Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Interview sur Radio Bouton
Ajoutée le 28 janv. 2014
présentation du livre "la vie d'un malade bipolaire" et album "l'ame à coeur " Laurent Fontaine
Journal 19/20 sur France3 Le 20 juillet 2014
Ajoutée le 24 juil. 2014
Petit reportage sur le titre "ALLO C KI " et du livre " La vie d'un malade bipolaire ".
Laurent Fontaine * LF
Titre " allo c ki " enregistré le 2 juillet 2014 sur Paris
Découvrez cette vidéo un peu spécial!!
Laurent fontaine
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Bonjour ,
lu sur
le 10 novembre 2014
Témoignage : "Manu Larcenet, dessinateur de Blast, évoque ses troubles bipolaires.
Lors d'un passage à l'émission "On n'est pas couchés".
http://www.psycom.org/Actualites/Paroles-de/Temoignage-Manu-Larcenet-dessinateur-de-Blast-evoque-ses-troubles-bipolaires
Manu Larcenet, dessinateur de BLAST - On n'est pas couché 17 mai 2014 #ONPC
lu sur
le 10 novembre 2014
Témoignage : "Manu Larcenet, dessinateur de Blast, évoque ses troubles bipolaires.
Lors d'un passage à l'émission "On n'est pas couchés".
http://www.psycom.org/Actualites/Paroles-de/Temoignage-Manu-Larcenet-dessinateur-de-Blast-evoque-ses-troubles-bipolaires
Manu Larcenet, dessinateur de BLAST - On n'est pas couché 17 mai 2014 #ONPC
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
bonjour,
lu sur
Nouveauté disque : "Autour de Nina. Onze ans après sa mort, 10 artistes lui rendent hommage"
le 16 novembre 2014
Nina pour « enfant » en espagnol. Simone pour Signoret, qu’elle admirait. (...)
Diagnostiquée bipolaire, forcée de capitaliser sur les attentes que son retour au premier plan suscitait, Nina était alors poussée sur scène par un entourage principalement motivé par le gain."
" Enfermée dans un corps lourd et devenu douloureux, la « Little Girl Blue » d’hier n’offrait alors plus à son public que des débâcles, en lieu et place des concerts espérés. Pourtant, certains soirs, le goût du combat reprenait chez elle ses droits.
Affaire d’instinct. De nature. Négligeant les morsures de la maladie, on la voyait alors brusquement accélérer le tempo, gagner en sauvagerie et découvrir des rapports ou des marches harmoniques insoupçonnés dans un « Porgy » déjà tant joué."
"Figure majeure de la musique américaine du XXe siècle, son œuvre est désormais partout unanimement célébrée.
10 artistes lui rendent hommage à travers à travers cet album imaginé comme une relecture passionnée de ses principaux standards et titres cultes. Entre intime et crépuscule, grâce et blessures, cet album s’écoute comme un portrait en creux de l’héritage musical laissé par Nina Simone. Une œuvre géniale que saluent ici dix artistes réunis pour une célébration troublante de beauté."
Site Autour de Nina
Emission Summertime / France Inter Autour de Nina
http://www.psycom.org/Actualites/Paroles-de/Nouveaute-disque-Autour-de-Nina.-Onze-ans-apres-sa-mort-10-artistes-lui-rendent-hommage
lu sur
Nouveauté disque : "Autour de Nina. Onze ans après sa mort, 10 artistes lui rendent hommage"
le 16 novembre 2014
Nina pour « enfant » en espagnol. Simone pour Signoret, qu’elle admirait. (...)
Diagnostiquée bipolaire, forcée de capitaliser sur les attentes que son retour au premier plan suscitait, Nina était alors poussée sur scène par un entourage principalement motivé par le gain."
" Enfermée dans un corps lourd et devenu douloureux, la « Little Girl Blue » d’hier n’offrait alors plus à son public que des débâcles, en lieu et place des concerts espérés. Pourtant, certains soirs, le goût du combat reprenait chez elle ses droits.
Affaire d’instinct. De nature. Négligeant les morsures de la maladie, on la voyait alors brusquement accélérer le tempo, gagner en sauvagerie et découvrir des rapports ou des marches harmoniques insoupçonnés dans un « Porgy » déjà tant joué."
"Figure majeure de la musique américaine du XXe siècle, son œuvre est désormais partout unanimement célébrée.
10 artistes lui rendent hommage à travers à travers cet album imaginé comme une relecture passionnée de ses principaux standards et titres cultes. Entre intime et crépuscule, grâce et blessures, cet album s’écoute comme un portrait en creux de l’héritage musical laissé par Nina Simone. Une œuvre géniale que saluent ici dix artistes réunis pour une célébration troublante de beauté."
Site Autour de Nina
Emission Summertime / France Inter Autour de Nina
http://www.psycom.org/Actualites/Paroles-de/Nouveaute-disque-Autour-de-Nina.-Onze-ans-apres-sa-mort-10-artistes-lui-rendent-hommage
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Marie-Aude vient nous parler de son livre intitulé Vivre et en sous-titre Vivre tue, pour plagier ce qui est écrit sur les paquets de cigarettes. Marie-Aude a longtemps été institutrice et nous retrouvons dans ce livre le goût du partage des idées positifs à travers der petits paragraphes qui balaient notre quotidien, le bonheur, le lâcher prise, prendre des risques, des petites richesses de sagesse et de bonheur et Marie-Aude sait ce dont elle parle, elle est atteinte de bipolarité mais est stabilisée depuis cinq ans. Preuve que ces recettes fonctionnent.
http://www.vivrefm.com/podcasts/fiche/8911/vivre-tue
Vivre tue, de Marie-Aude Torlemo, chez Edilivre.
http://www.archambault.ca/marieaude-torlemo-vivre-tue-JLI15458120-fr-pr
http://www.vivrefm.com/podcasts/fiche/8911/vivre-tue
Vivre tue, de Marie-Aude Torlemo, chez Edilivre.
Résumé
Non, vivre ne tue pas... Et pour mieux vivre, voici quelques lignes de vie pour savourer pleinement l'instant présent. Pour mieux communiquer, mieux écouter et s'écouter, pour ne plus avoir peur de la solitude, gérer les imprévus et les petits cailloux de la vie, etc. Chacun pourra ouvrir ce livre où bon lui semble et y puiser quelques conseils.http://www.archambault.ca/marieaude-torlemo-vivre-tue-JLI15458120-fr-pr
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
"HUMEUR LIQUIDE"
le nouveau film de Rodolphe Viémont
RÉSUMÉ
« Le réalisateur (Rodolphe Viémont) et sa femme, Laurence, sont tous deux bipolaires (maniaco-dépressifs).
Ils livrent une véritable bataille contre la maladie : ensemble, au quotidien. Ils sont dans ces épreuves, unis, "forts à deux".
Aujourd’hui Rodolphe filme Laurence : un portrait et sûrement aussi un autoportrait. Il filme Laurence se racontant : les épreuves, les peurs, les crises mais sans vulgarité, sans voyeurisme. Un film intimiste et esthétique.
Car si le film donne à comprendre la maladie et la gravité de celle-ci (1 bipolaire sur 5 meurt de suicide ! et non ce n'est pas une maladie "fun" comme on peut lire parfois), il n'en est pas moins vecteur d'espoir : témoignant d'une force de vie chez Laurence en particulier.
Résister, faire le choix de vivre et se concentrer sur les moments heureux.
Et justement le couple a le projet d'un enfant… alors que dans leur cas (deux parents bipolaires), on sait aujourd'hui par la recherche génétique que le risque de transmission pour leur descendance est de 30% ! Que décideront-ils ? »
PREMIERS RETOURS DE SPECTATEURS
« C'est un très, très, beau film, Pudique, élégant et parlant. Je pense qu'il va beaucoup aider les gens qui se posent des questions. »
F. CLOAREC, psychanalyste
« Ce film est puissant. Il est le meilleur traitement que je pense avoir vu sur ces thèmes. »
P. LEONARDO, psychologue (CHU d'Angers)
« Ce film est lumineux, innervé de douceur et d'amour. »
J. CARIOU, chroniqueur
« Ce film doit être vu par le plus grand nombre. Il éclaire le silence. »
F. AGUADO, responsable d'une résidence d'écriture cinématographique (CECI Moulin d'Andé)
« Ce film réussit un pari fragile, personnel, tout en sachant rester d’une grande pudeur et d’une grande sobriété. C’est bien là qu’il y a du cinéma selon moi, quand il agite ce qui ne peut s’exprimer autrement. »
J.-C. SOULAGEON, producteur de cinéma (Les Films Sauvages)
http://www.rodolpheviemont.com/article/article.php/article/humeur-liquide
le nouveau film de Rodolphe Viémont
RÉSUMÉ
« Le réalisateur (Rodolphe Viémont) et sa femme, Laurence, sont tous deux bipolaires (maniaco-dépressifs).
Ils livrent une véritable bataille contre la maladie : ensemble, au quotidien. Ils sont dans ces épreuves, unis, "forts à deux".
Aujourd’hui Rodolphe filme Laurence : un portrait et sûrement aussi un autoportrait. Il filme Laurence se racontant : les épreuves, les peurs, les crises mais sans vulgarité, sans voyeurisme. Un film intimiste et esthétique.
Car si le film donne à comprendre la maladie et la gravité de celle-ci (1 bipolaire sur 5 meurt de suicide ! et non ce n'est pas une maladie "fun" comme on peut lire parfois), il n'en est pas moins vecteur d'espoir : témoignant d'une force de vie chez Laurence en particulier.
Résister, faire le choix de vivre et se concentrer sur les moments heureux.
Et justement le couple a le projet d'un enfant… alors que dans leur cas (deux parents bipolaires), on sait aujourd'hui par la recherche génétique que le risque de transmission pour leur descendance est de 30% ! Que décideront-ils ? »
PREMIERS RETOURS DE SPECTATEURS
« C'est un très, très, beau film, Pudique, élégant et parlant. Je pense qu'il va beaucoup aider les gens qui se posent des questions. »
F. CLOAREC, psychanalyste
« Ce film est puissant. Il est le meilleur traitement que je pense avoir vu sur ces thèmes. »
P. LEONARDO, psychologue (CHU d'Angers)
« Ce film est lumineux, innervé de douceur et d'amour. »
J. CARIOU, chroniqueur
« Ce film doit être vu par le plus grand nombre. Il éclaire le silence. »
F. AGUADO, responsable d'une résidence d'écriture cinématographique (CECI Moulin d'Andé)
« Ce film réussit un pari fragile, personnel, tout en sachant rester d’une grande pudeur et d’une grande sobriété. C’est bien là qu’il y a du cinéma selon moi, quand il agite ce qui ne peut s’exprimer autrement. »
J.-C. SOULAGEON, producteur de cinéma (Les Films Sauvages)
http://www.rodolpheviemont.com/article/article.php/article/humeur-liquide
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Jean Leloup aborde sa bipolarité à Tout le monde en parle
Jean Leloup aborde sa bipolarité à Tout le monde en parle.
Après cinq ans d'absence, Jean Leloup lance son huitième album solo, À Paradis city. Il était l'un des invités de Guy A. Lepage à Tout le monde en parle dimanche soir.
« J'avais laissé tomber la musique, et mon nom, Jean Leloup. Je voulais faire des documentaires, mais j'ai réalisé que je n'étais pas capable d'en faire. Finalement, j'ai composé des chansons », explique le chanteur qui a écrit ses chansons à Montréal, au Panama et au Costa Rica.
Pour une première fois, Jean Leloup s'est confié publiquement sur son état d'esprit et sur sa maladie, la bipolarité. « Je peux être angoissé, et après ça, hystérique. J'ai des projets pas possibles, parfois. Par exemple, je voulais acheter une montagne en Afrique et mettre des singes dessus. Par chance, mon père m'avait appris la guitare, ma mère, le dessin. Je me suis organisé pour en vivre, même si c'était difficile. »
En réalité, après avoir rêvé de divers métiers (fermier, documentariste) Jean Leloup voulait devenir producteur. « La chanson, ce n'est pas une job. La carrière de chanteur n'existe pas. La chanson est un art mineur », a-t-il déclaré.
http://m.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2015/02/02/001-jean-leloup-nouvel-album.shtml
Voici un extrait de son nouvel album.
Jean Leloup - Paradis City
Ajoutée le 30 janv. 2015
Après cinq ans d'absence, Jean Leloup lance son huitième album solo, À Paradis city. Il était l'un des invités de Guy A. Lepage à Tout le monde en parle dimanche soir.
« J'avais laissé tomber la musique, et mon nom, Jean Leloup. Je voulais faire des documentaires, mais j'ai réalisé que je n'étais pas capable d'en faire. Finalement, j'ai composé des chansons », explique le chanteur qui a écrit ses chansons à Montréal, au Panama et au Costa Rica.
Pour une première fois, Jean Leloup s'est confié publiquement sur son état d'esprit et sur sa maladie, la bipolarité. « Je peux être angoissé, et après ça, hystérique. J'ai des projets pas possibles, parfois. Par exemple, je voulais acheter une montagne en Afrique et mettre des singes dessus. Par chance, mon père m'avait appris la guitare, ma mère, le dessin. Je me suis organisé pour en vivre, même si c'était difficile. »
En réalité, après avoir rêvé de divers métiers (fermier, documentariste) Jean Leloup voulait devenir producteur. « La chanson, ce n'est pas une job. La carrière de chanteur n'existe pas. La chanson est un art mineur », a-t-il déclaré.
http://m.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2015/02/02/001-jean-leloup-nouvel-album.shtml
Voici un extrait de son nouvel album.
Jean Leloup - Paradis City
Ajoutée le 30 janv. 2015
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Vidéos de TVR9 Belœil : Lorsque le temps s'arrête, épisode -114
Vidéos de TVR9 Beloeil : Lorsque le temps s'arrête, épisode -114
tvr9
Michèle Poitras
Annie Beaudin et Jean-Rémy Prov
trouble bipolaire
REVIVRE
Annie Beaudin et Jean-Rémy Provost nous livrent un témoignage poignant sur la maladie mentale.
Atteinte d’un trouble bipolaire, Annie nous confie son cheminement, sa vie au quotidien et nous parle de son plus grand bonheur : être mère de famille.
Jean-Rémy Provost, son conjoint, est le directeur général de REVIVRE, un organisme qui soutient les personnes atteintes de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires ainsi que leurs proches.
https://vimeo.com/115339304
tvr9
Michèle Poitras
Annie Beaudin et Jean-Rémy Prov
trouble bipolaire
REVIVRE
Annie Beaudin et Jean-Rémy Provost nous livrent un témoignage poignant sur la maladie mentale.
Atteinte d’un trouble bipolaire, Annie nous confie son cheminement, sa vie au quotidien et nous parle de son plus grand bonheur : être mère de famille.
Jean-Rémy Provost, son conjoint, est le directeur général de REVIVRE, un organisme qui soutient les personnes atteintes de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires ainsi que leurs proches.
https://vimeo.com/115339304
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Patientes et aidantes : elles témoignent sur la bipolarité
Bonjour,
lu sur
9 mars 2015, 18:14 par Voix des Patients
La première Journée mondiale des troubles bipolaires se tiendra pour la première fois en France le 30 mars prochain, à l’initiative de l’association France-Dépression.
Le film Humeur Liquide sera projeté au cinéma L’Entrepôt, 7 rue Françis de Préssensé dans le XIVè à Paris Métro Pernety, en présence du réalisateur Rodophe Viémont.
Dans son film, il raconte la bataille qu’il livre avec sa femme Laurence contre la maladie ensemble, au quotidien.
Ils sont tous deux bipolaires (maniaco-dépressifs).
Dans ces épreuves, unis, « forts et à deux », ils ont le projet de fonder une famille avec tous les questionnements sur l’hérédité de la maladie et les conséquences sur la santé de leur futur enfant.
Le film sera précédé d’un hommage à Christophe Docet, fondateur de Bipol Entreprises, qui nous a quitté récemment et sera suivi d’un débat avec la salle et d’un forum de rencontres. La soirée débutera à 18h00.
Le but de cette première Journée mondiale des troubles bipolaires est de consacrer une journée à échanger sur la prévention, les soins, les traitements, et tout ce qui gravite autour de la question de la bipolarité, pour une amélioration de la prise en charge.
Les jeunes seront à l’honneur, car les troubles bipolaires se révèlent souvent sur des populations entre 15 et 25 ans.
Nathalie Maunoury, Vice-présidente de l’association France-Dépression est elle-même bipolaire de type 2 depuis plus de 30 ans.
Les premiers symptômes de la maladie se sont manifestés à la fin de son adolescence par de grandes déprimes et une forme de mélancolie.
Toutefois, elle n’a été diagnostiquée bipolaire qu’à l’âge adulte, il y a tout juste une douzaine d’années.
Les médecins lui ont alors prescrit des antidépresseurs.
Aujourd’hui, elle sait que ces traitements n’étaient pas adaptés.
La faute à un mauvais dépistage qu’elle regrette aujourd’hui :« à mon époque, on disait « ça va passer, c’est normal ». Or, si j’avais été diagnostiquée plus tôt, je n’aurais pas eu cette errance médicale et les conséquences sur ma vie auraient été bien différentes. »
Il existe des traitements qui permettent aux bipolaires d’avoir une vie presque comme tout le monde, en stabilisant l’humeur.
Aujourd’hui, Nathalie milite pour éviter les retards de prise en charge.
La priorité de l’Association France-Dépression est donc d’axer la prévention chez les jeunes pour un diagnostic et des soins plus précoces, dans le but de limiter les effets négatifs sur leur vie.
Nathalie est formelle : « C’est le manque de diagnostic qui peut conduire un jour au suicide ».
D’ailleurs, un patient bipolaire sur quatre commet une tentative de suicide.
« On a tendance à parler du suicide de manière un peu feutrée mais je pense qu’il faut vraiment en parler à titre préventif, mettre des mots dessus par tous les moyens de communication possibles. »
Le sujet de la bipolarité et du suicide, Martine, bénévole à l’association France-Dépression, y a été confrontée.
Son époux a été diagnostiqué bipolaire bien après leur mariage il y a 25 ans.
Sa fille est également porteuse de la maladie, et concernant cette dernière, c’est à la suite d’une tentative de suicide, à l’âge de 18 ans, que la maladie est décelée.
La question de l’hérédité est alors soulevée quand les médecins la questionnent sur les antécédents familiaux.
Le fils aîné est passé entre les mailles du filet.
La souffrance liée à cette maladie est très intense.
« Ma fille qui a 36 ans aujourd’hui a eu un cancer.
Elle me dit souvent que la souffrance morale est plus dure à supporter que la souffrance physique.
Et qu’elle préfèrerait avoir dix cancers plutôt qu’une dépression ».
Et pourtant, elle a connu la chimiothérapie, la perte de cheveux…
Mais vivre avec des bipolaires représente une lourde croix à porter, avec de grands moments de découragement qu’il faut cacher pour ne pas envenimer une situation déjà délicate.
Martine a aussi constaté qu’à force de focaliser toute son attention sur son mari et sa fille, elle avait consacré moins de temps à son fils qui le lui reproche assez souvent aujourd’hui.
Martine se demande souvent si elle a bien agi et réagi, sans avoir réellement de réponse.
Elle consulte même un psychologue mais n’en tire pas un grand soutien.
Ce dont elle avait besoin, c’était de conseils pratiques.
« On pourrait s’attendre à être davantage accompagné par les médecins, car on passe son temps à se poser des questions, mais on n’a vraiment aucune aide de leur part. Et ça, c’est vraiment dommage. »
Les amis sont pleins de bonnes intentions, mais souvent maladroits.
Ils pensent à tel médicament sensationnel, à tel expert médical, et s’étonnent que trois jours plus tard leur remède miracle n’ait pas été essayé.
Du coup, Martine s’est souvent sentie jugée, comme si c’était elle qui ne parvenait pas à gérer la situation.
Souvent aussi, on se trouve face à l’incompréhension de personnes moins proches car le malade a une grande capacité à cacher son mal-être aux amis ou aux collègues :
il est difficile d’en parler librement car la maladie mentale fait peur ou est mal comprise.
Elle en tire une leçon :
« il faut vraiment choisir les personnes à qui on en parle. Il y a des associations qui sont spécialisées et ce cadre là est celui qui me paraît le plus adapté pour ne pas se sentir seul. »
http://www.voixdespatients.fr/vie-sociale/patiente-et-aidante-elles-temoignent-sur-la-bipolarite/#.VQaHFeFIT3h
lu sur
9 mars 2015, 18:14 par Voix des Patients
La première Journée mondiale des troubles bipolaires se tiendra pour la première fois en France le 30 mars prochain, à l’initiative de l’association France-Dépression.
Le film Humeur Liquide sera projeté au cinéma L’Entrepôt, 7 rue Françis de Préssensé dans le XIVè à Paris Métro Pernety, en présence du réalisateur Rodophe Viémont.
Dans son film, il raconte la bataille qu’il livre avec sa femme Laurence contre la maladie ensemble, au quotidien.
Ils sont tous deux bipolaires (maniaco-dépressifs).
Dans ces épreuves, unis, « forts et à deux », ils ont le projet de fonder une famille avec tous les questionnements sur l’hérédité de la maladie et les conséquences sur la santé de leur futur enfant.
Le film sera précédé d’un hommage à Christophe Docet, fondateur de Bipol Entreprises, qui nous a quitté récemment et sera suivi d’un débat avec la salle et d’un forum de rencontres. La soirée débutera à 18h00.
Le but de cette première Journée mondiale des troubles bipolaires est de consacrer une journée à échanger sur la prévention, les soins, les traitements, et tout ce qui gravite autour de la question de la bipolarité, pour une amélioration de la prise en charge.
Les jeunes seront à l’honneur, car les troubles bipolaires se révèlent souvent sur des populations entre 15 et 25 ans.
Nathalie Maunoury, Vice-présidente de l’association France-Dépression est elle-même bipolaire de type 2 depuis plus de 30 ans.
Les premiers symptômes de la maladie se sont manifestés à la fin de son adolescence par de grandes déprimes et une forme de mélancolie.
Toutefois, elle n’a été diagnostiquée bipolaire qu’à l’âge adulte, il y a tout juste une douzaine d’années.
Les médecins lui ont alors prescrit des antidépresseurs.
Aujourd’hui, elle sait que ces traitements n’étaient pas adaptés.
La faute à un mauvais dépistage qu’elle regrette aujourd’hui :« à mon époque, on disait « ça va passer, c’est normal ». Or, si j’avais été diagnostiquée plus tôt, je n’aurais pas eu cette errance médicale et les conséquences sur ma vie auraient été bien différentes. »
Il existe des traitements qui permettent aux bipolaires d’avoir une vie presque comme tout le monde, en stabilisant l’humeur.
Aujourd’hui, Nathalie milite pour éviter les retards de prise en charge.
La priorité de l’Association France-Dépression est donc d’axer la prévention chez les jeunes pour un diagnostic et des soins plus précoces, dans le but de limiter les effets négatifs sur leur vie.
Nathalie est formelle : « C’est le manque de diagnostic qui peut conduire un jour au suicide ».
D’ailleurs, un patient bipolaire sur quatre commet une tentative de suicide.
« On a tendance à parler du suicide de manière un peu feutrée mais je pense qu’il faut vraiment en parler à titre préventif, mettre des mots dessus par tous les moyens de communication possibles. »
Le sujet de la bipolarité et du suicide, Martine, bénévole à l’association France-Dépression, y a été confrontée.
Son époux a été diagnostiqué bipolaire bien après leur mariage il y a 25 ans.
Sa fille est également porteuse de la maladie, et concernant cette dernière, c’est à la suite d’une tentative de suicide, à l’âge de 18 ans, que la maladie est décelée.
La question de l’hérédité est alors soulevée quand les médecins la questionnent sur les antécédents familiaux.
Le fils aîné est passé entre les mailles du filet.
La souffrance liée à cette maladie est très intense.
« Ma fille qui a 36 ans aujourd’hui a eu un cancer.
Elle me dit souvent que la souffrance morale est plus dure à supporter que la souffrance physique.
Et qu’elle préfèrerait avoir dix cancers plutôt qu’une dépression ».
Et pourtant, elle a connu la chimiothérapie, la perte de cheveux…
Mais vivre avec des bipolaires représente une lourde croix à porter, avec de grands moments de découragement qu’il faut cacher pour ne pas envenimer une situation déjà délicate.
Martine a aussi constaté qu’à force de focaliser toute son attention sur son mari et sa fille, elle avait consacré moins de temps à son fils qui le lui reproche assez souvent aujourd’hui.
Martine se demande souvent si elle a bien agi et réagi, sans avoir réellement de réponse.
Elle consulte même un psychologue mais n’en tire pas un grand soutien.
Ce dont elle avait besoin, c’était de conseils pratiques.
« On pourrait s’attendre à être davantage accompagné par les médecins, car on passe son temps à se poser des questions, mais on n’a vraiment aucune aide de leur part. Et ça, c’est vraiment dommage. »
Les amis sont pleins de bonnes intentions, mais souvent maladroits.
Ils pensent à tel médicament sensationnel, à tel expert médical, et s’étonnent que trois jours plus tard leur remède miracle n’ait pas été essayé.
Du coup, Martine s’est souvent sentie jugée, comme si c’était elle qui ne parvenait pas à gérer la situation.
Souvent aussi, on se trouve face à l’incompréhension de personnes moins proches car le malade a une grande capacité à cacher son mal-être aux amis ou aux collègues :
il est difficile d’en parler librement car la maladie mentale fait peur ou est mal comprise.
Elle en tire une leçon :
« il faut vraiment choisir les personnes à qui on en parle. Il y a des associations qui sont spécialisées et ce cadre là est celui qui me paraît le plus adapté pour ne pas se sentir seul. »
http://www.voixdespatients.fr/vie-sociale/patiente-et-aidante-elles-temoignent-sur-la-bipolarite/#.VQaHFeFIT3h
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Delphine de Vigan à Vivement Dimanche
Ajoutée le 28 mai 2014
Delphine de Vigan, membre du comité de soutien de l'Association Clubhouse France, invitée par Lorant Deutsch à l'émission de France2 Vivement Dimanche du 10/02/2013.
Romancière, elle a publié 6 romans.
Son 1er roman, en 2001, « Jours sans faim », racontait son combat contre l'anorexie mentale.
Depuis elle a publié entre autres « No et moi » (adapté au cinéma par Zabou Breitman), « les Heures souterraines ».
Et dernièrement « Rien ne s'oppose à la nuit » (où elle évoquait les troubles bipolaires de sa mère), sorti en 2011...(Edition de poche).
Ce roman a remporté plusieurs prix, dont le 'Prix Renaudot des Lycéens' et le 'Prix roman France Télévisions'.
Elle y racontait son enfance et l'histoire de sa famille aux côtés de sa mère Lucile, atteinte de troubles bipolaires... En allant à la rencontre des membres de sa famille, en faisant face à certains secrets, elle retraçait la vie et le combat de sa mère qui s'est suicidée à l'âge de 61 ans.
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Bonjour, Franzie !
Delphine de Vigan avait déjà évoquée ici, en 2013 : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6716-trouble-bipolaire-une-maladie-a-la-mode-par-caroline-franc-desages-dans-l-express-14-06-13
Merci de le rappeler. Son livre " Rien ne s'oppose à la nuit " figure dans l'annexe de la bibliographie : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4301-rien-ne-s-oppose-a-la-nuit
J'avais souligné en son temps que ce titre reprenait une expression chantée par Alain Bashung dans le titre " Osez Joséphine ".
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Delphine de Vigan avait déjà évoquée ici, en 2013 : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t6716-trouble-bipolaire-une-maladie-a-la-mode-par-caroline-franc-desages-dans-l-express-14-06-13
Merci de le rappeler. Son livre " Rien ne s'oppose à la nuit " figure dans l'annexe de la bibliographie : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t4301-rien-ne-s-oppose-a-la-nuit
J'avais souligné en son temps que ce titre reprenait une expression chantée par Alain Bashung dans le titre " Osez Joséphine ".
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Publié le 24 avril 2015 à 22h44
Quand tout n'est pas rose
Membre de l'équipe féminine 2014 des Défis du parc, Mylène Parent a accepté de raconter son histoire pour, espère-t-elle, briser la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale.
(Sainte-Anne-du-Sault) «Aujourd'hui, j'ai besoin de partager avec vous mon histoire des derniers mois...»
C'est ainsi que débutent les confidences de Mylène Parent partagées plus tôt cette semaine sur la page Facebook de l'équipe féminine, édition 2014, des Défis du parc.
Mylène est l'une des quelque 200 «Roses» qui, le 20 septembre dernier, après neuf mois d'entraînement intense, ont enfourché leur vélo pour franchir 105 kilomètres - et 44 côtes - dans le parc national de la Mauricie.
Comme toutes les participantes, Mylène était fébrile au moment de prendre le départ. Elle n'était pas différente non plus des autres filles qui ont traversé le fil d'arrivée en riant et en pleurant de fierté. Aussi épuisées que dynamisées, ces femmes avaient su relever un défi en apparence insurmontable. Elles venaient de faire la preuve que l'activité physique a le pouvoir de marier le corps et l'esprit.
Or, une semaine jour pour jour après ce mémorable samedi de septembre, Mylène a craqué, persuadée que sa vie ne valait plus la peine d'être vécue.
(...) «Depuis quelque temps, je n'allais pas bien. J'ai sorti les lettres préparées pour mes enfants, mon mari et ma famille, puis j'ai décidé de quitter mon domicile. Pour faire quoi? Je n'en avais aucune idée à ce moment-là, mais une chose est certaine, je voulais juste disparaître et arrêter de souffrir. Je voulais éviter ma présence à mon entourage, pour, qu'eux aussi, arrêtent de souffrir de ma présence de plus en plus négative à leurs côtés. Mon conjoint m'a suivie dans le bois derrière chez moi et a décidé que je «valais» la peine d'alerter la police! Ce sont donc les policiers, puis les ambulanciers, qui sont venus me ramasser pour m'emmener à l'hôpital. Cette journée-là, on m'a sauvé la vie!», écrit Mylène dans son message adressé aux membres de l'équipe féminine que j'ai eu le bonheur de côtoyer avec elle, et ce, sans jamais soupçonner la détresse d'une des nôtres.
Depuis des mois, Mylène apprenait à dompter les pentes du parc national tout en luttant silencieusement contre ses démons intérieurs. Notre amie souffrait sans le savoir d'une maladie qui ne paraît pas, mais qui fait mal au point qu'elle a voulu disparaître.
«J'ai toujours eu des up and down, mais jamais à ce point-là», dit celle qui, l'été dernier, n'arrivait plus comme avant à contrôler son humeur en montagnes russes. Une semaine, la cycliste de Sainte-Anne-du-Sault, dans la région du Centre-du-Québec, s'entraînait pour son défi avec une énergie contagieuse. La semaine d'après, elle était dans un état d'abattement difficile à comprendre pour elle-même et pour ses proches.
«J'arrivais du travail et je disais à mon mari et à mes enfants que j'avais eu une grosse journée et que j'allais me coucher. Il était cinq heures et demie et je me réveillais le lendemain matin», raconte Mylène. Et non, elle n'avait pas besoin de se faire répéter qu'elle avait une famille aimante, un bon boulot et une belle maison pour être heureuse. La santé mentale, c'est beaucoup plus complexe que ça.
À l'hiver dernier, la jeune femme de 38 ans a reçu le diagnostic de bipolarité, type 2. Au Centre hospitalier Hôtel-Dieu d'Arthabaska où elle a été suivie en psychiatrie, Mylène s'est rapidement sentie écoutée et comprise. Soulagée aussi.
«Depuis le temps que je n'étais pas bien, il y avait maintenant une raison», dit-elle doucement dans la chaleur de sa résidence qu'elle a construite avec son chum.
Mylène va mieux, mais demeure fragile. Elle n'a pas repris la routine vélo-boulot-dodo comme plusieurs Roses à qui elle s'est confiée cette semaine, mais elle vient de leur donner une excellente raison de ne pas abandonner l'entraînement.
L'équipe féminine des Défis du parc, édition 2015, s'est s'associée à la Fondation de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas et vise à amasser 100 000 $ qui seront remis sous forme de bourses de recherche. L'histoire de Mylène Parent prend tout son sens ici.
«Pour m'aider et pour aider tous ceux et celles qui souffrent en silence, comme moi, de peur d'être jugés, je vous demande de rouler et de vous dépasser! J'ai peine à croire que je l'ai fait l'an passé, il y a quelques mois à peine...» a-t-elle écrit en parlant des 105 kilomètres franchis sous la pluie et face aux vents.
Mylène a également accepté de partager ici son message qu'elle veut d'espoir. Personne n'est à l'abri d'un problème de santé mentale. «Ça fesse tout autant qu'une maladie physique, sans qu'on ne s'y attende», témoigne celle qui, avec l'aide de la médication, du soutien de son entourage et des rencontres au sein de groupes d'entraide, retrouve son équilibre et la force en elle.
Pour cette jeune femme, parler publiquement de la bipolarité, c'est briser les tabous, lutter contre la stigmatisation, surmonter son sentiment de solitude et prouver que la lumière existe vraiment au bout du tunnel.
Une paire d'espadrilles a été laissée près de la porte-fenêtre avec vue sur la terrasse et le boisé derrière sa maison. Mylène Parent aime s'y retrouver pour marcher et entendre le coassement des grenouilles qui annoncent le retour du beau temps.
La Rose a recommencé à bouger, à son rythme et sans objectif précis. En fait, oui, et cette athlète du courage est bien partie pour l'atteindre. «Je veux reprendre peu à peu les rênes de ma vie», se promet-elle en souriant.
Les troubles bipolaires
Aussi connus sous le nom de psychose maniaco-dépressive, les troubles bipolaires sont des maladies qui entraînent des dérèglements de l'humeur se manifestant par des phases tant de dépression que d'excitation (manies). Ces phases apparaissent soit en réaction au stress, soit sans raison apparente et peuvent être d'intensité variable et s'entrecouper de périodes de stabilité. C'est une condition médicale qui est caractérisée par des changements dans le fonctionnement du cerveau.
Les premiers symptômes se déclenchent généralement entre l'âge de 15 et 25 ans. Par contre, les symptômes plus graves apparaissent habituellement vers l'âge de trente ans. Autant d'hommes que de femmes sont atteints de troubles bipolaires.
Source: Institut universitaire en santé mentale Douglas
http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/la-vie/201504/24/01-4864305-quand-tout-nest-pas-rose.php
Andrée- Nombre de messages : 2268
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Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
franzie a écrit:Bonjour ,
lu sur
le 10 novembre 2014
Témoignage : "Manu Larcenet, dessinateur de Blast, évoque ses troubles bipolaires.
Lors d'un passage à l'émission "On n'est pas couchés".
http://www.psycom.org/Actualites/Paroles-de/Temoignage-Manu-Larcenet-dessinateur-de-Blast-evoque-ses-troubles-bipolaires
Manu Larcenet, dessinateur de BLAST - On n'est pas couché 17 mai 2014 #ONPC
cc franzie!
Certes bipolaire,mais quel talent!!
Je ne connaissais pas du tout et je kiffe!!Merci franzie
Bisous!
Invité- Invité
Florent MULLER - "Le jour où j'ai su"
Florent MULLER - La bipolarité !!!
Ajoutée le 12 mai 2014
Mon sentiment sur la bipolarité !!!
.
Florent MULLER - Bande annonce "Le jour où j'ai su"
Ajoutée le 21 avr. 2015
Vous pouvez réserver le livre sur http://lejouroujaisu.eklablog.com !!!
Ce livre a été au départ une thérapie pour moi, par rapport à ma maladie : la bipolarité.
Mais ensuite au fil de mes rencontres, de mes actions, j’ai trouvé essentiel qu’il puisse être distribué à ceux qui le voudraient car il est positif et montre qu’on peut s’en sortir !!!
Il aidera les bipolaires mais aussi leurs proches ainsi que tous les malades peu importe la maladie.
Il aidera également chacun d’entre nous car derrière tout cela, vous trouverez un témoignage poignant, un témoignage combatif qui pourra parler à chacun.
Je ne me décris pas comme un écrivain mais comme le narrateur de ma propre vie.
Pour m’aider partagez à maximum ce blog car il est essentiel pour faire connaitre mon travail.
Je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que vous apprécierez !!! Ce livre compte 203 pages et son format est de 15×21 cm !!!
Vous pouvez aussi aller sur mon autre blog afin de découvrir ma maladie, mes actions, mes créations, ma vie … http://jesuisbipolaire.eklablog.com
Andrée- Nombre de messages : 2268
Type troubles : TB
Date d'inscription : 22/05/2013
Re: Bipolarité : reportages, témoignages (vidéos)
Un orchestre où l’on peut être soi-même
1 mai 2015
Le chef d’orchestre de renom Ronald Braunstein a vu sa carrière chamboulée après son diagnostic de bipolarité.
Ronald Braunstein a fréquenté Juilliard, l’une des plus grandes écoles de musique au monde. Il a été un chef d’orchestre acclamé, avant de recevoir un diagnostic de maladie bipolaire et de voir sa carrière interrompue.
« Je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, raconte-t-il. Mais je n’avais jamais eu de diagnostic, je n’avais jamais vu un psychiatre. Ma vie était en montagnes russes, entre les phases maniaques et la dépression. À un moment donné, je croyais que je pouvais voler. Durant mes phases dépressives, j’étais obligé d’annuler des concerts. »
Un jour, alors qu’il venait de passer une heure à faire répéter excessivement une note à l’orchestre qu’il dirigeait, Braunstein se fait dire qu’il est « trop malade » pour travailler. « Ils m’ont conduit à l’hôpital et ont engagé un autre chef d’orchestre. Ils se sont en quelque sorte débarrassés de moi, sans qu’il y ait de discussions pour envisager d’autres options, d’autres alternatives. »
À une autre occasion, alors qu’il dirigeait un orchestre néerlandais, Braunstein annonce à son gérant qu’il a reçu un diagnostic de trouble bipolaire et qu’il est très content parce qu’il pourra désormais se faire traiter pour cette maladie. « Son visage est devenu de glace, et il n’a pas renouvelé mon contrat », se souvient-il.
C’est pour toutes ces raisons que Braunstein a finalement décidé de fonder l’orchestre Me2, qui recrute des musiciens souffrant de problèmes de santé mentale. L’orchestre Me2 donnera un concert à Montréal samedi, au théâtre DB Clarke de l’Université Concordia. « Présentement, 50 % des musiciens de Me2 souffrent de problèmes de santé mentale, et 50 % sont des musiciens qui les soutiennent », dit-il. Le trompettiste soliste de l’Orchestre symphonique de Montréal, Paul Merkelo, accompagnera Me2.
Compétition délétère
L’orchestre Me2 est le seul orchestre de musique classique au monde ayant cette vocation. « Tout ce que je voulais, c’était créer un environnement où les gens se sentiraient en sécurité pour travailler », dit Braunstein. Le chef offre à ceux qui en ont besoin d’autres services, comme des leçons privées s’ils ont besoin de travailler une pièce, ou même un accompagnement en cour s’ils sont commis des méfaits dans le contexte de leur maladie. Plusieurs musiciens de l’orchestre Me2 continuent par ailleurs à jouer dans différents orchestres.
« C’est un environnement normal d’orchestre. C’est simplement que les gens se traitent avec beaucoup de gentillesse, au lieu d’être compétitifs comme c’est le cas dans la plupart des orchestres professionnels, où il y a un désir de perfection technique », raconte Braunstein.
« La plupart des musiciens commencent à faire de la musique tout simplement parce qu’ils aiment jouer de leur instrument, ajoute-t-il. Puis, quand ils se mettent à fréquenter de grandes écoles, par exemple, la pression de la performance prend le dessus sur le plaisir de jouer. »
L’épouse de M. Braunstein, Caroline Whiddon, a également fréquenté une grande école de musique, la Eastman School of Music, où elle a appris le cor d’harmonie. Après avoir cessé de jouer durant des années, parce qu’elle refusait de subir la pression de la performance, Mme Whiddon, qui souffre aussi de dépression chronique, a recommencé à jouer avec l’orchestre Me2. « Pour moi, ça a été une grande réalisation, qu’elle recommence à jouer du cor d’harmonie après s’être abstenue durant 20 ans », raconte Braunstein.
Une maison à Montréal
L’orchestre Me2 a été invité à Montréal par Paradis urbain, organisme montréalais sans but lucratif fondé par Philip Silverberg pour favoriser l’insertion de personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Les profits amassés iront à la Maison UP Donald Berman, fondée par Paradis urbain, qui veut permettre à ces personnes de faire valoir leurs talents malgré leur maladie. Les usagers y ont entre autres monté une station de radio, radioup.com, « qui peut être écoutée sur podcast partout dans le monde », dit M. Silverberg. « Tous ces gens-là sont talentueux, mais ils ne peuvent pas trouver un travail normal. » Paradis urbain est également à l’origine du festival du film Au contraire, produit en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal, et qui vise à démystifier la maladie mentale.
La venue de l’orchestre Me2 à Montréal marque le début d’une thématique, ajoute M. Silverberg. Durant les cinq prochaines années, dit-il, on veut faire venir à Montréal des gens qui ont du talent même s’ils souffrent de maladie mentale. L’orchestre Me2 est établi à Burlington. Un autre Me2 vient pour sa part de voir le jour à Boston.
http://www.ledevoir.com/culture/musique/438896/sante-mentale-un-orchestre-ou-l-on-peut-etre-soi-meme
Beethoven, Symphony no. 5
Ronald Braunstein
1 mai 2015
Le chef d’orchestre de renom Ronald Braunstein a vu sa carrière chamboulée après son diagnostic de bipolarité.
Ronald Braunstein a fréquenté Juilliard, l’une des plus grandes écoles de musique au monde. Il a été un chef d’orchestre acclamé, avant de recevoir un diagnostic de maladie bipolaire et de voir sa carrière interrompue.
« Je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, raconte-t-il. Mais je n’avais jamais eu de diagnostic, je n’avais jamais vu un psychiatre. Ma vie était en montagnes russes, entre les phases maniaques et la dépression. À un moment donné, je croyais que je pouvais voler. Durant mes phases dépressives, j’étais obligé d’annuler des concerts. »
Un jour, alors qu’il venait de passer une heure à faire répéter excessivement une note à l’orchestre qu’il dirigeait, Braunstein se fait dire qu’il est « trop malade » pour travailler. « Ils m’ont conduit à l’hôpital et ont engagé un autre chef d’orchestre. Ils se sont en quelque sorte débarrassés de moi, sans qu’il y ait de discussions pour envisager d’autres options, d’autres alternatives. »
À une autre occasion, alors qu’il dirigeait un orchestre néerlandais, Braunstein annonce à son gérant qu’il a reçu un diagnostic de trouble bipolaire et qu’il est très content parce qu’il pourra désormais se faire traiter pour cette maladie. « Son visage est devenu de glace, et il n’a pas renouvelé mon contrat », se souvient-il.
C’est pour toutes ces raisons que Braunstein a finalement décidé de fonder l’orchestre Me2, qui recrute des musiciens souffrant de problèmes de santé mentale. L’orchestre Me2 donnera un concert à Montréal samedi, au théâtre DB Clarke de l’Université Concordia. « Présentement, 50 % des musiciens de Me2 souffrent de problèmes de santé mentale, et 50 % sont des musiciens qui les soutiennent », dit-il. Le trompettiste soliste de l’Orchestre symphonique de Montréal, Paul Merkelo, accompagnera Me2.
Compétition délétère
L’orchestre Me2 est le seul orchestre de musique classique au monde ayant cette vocation. « Tout ce que je voulais, c’était créer un environnement où les gens se sentiraient en sécurité pour travailler », dit Braunstein. Le chef offre à ceux qui en ont besoin d’autres services, comme des leçons privées s’ils ont besoin de travailler une pièce, ou même un accompagnement en cour s’ils sont commis des méfaits dans le contexte de leur maladie. Plusieurs musiciens de l’orchestre Me2 continuent par ailleurs à jouer dans différents orchestres.
« C’est un environnement normal d’orchestre. C’est simplement que les gens se traitent avec beaucoup de gentillesse, au lieu d’être compétitifs comme c’est le cas dans la plupart des orchestres professionnels, où il y a un désir de perfection technique », raconte Braunstein.
« La plupart des musiciens commencent à faire de la musique tout simplement parce qu’ils aiment jouer de leur instrument, ajoute-t-il. Puis, quand ils se mettent à fréquenter de grandes écoles, par exemple, la pression de la performance prend le dessus sur le plaisir de jouer. »
L’épouse de M. Braunstein, Caroline Whiddon, a également fréquenté une grande école de musique, la Eastman School of Music, où elle a appris le cor d’harmonie. Après avoir cessé de jouer durant des années, parce qu’elle refusait de subir la pression de la performance, Mme Whiddon, qui souffre aussi de dépression chronique, a recommencé à jouer avec l’orchestre Me2. « Pour moi, ça a été une grande réalisation, qu’elle recommence à jouer du cor d’harmonie après s’être abstenue durant 20 ans », raconte Braunstein.
Une maison à Montréal
L’orchestre Me2 a été invité à Montréal par Paradis urbain, organisme montréalais sans but lucratif fondé par Philip Silverberg pour favoriser l’insertion de personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Les profits amassés iront à la Maison UP Donald Berman, fondée par Paradis urbain, qui veut permettre à ces personnes de faire valoir leurs talents malgré leur maladie. Les usagers y ont entre autres monté une station de radio, radioup.com, « qui peut être écoutée sur podcast partout dans le monde », dit M. Silverberg. « Tous ces gens-là sont talentueux, mais ils ne peuvent pas trouver un travail normal. » Paradis urbain est également à l’origine du festival du film Au contraire, produit en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal, et qui vise à démystifier la maladie mentale.
La venue de l’orchestre Me2 à Montréal marque le début d’une thématique, ajoute M. Silverberg. Durant les cinq prochaines années, dit-il, on veut faire venir à Montréal des gens qui ont du talent même s’ils souffrent de maladie mentale. L’orchestre Me2 est établi à Burlington. Un autre Me2 vient pour sa part de voir le jour à Boston.
http://www.ledevoir.com/culture/musique/438896/sante-mentale-un-orchestre-ou-l-on-peut-etre-soi-meme
Beethoven, Symphony no. 5
Ronald Braunstein
Andrée- Nombre de messages : 2268
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P-A Méthot humoriste parle de son trouble bipolaire
Vidéo : P-A Méthot parle de son trouble bipolaire
P-A Méthot tient à nous livrer un message important, dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale de Québec.
L’humoriste, qui est lui même atteint d’un trouble bipolaire, est le porte parole de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec ainsi que des Centres de crise du Québec.
Pour P-A Méthot, il est essentiel de parler de maladie mentale.
Voici donc son message vidéo, partagé sur sa page Facebook officielle cette semaine :
Voir la vidéo
Du 04 au 10 mai, c'est la semaine nationale pour la santé mentale. À titre d'humain heureux et de porte-parole pour les Centres de crise du Québec ainsi que pour L'Institut universitaire en santé mentale de Québec j'ai un petit message que je souhaite de tout cœur vous partager...
http://envedette.ca/stars/nouvelles-stars/p-a-methot/
P-A Méthot tient à nous livrer un message important, dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale de Québec.
L’humoriste, qui est lui même atteint d’un trouble bipolaire, est le porte parole de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec ainsi que des Centres de crise du Québec.
Pour P-A Méthot, il est essentiel de parler de maladie mentale.
Voici donc son message vidéo, partagé sur sa page Facebook officielle cette semaine :
Voir la vidéo
Du 04 au 10 mai, c'est la semaine nationale pour la santé mentale. À titre d'humain heureux et de porte-parole pour les Centres de crise du Québec ainsi que pour L'Institut universitaire en santé mentale de Québec j'ai un petit message que je souhaite de tout cœur vous partager...
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