Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
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Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Dépression, trouble bipolaire: les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Soumis par Gestion le 3 janvier 2012
Les médecins tiennent rarement compte des facteurs de risque cardio-vasculaires et métaboliques d'une personne quand ils prescrivent des médicaments antipsychotiques (neuroleptiques), selon une étude publiée dans la revuePharmacotherapy. Des effets secondaires indésirables de ces médicaments sont notamment la prise de poids et les problèmes métaboliques, qui sont des facteurs de risque pour le développement du diabète.
Maithri Prabhakar et ses collègues de l'Université de l'Iowa et ses collègues ont analysé les prescriptions d'olanzapine (Zyprexa), de risperidone (Risperdal) et de quétiapine (Seroquel) à partir des dossiers médicaux de 340 personnes ayant des diagnostics de dépression majeure, trouble bipolaire, et trouble schizo-affectif.
La plupart des médecins avaient prescrit l'un de ces médicaments en se basant sur des critères de santé mentale seulement, tels que la présence de symptômes de manie ou de symptômes psychotiques, sans tenir compte des facteurs de santé physique qui peuvent rendre plus vulnérables aux conséquences des effets secondaires.
Ils étaient plus susceptibles de prescrire ces médicaments si une personne avait déjà été hospitalisée pour un épisode antérieur de la maladie alors qu'ils étaient moins susceptibles de les prescrire si elle prenait déjà du lithium ou si elle était mariée. Mais ni les facteurs de risques cardiovasculaire et ni les facteurs métaboliques n'influençaient la prescription.
Des études précédentes ont montré que cette classe d'antipsychotiques, dits atypiques ou de deuxième génération, est associée à un risque accru de problèmes métaboliques, de prise de poids et d'obésité.
Soumis par Gestion le 3 janvier 2012
Les médecins tiennent rarement compte des facteurs de risque cardio-vasculaires et métaboliques d'une personne quand ils prescrivent des médicaments antipsychotiques (neuroleptiques), selon une étude publiée dans la revuePharmacotherapy. Des effets secondaires indésirables de ces médicaments sont notamment la prise de poids et les problèmes métaboliques, qui sont des facteurs de risque pour le développement du diabète.
Maithri Prabhakar et ses collègues de l'Université de l'Iowa et ses collègues ont analysé les prescriptions d'olanzapine (Zyprexa), de risperidone (Risperdal) et de quétiapine (Seroquel) à partir des dossiers médicaux de 340 personnes ayant des diagnostics de dépression majeure, trouble bipolaire, et trouble schizo-affectif.
La plupart des médecins avaient prescrit l'un de ces médicaments en se basant sur des critères de santé mentale seulement, tels que la présence de symptômes de manie ou de symptômes psychotiques, sans tenir compte des facteurs de santé physique qui peuvent rendre plus vulnérables aux conséquences des effets secondaires.
Ils étaient plus susceptibles de prescrire ces médicaments si une personne avait déjà été hospitalisée pour un épisode antérieur de la maladie alors qu'ils étaient moins susceptibles de les prescrire si elle prenait déjà du lithium ou si elle était mariée. Mais ni les facteurs de risques cardiovasculaire et ni les facteurs métaboliques n'influençaient la prescription.
Des études précédentes ont montré que cette classe d'antipsychotiques, dits atypiques ou de deuxième génération, est associée à un risque accru de problèmes métaboliques, de prise de poids et d'obésité.
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
On sait que malheureusement la prise de poids n'est pas un critère pertinent à retenir lors de la prescription de neuroleptiques, atypiques ou non. Certains médecins s'en fichent même complètement Je vais mieux mais j'ai chopé un diabète lorsque j'étais sous un vieux neuro efficace mais qui faisait beaucoup grossir, et maintenant je dois m'enfiler 2000 mg de metfin par jour
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
La plupart des psychiatres sont des connards.
S'ils avaient une approche plus holistique des pathologies mentales, les malades s'en porteraient mieux.
J'ai moi même pris beaucoup de poids ( que j'ai perdu, que j'ai repris, que j'ai reperdu .... ) à cause des AD et du Zyprexa.
On dit que le ventre est le siège des émotions.
ça dérange pas pour autant les psychiatres d'ajouter un syndrome métabolique à des troubles de l'humeur.
S'ils avaient une approche plus holistique des pathologies mentales, les malades s'en porteraient mieux.
J'ai moi même pris beaucoup de poids ( que j'ai perdu, que j'ai repris, que j'ai reperdu .... ) à cause des AD et du Zyprexa.
On dit que le ventre est le siège des émotions.
ça dérange pas pour autant les psychiatres d'ajouter un syndrome métabolique à des troubles de l'humeur.
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Bonsoir,
Certains psychiatres ont à l'idée que les femmes atteintes de troubles psychiques ne devraient pas avoir d'enfants. Du coup, la problématique des grossesses de celles-ci ne semblent pas les concerner plus que cela. Les effets tératogènes des médicaments qu'ils prescrivent, dans le même esprit, ne les préoccupent pas vraiment et les suites de ces grossesses (malformations, enfants morts-nés, rechutes des mères...) ne les empêchent pas de dormir.
Que de chemin, il reste encore à parcourir pour considérer les patients dans tous les aspects de leur existence et de leurs perspectives.
Clémentine
Certains psychiatres ont à l'idée que les femmes atteintes de troubles psychiques ne devraient pas avoir d'enfants. Du coup, la problématique des grossesses de celles-ci ne semblent pas les concerner plus que cela. Les effets tératogènes des médicaments qu'ils prescrivent, dans le même esprit, ne les préoccupent pas vraiment et les suites de ces grossesses (malformations, enfants morts-nés, rechutes des mères...) ne les empêchent pas de dormir.
Que de chemin, il reste encore à parcourir pour considérer les patients dans tous les aspects de leur existence et de leurs perspectives.
Clémentine
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Oui Clémentine c'est vrai. Et Fabrice aussi. Mais combien de filles, pour ne parler que d'elles, complètement psychotiques ou shizophrènes, dans un foyer, ai-je vues qui m'ont toutes dit qu'elles allaient mieux avec leur médication. Je veux dire que l'on ne peut tout avoir et que dans certains cas, si le patient peut choisir, il peut aussi refuser de prendre ces drogues toxiques. Mais ce n'est pas vrai pour, malheureusement, les plus atteints d'entre nous.
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Cela va faire bientôt 4 ans que je prends un thymo et un anxio. Depuis 1 an, j'ai du diabète. Avec un régime, rien y a fait. Depuis hier je prends un traitement ' diabète ', tout en continuant mon traitement habituel.
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Bonsoir Ada,
Je ne crache pas sur la médication, puisque je suis moi-même stabilisée sous lithium. En revanche, il me semble qu'on gagne à prendre en considération le patient dans différents aspects de sa vie et pour une patientE à envisager avec elle son éventuel souhait de devenir mère.
De nos jours, pour les personnes atteintes de troubles psychiques, les voies de stabilisation sont diverses, tout comme l'approche de la balance bénéfices/risques de la médication.
D'autre part, comme on le souligne souvent ici, il existe des thérapies complémentaires et parfois alternatives à la médication.
Le travail du psychiatre est d'envisager ce qui conviendra le mieux à son "client" (comme disent les Québécois).
Désolée si mon message est un peu confus, mais difficile de se concentrer avec mon fils de 4 ans dans les jambes.
Clémentine
Je ne crache pas sur la médication, puisque je suis moi-même stabilisée sous lithium. En revanche, il me semble qu'on gagne à prendre en considération le patient dans différents aspects de sa vie et pour une patientE à envisager avec elle son éventuel souhait de devenir mère.
De nos jours, pour les personnes atteintes de troubles psychiques, les voies de stabilisation sont diverses, tout comme l'approche de la balance bénéfices/risques de la médication.
D'autre part, comme on le souligne souvent ici, il existe des thérapies complémentaires et parfois alternatives à la médication.
Le travail du psychiatre est d'envisager ce qui conviendra le mieux à son "client" (comme disent les Québécois).
Désolée si mon message est un peu confus, mais difficile de se concentrer avec mon fils de 4 ans dans les jambes.
Clémentine
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Je suis tout à fait d'acord avec toi Clémentine, je voulais simplement dire que souvent, avec les psychotiques, le choix de le médication et de ses alternatives est parfois plus restreint pour le psy et pour le patient.
Hé, moi aussi je suis allé au Québec, et j'ai mangé des filets de caribou
Merci de nous avoir posté la photo de ton fils, il est vraiment mignon
Fanchonette : On est tous les deux diabétiques, mais je suis stabilisé avec 2 metfin, qui sont des glucophages. Adieu les bons desserts, contrôle régulier de la glycémie avec une petite machine, etc. Ce traitement peut parfois faire maigrir.
A tous
Hé, moi aussi je suis allé au Québec, et j'ai mangé des filets de caribou
Merci de nous avoir posté la photo de ton fils, il est vraiment mignon
Fanchonette : On est tous les deux diabétiques, mais je suis stabilisé avec 2 metfin, qui sont des glucophages. Adieu les bons desserts, contrôle régulier de la glycémie avec une petite machine, etc. Ce traitement peut parfois faire maigrir.
A tous
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Ce qui me parait important, c'est l'information que donne le psychiatre à son patient, qu'il puisse au maximum participer aux choix thérapeutiques en toute connaissance de cause.
Bises,
Clémentine
Bises,
Clémentine
Invité- Invité
Re: Depression, trouble bipolaire : les antipsychotiques prescrits sans tenir compte du poids et des facteurs de diabète
Ada,
Damned, je n'ai pas gouté le caribou... mon chef a évoqué la nécessité d'un autre déplacement là-bas fin 2012, tout n'est pas perdu !!!
Pour revenir au sujet, je trouve qu'il y a un manque de communication sur les répercutions à plus au moins long terme de certaines médications, parfois pour cause de lacunes de connaissances, parfois par refus d'implication du patient (absence d'alliance thérapeutique).
Clémentine
Damned, je n'ai pas gouté le caribou... mon chef a évoqué la nécessité d'un autre déplacement là-bas fin 2012, tout n'est pas perdu !!!
Pour revenir au sujet, je trouve qu'il y a un manque de communication sur les répercutions à plus au moins long terme de certaines médications, parfois pour cause de lacunes de connaissances, parfois par refus d'implication du patient (absence d'alliance thérapeutique).
Clémentine
Invité- Invité
Les antipsychotiques
tout a fait d'accord avec toi clem,il est urgent de developper l'éducation thérapeutique en psychiatrie mais combien de soignants/psychiatres sont pret aujourd'hui a "lacher" leur toute puissance face aux patients?
Tant que la psychiatrie n'aura pas admis que le patient est acteur de ses soins qu'il a une connaissance de sa maladie bien superieure a la notre car c'est lui qui la vit,qui subit les effets indésirables des traitements,le soin en psychiatrie restera vide de sens selon moi
Tant que la psychiatrie n'aura pas admis que le patient est acteur de ses soins qu'il a une connaissance de sa maladie bien superieure a la notre car c'est lui qui la vit,qui subit les effets indésirables des traitements,le soin en psychiatrie restera vide de sens selon moi
Invité- Invité
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