Cinéma et santé mentale
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Berlin Calling
Bonjour,
Pour les bilingues en anglais (sous-titres) ou allemand (ou les amateurs de musique électro allemande),
je vous recommande de regarder :
Hannes Stöhr, 2008 qui décrit la vie d'un musicien aux prises avec la psychiatrie suite à la prise de drogues. (en streaming gratuit) http://watch32.com/movies-online/berlin-calling-1570
Je profite de ce post pour citer ici dans ce fil de discussion un post d'hier :
Re: Mr Jones En DvD
Pour les bilingues en anglais (sous-titres) ou allemand (ou les amateurs de musique électro allemande),
je vous recommande de regarder :
Hannes Stöhr, 2008 qui décrit la vie d'un musicien aux prises avec la psychiatrie suite à la prise de drogues. (en streaming gratuit) http://watch32.com/movies-online/berlin-calling-1570
Je profite de ce post pour citer ici dans ce fil de discussion un post d'hier :
Re: Mr Jones En DvD
fabrice999 a écrit:A voir aussi le film " 5 pièces faciles " de Bob Rafelson avec Jack Nicholson.
C'est un film peu connu mais remarquable des années 70.
Il retrace le parcours chaotique d'un homme bipolaire qui n'a malheureusement pas pu exploiter tout son potentiel du fait de sa maladie.
Invité- Invité
Five easy pieces - rafelson _ 5 pieces faciles
Five Easy Pieces de Bob Rafelson avec Jack Nicholson (Bande-annonce) _ version restaurée resortie en février 2012
FIVE EASY PIECES Un film de Bob Rafelson, Etats-Unis, 1970, 1h38
Avec Jack Nicholson, Karen Black, Susan Anspach
Un jeune fils de bonne famille, musicien au grand avenir, a renoncé à sa carrière pour devenir ouvrier et épouser une serveuse de bar. Il retourne au foyer voir son père malade, vit une brève aventure avec la petite amie de son frère et finit par tout abandonner en partant sur la route.
regarder le film http://www.videoscourtesclic.com/film/drame/regarder-films-gratuit-streaming-cinq-pieces-faciles
FIVE EASY PIECES Un film de Bob Rafelson, Etats-Unis, 1970, 1h38
Avec Jack Nicholson, Karen Black, Susan Anspach
Un jeune fils de bonne famille, musicien au grand avenir, a renoncé à sa carrière pour devenir ouvrier et épouser une serveuse de bar. Il retourne au foyer voir son père malade, vit une brève aventure avec la petite amie de son frère et finit par tout abandonner en partant sur la route.
regarder le film http://www.videoscourtesclic.com/film/drame/regarder-films-gratuit-streaming-cinq-pieces-faciles
Invité- Invité
Silver Linings Playbook - 2012
(bande-annonce en anglais) Silver Linings Playbook - Official Trailer (HD)
Et le --Bradley Cooper-- revoilà déjà, plus enthousiasmant encore, dans Silver Linings Playbook (quelque chose comme « Le Manuel du bon côté des choses ») de David O. Russell. Cette fois, il joue un bipolaire, un maniaco-dépressif, un psycho-rigide agressif, bref, un type que sa maman a la gentillesse d'aller chercher à l'asile pour qu'il continue son traitement à la maison. Où il va retrouver son obsession pour sa femme et son mariage brisé, mais aussi son père et ses superstitions les jours de match de base ball, et pas mal d'autres petites fixations qui pourraient faire une grande crise.
Ce cas (social, psychiatrique) va rencontrer une fille qui a perdu son job pour avoir couché avec tous ses collègues, une autre sorte de dépression. Il y a là de quoi alimenter une comédie tous azimuts, mais le registre du film est subtil : on est à la frontière du ratage complet, de la folie vraie, et c'est sur cette ligne d'équilibre ultime, avant le basculement, que David O. Russel entraîne ses personnages. C'est un beau défi pour les acteurs, Bradley Cooper en tête : trop impulsif et trop réfléchi, trop expressif et trop introverti, il combine ici les extrêmes antagonistes pour maintenir le cap. On a rarement vu un acteur si généreux, si impulsif, et en même temps si doué techniquement. Le père que lui a choisi David O. Russel est à coup sûr une déclaration de filiation dans l'histoire du cinéma : c'est Robert De Niro.
extrait de http://www.telerama.fr/cinema/double-coup-de-foudre-a-toronto,86536.php
Et le --Bradley Cooper-- revoilà déjà, plus enthousiasmant encore, dans Silver Linings Playbook (quelque chose comme « Le Manuel du bon côté des choses ») de David O. Russell. Cette fois, il joue un bipolaire, un maniaco-dépressif, un psycho-rigide agressif, bref, un type que sa maman a la gentillesse d'aller chercher à l'asile pour qu'il continue son traitement à la maison. Où il va retrouver son obsession pour sa femme et son mariage brisé, mais aussi son père et ses superstitions les jours de match de base ball, et pas mal d'autres petites fixations qui pourraient faire une grande crise.
Ce cas (social, psychiatrique) va rencontrer une fille qui a perdu son job pour avoir couché avec tous ses collègues, une autre sorte de dépression. Il y a là de quoi alimenter une comédie tous azimuts, mais le registre du film est subtil : on est à la frontière du ratage complet, de la folie vraie, et c'est sur cette ligne d'équilibre ultime, avant le basculement, que David O. Russel entraîne ses personnages. C'est un beau défi pour les acteurs, Bradley Cooper en tête : trop impulsif et trop réfléchi, trop expressif et trop introverti, il combine ici les extrêmes antagonistes pour maintenir le cap. On a rarement vu un acteur si généreux, si impulsif, et en même temps si doué techniquement. Le père que lui a choisi David O. Russel est à coup sûr une déclaration de filiation dans l'histoire du cinéma : c'est Robert De Niro.
extrait de http://www.telerama.fr/cinema/double-coup-de-foudre-a-toronto,86536.php
Invité- Invité
Re: Cinéma et santé mentale
David O. Russel est un super réalisateur en plus notamment de Fighter ou des rois du désert.
J'irai sûrement voir ce film .
J'irai sûrement voir ce film .
Invité- Invité
Re: Cinéma et santé mentale
Five easy pieces, super film avec un tout jeune Nicholson chevelu doublé par Michel Roux.
Re: Cinéma et santé mentale
Publié le 08/02/2012 par Clément Guillet
La folie au cinéma, pour le pire et pour le meilleur
La véritable folie clinique est rarement bien représentée à l'écran au profit du grand spectacle, mais permet parfois de mettre le doigt sur certains symptômes précis.
- Keira Knightley dans «A Dangerous Method» -
Les pathologies psychiatriques ont toujours été une source d’inspiration pour les scénaristes de cinéma. Mais l’écran est déformant et donne une image de la folie très souvent caricaturale. (Attention: cet article comporte plusieurs spoilers).
Le dernier film de David Cronenberg, A Dangerous method, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132376.html , met en scène Freud (Viggo Mortensen), Jung (Michael Fassbender) et une patiente hystérique, Sabina Spielrein. Prise de spasmes, déchaînée, se tordant de rage, l’actrice Keira Knitghley donne véritablement corps à la pathologie.
De Psychose à American psycho, de Shine à Shinning, le cinéma a abondamment puisé son inspiration dans la folie. Les scénaristes raffolent des pathologies mentales: elles sont efficaces du point de vue de la narration et très pratiques pour faire rebondir une histoire.
Mais certaines maladies sont plus prisées que d’autres. Un article de Slate.fr expliquait par exemple que la tumeur au cerveau, très présente dans les séries, est une vraie «bénédiction scénaristique», http://blog.slate.fr/tetes-de-series/2011/01/14/les-series-americaines-ont-des-tumeurs-plein-les-cerveaux/ .
Des symptômes intéressants, une fin tragique tout en restant propre: idéale pour faire venir les larmes aux yeux du spectateur, sans le faire tourner de l’œil.
Comme la tumeur au cerveau, la schizophrénie est surreprésentée au cinéma, car très efficace pour décontenancer le spectateur et permettre de bons rebondissements de situation. Elle est à la base de nombreux films: Psychose, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1603.html Un homme d’exception, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28384.html Shutter Island, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132039.html ...
La folie selon Hollywood
Mais la véritable folie clinique est rarement bien représentée à l’écran. « Au cinéma, comme dans l’imaginaire de la société, on n’échappe pas à la caricature pour parler de la psychiatrie, http://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante-2006-2-page-39.htm » écrit le psychiatre Edouard Zarifian:
« Ce qui est spectaculaire est nécessairement privilégié: les crises, les hallucinations, les délires mais aussi les dédoublements de la personnalité qui constituent des énigmes très visuelles. »
Pour reprendre l’exemple de la schizophrénie, au cinéma, elle se traduit toujours par une double personnalité (Fight club, http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/fight-club,18 ) et les hallucinations sont très souvent visuelles (Donnie Darko, http://www.commeaucinema.com/film/donnie-darko,2942 ).
Mais cliniquement, les schizophrènes présentent plutôt des hallucinations auditives ou de la sensibilité interne et le dédoublement de la personnalité se réduit le plus souvent à des attitudes inadaptées ou à des délires non organisés.
« Rares sont les films qui s’attachent à une description clinique d’une pathologie caractérisée », poursuit Dr. Zarifian:
« Le plus souvent l’approximation est reine et même lorsque des diagnostics sont énoncés, leur représentation ne correspond pas à la réalité […] bien souvent, la représentation de la folie n’a pas pour but d’offrir une description clinique réaliste –comme celles des pathologies médico-chirurgicales de la série Urgences– mais de constituer une métaphore des drames de l’existence humaine. »
Des films conseillés par des psychiatres
Les représentations cinématographiques des maladies mentales sont donc souvent très éloignées de la réalité médicale. La faute aux fantasmes sur la folie d’une société à la fois voyeuse et distante vis-à-vis de ces malades et la faute aux contraintes inhérentes de l’industrie du divertissement: un format d’environ deux heures, la nécessité de raconter une histoire, de mettre en scène des personnages efficaces.
Mais selon le Dr. Gil Cohen, psychiatre, auteur d’une thèse intitulée Psychiatrie et cinéma: la représentation de la clinique psychiatrique à l’écran tout n’est pas à jeter. « Le cinéma est forcément déformant. Mais si on s’intéresse à certains points, à certaines scènes, on peut extraire des choses intéressantes pour décrire la réalité clinique », explique-t-il.
Pi - Bande annonce Vost FR par _Caprice_
Pi - Bande annonce Vost FR par _Caprice_
«Par exemple, le film π de Darren Arnofsky, représente clairement la psychose dans toute sa splendeur. Le syndrome autistique du repli sur soi, les hallucinations (des voix qui font l’amour), les thèmes récurrents, les idées de complot, la quête d’une équation mathématique pour prédire l’avenir, les thèmes mystiques et persécutoires... Et lorsque le personnage principal essaye de soulager sa souffrance psychique avec une perceuse, on atteint quelque chose de fondamental de la psychose qui est le besoin de retirer quelques chose dans la tête, s’extirper quelque chose en trop. »
Le réalisateur Darren Arnofsky qui avait déjà traité l’addiction sous toutes ses formes dans Requiem for a dream, http://www.commeaucinema.com/film/requiem-for-a-dream,1010 est aussi le réalisateur de film Black swan, http://www.commeaucinema.com/film/black-swan,163611 avec Natalie Portman qui peut évoquer le vécu d’une psychotique aux tendances anorexiques.
Le cinéma n’est certes pas un cours de médecine, mais il peut mettre le doigt sur certains symptômes précis. Il est plus difficile de se représenter ce que vit un schizophrène qu’un patient souffrant d’une gastro-entérite. Alors devant la difficulté de se mettre à la place de ces malades, de comprendre ce qu’ils ressentent, des médecins américains (liste en anglais de films/pathologie, http://www.admsep.org/cinema.html ) recommandent certains films à leurs étudiants. (Enseigner la psychiatrie via le cinéma, article en anglais avec liste de films, http://pb.rcpsych.org/content/27/11/429.full#ref-5)
Les bons élèves du cinéma
Voici 7 exemples de pathologies mentales assez fidèlement représentée au cinéma:
Le syndrome de stress post traumatique: Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimio. Dans ce film avec Robert De Niro, des vétérans de la guerre du Vietnam, sont hantés par ce qu’ils ont vécu en captivité.
Voyage au bout de l'enfer Bande annonce
Le TOC: Pour le pire et pour le meilleur de James L. Brooks. Dans ce film, http://www.cinemovies.fr/film/pour-le-pire-et-pour-le-meilleur_e84634/videos/1 le personnage incarné par Jack Nickolson souffre d’une forme grave du trouble obsessionnel compulsif. L’acteur doit d’ailleurs beaucoup à la folie, lui qui a fait presque toute sa carrière avec des rôles de névrosés (Easy Rider), de psychotiques (Shinning, Batman) ou apparentés (Vol au-dessus d’un nid de coucous).
Pour le pire et pour le meilleur
La manie: Dans Mr Jones, Richard Gere joue comme souvent un séducteur, mais cette fois c’est un symptôme de son état maniaque. Une version, certes glamour de la maladie, mais qui se rapproche de la réalité selon le psychiatre Dr.Veyrat, http://www.em-consulte.com/article/168951 .
Mr. Jones (Richard Gere) Movie Trailer
Les troubles de la personnalité: Ils sont à l’honneur dans plusieurs films. On retrouve par exemple la personnalité schizotypique (Taxi driver), la personnalité narcissique, http://pb.rcpsych.org/content/27/11/429.full (Citizen kane), la personnalité histrionique (Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent ou Blanche dans Un tramway nommé désir) ou encore la personnalité antisociale (Orange mécanique).
La schizophrénie: Le film Repulsion, https://www.dailymotion.com/video/x85hnz_trailer-repulsion-1965-roman-polans_shortfilms de Polanski. Catherine Deneuve sombre dans une psychose représentée «assez authentiquement» selon le psychiatre américain Ben Green. Les symptômes d’une schizophrénie paranoïde quasi-typique sont présents: désordre des pensées, repli autistique, perplexité...
TRAILER REPULSION 1965 ROMAN POLANSKI DENEUVE... par kirivalse
Tandis qu’un film comme Un homme d’exception, s’il est documenté, se focalise trop les hallucinations visuelles. Le film de 1977 I never promised you a rose garden, basé sur le roman semi-autobiographie de Joanne Greenberg, est considérée comme la représentation la plus fidèle de ce qu’est la schizophrénie. (film complet en 8 bouts sur YT, en anglais, https://www.youtube.com/watch?v=UspKJUN7X6g&feature=channel&list=UL)
La paranoïa a été explorée notamment par Polanski dans Le locataire dans lequel le réalisateur joue lui-même un paranoïaque persécuté par ses voisins, http://www.em-consulte.com/article/271782 . Plus récent, Shutter Island met en scène un paranoïaque souffrant de syndrome de stress post traumatique. Il présente aussi l’intérêt de reconstituer une période charnière de l’histoire de la psychiatrie (l’apparition des neuroleptiques, des psychothérapies, l’époque de la lobotomie) et de ses institutions.
L'autisme: Rain man, inspiré du cas de l'américain Kim Peek, http://fr.wikipedia.org/wiki/Kim_Peek présente l'intérêt de faire cohabiter des traits obsessionnels communs à tous les autismes avec des capacités hors norme, notamment de mémorisation, présent dans certaines formes, comme le syndrome d'Asperger.
Rain Man Official Trailer
Déformant mais révélateur, le cinéma peut permettre de mieux comprendre certains aspects des maladies mentales. Alors pourquoi si peu de bons films et autant de clichés sur la maladie mentale ?
Entre fascination et répulsion
L’omniprésence de la folie au cinéma n’est pas seulement une facilité scénaristique. Le mélange de fascination et de répulsion que provoque la folie se révèle à l’écran: le cinéma est une manière pour le public d’exorciser ses fantasmes de la psychiatrie.
« On oscille le plus souvent entre deux positions extrêmes », écrit le Dr. Zarifian, « le fou meurtrier ou la victime de la société incomprise par l’entourage ».
Un mélange de peur du malade, du fou meurtrier (Shining) et de condamnation de la société qui le déclare malade, de compassion pour la victime incomprise (Shine ou le plus ancien Family life). C’est ces mêmes caricatures qu’on retrouve aussi dans les débats publics sur la psychiatrie: ou des meurtriers à enfermer, ou des victimes.
La représentation cinématographique des malades mentaux, pour caricaturale qu’elle soit, n’est que le reflet de sa représentation médiatique et de la place qu’elle occupe dans l’imaginaire social.
La folie au cinéma, pour le pire et pour le meilleur
La véritable folie clinique est rarement bien représentée à l'écran au profit du grand spectacle, mais permet parfois de mettre le doigt sur certains symptômes précis.
- Keira Knightley dans «A Dangerous Method» -
Les pathologies psychiatriques ont toujours été une source d’inspiration pour les scénaristes de cinéma. Mais l’écran est déformant et donne une image de la folie très souvent caricaturale. (Attention: cet article comporte plusieurs spoilers).
Le dernier film de David Cronenberg, A Dangerous method, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132376.html , met en scène Freud (Viggo Mortensen), Jung (Michael Fassbender) et une patiente hystérique, Sabina Spielrein. Prise de spasmes, déchaînée, se tordant de rage, l’actrice Keira Knitghley donne véritablement corps à la pathologie.
De Psychose à American psycho, de Shine à Shinning, le cinéma a abondamment puisé son inspiration dans la folie. Les scénaristes raffolent des pathologies mentales: elles sont efficaces du point de vue de la narration et très pratiques pour faire rebondir une histoire.
Mais certaines maladies sont plus prisées que d’autres. Un article de Slate.fr expliquait par exemple que la tumeur au cerveau, très présente dans les séries, est une vraie «bénédiction scénaristique», http://blog.slate.fr/tetes-de-series/2011/01/14/les-series-americaines-ont-des-tumeurs-plein-les-cerveaux/ .
Des symptômes intéressants, une fin tragique tout en restant propre: idéale pour faire venir les larmes aux yeux du spectateur, sans le faire tourner de l’œil.
Comme la tumeur au cerveau, la schizophrénie est surreprésentée au cinéma, car très efficace pour décontenancer le spectateur et permettre de bons rebondissements de situation. Elle est à la base de nombreux films: Psychose, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1603.html Un homme d’exception, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28384.html Shutter Island, http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132039.html ...
La folie selon Hollywood
Mais la véritable folie clinique est rarement bien représentée à l’écran. « Au cinéma, comme dans l’imaginaire de la société, on n’échappe pas à la caricature pour parler de la psychiatrie, http://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante-2006-2-page-39.htm » écrit le psychiatre Edouard Zarifian:
« Ce qui est spectaculaire est nécessairement privilégié: les crises, les hallucinations, les délires mais aussi les dédoublements de la personnalité qui constituent des énigmes très visuelles. »
Pour reprendre l’exemple de la schizophrénie, au cinéma, elle se traduit toujours par une double personnalité (Fight club, http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/fight-club,18 ) et les hallucinations sont très souvent visuelles (Donnie Darko, http://www.commeaucinema.com/film/donnie-darko,2942 ).
Mais cliniquement, les schizophrènes présentent plutôt des hallucinations auditives ou de la sensibilité interne et le dédoublement de la personnalité se réduit le plus souvent à des attitudes inadaptées ou à des délires non organisés.
« Rares sont les films qui s’attachent à une description clinique d’une pathologie caractérisée », poursuit Dr. Zarifian:
« Le plus souvent l’approximation est reine et même lorsque des diagnostics sont énoncés, leur représentation ne correspond pas à la réalité […] bien souvent, la représentation de la folie n’a pas pour but d’offrir une description clinique réaliste –comme celles des pathologies médico-chirurgicales de la série Urgences– mais de constituer une métaphore des drames de l’existence humaine. »
Des films conseillés par des psychiatres
Les représentations cinématographiques des maladies mentales sont donc souvent très éloignées de la réalité médicale. La faute aux fantasmes sur la folie d’une société à la fois voyeuse et distante vis-à-vis de ces malades et la faute aux contraintes inhérentes de l’industrie du divertissement: un format d’environ deux heures, la nécessité de raconter une histoire, de mettre en scène des personnages efficaces.
Mais selon le Dr. Gil Cohen, psychiatre, auteur d’une thèse intitulée Psychiatrie et cinéma: la représentation de la clinique psychiatrique à l’écran tout n’est pas à jeter. « Le cinéma est forcément déformant. Mais si on s’intéresse à certains points, à certaines scènes, on peut extraire des choses intéressantes pour décrire la réalité clinique », explique-t-il.
Pi - Bande annonce Vost FR par _Caprice_
Pi - Bande annonce Vost FR par _Caprice_
«Par exemple, le film π de Darren Arnofsky, représente clairement la psychose dans toute sa splendeur. Le syndrome autistique du repli sur soi, les hallucinations (des voix qui font l’amour), les thèmes récurrents, les idées de complot, la quête d’une équation mathématique pour prédire l’avenir, les thèmes mystiques et persécutoires... Et lorsque le personnage principal essaye de soulager sa souffrance psychique avec une perceuse, on atteint quelque chose de fondamental de la psychose qui est le besoin de retirer quelques chose dans la tête, s’extirper quelque chose en trop. »
Le réalisateur Darren Arnofsky qui avait déjà traité l’addiction sous toutes ses formes dans Requiem for a dream, http://www.commeaucinema.com/film/requiem-for-a-dream,1010 est aussi le réalisateur de film Black swan, http://www.commeaucinema.com/film/black-swan,163611 avec Natalie Portman qui peut évoquer le vécu d’une psychotique aux tendances anorexiques.
Le cinéma n’est certes pas un cours de médecine, mais il peut mettre le doigt sur certains symptômes précis. Il est plus difficile de se représenter ce que vit un schizophrène qu’un patient souffrant d’une gastro-entérite. Alors devant la difficulté de se mettre à la place de ces malades, de comprendre ce qu’ils ressentent, des médecins américains (liste en anglais de films/pathologie, http://www.admsep.org/cinema.html ) recommandent certains films à leurs étudiants. (Enseigner la psychiatrie via le cinéma, article en anglais avec liste de films, http://pb.rcpsych.org/content/27/11/429.full#ref-5)
Les bons élèves du cinéma
Voici 7 exemples de pathologies mentales assez fidèlement représentée au cinéma:
Le syndrome de stress post traumatique: Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimio. Dans ce film avec Robert De Niro, des vétérans de la guerre du Vietnam, sont hantés par ce qu’ils ont vécu en captivité.
Voyage au bout de l'enfer Bande annonce
Le TOC: Pour le pire et pour le meilleur de James L. Brooks. Dans ce film, http://www.cinemovies.fr/film/pour-le-pire-et-pour-le-meilleur_e84634/videos/1 le personnage incarné par Jack Nickolson souffre d’une forme grave du trouble obsessionnel compulsif. L’acteur doit d’ailleurs beaucoup à la folie, lui qui a fait presque toute sa carrière avec des rôles de névrosés (Easy Rider), de psychotiques (Shinning, Batman) ou apparentés (Vol au-dessus d’un nid de coucous).
Pour le pire et pour le meilleur
La manie: Dans Mr Jones, Richard Gere joue comme souvent un séducteur, mais cette fois c’est un symptôme de son état maniaque. Une version, certes glamour de la maladie, mais qui se rapproche de la réalité selon le psychiatre Dr.Veyrat, http://www.em-consulte.com/article/168951 .
Mr. Jones (Richard Gere) Movie Trailer
Les troubles de la personnalité: Ils sont à l’honneur dans plusieurs films. On retrouve par exemple la personnalité schizotypique (Taxi driver), la personnalité narcissique, http://pb.rcpsych.org/content/27/11/429.full (Citizen kane), la personnalité histrionique (Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent ou Blanche dans Un tramway nommé désir) ou encore la personnalité antisociale (Orange mécanique).
La schizophrénie: Le film Repulsion, https://www.dailymotion.com/video/x85hnz_trailer-repulsion-1965-roman-polans_shortfilms de Polanski. Catherine Deneuve sombre dans une psychose représentée «assez authentiquement» selon le psychiatre américain Ben Green. Les symptômes d’une schizophrénie paranoïde quasi-typique sont présents: désordre des pensées, repli autistique, perplexité...
TRAILER REPULSION 1965 ROMAN POLANSKI DENEUVE... par kirivalse
Tandis qu’un film comme Un homme d’exception, s’il est documenté, se focalise trop les hallucinations visuelles. Le film de 1977 I never promised you a rose garden, basé sur le roman semi-autobiographie de Joanne Greenberg, est considérée comme la représentation la plus fidèle de ce qu’est la schizophrénie. (film complet en 8 bouts sur YT, en anglais, https://www.youtube.com/watch?v=UspKJUN7X6g&feature=channel&list=UL)
La paranoïa a été explorée notamment par Polanski dans Le locataire dans lequel le réalisateur joue lui-même un paranoïaque persécuté par ses voisins, http://www.em-consulte.com/article/271782 . Plus récent, Shutter Island met en scène un paranoïaque souffrant de syndrome de stress post traumatique. Il présente aussi l’intérêt de reconstituer une période charnière de l’histoire de la psychiatrie (l’apparition des neuroleptiques, des psychothérapies, l’époque de la lobotomie) et de ses institutions.
L'autisme: Rain man, inspiré du cas de l'américain Kim Peek, http://fr.wikipedia.org/wiki/Kim_Peek présente l'intérêt de faire cohabiter des traits obsessionnels communs à tous les autismes avec des capacités hors norme, notamment de mémorisation, présent dans certaines formes, comme le syndrome d'Asperger.
Rain Man Official Trailer
Déformant mais révélateur, le cinéma peut permettre de mieux comprendre certains aspects des maladies mentales. Alors pourquoi si peu de bons films et autant de clichés sur la maladie mentale ?
Entre fascination et répulsion
L’omniprésence de la folie au cinéma n’est pas seulement une facilité scénaristique. Le mélange de fascination et de répulsion que provoque la folie se révèle à l’écran: le cinéma est une manière pour le public d’exorciser ses fantasmes de la psychiatrie.
« On oscille le plus souvent entre deux positions extrêmes », écrit le Dr. Zarifian, « le fou meurtrier ou la victime de la société incomprise par l’entourage ».
Un mélange de peur du malade, du fou meurtrier (Shining) et de condamnation de la société qui le déclare malade, de compassion pour la victime incomprise (Shine ou le plus ancien Family life). C’est ces mêmes caricatures qu’on retrouve aussi dans les débats publics sur la psychiatrie: ou des meurtriers à enfermer, ou des victimes.
La représentation cinématographique des malades mentaux, pour caricaturale qu’elle soit, n’est que le reflet de sa représentation médiatique et de la place qu’elle occupe dans l’imaginaire social.
Invité- Invité
Re: Cinéma et santé mentale
Le complexe du castor
Un film de Jodie Foster avec Mel Gibson, Jodie Foster, Anton Yelchin
Titre original : The Beaver (États-Unis) - Année : 2011 - Durée : 1h31min
La vie de Walter n'est plus ce qu'elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s'éloigne de sa famille et de ses ...
Pour obtenir plus d'infos sur ce film, le complexe du castor dans un moteur de recherche, tel que
http://www.google.fr/#hl=fr&sclient=psy-ab&q=le+complexe+du+castor&oq=le+comple&gs_l=hp.1.1.0l4.2133.6677.0.8722.9.9.0.0.0.0.122.672.7j1.8.0...0.0...1c.1.12.psy-ab.o8yLRWvRQPI&pbx=1&bav=on.2,or.r_qf.&bvm=bv.46471029,d.ZWU&fp=40af7d7965c9e1d2&biw=1440&bih=809
Comme autres films récents, déjà signalés sur Angie :
Effets secondaires (2013) https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6333-cinema-effets-secondaires?highlight=effets+secondaires
et Happiness Therapy (en français ! ) - Titre original Silver Lining Playbook déjà posté plus sur ce fil https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4769p15-cinema-et-sante-mentale?highlight=silver+lining#85060
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=happiness+therapy&show_results=posts
Un film de Jodie Foster avec Mel Gibson, Jodie Foster, Anton Yelchin
Titre original : The Beaver (États-Unis) - Année : 2011 - Durée : 1h31min
La vie de Walter n'est plus ce qu'elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s'éloigne de sa famille et de ses ...
Pour obtenir plus d'infos sur ce film, le complexe du castor dans un moteur de recherche, tel que
http://www.google.fr/#hl=fr&sclient=psy-ab&q=le+complexe+du+castor&oq=le+comple&gs_l=hp.1.1.0l4.2133.6677.0.8722.9.9.0.0.0.0.122.672.7j1.8.0...0.0...1c.1.12.psy-ab.o8yLRWvRQPI&pbx=1&bav=on.2,or.r_qf.&bvm=bv.46471029,d.ZWU&fp=40af7d7965c9e1d2&biw=1440&bih=809
Comme autres films récents, déjà signalés sur Angie :
Effets secondaires (2013) https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6333-cinema-effets-secondaires?highlight=effets+secondaires
et Happiness Therapy (en français ! ) - Titre original Silver Lining Playbook déjà posté plus sur ce fil https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4769p15-cinema-et-sante-mentale?highlight=silver+lining#85060
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/search?mode=searchbox&search_keywords=happiness+therapy&show_results=posts
Invité- Invité
Re: Cinéma et santé mentale
coucou kairos
ravie de te voir Poster .....
vas tu un peu mieux ???
gros bisous
Mireille
ravie de te voir Poster .....
vas tu un peu mieux ???
gros bisous
Mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
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série Homeland - Saison 2 - BA des épisodes 5 et 6 - Canal Plus
From www.canalplus.fr - June 17, 4:12 PM
HOMELAND - Saison 2 - BA des épisodes 5 et 6 - Canal Plus L'HISTOIRE : Des mois ont passé depuis que Carrie Mathison a perdu son travail à la CIA et subi des électrochocs pour soigner ses troubles bipolaires
http://www.canalplus.fr/c-series/c-homeland-minisite/pid4579-homeland-videos.html?vid=885891
Bonjour,
Jai lu cette info sur http://www.scoop.it/t/trouble-bipolaire.
Je n'ai pas la télé, donc encore moins Canal+.
Quelqu'un a-t-il vu ces épisodes de la série. Qu'en pensez-vous ?
edit je viens de trouver ces 2 articles en ligne de l'Express :
- Trouble bipolaire: une maladie "à la mode"? _ Par Caroline Franc Desages, publié le 06/06/2013 à 10:31, mis à jour le 17/06/2013 à 14:58
La série Homeland, dont la deuxième saison débute ce jeudi soir sur Canal +, met en scène une héroïne, Carrie Mathison, souffrant de maniaco-dépression. Ultra médiatisée, cette pathologie ne doit pourtant pas être prise à la légère, ni vulgarisée.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/psychose-depression-hallucinations-le-trouble-bipolaire-une-maladie-a-la-mode-depuis-homeland_1255178.html#Y2xUr2FIto3TVGWL.99
La série Homeland, dont la deuxième saison débute ce jeudi soir sur Canal +, met en scène une héroïne, Carrie Mathison, souffrant de maniaco-dépression. Ultra médiatisée, cette pathologie ne doit pourtant pas être prise à la légère, ni vulgarisée.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/psychose-depression-hallucinations-le-trouble-bipolaire-une-maladie-a-la-mode-depuis-homeland_1255178.html#Y2xUr2FIto3TVGWL.99
- VIDEO. Homeland saison 2 de retour sur Canal Plus - Matthieu Lemaire (LEXPRESS.fr), publié le 06/06/2013 à 15:03, mis à jour à 15:05 Ce jeudi soir, à 20h55, Canal Plus diffuse les deux premiers épisodes de la saison 2 de la série d'espionnage Homeland. L'Express vous remet dans le bain.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/tele/video-homeland-saison-2-de-retour-sur-canal-plus_1255216.html#ViMS0JhsZAMwCZ53.99
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/tele/video-homeland-saison-2-de-retour-sur-canal-plus_1255216.html#ViMS0JhsZAMwCZ53.99
Invité- Invité
bipolaire et série télé
J'essaie de vous mettre le lien du nouvel obs sur les séries télés qui évoquent des personnages bipos mais je ne suis pas sûr que cela marche (pas très doué en copier coller)
perso je ne les connais pas, et vous ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130205.OBS7790/comment-les-bipolaires-ont-envahi-les-ecrans.html
gab
perso je ne les connais pas, et vous ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130205.OBS7790/comment-les-bipolaires-ont-envahi-les-ecrans.html
gab
Gab09- Nombre de messages : 444
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Type troubles : Bipolaire 1
Emploi / Statut : technicien
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Re: Cinéma et santé mentale
merci Gab !!!
ça marche !!!!!
Mireille
ça marche !!!!!
Mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: Cinéma et santé mentale
Merci Vega, de m'avoir montré ce fil. Je vois que tu poses justement la question sur Homeland, donc je redis ce que j'avais mis sur le fil que j'avais commencé sur cette série, il y a bien longtemps, quand la saison 1 est sortie, et que ce feuilleton à reçu un prix en tant que meilleur feuilleton de l'année (je ne sais plus quel prix).
J'en suis accro... Je m'identifie fort à l'héroïne, particulièrement têtue, tourmentée et géniale dans son travail. Qui pourtant est une telle source de stress que bien sûr elle décompense régulièrement.
Même si les nombreux questionnements et difficultés de personne souffrant de trouble bipolaire sont abordés, sans réponses et gros clichés, il y a quand même un point qui n'est pas abordé, c'est que les médicaments font grossir. Elle reste une belle blonde dynamique, des instants de dépressions, mais bien sûr comment intégrés de longues périodes de dépression dans un feuilleton qui doit accrocher par l'action. Il en est quand même un peu question, car dans l'histoire, entre la saison 1 et 2 il y a une période de plusieurs mois où l'héroïne se remet de sa crise. Mais je ne vous raconte pas... je ne peux que la recommander.
Il n'y pas que la question de la bipolarité dans ce feuilleton, il y a bien sûr la géopolitique, faut il faire la guerre au terrorisme et comment, les problèmes de l'adolescence (fille du héro, Dana), les médias ect..
Et la saison 3 promet d'être aussi captivante.
A savoir que c'est une série qui se base sur une autre série antérieur, filmée par la TV israélienne celle-là.
J'en suis accro... Je m'identifie fort à l'héroïne, particulièrement têtue, tourmentée et géniale dans son travail. Qui pourtant est une telle source de stress que bien sûr elle décompense régulièrement.
Même si les nombreux questionnements et difficultés de personne souffrant de trouble bipolaire sont abordés, sans réponses et gros clichés, il y a quand même un point qui n'est pas abordé, c'est que les médicaments font grossir. Elle reste une belle blonde dynamique, des instants de dépressions, mais bien sûr comment intégrés de longues périodes de dépression dans un feuilleton qui doit accrocher par l'action. Il en est quand même un peu question, car dans l'histoire, entre la saison 1 et 2 il y a une période de plusieurs mois où l'héroïne se remet de sa crise. Mais je ne vous raconte pas... je ne peux que la recommander.
Il n'y pas que la question de la bipolarité dans ce feuilleton, il y a bien sûr la géopolitique, faut il faire la guerre au terrorisme et comment, les problèmes de l'adolescence (fille du héro, Dana), les médias ect..
Et la saison 3 promet d'être aussi captivante.
A savoir que c'est une série qui se base sur une autre série antérieur, filmée par la TV israélienne celle-là.
Re: Cinéma et santé mentale
Cinéma et psychiatrie : Yves Saint Laurent, toutes les facettes d'un génie maniaco-dépressif ..
- Yves Saint Laurent, toutes les facettes d'un génie maniaco-dépressif portées au cinéma.
Yves Saint Laurent est un film biographique français coécrit et réalisé par Jalil Lespert, sorti en 2014.
http://musique.arabe.over-blog.com/article-cinema-et-psychiatrie-yves-saint-laurent-toutes-les-facettes-d-un-genie-maniaco-depressif-portees-122468781.html
- Yves Saint Laurent, toutes les facettes d'un génie maniaco-dépressif portées au cinéma.
Yves Saint Laurent est un film biographique français coécrit et réalisé par Jalil Lespert, sorti en 2014.
http://musique.arabe.over-blog.com/article-cinema-et-psychiatrie-yves-saint-laurent-toutes-les-facettes-d-un-genie-maniaco-depressif-portees-122468781.html
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Cinéma et santé mentale
Dans la cour
Antoine, la quarantaine, est un chanteur un peu déprimé.
Il décide de tout plaquer et trouve un emploi de gardien dans un immeuble.
Là vivent plusieurs personnes un peu bizarres, dont Mathilde, une jeune retraitée angoissée.
Il y a aussi Stéphane, qui collectionne les vélos dans la cour pour un drôle de trafic, et un autre voisin obsédé par les problèmes de syndic, qui traque les moindres bruits venant des autres appartements.
De son côté, Mathilde s'inquiète de la présence de fissures sur le mur de son salon. Elle redoute, au grand dam de son mari Serge, que l'immeuble finisse par s'écrouler. Elle décide de demander conseil à Antoine...
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/dans-la-cour,489975.php#ZOyb4fiRSMZVq4wr.99
Avant-première du film "Dans la cour" - 17 avril 2014
Antoine, la quarantaine, est un chanteur un peu déprimé.
Il décide de tout plaquer et trouve un emploi de gardien dans un immeuble.
Là vivent plusieurs personnes un peu bizarres, dont Mathilde, une jeune retraitée angoissée.
Il y a aussi Stéphane, qui collectionne les vélos dans la cour pour un drôle de trafic, et un autre voisin obsédé par les problèmes de syndic, qui traque les moindres bruits venant des autres appartements.
De son côté, Mathilde s'inquiète de la présence de fissures sur le mur de son salon. Elle redoute, au grand dam de son mari Serge, que l'immeuble finisse par s'écrouler. Elle décide de demander conseil à Antoine...
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/dans-la-cour,489975.php#ZOyb4fiRSMZVq4wr.99
Avant-première du film "Dans la cour" - 17 avril 2014
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
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