fiche Psychose - Institut Douglas - santé mentale
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fiche Psychose - Institut Douglas - santé mentale
Psychose
Accueil > Maladies > Index des maladies de A à Z
Une fiche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas Décembre 2008
Imaginez que vous êtes incapables de réfléchir clairement, de différencier la réalité de la fiction ou d'avoir un comportement approprié. Comme si ce n'était pas assez, vous étalez également des croyances injustifiées, croyances que d'autres personnes ou vous-même pourriez normalement considérer comme bizarres. Si elle n'est pas traitée, la psychose fait des ravages sur les gens atteints, ainsi que sur leurs proches (augmentation des risques de problèmes de santé, mort prématurée et diminution de la vie sociale). Il n'y a que par l'éducation que nous puissions nous assurer que ces problèmes seront traités rapidement en les identifiant à un stade précoce et ainsi augmenter grandement les chances de maintenir une vie saine et satisfaisante pour les personnes atteintes.
La psychose, c’est quoi?
La psychose n'est pas une maladie en soi. Il s'agit plutôt d'un syndrome associé à une panoplie de problèmes d'ordres mental, comportemental et émotionnel.
Symptômes
Les symptômes précoces incluent :
Les jeunes (des hommes de 15 à 30 ans et des femmes de 15 à 35 ans) sont particulièrement à risque.
De 4 % à 5 % des jeunes vont vivre un épisode psychotique à un moment ou à un autre de leur vie. La plupart en guériront complètement.
La psychose associée à la schizophrénie touche plus souvent les hommes que les femmes.
Personne n'est à l'abri d'une psychose. Un épisode psychotique se soigne et il est possible de guérir complètement.
Causes
Bien que la cause exacte ne soit pas clairement définie, nous savons que la psychose résulte d'une anomalie du cerveau, particulièrement dans les systèmes chimiques de neurotransmission impliquant la dopamine et la sérotonine.
La psychose peut être associée à la schizophrénie, aux troubles bipolaires, à la démence (maladie d’Alzheimer et autres troubles de dégénérescence du cerveau), aux AVC, aux tumeurs au cerveau, à la consommation abusive de drogues ou d'alcool ainsi qu’à des réactions indésirables à la suite de cette consommation, à des antécédents familiaux en matière de psychose.
Prévenir et soigner la psychose
Il est vital d'amorcer le traitement dès les premiers symptômes. On augmente grandement les chances d'une guérison complète ou quasi complète et on diminue les risques de dépression, de suicide, de violence, de chômage prolongé et de décrochage scolaire.
Des traitements hautement efficaces sont disponibles, incluant une combinaison de médication antipsychotique et d'intervention au sein de la famille, de thérapie cognitive du comportement, de psychothérapie de soutien et de prise en charge, de formation à l'adaptation au milieu, et d'éducation.
Vous trouverez plus d’information sur la psychose ainsi que diverses ressources sur le site de l’Institut Douglas. http://www.douglas.qc.ca/
Toute l'information a été validée par les spécialistes de l'Institut Douglas.
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=psychose_douglas_pm&utm_source=intern&utm_campaign=20120430&utm_medium=newsletter
Accueil > Maladies > Index des maladies de A à Z
Une fiche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas Décembre 2008
Imaginez que vous êtes incapables de réfléchir clairement, de différencier la réalité de la fiction ou d'avoir un comportement approprié. Comme si ce n'était pas assez, vous étalez également des croyances injustifiées, croyances que d'autres personnes ou vous-même pourriez normalement considérer comme bizarres. Si elle n'est pas traitée, la psychose fait des ravages sur les gens atteints, ainsi que sur leurs proches (augmentation des risques de problèmes de santé, mort prématurée et diminution de la vie sociale). Il n'y a que par l'éducation que nous puissions nous assurer que ces problèmes seront traités rapidement en les identifiant à un stade précoce et ainsi augmenter grandement les chances de maintenir une vie saine et satisfaisante pour les personnes atteintes.
La psychose, c’est quoi?
La psychose n'est pas une maladie en soi. Il s'agit plutôt d'un syndrome associé à une panoplie de problèmes d'ordres mental, comportemental et émotionnel.
Symptômes
Les symptômes précoces incluent :
- Des modifications de l'humeur, des habitudes de sommeil et de l'appétit, une perte d'énergie ou de motivation, l'isolement, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire, des problèmes au travail ou à l'école.
- Perturbations de la perception (hallucinations : entendre des voix ou voir des choses qui n'existent pas).
- Croyances et jugements bizarres ou clairement injustifiés (délires : croire que l'on est persécuté, sans en posséder la moindre preuve, ou encore s'imaginer que l'on peut lire dans nos pensées).
- Pensée désorganisée (s'exprimer d'une manière confuse) ou comportement bizarre.
Les jeunes (des hommes de 15 à 30 ans et des femmes de 15 à 35 ans) sont particulièrement à risque.
De 4 % à 5 % des jeunes vont vivre un épisode psychotique à un moment ou à un autre de leur vie. La plupart en guériront complètement.
La psychose associée à la schizophrénie touche plus souvent les hommes que les femmes.
Personne n'est à l'abri d'une psychose. Un épisode psychotique se soigne et il est possible de guérir complètement.
Causes
Bien que la cause exacte ne soit pas clairement définie, nous savons que la psychose résulte d'une anomalie du cerveau, particulièrement dans les systèmes chimiques de neurotransmission impliquant la dopamine et la sérotonine.
La psychose peut être associée à la schizophrénie, aux troubles bipolaires, à la démence (maladie d’Alzheimer et autres troubles de dégénérescence du cerveau), aux AVC, aux tumeurs au cerveau, à la consommation abusive de drogues ou d'alcool ainsi qu’à des réactions indésirables à la suite de cette consommation, à des antécédents familiaux en matière de psychose.
Prévenir et soigner la psychose
Il est vital d'amorcer le traitement dès les premiers symptômes. On augmente grandement les chances d'une guérison complète ou quasi complète et on diminue les risques de dépression, de suicide, de violence, de chômage prolongé et de décrochage scolaire.
Des traitements hautement efficaces sont disponibles, incluant une combinaison de médication antipsychotique et d'intervention au sein de la famille, de thérapie cognitive du comportement, de psychothérapie de soutien et de prise en charge, de formation à l'adaptation au milieu, et d'éducation.
Vous trouverez plus d’information sur la psychose ainsi que diverses ressources sur le site de l’Institut Douglas. http://www.douglas.qc.ca/
Toute l'information a été validée par les spécialistes de l'Institut Douglas.
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=psychose_douglas_pm&utm_source=intern&utm_campaign=20120430&utm_medium=newsletter
Invité- Invité
Vivre avec le trouble bipolaire : conférence à l'Institut Douglas 2014
Vivre avec le trouble bipolaire : conférence à l'Institut Douglas 2014
Vivre avec le trouble bipolaire : conférence à l'Institut Douglas
Ajoutée le 25 juin 2014 :
En collaboration avec notre expert, Dr Serge Beaulieu, ainsi qu'avec le directeur général de l'organisme Revivre, Jean-Rémy Provost et Manon Teasdale Gravel, membre du conseil d'administration de l'organisme Revivre, la conférence « Vivre avec le trouble bipolaire: les proches aidants au quotidien » aborde sous différents angles la réalité vécue autant par les patients que par leurs proches.
(note perso : très intéressant, une approche assez facile pour la personne atteinte de trouble bipolaire et accompagnant(s) (es).
Ceux qui aident les bipolaires
« Les problèmes de Stéphanie ont commencé à 13 ans. Elle a fait sa première psychose. Elle a pris beaucoup de médicaments toute son adolescence. La maladie a continué à évoluer. Aujourd'hui, elle a 31 ans et elle habite toujours chez moi », témoigne Manon Teasdale Gravel, proche aidante, au sujet de sa fille atteinte de bipolarité. Selon Rebecca Sablé, neuropsychologue, les proches doivent faire partie de l'équipe de traitement. « Il faut leur donner des outils et de l'information afin de prévenir les rechutes. » Catherine Perrin les reçoit en studio pour qu'elles nous expliquent l'importance des proches dans la vie des personnes bipolaires.
Manon Teasdale, membre du conseil d'administration de l'organisme Revivre, raconte que la vie bascule lorsque l'on a un enfant atteint de bipolarité. Chacun des membres de la famille doit participer aux soins. « Mon mari est très présent. Il y a mon fils qui s'occupe de sa soeur, et une de mes belles-soeurs qui l'accompagne à l'hôpital. Il y a aussi une famille d'accueil pour avoir un peu de répit. »
Rebecca Sablé du Groupe de recherche du Programme des troubles bipolaires de l'Institut Douglas explique que les premiers signes peuvent se manifester à l'âge adulte, dans la trentaine, ou encore lors de la ménopause ou l'andropause.
« Il y a environ 4 % de personnes atteintes de bipolarité. C'est une maladie assez large, il y a des intensités et des fréquences variables. »
AUDIO FIL
- La bipolarité et les proches aidants
EN COMPLÉMENT
- Guide pour la famille et les proches de personnes atteintes de troubles bipolaires
- Organisme Revivre
- Conférence : Vivre avec la bipolarité
http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=337761
Actualités
http://www.douglas.qc.ca/news
Vivre avec le trouble bipolaire : conférence à l'Institut Douglas
Ajoutée le 25 juin 2014 :
En collaboration avec notre expert, Dr Serge Beaulieu, ainsi qu'avec le directeur général de l'organisme Revivre, Jean-Rémy Provost et Manon Teasdale Gravel, membre du conseil d'administration de l'organisme Revivre, la conférence « Vivre avec le trouble bipolaire: les proches aidants au quotidien » aborde sous différents angles la réalité vécue autant par les patients que par leurs proches.
(note perso : très intéressant, une approche assez facile pour la personne atteinte de trouble bipolaire et accompagnant(s) (es).
Ceux qui aident les bipolaires
« Les problèmes de Stéphanie ont commencé à 13 ans. Elle a fait sa première psychose. Elle a pris beaucoup de médicaments toute son adolescence. La maladie a continué à évoluer. Aujourd'hui, elle a 31 ans et elle habite toujours chez moi », témoigne Manon Teasdale Gravel, proche aidante, au sujet de sa fille atteinte de bipolarité. Selon Rebecca Sablé, neuropsychologue, les proches doivent faire partie de l'équipe de traitement. « Il faut leur donner des outils et de l'information afin de prévenir les rechutes. » Catherine Perrin les reçoit en studio pour qu'elles nous expliquent l'importance des proches dans la vie des personnes bipolaires.
Manon Teasdale, membre du conseil d'administration de l'organisme Revivre, raconte que la vie bascule lorsque l'on a un enfant atteint de bipolarité. Chacun des membres de la famille doit participer aux soins. « Mon mari est très présent. Il y a mon fils qui s'occupe de sa soeur, et une de mes belles-soeurs qui l'accompagne à l'hôpital. Il y a aussi une famille d'accueil pour avoir un peu de répit. »
Rebecca Sablé du Groupe de recherche du Programme des troubles bipolaires de l'Institut Douglas explique que les premiers signes peuvent se manifester à l'âge adulte, dans la trentaine, ou encore lors de la ménopause ou l'andropause.
« Il y a environ 4 % de personnes atteintes de bipolarité. C'est une maladie assez large, il y a des intensités et des fréquences variables. »
AUDIO FIL
- La bipolarité et les proches aidants
EN COMPLÉMENT
- Guide pour la famille et les proches de personnes atteintes de troubles bipolaires
- Organisme Revivre
- Conférence : Vivre avec la bipolarité
http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=337761
Actualités
http://www.douglas.qc.ca/news
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: fiche Psychose - Institut Douglas - santé mentale
tres interessant
merci Frantzie
je vais lire tout ça plus attentivement !!
je suis soulagée de voir que les choses évoluent et que les psy tiennent enfin compte des proches et les intègrent dans le processus
d'accompagnement du malade ...
il y a pas si longtemps les psy ne souhaitaient pas rencontrer la famille ..je me suis quelquefois battue pour etre reçue et entendue
par les psy de mélina ...
et avec son nouveau psy miracle c'est lui qui a demandé a me rencontrer..
donc je confirme cet article ...et bravo le Canada toujours en avance sur les recherches sur la bipolarité ...
bisous
Mireille
merci Frantzie
je vais lire tout ça plus attentivement !!
je suis soulagée de voir que les choses évoluent et que les psy tiennent enfin compte des proches et les intègrent dans le processus
d'accompagnement du malade ...
il y a pas si longtemps les psy ne souhaitaient pas rencontrer la famille ..je me suis quelquefois battue pour etre reçue et entendue
par les psy de mélina ...
et avec son nouveau psy miracle c'est lui qui a demandé a me rencontrer..
donc je confirme cet article ...et bravo le Canada toujours en avance sur les recherches sur la bipolarité ...
bisous
Mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: fiche Psychose - Institut Douglas - santé mentale
Let's Bond 2014 | "Toi. Moi. Nous." Vidéo de Sensibilisation à la Santé Mentale
Ajoutée le 19 oct. 2014
Production et réalisation: Virginie Roy.
Tournage et montage: Guillaume Langlois.
Musique: Thomas Newman – American beauty et Chromatics – Lady.
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
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