Tabac - tabagisme
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Jacques
etienne
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Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: Comorbidités, addictions, troubles de la personnalité, TOC et phobies
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Tabac - tabagisme
Bonjour,
Fumeuse, je crée un fil de discussion sur le tabac et le tabagisme qui attend vos contributions, en réponse à cette suggestion :
226 posts avec fumer http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=fumer&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
224 posts avec cigarette cigarettes http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=cigarette+cigarettes&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
243 posts avec tabac http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=tabac&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
17 posts avec tabagisme http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=tabagisme&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
Fumeuse, je crée un fil de discussion sur le tabac et le tabagisme qui attend vos contributions, en réponse à cette suggestion :
Je commence par des recherches rassemblant ce qui existe déjà sur le sujet sur Angie :dominique_5 a écrit:Salut Kairos,
Je pensais à toi, par rapport à un sujet important qui conserne le tabac de contre façon, j'ai vaguement entendu parler que c'était de la vrai saloperie. Il parait que dans la clope, il y aurait vraiment que de mauvaises choses pour notre santé.
Je me disait que ça vaudrait peut-être le coup d'en parler, trouver des articles comme tu le fais souvent, et je te cache pas que moi la première le sujet me plairait aussi de relire les quelques infos qui me sont restés assez vagues.
226 posts avec fumer http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=fumer&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
224 posts avec cigarette cigarettes http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=cigarette+cigarettes&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
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17 posts avec tabagisme http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=tabagisme&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
Invité- Invité
L'inactivité physique tuerait plus que la cigarette
http://www.lanutrition.fr/
L'inactivité physique tuerait plus que la cigarette
Le manque d'activité physique serait plus dangereux pour la santé que fumer.
Jacques Robert - Mercredi 18 Juillet 2012 Le Dr I-Min Lee (Ecole Médicale de Harvard, Boston) et son équipe ont décidé de mieux évaluer l'impact de la sédentarité sur la santé. En effet, le risque de développer les maladies les plus fréquentes non transmissibles (maladies cardiovasculaires, cancers, diabète de type 2) est influencé par le degré d'activité physique et la majeure partie des habitants de la planète est peu active.
En définissant l'inactivité physique comme la pratique de moins de 150 minutes d'activité par semaine (le minimum recommandé par l'organisation mondiale de la santé) l'analyse d'un grand nombre d'études a ainsi révélé que l'inactivité physique était associée à l'incidence des maladies cardiovasculaires à hauteur de 6%, 7% pour le diabète de type 2, 10% pour le cancer du sein et 10% pour le cancer du côlon. Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient pu être évités avec la pratique d'une activité physique régulière sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.
Autre point surprenant : en 2008, sur un total de 57 millions de morts à travers le monde, 5,3 millions sont attribuables à l'inactivité physique alors que 5 millions sont attribuées au tabac, ce qui classe l'inactivité physique comme un tueur plus dangereux que la cigarette.
Si vous avez besoin de reprendre une activité physique, suivez les conseils de Patrick Seners : « Quand on reprend le sport, on repart de zéro »,http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/sport/la-sante-du-sportif/patrick-seners-quand-vous-reprenez-une-activite-sportive-evitez-de-jouer-les-tarzan-et-jane-du-dimanche.html
Référence : Lee IM, et al. Effect of physical inactivity on major non-communicable diseases worldwide: an analysis of burden of disease and life expectancy. Lancet 2012; DOI: 10.1016/20140-6736(12)61031-9.
L'inactivité physique tuerait plus que la cigarette
Le manque d'activité physique serait plus dangereux pour la santé que fumer.
Jacques Robert - Mercredi 18 Juillet 2012 Le Dr I-Min Lee (Ecole Médicale de Harvard, Boston) et son équipe ont décidé de mieux évaluer l'impact de la sédentarité sur la santé. En effet, le risque de développer les maladies les plus fréquentes non transmissibles (maladies cardiovasculaires, cancers, diabète de type 2) est influencé par le degré d'activité physique et la majeure partie des habitants de la planète est peu active.
En définissant l'inactivité physique comme la pratique de moins de 150 minutes d'activité par semaine (le minimum recommandé par l'organisation mondiale de la santé) l'analyse d'un grand nombre d'études a ainsi révélé que l'inactivité physique était associée à l'incidence des maladies cardiovasculaires à hauteur de 6%, 7% pour le diabète de type 2, 10% pour le cancer du sein et 10% pour le cancer du côlon. Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient pu être évités avec la pratique d'une activité physique régulière sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.
Autre point surprenant : en 2008, sur un total de 57 millions de morts à travers le monde, 5,3 millions sont attribuables à l'inactivité physique alors que 5 millions sont attribuées au tabac, ce qui classe l'inactivité physique comme un tueur plus dangereux que la cigarette.
Si vous avez besoin de reprendre une activité physique, suivez les conseils de Patrick Seners : « Quand on reprend le sport, on repart de zéro »,http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/sport/la-sante-du-sportif/patrick-seners-quand-vous-reprenez-une-activite-sportive-evitez-de-jouer-les-tarzan-et-jane-du-dimanche.html
Référence : Lee IM, et al. Effect of physical inactivity on major non-communicable diseases worldwide: an analysis of burden of disease and life expectancy. Lancet 2012; DOI: 10.1016/20140-6736(12)61031-9.
Dernière édition par kairos le Jeu 19 Juil 2012 - 5:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Fumer rend dépressif
http://www.lanutrition.fr/
Fumer rend dépressif
La cigarette joue-t-elle un rôle protecteur dans la dépression ? Des chercheurs pensent avoir trouvé la réponse.
Jacques Robert - Jeudi 26 Avril 2012 Fumer rend-il dépressif ou est-ce les personnes dépressives qui ont plus souvent tendance à fumer ? Cette question est ouverte depuis de nombreuses années, depuis que de plusieurs études ont mis en évidence le fait que beaucoup de fumeurs souffraient de troubles dépressifs. Selon la théorie la plus admise, les fumeurs seraient plus vulnérables face à la dépression, une vulnérabilité qui serait innée et qui ne changerait pas selon que l'on fume ou non.
Pour tenter de vérifier cette hypothèse des chercheurs Canadiens ont suivi 3 824 adultes pendant 12 ans au cours desquels les personnes suivies ont été séparées en plusieurs groupes : les non fumeurs, les gros fumeurs ayant arrêté ou les gros fumeurs n'ayant pas arrêté. Cette méthode a permis d'observer l'évolution du risque de dépression au cours du temps selon la consommation de cigarettes.
Les résultats sont frappants : le risque de dépression majeure chez les fumeurs n'ayant pas arrêté est de 26,7%. Il est de 12,2% chez les non fumeurs et de 7,1% chez les fumeurs ayant arrêté de fumer. Ces chiffres mettent donc en évidence que la vulnérabilité à la dépression n'est pas génétique chez le fumeur. les chercheurs déclarent : "Nos résultats supportent l'idée que le lien entre le tabagisme et la dépression majeure est causal par nature, et non provoqué par des facteurs de vulnérabilité externe."
Ces résultats sont consistants avec d'autres recherches qui ont par exemple montré que "Arrêter de fumer diminue le stress", http://www.lanutrition.fr/les-news/arreter-de-fumer-diminue-le-stress.html et que "Fumer détruit les neurones", http://www.lanutrition.fr/les-news/fumer-detruit-les-neurones.html
Référence : Khaled SM, Bulloch AG, Williams JV, Hill JC, Lavorato DH, Patten SB. Persistent heavy smoking as risk factor for major depression (MD) incidence - Evidence from a longitudinal Canadian cohort of the National Population Health Survey. J Psychiatr Res. 2012 Apr;46(4):436-43
Fumer rend dépressif
La cigarette joue-t-elle un rôle protecteur dans la dépression ? Des chercheurs pensent avoir trouvé la réponse.
Jacques Robert - Jeudi 26 Avril 2012 Fumer rend-il dépressif ou est-ce les personnes dépressives qui ont plus souvent tendance à fumer ? Cette question est ouverte depuis de nombreuses années, depuis que de plusieurs études ont mis en évidence le fait que beaucoup de fumeurs souffraient de troubles dépressifs. Selon la théorie la plus admise, les fumeurs seraient plus vulnérables face à la dépression, une vulnérabilité qui serait innée et qui ne changerait pas selon que l'on fume ou non.
Pour tenter de vérifier cette hypothèse des chercheurs Canadiens ont suivi 3 824 adultes pendant 12 ans au cours desquels les personnes suivies ont été séparées en plusieurs groupes : les non fumeurs, les gros fumeurs ayant arrêté ou les gros fumeurs n'ayant pas arrêté. Cette méthode a permis d'observer l'évolution du risque de dépression au cours du temps selon la consommation de cigarettes.
Les résultats sont frappants : le risque de dépression majeure chez les fumeurs n'ayant pas arrêté est de 26,7%. Il est de 12,2% chez les non fumeurs et de 7,1% chez les fumeurs ayant arrêté de fumer. Ces chiffres mettent donc en évidence que la vulnérabilité à la dépression n'est pas génétique chez le fumeur. les chercheurs déclarent : "Nos résultats supportent l'idée que le lien entre le tabagisme et la dépression majeure est causal par nature, et non provoqué par des facteurs de vulnérabilité externe."
Ces résultats sont consistants avec d'autres recherches qui ont par exemple montré que "Arrêter de fumer diminue le stress", http://www.lanutrition.fr/les-news/arreter-de-fumer-diminue-le-stress.html et que "Fumer détruit les neurones", http://www.lanutrition.fr/les-news/fumer-detruit-les-neurones.html
Référence : Khaled SM, Bulloch AG, Williams JV, Hill JC, Lavorato DH, Patten SB. Persistent heavy smoking as risk factor for major depression (MD) incidence - Evidence from a longitudinal Canadian cohort of the National Population Health Survey. J Psychiatr Res. 2012 Apr;46(4):436-43
Invité- Invité
Re: Tabac - tabagisme
jim.fr
Combien de kilos après l'arrêt du tabac ?
Publié le 17/07/2012 Le tabagisme et son sevrage ont de façon incontestable un effet sur le poids : par son action inhibitrice de l'appétit et l'augmentation de la dépense énergétique de repos qu'elle entraîne, la nicotine « aide » au contrôle pondéral et l'arrêt du tabac se solde souvent par une prise de poids. Si ces données sont bien connues, elles sont relativement mal quantifiées. Une revue de la littérature concluait, en se basant sur des études d'observation, à une prise de poids de 2,9 kg associée au sevrage tabagique. Mais des limites méthodologiques remettent en question ce chiffre qui pourrait être sous estimé par une importante variabilité de la durée de suivi des sujets (de deux semaines à 40 ans) et par une définition parfois discutable de l'abstinence tabagique dans les études considérées dans cette revue.
Pour actualiser ces données qui datent d'une vingtaine d'années, une équipe française a réalisé une méta-analyse à partir des essais cliniques randomisés ayant évalué l'efficacité de traitements pharmacologiques pour le sevrage tabagique. Les groupes témoins des études qui ont examiné l'impact d'interventions nutritionnelles (diététique et/ou activité physique) sur la réussite du sevrage et/ou la limitation du gain pondéral on également été inclus. Ainsi, les patients soumis à une intervention pouvant influencer de façon significative l'évolution du poids étaient exclus (groupes bénéficiant d'une intervention hygiéno-diététique en particulier). La qualité méthodologique des études incluses (62 au total) était jugée satisfaisante à la fois pour ce qui est de la définition retenue de l'abstinence tabagique que de l'évaluation du poids (déclarative ou par une mesure en consultation).
Globalement, le sevrage tabagique s'accompagne d'une prise de 4 à 5 kg au bout de douze mois. L'essentiel de la prise pondérale a lieu dans les trois premiers mois où elle s'effectue à la vitesse d'un kg/mois. On notera toutefois une variabilité assez importante de cet effet : douze mois après l'arrêt du tabac, 16 à 21 % des individus ont perdu du poids alors que 13 % ont gagné plus de 10 kg. Dans cette étude, les facteurs prédictifs de la prise pondérale n'ont pas été décrits. Le fait de se préoccuper de son poids n'en n'est pas un puisque les résultats sont semblables dans les populations qui s'en soucient comparativement aux autres.
Ces conclusions s'appliquent bien à la population des tabagiques qui consultent un spécialiste pour effectuer leur sevrage. Ils ne sont pas directement extrapolables aux fumeurs, peut-être moins dépendants à la nicotine, qui arrêtent seul le tabagisme.
En outre, les auteurs n'éliminent pas la possibilité d'un biais lié à une moindre probabilité de voir mentionnée l'évolution pondérale dans les études ou celle-ci est très péjorative. Ce biais pourrait sous estimer encore la prise pondérale liée au sevrage puisque les études qui ne décrivent pas l’évolution du poids ne sont pas incluses dans la méta-analyse.
Bien qu'en moyenne, le sevrage tabagique s'accompagne d'une prise pondérale, on remarquera que cela est loin d'être systématique. Pour le soignant, il est important d'être attentif et de mettre en place un programme nutritionnel, dès que des signes laissent penser que le patient risque de prendre du poids. Enfin, pour celles et ceux qui continuent à fumer par crainte de grossir, ils doivent savoir que le tabagisme au long cours semble, selon des études épidémiologiques, favoriser la surcharge abdominale.... Dr Boris Hansel
Aubin HJ et coll. : Weight gain in smokers after quitting cigarettes: meta-analysis. BMJ, 2012;3 45: e4439. doi: 10.1136/bmj.e4439.
Combien de kilos après l'arrêt du tabac ?
Publié le 17/07/2012 Le tabagisme et son sevrage ont de façon incontestable un effet sur le poids : par son action inhibitrice de l'appétit et l'augmentation de la dépense énergétique de repos qu'elle entraîne, la nicotine « aide » au contrôle pondéral et l'arrêt du tabac se solde souvent par une prise de poids. Si ces données sont bien connues, elles sont relativement mal quantifiées. Une revue de la littérature concluait, en se basant sur des études d'observation, à une prise de poids de 2,9 kg associée au sevrage tabagique. Mais des limites méthodologiques remettent en question ce chiffre qui pourrait être sous estimé par une importante variabilité de la durée de suivi des sujets (de deux semaines à 40 ans) et par une définition parfois discutable de l'abstinence tabagique dans les études considérées dans cette revue.
Pour actualiser ces données qui datent d'une vingtaine d'années, une équipe française a réalisé une méta-analyse à partir des essais cliniques randomisés ayant évalué l'efficacité de traitements pharmacologiques pour le sevrage tabagique. Les groupes témoins des études qui ont examiné l'impact d'interventions nutritionnelles (diététique et/ou activité physique) sur la réussite du sevrage et/ou la limitation du gain pondéral on également été inclus. Ainsi, les patients soumis à une intervention pouvant influencer de façon significative l'évolution du poids étaient exclus (groupes bénéficiant d'une intervention hygiéno-diététique en particulier). La qualité méthodologique des études incluses (62 au total) était jugée satisfaisante à la fois pour ce qui est de la définition retenue de l'abstinence tabagique que de l'évaluation du poids (déclarative ou par une mesure en consultation).
Globalement, le sevrage tabagique s'accompagne d'une prise de 4 à 5 kg au bout de douze mois. L'essentiel de la prise pondérale a lieu dans les trois premiers mois où elle s'effectue à la vitesse d'un kg/mois. On notera toutefois une variabilité assez importante de cet effet : douze mois après l'arrêt du tabac, 16 à 21 % des individus ont perdu du poids alors que 13 % ont gagné plus de 10 kg. Dans cette étude, les facteurs prédictifs de la prise pondérale n'ont pas été décrits. Le fait de se préoccuper de son poids n'en n'est pas un puisque les résultats sont semblables dans les populations qui s'en soucient comparativement aux autres.
Ces conclusions s'appliquent bien à la population des tabagiques qui consultent un spécialiste pour effectuer leur sevrage. Ils ne sont pas directement extrapolables aux fumeurs, peut-être moins dépendants à la nicotine, qui arrêtent seul le tabagisme.
En outre, les auteurs n'éliminent pas la possibilité d'un biais lié à une moindre probabilité de voir mentionnée l'évolution pondérale dans les études ou celle-ci est très péjorative. Ce biais pourrait sous estimer encore la prise pondérale liée au sevrage puisque les études qui ne décrivent pas l’évolution du poids ne sont pas incluses dans la méta-analyse.
Bien qu'en moyenne, le sevrage tabagique s'accompagne d'une prise pondérale, on remarquera que cela est loin d'être systématique. Pour le soignant, il est important d'être attentif et de mettre en place un programme nutritionnel, dès que des signes laissent penser que le patient risque de prendre du poids. Enfin, pour celles et ceux qui continuent à fumer par crainte de grossir, ils doivent savoir que le tabagisme au long cours semble, selon des études épidémiologiques, favoriser la surcharge abdominale.... Dr Boris Hansel
Aubin HJ et coll. : Weight gain in smokers after quitting cigarettes: meta-analysis. BMJ, 2012;3 45: e4439. doi: 10.1136/bmj.e4439.
Invité- Invité
Où le tabagisme mène au déclin….cognitif
Où le tabagisme mène au déclin….cognitif
Publié le 02/08/2012 - L’inflation actuelle des pathologies neurodégénératives (« 36 millions de personnes atteintes dans le monde en 2010, avec un doublement probable tous les 20 ans, selon le World Alzheimer Report ») impose des efforts pour réduire l’influence de tout contexte de prédisposition, même modeste.
Réalisée conjointement par des équipes britanniques et françaises [1] entre 1985 et 2009, et portant sur des données recueillies au cours de 9 phases d’examens cliniques et de tests d’évaluations cognitives sur plus de 7 000 participants (5 099 hommes et 2 137 femmes) âgés en moyenne de 56 ans [44–69ans] lors de la première évaluation, une étude prospective se propose d’apprécier le rôle possible du tabagisme comme facteur associé au déclin cognitif.
Les conclusions de cette enquête mettent à nouveau le tabac en accusation, cette fois dans un autre domaine que ses impacts classiques (affections broncho-pulmonaires et cardiovasculaires).
En effet, comparativement aux sujets n’ayant jamais fumé, un « déclin cognitif plus rapide » est observé chez les fumeurs de sexe masculin, en matière de cognition globale, où les performances diminuent en moyenne de 9 % (-0,09 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95] : -0,15 à -0,03) et de fonctions exécutives [2] (-8%, soit -0,08 ; IC95 : -0,14 à -0,02).
Globalement, on constate que le tabac multiplie le risque de déclin cognitif par un facteur de l’ordre de 1,2 à 1,5.
Toutefois, cette différence significative entre fumeurs et non-fumeurs tend à s’estomper avec l’ancienneté du sevrage effectif du tabac et, à long terme, le risque de déclin cognitif reste comparable chez les non-fumeurs et les anciens fumeurs, éloignés du tabac depuis longtemps (c’est-à-dire depuis plus de 10 ans).
On peut s’interroger sur la signification de ce phénomène : suggère-t-il l’existence d’une plasticité éventuelle des supports organiques (substance grise, substance blanche, facteurs métaboliques, neurohormones…) impliqués dans le fonctionnement cognitif ?
D’autre part, cette incidence péjorative du tabagisme sur le déclin cognitif frappe surtout les hommes et semble épargner les femmes pour lesquelles ce risque « ne varie pas en fonction du statut tabagique. »
Ce qui soulève aussi une question : cette moindre vulnérabilité féminine est-elle liée surtout à des facteurs spécifiquement biologiques (hormones, comorbidités…), ou plutôt d’ordre sociologique, dans la mesure où les modalités (intensité, ancienneté…) du tabagisme des femmes n’auraient pas encore –tristement– rivalisé avec celui des hommes ?
- Dr Alain Cohen
[1] Département d’épidémiologie et de santé publique, University College de Londres, et INSERM (Paris et Villejuif).
[2] http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R449.html
Sabia S et coll. : Impact of smoking on cognitive decline in early old age. Arch Gen Psychiatry, 2012; 69: 627-635.
Publié le 02/08/2012 - L’inflation actuelle des pathologies neurodégénératives (« 36 millions de personnes atteintes dans le monde en 2010, avec un doublement probable tous les 20 ans, selon le World Alzheimer Report ») impose des efforts pour réduire l’influence de tout contexte de prédisposition, même modeste.
Réalisée conjointement par des équipes britanniques et françaises [1] entre 1985 et 2009, et portant sur des données recueillies au cours de 9 phases d’examens cliniques et de tests d’évaluations cognitives sur plus de 7 000 participants (5 099 hommes et 2 137 femmes) âgés en moyenne de 56 ans [44–69ans] lors de la première évaluation, une étude prospective se propose d’apprécier le rôle possible du tabagisme comme facteur associé au déclin cognitif.
Les conclusions de cette enquête mettent à nouveau le tabac en accusation, cette fois dans un autre domaine que ses impacts classiques (affections broncho-pulmonaires et cardiovasculaires).
En effet, comparativement aux sujets n’ayant jamais fumé, un « déclin cognitif plus rapide » est observé chez les fumeurs de sexe masculin, en matière de cognition globale, où les performances diminuent en moyenne de 9 % (-0,09 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95] : -0,15 à -0,03) et de fonctions exécutives [2] (-8%, soit -0,08 ; IC95 : -0,14 à -0,02).
Globalement, on constate que le tabac multiplie le risque de déclin cognitif par un facteur de l’ordre de 1,2 à 1,5.
Toutefois, cette différence significative entre fumeurs et non-fumeurs tend à s’estomper avec l’ancienneté du sevrage effectif du tabac et, à long terme, le risque de déclin cognitif reste comparable chez les non-fumeurs et les anciens fumeurs, éloignés du tabac depuis longtemps (c’est-à-dire depuis plus de 10 ans).
On peut s’interroger sur la signification de ce phénomène : suggère-t-il l’existence d’une plasticité éventuelle des supports organiques (substance grise, substance blanche, facteurs métaboliques, neurohormones…) impliqués dans le fonctionnement cognitif ?
D’autre part, cette incidence péjorative du tabagisme sur le déclin cognitif frappe surtout les hommes et semble épargner les femmes pour lesquelles ce risque « ne varie pas en fonction du statut tabagique. »
Ce qui soulève aussi une question : cette moindre vulnérabilité féminine est-elle liée surtout à des facteurs spécifiquement biologiques (hormones, comorbidités…), ou plutôt d’ordre sociologique, dans la mesure où les modalités (intensité, ancienneté…) du tabagisme des femmes n’auraient pas encore –tristement– rivalisé avec celui des hommes ?
- Dr Alain Cohen
[1] Département d’épidémiologie et de santé publique, University College de Londres, et INSERM (Paris et Villejuif).
[2] http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R449.html
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Invité- Invité
Le tabac protège t-il de la peste et autres pestilences ?
Le tabac protège t-il de la peste et autres pestilences ?
Publié le 09/08/2012 - Peut-on imaginer pourquoi, lors de certaines fouilles archéologiques (par exemple à Pomègues, une des îles de Frioul au large de Marseille) on trouve autant d’exemplaires de pipes des 17ème et 18ème siècles
Leur grande variété atteste de l’intensité du trafic commercial avec ces marins qui, fumant, tentent de se protéger (de la peste) et passent le temps…
L’île de Lazaretto Nuevo, dans les environs de Venise, prend une importance considérable au 15ème siècle : en raison d’épidémies de peste, on instaure le Devoir de prévention des contagions, dépôt temporaire de marchandises et d’hommes, véritable fondement de la quarantaine dont les principes seront exportés au pourtour méditerranéen et partout ailleurs. Et à Lazaretto Nuovo aussi, on trouve des pipes…
Se protéger de la peste par le tabac, où est le rationnel ?
Remarquons d’abord qu’il pourrait agir comparablement au bec percé des masques oblongs si connus que portaient les praticiens en temps de peste pour se prémunir de l’air vicié : rempli d’aromates (romarin, laurier, poivre, clous de girofle, éponges imbibées de vinaigre), il épurerait l’air comme un masque FFP2.
Le 8 août 1815, Louis Alexandre Arvers soutenait à Paris sa thèse de médecine devant un jury prestigieux composé entre autres de Jussieu et Dupuytren. Dans cet « essai sur le tabac », il présente les usages prophylactiques du l’herbe à fumer, à commencer par la peste. « Ceux qui fument sont en quelque sorte enveloppés d’une atmosphère de fumée de tabac qui empêche l’exhalaison que dégagent les malades de les impressionner aussi vivement que ceux qui n’ont point cette habitude… Enfin les gaz méphitiques contenus dans l’air qu’on respire peuvent aussi éprouver quelques modifications par la même cause, et devenir moins nuisibles ».
L. Alexandre Arvers croit t-il à la prévention pestilentielle par le tabac ? Très vite, il tempère son jugement par des observations contraires, remarquant par exemple que la peste ravage les Tucs aussi, qui passent presque tout le jour à fumer.
Un best seller du 17ème siècle, « Discours de la peste », 1666, de Philippe Guibert, n’évoque même pas le tabac.
Le mythe a fait long feu et va vite disparaître complètement.
Difficile, aujourd’hui, d’arguer d’un effet protecteur quelconque contre les maladies infectieuses pour continuer de fumer… -- Dr Jack Breuil
Charlier P et coll. : Tabac et prophylaxie anti- pestilentielle (Venise, XVIIIème s.) Feuillets de Biologie 2012 ; 307 : 61-63.
Publié le 09/08/2012 - Peut-on imaginer pourquoi, lors de certaines fouilles archéologiques (par exemple à Pomègues, une des îles de Frioul au large de Marseille) on trouve autant d’exemplaires de pipes des 17ème et 18ème siècles
Leur grande variété atteste de l’intensité du trafic commercial avec ces marins qui, fumant, tentent de se protéger (de la peste) et passent le temps…
L’île de Lazaretto Nuevo, dans les environs de Venise, prend une importance considérable au 15ème siècle : en raison d’épidémies de peste, on instaure le Devoir de prévention des contagions, dépôt temporaire de marchandises et d’hommes, véritable fondement de la quarantaine dont les principes seront exportés au pourtour méditerranéen et partout ailleurs. Et à Lazaretto Nuovo aussi, on trouve des pipes…
Se protéger de la peste par le tabac, où est le rationnel ?
Remarquons d’abord qu’il pourrait agir comparablement au bec percé des masques oblongs si connus que portaient les praticiens en temps de peste pour se prémunir de l’air vicié : rempli d’aromates (romarin, laurier, poivre, clous de girofle, éponges imbibées de vinaigre), il épurerait l’air comme un masque FFP2.
Le 8 août 1815, Louis Alexandre Arvers soutenait à Paris sa thèse de médecine devant un jury prestigieux composé entre autres de Jussieu et Dupuytren. Dans cet « essai sur le tabac », il présente les usages prophylactiques du l’herbe à fumer, à commencer par la peste. « Ceux qui fument sont en quelque sorte enveloppés d’une atmosphère de fumée de tabac qui empêche l’exhalaison que dégagent les malades de les impressionner aussi vivement que ceux qui n’ont point cette habitude… Enfin les gaz méphitiques contenus dans l’air qu’on respire peuvent aussi éprouver quelques modifications par la même cause, et devenir moins nuisibles ».
L. Alexandre Arvers croit t-il à la prévention pestilentielle par le tabac ? Très vite, il tempère son jugement par des observations contraires, remarquant par exemple que la peste ravage les Tucs aussi, qui passent presque tout le jour à fumer.
Un best seller du 17ème siècle, « Discours de la peste », 1666, de Philippe Guibert, n’évoque même pas le tabac.
Le mythe a fait long feu et va vite disparaître complètement.
Difficile, aujourd’hui, d’arguer d’un effet protecteur quelconque contre les maladies infectieuses pour continuer de fumer… -- Dr Jack Breuil
Charlier P et coll. : Tabac et prophylaxie anti- pestilentielle (Venise, XVIIIème s.) Feuillets de Biologie 2012 ; 307 : 61-63.
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Invité- Invité
Les experts sont divisés sur la cigarette électronique
Bonjour,
hier sur le chatbox, nous avons parlé de la cigarette électronique.
J'ai trouvé un document relatif à cette dernière.
Les experts sont divisés sur la cigarette électronique.
le 07/11/2012
L'absence d'évaluation préoccupe les spécialistes de tabacologie.
La cigarette électronique est-elle efficace pour arrêter de fumer? La question, qui leur est posée de plus en plus fréquemment en consultation, embarrasse les spécialistes de tabacologie réunis en congrès jeudi et vendredi à la Cité universitaire de Paris. Apparue peu après l'interdiction de fumer dans les lieux publics, la cigarette électronique - également appelée e-cigarette par ses adeptes - ressemble à s'y méprendre à une «vraie», mais elle émet une vapeur d'eau a priori inoffensive et non de la fumée. C'est un liquide contenant un humectant (du propylène glycol ou de la glycérine végétale), des arômes artificiels et parfois de la nicotine, qui, transformé en vapeur, est inhalé. Faute d'études scientifiques sur une éventuelle toxicité de ce cocktail, les médecins restent cependant très réservés sur son usage, tandis que l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a émis une mise en garde.
«Malgré tout, l'efficacité de ce produit dans le sevrage tabagique commence à être établie, constate Jean-François Etter, professeur en santé publique à l'université de Genève. Quant aux utilisateurs, ils s‘en disent très satisfaits, ce qui crée un vrai décalage avec le positionnement médical.» L'enjeu sanitaire est bien réel. Alors que la cigarette électronique est longtemps restée confidentielle, ses ventes se sont envolées depuis deux ans. On les trouve sur Internet et dans des magasins spécialisés qui proposent des centaines d'arômes différents. Environ 1 million de Français auraient déjà testé l'objet, et 500.000 personnes «vapotent» quotidiennement, à en croire les estimations des fabricants. Selon les résultats de l'étude Paris sans tabac, menée auprès de 2 % des collégiens et lycéens de la capitale, les jeunes s'y intéressent aussi: 6 % des 12-14 ans, 12 % des 15-16 ans et 19 % des 17 ans l'ont expérimentée.
Des résultats positifs
Même si elle n'est pas vendue comme un substitut, mais comme un «produit de plaisir», la cigarette électronique est majoritairement utilisée pour l'arrêt ou la réduction de la consommation de tabac. Les utilisateurs y trouvent plusieurs avantages. Même gestuelle qu'avec une cigarette réelle et même goût, mais sans les effets délétères de la combustion. L'usage de cet ersatz est en outre autorisé dans les lieux publics (même si l'Association internationale du transport aérien s'est prononcée pour une interdiction dans les avions).
Des études portant sur l'efficacité du sevrage après quelques mois ont mis en évidence des résultats positifs. Un seul essai randomisé, dont les résultats ont été présentés en septembre dans un congrès, a cependant été mené. La recherche portait sur des fumeurs n'ayant pas l'intention d'arrêter. Après un an, 13 % des «vapoteurs» étaient abstinents, contre 4 % dans le groupe ayant inhalé un placebo. Selon Jean-François Etter, «il est probable que la cigarette électronique diminue les symptômes du sevrage, comme l'irritabilité, les troubles du sommeil, la prise de poids, l'impatience, etc. De plus, elle procure un soulagement rapide. La diffusion de la nicotine au cerveau semble en effet plus efficace qu'avec un substitut nicotinique classique, du type patch ou gommes à mâcher». L'e-cigarette délivre en outre des quantités plus importantes de nicotine, proches des taux relevés dans une vraie cigarette, ce qui améliore la satisfaction du vapoteur - et entraîne par conséquent un risque d'addiction.
«En l'état, les données scientifiques sont insuffisantes pour recommander ce produit à nos patients», tempère le Dr Gérard Mathern, pneumologue à l'hôpital de Saint-Chamond. De fait, les études manquent sur les conséquences à long terme d'une inhalation du propylène glycol ou des colorants alimentaires. D'autant que la cigarette électronique n'est pas soumise aux autorisations et aux contrôles réservés au médicament, car elle est considérée comme un produit de consommation courante. Or des impuretés peuvent être émises lors du processus de fabrication, avec des conséquences potentiellement très graves. «La nicotine contenue dans les recharges est un produit très dangereux si elle est avalée par accident, notamment par un enfant», ajoute Jean-François Etter.
L'Office français de prévention du tabagisme demande donc aux autorités de santé de définir clairement son statut, pour «la sortir du no man's land juridique actuel» et recommande en attendant de privilégier les méthodes de sevrage qui ont fait leurs preuves.
L'interdiction de vente en pharmacie n'est pas respectée
Contrairement aux substituts nicotiniques, la sécurité d'utilisation et la qualité des cigarettes électroniques ne font pas l'objet d'une autorisation de mise sur le marché, de contrôles réguliers en laboratoires et d'inspection des sites de fabrication», souligne l'Agence nationale de sécurité du médicament. La vente de ce produit n'est donc pas autorisée en pharmacie. Une petite enquête menée au printemps dans une trentaine d'officines parisiennes laisse penser que cette interdiction n'est pas respectée: 36 % des pharmaciens visités proposaient des e.cigarettes, visibles dans 55 % des cas. «L'ambiguïté du statut de l'e.cigarette apparaît bien dans la façon dont elles sont vendues», déplore le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue, qui demande une réglementation de ce produit lorsqu'il contient de la nicotine. «Les fabricants doivent mener des études s'ils veulent revendiquer un statut bénéfique à la santé», dit-il.
LIRE AUSSI:
» Les boutiques dédiées aux e-cigarettes fleurissent
» La cigarette électronique prend de l'ampleur
» Nouvelle piste pour un vaccin contre l'effet de la nicotine
» Un rapport préconise des mesures chocs contre le tabac
» Les substituts à la cigarette sont-ils sans danger?
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/11/07/19415-experts-sont-divises-sur-cigarette-electronique
hier sur le chatbox, nous avons parlé de la cigarette électronique.
J'ai trouvé un document relatif à cette dernière.
Les experts sont divisés sur la cigarette électronique.
le 07/11/2012
L'absence d'évaluation préoccupe les spécialistes de tabacologie.
La cigarette électronique est-elle efficace pour arrêter de fumer? La question, qui leur est posée de plus en plus fréquemment en consultation, embarrasse les spécialistes de tabacologie réunis en congrès jeudi et vendredi à la Cité universitaire de Paris. Apparue peu après l'interdiction de fumer dans les lieux publics, la cigarette électronique - également appelée e-cigarette par ses adeptes - ressemble à s'y méprendre à une «vraie», mais elle émet une vapeur d'eau a priori inoffensive et non de la fumée. C'est un liquide contenant un humectant (du propylène glycol ou de la glycérine végétale), des arômes artificiels et parfois de la nicotine, qui, transformé en vapeur, est inhalé. Faute d'études scientifiques sur une éventuelle toxicité de ce cocktail, les médecins restent cependant très réservés sur son usage, tandis que l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a émis une mise en garde.
«Malgré tout, l'efficacité de ce produit dans le sevrage tabagique commence à être établie, constate Jean-François Etter, professeur en santé publique à l'université de Genève. Quant aux utilisateurs, ils s‘en disent très satisfaits, ce qui crée un vrai décalage avec le positionnement médical.» L'enjeu sanitaire est bien réel. Alors que la cigarette électronique est longtemps restée confidentielle, ses ventes se sont envolées depuis deux ans. On les trouve sur Internet et dans des magasins spécialisés qui proposent des centaines d'arômes différents. Environ 1 million de Français auraient déjà testé l'objet, et 500.000 personnes «vapotent» quotidiennement, à en croire les estimations des fabricants. Selon les résultats de l'étude Paris sans tabac, menée auprès de 2 % des collégiens et lycéens de la capitale, les jeunes s'y intéressent aussi: 6 % des 12-14 ans, 12 % des 15-16 ans et 19 % des 17 ans l'ont expérimentée.
Des résultats positifs
Même si elle n'est pas vendue comme un substitut, mais comme un «produit de plaisir», la cigarette électronique est majoritairement utilisée pour l'arrêt ou la réduction de la consommation de tabac. Les utilisateurs y trouvent plusieurs avantages. Même gestuelle qu'avec une cigarette réelle et même goût, mais sans les effets délétères de la combustion. L'usage de cet ersatz est en outre autorisé dans les lieux publics (même si l'Association internationale du transport aérien s'est prononcée pour une interdiction dans les avions).
Des études portant sur l'efficacité du sevrage après quelques mois ont mis en évidence des résultats positifs. Un seul essai randomisé, dont les résultats ont été présentés en septembre dans un congrès, a cependant été mené. La recherche portait sur des fumeurs n'ayant pas l'intention d'arrêter. Après un an, 13 % des «vapoteurs» étaient abstinents, contre 4 % dans le groupe ayant inhalé un placebo. Selon Jean-François Etter, «il est probable que la cigarette électronique diminue les symptômes du sevrage, comme l'irritabilité, les troubles du sommeil, la prise de poids, l'impatience, etc. De plus, elle procure un soulagement rapide. La diffusion de la nicotine au cerveau semble en effet plus efficace qu'avec un substitut nicotinique classique, du type patch ou gommes à mâcher». L'e-cigarette délivre en outre des quantités plus importantes de nicotine, proches des taux relevés dans une vraie cigarette, ce qui améliore la satisfaction du vapoteur - et entraîne par conséquent un risque d'addiction.
«En l'état, les données scientifiques sont insuffisantes pour recommander ce produit à nos patients», tempère le Dr Gérard Mathern, pneumologue à l'hôpital de Saint-Chamond. De fait, les études manquent sur les conséquences à long terme d'une inhalation du propylène glycol ou des colorants alimentaires. D'autant que la cigarette électronique n'est pas soumise aux autorisations et aux contrôles réservés au médicament, car elle est considérée comme un produit de consommation courante. Or des impuretés peuvent être émises lors du processus de fabrication, avec des conséquences potentiellement très graves. «La nicotine contenue dans les recharges est un produit très dangereux si elle est avalée par accident, notamment par un enfant», ajoute Jean-François Etter.
L'Office français de prévention du tabagisme demande donc aux autorités de santé de définir clairement son statut, pour «la sortir du no man's land juridique actuel» et recommande en attendant de privilégier les méthodes de sevrage qui ont fait leurs preuves.
L'interdiction de vente en pharmacie n'est pas respectée
Contrairement aux substituts nicotiniques, la sécurité d'utilisation et la qualité des cigarettes électroniques ne font pas l'objet d'une autorisation de mise sur le marché, de contrôles réguliers en laboratoires et d'inspection des sites de fabrication», souligne l'Agence nationale de sécurité du médicament. La vente de ce produit n'est donc pas autorisée en pharmacie. Une petite enquête menée au printemps dans une trentaine d'officines parisiennes laisse penser que cette interdiction n'est pas respectée: 36 % des pharmaciens visités proposaient des e.cigarettes, visibles dans 55 % des cas. «L'ambiguïté du statut de l'e.cigarette apparaît bien dans la façon dont elles sont vendues», déplore le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue, qui demande une réglementation de ce produit lorsqu'il contient de la nicotine. «Les fabricants doivent mener des études s'ils veulent revendiquer un statut bénéfique à la santé», dit-il.
LIRE AUSSI:
» Les boutiques dédiées aux e-cigarettes fleurissent
» La cigarette électronique prend de l'ampleur
» Nouvelle piste pour un vaccin contre l'effet de la nicotine
» Un rapport préconise des mesures chocs contre le tabac
» Les substituts à la cigarette sont-ils sans danger?
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/11/07/19415-experts-sont-divises-sur-cigarette-electronique
Invité- Invité
Re: Tabac - tabagisme
Fancho,
Noel dernier mon fils m`a offert la cigarette electronique la plus chere.
Je l`ai utilisee quelque temps, et maintenant elle est rangee dans le placard.
Je suis revenue a mes cigarettes normales.
Maria
Noel dernier mon fils m`a offert la cigarette electronique la plus chere.
Je l`ai utilisee quelque temps, et maintenant elle est rangee dans le placard.
Je suis revenue a mes cigarettes normales.
Maria
Invité- Invité
Re: Tabac - tabagisme
Bonjour Big Planet,
j'ai aussi la fameuse cigarette electronique qui dort dans un tiroir.
N'ayant pas trouvé ce plaisir de 'vapoter', j'ai préféré diminué le nombre de cigarettes par jour et garder ce petit plaisir de fumer une cigarette.
Fanchonette
j'ai aussi la fameuse cigarette electronique qui dort dans un tiroir.
N'ayant pas trouvé ce plaisir de 'vapoter', j'ai préféré diminué le nombre de cigarettes par jour et garder ce petit plaisir de fumer une cigarette.
Fanchonette
Invité- Invité
Re: Tabac - tabagisme
Bonsoir,
Je me réjouis souvent d'avoir arrêté de fumer il y a 30 ans.
Le sevrage a été un peu dur, mais les cancers de deux proches liés au tabac m'ont motivé. Pendant une année, j'ai eu envie de fumer.
Depuis, je n'éprouve plus aucune attirance pour la cigarette qui est une source de plaisir, de détente, mais qui coûte cher et qui tue.
Bises
Etienne
Je me réjouis souvent d'avoir arrêté de fumer il y a 30 ans.
Le sevrage a été un peu dur, mais les cancers de deux proches liés au tabac m'ont motivé. Pendant une année, j'ai eu envie de fumer.
Depuis, je n'éprouve plus aucune attirance pour la cigarette qui est une source de plaisir, de détente, mais qui coûte cher et qui tue.
Bises
Etienne
«En Chine, des fumeurs sont payés pour fumer»
Bonjour !
Lu sur Économie.
(Clique ici) En Chine, des fumeurs sont payés pour fumer.
Par Quentin Périnel, publié le 09/11/2013.
Bon dimanche. Bisous . Jacques
Lu sur Économie.
(Clique ici) En Chine, des fumeurs sont payés pour fumer.
Par Quentin Périnel, publié le 09/11/2013.
Bon dimanche. Bisous . Jacques
Arrêter le Tabac
Je fume depuis 7 ans après avoir arrêté pendant 20 ans.
J'ai à présent une forte dépendance psychologique au tabac et au geste.
J'ai fait plusieurs essais pour arrêter de fumer qui se sont soldés par un échec.
Je tente à nouveau dans une semaine avec la méthode Allen Carr et le soutien des
réunions Paltalk de "Voices of Nicotine Recovery".
Pour l'instant je me prépare.
Je vous tiendrai au courant.
Maria
J'ai à présent une forte dépendance psychologique au tabac et au geste.
J'ai fait plusieurs essais pour arrêter de fumer qui se sont soldés par un échec.
Je tente à nouveau dans une semaine avec la méthode Allen Carr et le soutien des
réunions Paltalk de "Voices of Nicotine Recovery".
Pour l'instant je me prépare.
Je vous tiendrai au courant.
Maria
Invité- Invité
Re: Tabac - tabagisme
Bon courage Trinity pour l'arret de la clope et aussi pour te dire que j'adore Matrix,donc j'aime bien ton pseudo et ton avatar
pour ma part la clope electronique a super bien fonctionné bientot un an sans toucher une "vraie" clope" et quasiment pas de frustration ni d'envie de fumer
ire
pour ma part la clope electronique a super bien fonctionné bientot un an sans toucher une "vraie" clope" et quasiment pas de frustration ni d'envie de fumer
ire
Invité- Invité
Re: Tabac - tabagisme
Maria,eraze a écrit:Bon courage Trinity pour l'arret de la clope et aussi pour te dire que j'adore Matrix,donc j'aime bien ton pseudo et ton avatar
pour ma part la clope electronique a super bien fonctionné bientot un an sans toucher une "vraie" clope" et quasiment pas de frustration ni d'envie de fumer
ire
Ne lache rien et je te souhaite de mettre un terme à ta dépendance au tabac.
Bon j'aime la trilogie de Matrix (dans l'ordre des films : 1, 3 et 2...en fait ils auraient pu se contenter de deux films...j'ai failli m'endormir lors des combats dans le 2...)
Mais des mêmes auteurs (les frères et soeurs Wachowski...l'un des deux a changé de sexe "officiellement" depuis juillet 2012 : source wikipedia) je préfère" V comme Vendetta" tiré du comics éponyme écrit par Alan MOORE. Ce film porté par des acteurs phénoménaux en particulier Hugo WEAVING et Nathalie PORTMAN portent les prestations de Keanu REEVES et Laurent FISHBURNE au rang de pet de lapin...par contre Carrie Anne-Mosse alias Trinity demeure impressionante dans le film). Non Maria je ne dis pas cela pour te faire plaisir...mais un tout petit peu
(n'oubliez pas que je suis un geek modéré)
Frantz
Invité- Invité
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