais apprécié que mon psy me signale qu'avec le changement de molécule, il fallait que je sois plus vigilante lors de ma conduite automobile... A sa décharge, depuis 2006, il connaît ma prudence et vigilance quant à ma conduite automobiliste: parfois, même s'il n'est qu'à 5 minutes en auto, je lui ai déjà téléphoné pour me décommander le jour même car "pas assez bien" pour conduire, car même sur une très courte distance de moins de 5km, je ne m'aventure pas en auto si je suis "mal" car la sécurité des autres pour moi, passe avant mon bien-être perso.

star




Dernière édition par kairos le Sam 1 Sep 2012 - 12:47, édité 1 fois

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Message  désiré Sam 1 Sep 2012 - 12:46

Surtout la nuit je ne prends jamais la route,en plus si tu habites en rases campagne et pas d'éclairage ambiant ,moi ce n'est pas mon cas
Après on peut avoir des moments d' innatentions ,de toute facon lors des noel je vais chez personne il n'est pas question de reprendre la route avec un peu d'alcool ,cocktail trop dangeureux
Meme le fait de partir de très bonne heure après etre reposé reste tout de meme délicat du moins en ce qui me concerne
Les démarrage à parir de 7h me convienne mieux et les retour 23h 23h30,la prudence dans la mesure du possible
Désiré
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Message  Invité Sam 1 Sep 2012 - 17:41

En ce qui me concerne, je n'ai pas de problème pour conduire, jour et nuit.
Il faut dire que je prends mon AD depuis pas mal de temps déjà.

Bises et amitiés. sunny albino

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